Collectif des OSC des Hauts Bassins

Bamako | 03 septembre |

Diplomatie : le Président de la Transition a accueilli son homologue burkinabè

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli son homologue burkinabè de la Transition, le Lieutenant-colonel Paul Henry Sandaogo DAMIBA, ce samedi 3 septembre 2022, à l’aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako. Le Chef d'Etat burkinabè est au Mali dans le cadre d'une visite d'amitié et de travail.

Après les salutations protocolaires, notamment la r***e des troupes, l'hymne national, le Président GOÏTA a accompagné son hôte du jour au Palais de Koulouba, où les deux auront un tête-à-tête avant d'avoir un entretien élargi aux autres membres.

*Burkina: la Transition juge « urgent, l’émergence d’une nouvelle classe politique vertueuse »*
2 septembre 2022
Le chef de l’Etat burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la Transition en cours depuis le 24 janvier, a jugé « urgente, l’émergence d’une nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle des valeurs cardinales », lors de la cérémonie d’installation des membres du Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST), le vendredi 2 septembre 2022, à Ouagadougou.

*DISCOURS DU PRESIDENT DU FASO A L’OCCASION DE L’INSTALLATION DU CONSEIL D’ORIENTATION ET DE SUIVI DE LA TRANSITION (COST)*

Mesdames, messieurs

Distinguées personnalités

La transition en cours dans notre pays nous offre la formidable opportunité d’impacter positivement le cours de notre histoire commune. Une histoire au cours de laquelle les rivalités et les contingences politiques ont conduit à une accumulation et à une cristallisation de contradictions sociales que nous n’avons pas su gérer. Progressivement, nous avons, au fil des années, contribué chacun, qui par son action, qui par ses paroles, qui par son silence et sa passivité, à détricoter le tissu social que nos devanciers ont mis des décennies à tisser.

La grave crise que nous traversons aujourd’hui, au-delà de la situation sécuritaire qui en est sa manifestation la plus visible, n’est que la gangrène de tous les petits problèmes que nous avons échoué à juguler pendant toutes ces années. Devons-nous poursuivre dans cette lancée ? JE PENSE QUE NON.

C’est pourquoi nous avons pris l’engagement de faire en sorte que cette transition constitue le point de départ d’une gouvernance de type nouveau.

Restaurer l’intégrité du territoire national, apporter une réponse efficace à la crise humanitaire, renforcer la gouvernance, assainir et refonder la vie politique, assurer un retour à une vie démocratique normale, œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale : Voici les grands chantiers de la transition.

La vision qui sous-tend tous ces chantiers se résume en une seule phrase : Faire du Burkinabè l’artisan de son propre bien-être, de la stabilité et de l’essor de son pays. Cette vision se décline sur tous les plans, à commencer par celui de la sécurité. En effet, nous devons chacun, dans notre travail, dans nos cellules familiales, dans nos campagnes et dans nos villes, cultiver les réflexes sécuritaires qui contribuent à nous préserver collectivement. Cette prise de conscience individuelle est absolument nécessaire dans la construction de notre sécurité collective.

Cette logique est tout aussi valable dans les différents secteurs du développement. Pour accroitre notre productivité agricole, pour booster notre industrie ou pour tirer un meilleur profit de nos ressources naturelles, il faudra que cela soit pour chacun d’entre nous un objectif.

Sur le plan de la diplomatie enfin, notre pays doit cultiver des relations apaisées et réciproquement bénéfiques avec l’ensemble de ses partenaires et amis.

Tout cela réuni ne suffira pas à remettre notre pays sur le chemin du progrès si les efforts qu’il faut ne sont pas faits au niveau de la gouvernance. C’est pourquoi il faut, de toute urgence, qu’émerge une nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle de nos valeurs cardinales.

Mesdames et messieurs

Le Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST) est le dernier maillon de la chaine que constitue le dispositif chargé de conduire cette transition. Dernier maillon certes, mais pas le moins important. En effet, le rôle dévoué à cet organe est particulièrement décisif dans la définition même du cap que nous souhaitons donner à la gouvernance dans notre pays.

En tant qu’organe chargé de définir les grandes orientations de la politique de l’État en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale, le COST est de facto au cœur de notre stratégie dont l’objectif final est de repositionner notre pays sur les rails du progrès.

