Wẽnd yaa nonglem
Dieu est amour en Mooré, une des principales langues du Burkina Faso : 1 ZÃ 4:16 Sã n ya tõndo, tõnd bãnga Wẽnd nonglma ne tõndo la d tẽeme. Wẽnd yaa nonglem.
Sẽn pida ne nonglem paada ne Wẽnd tɩ Wẽnd me paad ne yẽ soaba.
07.04.24 « Revêtez toutes les armes de Dieu »
Lectures : Nombres 24-25, Proverbes 17, Éphésiens 5-6
Notre lecture d’aujourd’hui du Nouveau Testament est tirée de la lettre de Paul aux Éphésiens, chapitres 5 et 6. C'est dans Actes 18 :19 que nous voyons Paul visiter la ville d'Éphèse, et les événements qui ont eu lieu par la suite sont rapportés dans les chapitres 19 et 20. Paul a séjourné à Éphèse pendant environ trois ans et il a dit un dernier adieu à l'ecclésia dans Actes 20 :25,37,38. C’était pour les Éphésiens un jour très triste. Cependant, avant son départ, il les a avertis des dangers qu’ils devaient affronter à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’ecclésia.
On pense que Paul a écrit cette épître alors qu'il était emprisonné à Rome et qu'à partir de là il a envoyé Tychique pour soutenir l'ecclésia d'Éphèse. Les chapitres d’aujourd’hui sont à la fin d'cette épître qui couvre de nombreux thèmes ; la rédemption par le Seigneur Jésus (Éphésiens 1 :7) ; que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu à travers notre foi (Éphésiens 2 :5-8) ; le mystère de l'Évangile révélé (Éphésiens 3 :1-13) ; la prière de Paul pour leur compréhension de la grandeur de l’amour du Christ (Éphésiens 3 :14-21) ; les attributs et la compréhension des frères et sœurs pour leur permettre de vivre ensemble dans l’unité et finalement d’atteindre la stature du Christ (Éphésiens 4 :13). Avec toutes ces merveilleuses pensées en tête, nous arrivons aux chapitres 5 et 6 pour nos lectures d’aujourd’hui.
Éphésiens 5 s’ouvre sur un appel à suivre Dieu, à marcher dans l’amour parce que le Seigneur Jésus-Christ nous a aimés. L'amour du Seigneur Jésus était un amour sacrificiel qui l'a conduit à dédier sa vie au service de Dieu, en accomplissant sa volonté et en supportant la douleur et l'agonie de la crucifixion pour nous. Son amour a été celui du renoncement à soi-même et nous sommes également appelés à faire de même, car nous sommes les « enfants de la lumière » (verset 8). Nous ne devrions plus suivre les voies du péché, car nous avons laissé ces choses derrière nous. Dans le verset 16 nous sommes conseillés à « racheter le temps », ce qui signifie que nous devons utiliser le temps avec sagesse et ne pas le gaspiller à suivre les choses sans valeur de cette vie. Dans les versets 19 et 20, nous lisons que les attitudes dans notre vie en Christ doivent être des attitudes de joie et de reconnaissance à cause de l’amour qui nous est manifesté. Le thème de l'amour se poursuit dans le reste du chapitre où Paul écrit sur le mariage d'un homme et d'une femme comme type du Christ et de l'Église. Cet amour exige le sacrifice de soi, l'altruisme, la loyauté, la bonté et tout ce qui nous a été montré dans la vie du Seigneur Jésus. L'amour parfait de Jésus et le respect, la révérence et l'obéissance de l'épouse.
Nous arrivons enfin à Éphésiens 6. Au début du chapitre, Paul parle des relations auxquelles nous devrions nous consacrer en tant que croyants ; celles avec notre famille et avec nos employeurs terrestres, qu'ils soient croyants ou non. Notre vie en Christ n’est pas quelque chose de séparé de notre vie dans le monde. À tout moment, nous servons le Seigneur Jésus, à la maison, au travail, à l’école, au collège, partout et à tout moment.
Nous considérons alors la dernière image que Paul laisse avec l'ecclésia à Éphèse : « au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante » (Éphésiens 6 :10).
Ensuite l’apôtre nous donne l’image d’un soldat, non pour combattre avec les hommes, mais pour combattre en nous-mêmes et pour conserver notre foi ; « revêtez toutes les armes de Dieu » dit-il au verset 11. Dans cette représentation d'un soldat, nous examinons quelques exemples de vêtements sacerdotaux de l'Ancien Testament et de toutes les armures utilisées par le Seigneur Jésus.
Il y a six éléments mentionnés : le casque (du salut), la cuirasse (de la justice), la ceinture de la vérité, l’épée de l'Esprit (la parole de Dieu), pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix et enfin le bouclier de la foi.
La raison d'une telle armure est la déclaration auparavant au verset 12. Cette armure n’est pas destinée à être utilisée pour lutter contre les autres, mais plutôt pour notre défense et notre développement personnel. Un passage utile se trouve dans 2 Corinthiens 10 :4-5, où Paul nous exhorte à lutter contre ces choses qui nient de quelque manière que ce soit notre croyance en Dieu et, lorsque nous sommes tentés, à contrôler cette tentation. Alors, comment toutes ces choses nous affectent-elles dans notre vie quotidienne ? Certaines des armures décrites dans ces versets sont liées aux vêtements du Grand Prêtre qui nous sont décrits dans Exode 39 :27-31.
Le casque du salut
Sur le casque du prêtre se trouvait une plaque d'or portant les mots « Sainteté au Seigneur » (Exode 29 :30), le reliant au casque du salut dans les Éphésiens. Voici un exemple qui suggère que nos esprits et nos pensées devraient refléter la sainteté du Dieu que nous adorons.
La cuirasse de la justice
Sur le pectoral du grand prêtre étaient exposées douze pierres précieuses représentant les douze tribus d'Israël ainsi que les poches dans lesquelles étaient conservées l'Urim et le Thummim. L'Urim et le Thummim signifient « lumières et perfection » et ils étaient employés par le prêtre pour connaître la volonté de Dieu. Nous ne savons pas comment ils ont été utilisés, mais il est certain qu’ils ont été utilisés à cette fin (voir 1 Samuel 28 :6, Nombres 27 :21 et Deutéronome 33 :8). La justice démontre aux autres notre désir de vivre une vie acceptable pour Dieu et nous devons rechercher les réponses de Dieu à la direction que nous suivons. Ce n'est plus l'Urim et le Thummin qui nous guident, mais la parole de Dieu (voir 2 Timothée 3 :15-17). Chaque jour de notre vie, nous sommes guidés par les Écritures dans notre compréhension, nos œuvres et notre correction.
Ayez à vos reins la vérité pour ceinture
Lorsqu'un homme devait travailler dur ou courir une grande distance, il rassemblait ses vêtements longs et coulants et les attachait à sa ceinture. Nous lisons cela plusieurs fois dans la Bible avec cette expression « ceignez vos reins » ; en d'autres termes, ceignez vos longs vêtements jusqu'aux reins afin qu’ils ne soient pas encombrants, ce qui nous parle d’une disponibilité à prêcher et à démontrer l'Évangile.
L'épée de l'esprit
C'est un aspect intéressant de l'armure de Dieu, car le mot grec « épée » fait référence à une dague, ce qui signifie une épée courte pouvant être utilisée à courte portée. Elle peut être employée à la fois sur nous-mêmes et sur les autres (voir Hébreux 4 :12).
Pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix
Nos pieds sont des membres qui nous dirigent dans la direction que nous souhaitons prendre, et dans notre situation, ils nous préparent à l'ère du royaume où la paix règnera. Nous pouvons donc prêcher avec enthousiasme ce temps de paix, en particulier à un monde plein de haine et de violence.
Le bouclier de la foi
D’après ce que je comprends, le bouclier dont il est question ici est un grand bouclier qui offre une grande protection. Le symbolisme est facile à comprendre. Il est aussi grand que notre foi puisse le faire, afin de nous défendre contre les paroles blessantes et les actions du monde dans lequel nous vivons et qui tentent de détruire notre foi. Mais ce bouclier est aussi fort que notre foi, qui peut être renforcée en se nourrissant constamment de la parole de Dieu. Cela nous est clairement expliqué dans Romains 10 :17.
Ces deux chapitres de la lettre de Paul aux Éphésiens nous fournissent de nombreuses exhortations. Nous sommes exhortés à faire en sorte que notre conduite et nos pensées reflètent la sainteté du notre Seigneur. Nous devons suivre les voies de Dieu et de son Fils le Seigneur Jésus-Christ. Nous devons chercher la direction et la force de la parole de Dieu afin de continuer à grandir dans la grâce. Nous devons appliquer la parole de Dieu à nous-mêmes afin que nous puissions recevoir la correction et l’instruction. C’est ainsi que les autres peuvent reconnaître qui nous sommes et qui nous servons.