La refondation à laquelle les Burkinabè, et particulièrement la jeunesse, aspirent, doit se bâtir sur des piliers solides.

Le premier à mon sens, qui est le pilier central et qui soutient tous les autres, c’est le retour aux valeurs fondamentales qui ont fait la renommée de notre pays. En s’appuyant sur l’intégrité, la probité et l’amour de la Patrie, nos devanciers ont réussi à nous léguer une Nation fière ; une Nation modeste…mais fière. Il nous faut absolument restaurer ces valeurs qui sont une partie de notre identité.
Le deuxième pilier est celui de la bonne gouvernance et du respect de du bien commun. C’est un sujet éminemment politique qui interpelle l’ensemble des Burkinabè, et en premier lieu les femmes et les hommes qui interviennent directement dans la gestion de la chose publique. Plusieurs années de pratiques malsaines en la matière ont contribué à répandre la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques.

Le dernier pilier enfin concerne l’épineuse question de la réconciliation du peuple Burkinabè avec lui-même et avec son passé. C’est assurément un passage obligé pour régler certains problèmes profonds qui ont contribué à nous conduire dans la situation dans laquelle nous sommes. Il y a des nœuds importants à dénouer pour y parvenir mais ces obstacles ne sont pas insurmontables au regard de ce qui est en jeu.

Mesdames, messieurs les membres du COST

La tâche qui vous attend est immense. Il s’agira d’analyser froidement et sans complaisance aucune tous les déterminants du devenir de notre Nation. Il faudra ensuite, à la lumière de nos expériences et de notre histoire, tirer leçon de toutes les insuffisances et de tous les manquements à l’origine de la crise profonde que vit notre pays. Les propositions que vous ferez constitueront la boussole qui guidera la transition pour qu’elle arrive à bon port. Aussi et surtout, votre apport permettra, de façon durable, de dépouiller notre pays des tares qu’il traine depuis plusieurs années.

Au regard de la valeur et de l’expérience des personnalités qui composent ce conseil, je n’ai aucun doute quant à la qualité des propositions et des recommandations qui seront faites.

Le rôle qui vous revient est historique. Je vous engage à l’assumer avec toute la conviction que nécessite une situation comme la nôtre, en toute humilité, en toute responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble qui est l’intérêt supérieur de notre Burkina Faso.

Pour la Patrie, nous vaincrons

Je vous remercie.

Burkina Faso : Un collectif de plus de 200 associations, apporte leur soutien au Président Damiba
31 minutes ago La Rédaction
Mamadou Drabo
Le Collectif National des Organisations de la Société Civile, dont les adhésions sont estimées à plusieurs centaines de milliers de personnes, dirigé par le président Mamadou Drabo, vient de confirmer son soutien indéfectible aux autorités de la transition. Ce collectif a pour but, de protéger les acquis républicains et se veut comme étant, le pèlerin du vivre ensemble et de l’unité nationale.

Selon son président, Monsieur Mamadou Drabo, la récréation est terminée. Le Burkina Faso se doit de reprendre sa place dans le concert des nations. Il poursuit en invitant toute la jeunesse Burkinabé à la solidarité et à l’unité. Mamadou Drabo, dans son speech a félicité les commerçants du Burkina Faso et les encourage à soutenir la paix, à soutenir le Président Damiba pour les prises de décisions républicaines.

Par ailleurs, le président du Collectif des Organisations de la Société Civile, monsieur Mamadou Drabo, n’est pas passé par quatre chemins pour féliciter le Président Damiba, pour sa sagesse et son engagement pour un Burkinabé nouveau. Il a pour terminer, félicité le Chef du Gouvernement de transition, Son Excellence Albert Ouedraogo et l’encourage à aller vite dans les questions d’audits, car le peuple Burkinabé est impatient.

Le président Mamadou Drabo, tend la main à tous les autres mouvements, OSC et toute la jeunesse Burkinabé, pour une solidarité républicaine, pour le bonheur de la population. Cette main tendue républicaine et patriotique, est ce que le peuple attend. La manipulation n’aura plus sa place dans cette nation, selon lui.

L’heure est venue d’exposer publiquement, tous les hommes politiques sans exception, qui se prêtent aux jeux de la déstabilisation. « Toutes les mains sombres seront exposées, nous devons tous prôner le vivre ensemble, et cette solidarité nous amènera à lutter efficacement, contre le terrorisme » conclut ‘il.