Mais rien de tout cela ne serait possible sans le sacrifice du Fils de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Souvenons-nous donc de lui maintenant dans les emblèmes du pain et du vin comme il nous l’a ordonné.
(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire)
Frère Andrew Briley 07.04.24
14.01.23 Lectures : Genèse 25-26, Psaume 31, Matthieu 16
Vaincre la souffrance par la grâce de Dieu
Une vérité universelle pour tous les gens est qu’ils souffriront dans cette vie. La souffrance peut revêtir de nombreuses formes, mais certaines sont communes à tous, telles que la maladie ou la mort. Pour presque tout le monde, il s'agit seulement d'une réalité. En règle générale, cela se traduit par un désagrément qui est souvent tragique, difficile, amer et triste. La réaction humaine naturelle à la souffrance, surtout si nous n’avons rien fait de mal, est de se plaindre, de gémir et de nous sentir traités de façon injuste.
Même ceux qui sont baptisés dans le Christ souffriront dans cette vie, mais il faut avoir une perspective complètement différente sur cette souffrance. La souffrance a fait se réjouir les apôtres (voir Actes 5 :41 et Colossiens 1 :24) et ils ont pris plaisir à leurs difficultés (voir 2 Corinthiens 12 :10).
Dans 1 Pierre 2 :19, il nous est dit que « c'est une grâce … de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement ». Ce verset nous indique la différence entre la grande majorité des hommes qui déplorent leur souffrance et ceux qui peuvent s’en réjouir. Toutefois, ceux qui ont une connaissance de Dieu élèvent leur esprit au-dessus d'eux-mêmes afin de percevoir la vie d'une perspective céleste.
1 Pierre 2 :20 poursuit ainsi : « Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu ». Notez l'emploi du même mot « grâce » aux versets 19 et 20. Le Nouveau Testament se réfère souvent à la grâce ou la faveur de Dieu à notre égard. Dieu n’est pas indifférent à nos souffrances et nous accordera sa grâce pour les endurer patiemment.
Mais ces versets de l'épître de Pierre nous rappellent que c'est notre façon de répondre à la souffrance qui importe et Dieu nous accordera alors sa grâce et sa faveur. C’est lorsque nous considérons la grâce de Dieu envers nous que nous pouvons nous réjouir et nous soumettre à la souffrance d’une manière acceptable.
La dernière bénédiction donnée par notre Seigneur Jésus dans Matthieu 5 :10 concerne la souffrance : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! »
La souffrance dans ce contexte est la persécution, peut-être l’une des formes de souffrance la plus difficile à endurer. La bénédiction n’est cependant pas simplement qu’ils seraient dans le royaume de Dieu s’ils étaient persécutés, mais que « le royaume … est à eux ». La signification de ces mots est qu’ils seraient un héritier du royaume. Il n’y a qu’un seul type de personne qui peut hériter d’un royaume et c’est un roi. En souffrant maintenant, ils deviendraient les dirigeants du royaume de Dieu sur terre et ils régneraient avec Jésus-Christ dans son royaume. L’apôtre Paul dit à Timothée que « si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2 :12).
Le Seigneur Jésus, en s'adressant aux fidèles dans l'ecclésia à Smyrne, les a encouragés dans leur tribulation avec ces paroles dans Apocalypse 2 :10. « Ne crains pas ce que tu vas souffrir … et je te donnerai la couronne de vie ». Beaucoup au premier siècle qui ont été persécutés, ont souffert jusqu’à la mort. « Le royaume de Dieu est à eux », car ils ont souffert pour la justice et une « couronne de vie » les attend, c’est-à-dire la vie éternelle. Ils seront les dirigeants immortels du royaume de Dieu au retour de Jésus-Christ.
La souffrance dont Pierre a parlé dans son épître comprenait celle de la persécution. Il a écrit à ces juifs dispersés qui étaient sur le point d'être soumis à une grande oppression par César Néron. Il a soumis les croyants de Jésus-Christ à la torture et a causé de nombreux morts. Pourtant, cette promesse de gloire à venir était vraie pour ceux à qui Pierre a écrit, car dans 1 Pierre 4 :13 il les a exhortés à se réjouir « de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra ». Cette joie de souffrir fait écho aux paroles de notre Seigneur Jésus dans Matthieu 5 :12 lorsqu’il dit, « réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ». Le Royaume des cieux est également à eux.
La grâce ou la faveur imméritée de Dieu avec nous fera en sorte que les souffrances que nous endurons dans cette vie ne seront pas oubliées par Lui. Quelle que soit la forme que prennent nos souffrances, si « nous n’abandonnons pas notre assurance » (Hébreux 10 :35) et si nous endurons patiemment, une grande récompense nous attend, comme Paul l’a décrit lorsqu’il a écrit à ceux de Rome :
« Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8 :17-18).
L’encouragement de la gloire future abonde dans les Écritures pour nous aider à répondre à la souffrance d’une manière acceptable à Dieu. Nous avons besoin de cet encouragement, car le chemin est aussi éloigné de la réaction humaine naturelle que le ciel est au-dessus de la terre (Ésaïe 55 :9). Par exemple, la réponse à la souffrance, dans le contexte de la persécution, est le contraire de l’instinct humain, comme le souligne Jésus dans son sermon sur la montagne :
« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5 :44).
C'est la Parole de Dieu qui nous donne l'encouragement nécessaire pour réagir de façon pieuse à la souffrance, quelle qu'en soit la forme.
En 1 Pierre 2 :21-24, Jésus-Christ nous a montré l’exemple à suivre, étant la norme suprême de la souffrance patiemment endurée, même si au-dessus de toute autre personne il ne le méritait pas, mais néanmoins il s’y est soumis pour nous.
Nous nous souvenons de lui et de son exemple semaine après semaine dans le pain et le vin, et nous nous réjouissons que par ses souffrances « il a racheté pour Dieu par son sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; il a fait de nous un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5 :9-10).
Quelles que soient les souffrances auxquelles nous devons faire face dans la vie, nous avons l’exemple de notre Seigneur et Maître Jésus-Christ devant nous et nous savons qu’à travers ses souffrances nous avons de grandes raisons de nous réjouir, car la nôtre est également le royaume des cieux.
Pierre conclut sa première épître avec la même promesse et les mêmes paroles d'encouragement de la gloire à venir avec le Christ par la grâce de Dieu.
« Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. À lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! » (1 Pierre 5 :10-11).
(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire)
Frère Adam P.
27.11.22 le 27 novembre 2022 Lectures : Esther 2 ; Amos 7 ; Tite 1-3
Être sain dans la doctrine, la foi et la parole
Dans quelle mesure est-il important que nous soyons "sains" dans notre foi ? Le mot "sain" signifie en bonne santé et Tite a été encouragé par Paul à nommer des anciens dans l'église pour guider l'assemblée dans les principes "sains" de la Vérité. Dans Tite 1 :5 nous lisons : « Je t'ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que tu établisses des anciens dans chaque ville en suivant mes instructions ».
Quelles qualités Tite devait-il rechercher ? Tout d'abord, les « anciens » devaient être irréprochables. Le mot grec pour « anciens » signifie « plus âgé » ou « senior » ; ainsi, Tite devait chercher des frères expérimentés et matures pour diriger et paître le troupeau.
Paul a également mis en garde Timothée contre le danger de nommer des personnes jeunes et immatures dans la Vérité : « Il ne doit pas non plus être un nouveau converti, de peur qu’aveuglé par l’orgueil il ne tombe sous le même jugement que le diable » (1 Timothée 3 :6).
Paul donne à Tite une liste complète des qualités à rechercher chez ceux qui devaient être nommés bergers. Il nous est dit à deux reprises qu'ils devaient être sans blâme, que leur vie devait être irréprochable. Tite devait nommer des anciens qui dirigeaient bien leur propre famille : « irréprochables, fidèles à leur femme, dont les enfants soient croyants et ne soient pas accusés de débauche ou insoumis. ... En effet, si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Dieu? » (Tite 1 :6 et 1 Timothée 3 :5). La raison est évidente. « Les anciens » devaient prendre soin de la famille de Dieu car ils étaient les « surveillants » de la maison de Dieu.
De plus, ils devaient être d'une moralité irréprochable et il y avait certaines choses qu'ils devaient éviter. Ils devaient être « ...irréprochable. Il ne doit pas être arrogant, colérique, buveur, violent ni attiré par le gain » (Tite 1 :7).