Fred OUATTARA

Burkina Faso : Mamadou Drabo, l’homme fort du Collectif National des Organisations de la Société Civile, catégorique et ferme

Le Collectif National des Organisations de la Société Civile, qui regroupe à son sein, plus de 200 associations patriotiques, y compris le Mouvement Sauvons le Burkina Faso, dont le président est Monsieur Mamadou Drabo, affirme son soutien indéfectible aux autorités de la transition.

Joint au téléphone par notre rédaction, le président Mamadou Drabo, reste catégorique et ferme. Ce collectif a pour but de soutenir les autorités de la transition, qui ont une obligation de trouver les solutions adéquates, pour non seulement sécuriser le pays, mais surtout d’améliorer le bien-être de la population. Mamadou Drabo se dit très fier des avancées considérables, en ce qui concerne la mission régalienne du gouvernement de transition.

Monsieur Mamadou Drabo se dit satisfait, d’avoir à la tête de la nation des jeunes militaires. Le Burkina Faso, ayant subit la guerre froide des politiciens, qui a conduit le pays dans le chaos, il est donc important que toute la jeunesse Burkinabé, quelques soient ses origines, son appartenance politique, religieuse ou ethnique, puisse se mettre ensemble pour soutenir le régime de transition.

Pour l’un des hommes forts du Collectif National des Organisations de la Société Civile, M. Mamadou Drabo, le pouvoir de transition est une chance pour la jeunesse Burkinabé. C’est une opportunité offerte par Dieu à la jeunesse, car le Président Damiba est jeune, son cabinet est jeune et ils ne sont pas des politiciens. C’est à la jeunesse de saisir cette opportunité et mettre définitivement fin à la manipulation des hommes politiques, qui ramène à chaque fois le peuple Burkinabé très bas à chaque moment.

Pour conclure, Monsieur Mamadou Drabo invite les OSC, les mouvements des jeunes, les commerçants, les religieux, en un mot tous les Burkinabé à soutenir les autorités de la transition. La transition est pour sauver le Burkina, cette transition est pour donner une visibilité à l’avenir de la jeunesse, et enfin cette transition est pour remettre le Burkina Faso sur les rails.

Moctar TRAORE

Collectif des OSC des Hauts Bassins updated their business hours.

En Images les différentes coordinations des 3 provinces: Le Houet, le Tuy et le Kenedougou.

Conduite de la Transition : l’Union africaine soutient le peuple burkinabè

(Ouagadougou, 19 août 2022). Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a reçu en audience, ce vendredi en fin d’après-midi, une délégation de la Commission de l’Union africaine (UA), conduite par le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, Bankole ADEOYE.

Présente au Burkina Faso dans le cadre d’une mission de l’institution continentale en vue d’évaluer la conduite de la Transition et de s’imprégner de la situation sécuritaire et humanitaire, la délégation a montré tout son soutien aux autorités et au peuple burkinabè dans la situation que traverse le pays.
« Nous avons eu l’occasion de rencontrer son Excellence le Président du Faso et nous avons eu des échanges fructueux. Nous avons assuré le Président du Faso de l’engagement de l’Union africaine à soutenir la Transition burkinabè, son peuple et son gouvernement », a indiqué le chef de délégation, Bankole ADEOYE.

Au cours de cette audience, le Chef de l’Etat et ses hôtes ont passé en r***e la situation sécuritaire et humanitaire et « examiné les voies et moyens d’alléger la souffrance des enfants et des femmes dans les camps de déplacés internes ».

L’Union africaine entend travailler à accompagner le Burkina Faso pour la réussite de la Transition, « une transition crédible, transparente et juste » à travers une évaluation du processus devant aboutir à des élections transparentes et acceptées de tous.

La délégation de l’UA a lancé un appel à la Communauté internationale à aider le Burkina Faso à faire face à tous ces défis. « Nous devons tous travailler à cela, que ce soit au niveau de l’Union africaine, du G5 Sahel, des pays voisins, nous devons travailler ensemble pour faire face au problème sécuritaire, à l’extrémisme violent et au grand banditisme », a soutenu le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’UA.

L’Union africaine a montré sa disponibilité à élargir et à accroître son soutien au Burkina Faso si les progrès sont visibles dans le processus de la conduite de la Transition et de la restauration de l’intégrité territoriale.

Direction de la communication de la Présidence du Faso