Remarquez qu'il y avait cinq vices charnels qui devaient être absents chez ceux qui étaient nommés à la charge car « ceux qui ont un tel comportement n'hériteront pas du royaume de Dieu ». (Galates 5 :21). Ce sont les caractéristiques négatives que nous devons éviter car nous avons été appelés à être les « anciens » de l'âge du Royaume, « Rois et Prêtres » sur la terre (Apocalypse 1 :6). Sommes-nous aptes à être les dirigeants et les enseignants du Royaume ? Développons-nous les qualités nécessaires pour le Royaume ?
Paul donne maintenant des instructions à Tite concernant les attributs personnels positifs requis chez un « ancien » ; « hospitalier, ami du bien, réfléchi, juste, saint, maître de lui » (Tite 1 :8) ; six qualités que nous devons développer en nous préparant pour le Royaume. Mais en plus, un ancien devait être un fidèle exposant de la parole, « attaché à la parole digne de confiance telle qu'elle a été enseignée, afin d'être capable à la fois d'encourager les autres par la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs ». (Tite 1 :9)
Lorsque nous considérons le caractère de l'ecclésia en Crète, nous pouvons voir à quel point ces qualités sont essentielles, car Paul avertit Tite qu’il y a en effet « beaucoup d’hommes insoumis, des discoureurs creux et trompeurs, surtout parmi les circoncis » (Tite 1 :10). Il s'agissait de membres de l'assemblée, et c'était le défi de Tite de trouver des anciens capables de mettre de l'ordre parmi les « indisciplinés », de faire taire les « discoureurs creux » et de combattre les faux enseignements des « trompeurs ». Cela était particulièrement difficile en raison de l'environnement et du caractère des Crétois car leur propre prophète a dit: «Les Crétois? Toujours menteurs, de méchantes bêtes, des goinfres paresseux ». (Tite 1 :12). Alors pourquoi ces trois caractéristiques sont-elles mises en évidence ? Sommes-nous dirigés vers le récit de la Genèse ?
• Tout d'abord, ils étaient des « menteurs ». Le premier menteur dans les écritures était le serpent quand il a dit : « Tu ne mourras pas » (Genèse 3 :4). Le serpent était le père des menteurs et les Crétois étaient des menteurs, les enfants du serpent, sans vérité en eux. Paul, lorsqu'il écrit à Timothée, inclut les « menteurs » dans une liste de caractéristiques qui sont contraires à la « saine doctrine ». La « saine doctrine » était nécessaire en Crète (1 Timothée 1:10).
• Ensuite, les Crétois sont décrits comme des « méchantes bêtes » et le serpent, le premier menteur, était un « animal sauvage » (Genèse 3 :1). Mais Jacques enseigne que toutes les sortes de bêtes peuvent être apprivoisées : « Toutes les espèces de bêtes, d'oiseaux, de reptiles et d'animaux marins peuvent être domptées et ont été domptées par l'homme » (Jacques 3 :7). Il y avait donc de l'espoir que les « mauvaises bêtes » de Crète, avec leurs caractéristiques animales naturelles, puissent être domptées par la parole de Dieu. Par conséquent, nous qui nous formons pour devenir des « anciens » dans le Royaume de Dieu, nous devons permettre à la parole de Dieu d'agir en nous afin que nous puissions surmonter notre nature animale et développer la pensée de l'esprit. Jacques nous donne une exhortation puissante lorsqu'il dit que nous pouvons dompter les bêtes sauvages, mais pas la langue, car « ...La langue en revanche, aucun homme ne peut la dompter; c'est un mal qu'on ne peut pas maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel. ... En effet, sa bouche exprime ce dont son cœur est plein » (Jacques 3 :8 et Luc 6 :45). La seule façon de contrôler la langue est d'avoir la parole de Dieu dans notre cœur.
• Troisièmement, ils étaient des « ventres paresseux ». Étaient-ils simplement des gloutons paresseux ou y a-t-il un sens plus profond dans les mots « ventres paresseux » ? Le mot grec pour « paresseux » signifie oisif ou stérile et le mot pour « ventres » est traduit par « enfant » sept fois ailleurs mais par « ventres » seulement dans ce verset. Le mot grec peut également signifier « utérus ». Il est donc possible que la véritable signification ait trait à l'accouchement. Si c'est le vrai sens, alors les Crétois étaient des « enfants stériles » sans fruit pour Dieu.
Ces Crétois représentaient alors tout ce qui était contraire à la vérité, ils étaient les ennemis du Christ. Nous trouvons donc un parallèle frappant avec le monde d'aujourd'hui. Le « mensonge » est acceptable pour beaucoup dans le monde d'aujourd'hui. Ils étaient des « bêtes sauvages » et le monde est gouverné par la pensée animale humaniste. Ils étaient des « enfants stériles » qui ne donnaient aucun fruit à Dieu. Ainsi, nous sommes entourés des caractéristiques des Crétois ! Comment pouvons-nous alors surmonter l'influence envahissante du monde ?
Le mot « sain » est un mot-clé qui apparaît cinq fois dans Tite. Il signifie, sain en santé et bien dans le corps.
• Premièrement, il apparaît dans Tite 1 :9 où Paul dit qu'un évêque doit être « attaché à la vraie parole telle qu'elle a été enseignée, afin d'être capable d'exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs ». La saine doctrine nous est nécessaire pour que nous puissions nous exhorter et nous encourager mutuellement dans la voie de la vérité.
• Nous le retrouvons encore, lorsque, à cause du mauvais caractère des Crétois, Tite a reçu l'ordre, « Reprends-les sévèrement, afin qu'ils aient une foi saine » (Tite 1 :13).
• Il apparaît pour la troisième fois lorsque Paul demande à Tite de donner l'exemple : « pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine doctrine » (Tite 2 :1). Si nous disons les choses qui sont conformes à la « saine doctrine », nous convaincrons les autres.
• Quatrièmement, Tite devait les exhorter par la « saine doctrine » à être « sains dans la foi », afin que « ...les vieillards soient sobres, honnêtes, modérés, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience » (Tite 2 :2).
• La cinquième et la dernière utilisation dans Tite du mot « sain » est dans Tite 2 :8 où Paul les encourage à avoir « une parole saine, irréprochable, afin que l'adversaire soit confus, n'ayant aucun mal à dire de nous ».
C'est hors de notre cœur que notre bouche parle. Au milieu de l'environnement crétien corrompu, il était essentiel que la « saine doctrine » développe une « saine foi » qui se manifeste par une « saine parole ».
Il n'en va pas autrement pour nous. Nous vivons au milieu d'une génération corrompue et perverse ; nous sommes exhortés à « briller comme des flambeaux dans le monde » (Philippiens 2: 15). Nous devons développer les caractéristiques de ces « anciens », afin d'être des enseignants et des dirigeants appropriés pour l'âge futur.
Ainsi, alors que nous nous souvenons de Jésus dans le pain et le vin, cherchons à renoncer aux œuvres de la chair, si évidentes dans le caractère des Crétois, et à revêtir toutes ces caractéristiques manifestées dans la vie et la mort du Seigneur Jésus-Christ. Il a vaincu la chair et a mis à mort celui qui avait la puissance de la mort, le diable.
(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire).
Frère Alan 27.11.22
23.10.22 Lectures : 2 Chroniques 18-19 ; Daniel 1 ; Jean 19
Faire Confiance à notre Père Éternel
Cela peut être une grande source de réconfort et de force lorsque nous nous souvenons de la confiance que nous pouvons mettre en notre Père céleste. Nous savons qu'il ne souffre ni de sautes d'humeur ni d'indécision, mais au contraire il est sans changement et toujours sage et puissant. Le thème que nous retrouvons dans chacune de nos trois lectures d'aujourd'hui nous montre que tout au long de notre vie, nous devons placer notre confiance en Dieu seul et orienter nos pas pour suivre sa parole chaque jour.
2 Chroniques 18
Dans 2 Chroniques 18, nous lisons l'histoire du roi Josaphat et de son entente avec le roi d'Israël, Achab. Nous lisons que Josaphat a marché dans les voies de David et a cherché le Seigneur Dieu de son père, contrairement au roi Achab qui détestait le prophète de Dieu (18:7). Josaphat a accepté de partager un festin avec Achab et, peu de temps après, Achab a demandé à Josaphat de faire une alliance avec lui pour qu'ils puissent faire la guerre ensemble. Les chapitres précédents nous racontent que Dieu était avec le peuple de Juda et qu'ils avaient eu beaucoup de succès dans leurs batailles, aidés, bien sûr, par la main du Seigneur. Leur réussite était sans doute due au fait qu'ils faisaient confiance à Dieu seul et non à leur propre force ou à celle des nations voisines.
Après s'être renseignés auprès du prophète Michée, les deux rois sont partis au combat, mais, sans surprise, le méchant et impie Achab s’est déguisé, cherchant à se protéger, mais par conséquent exposant Josaphat aux soldats ennemis. Malgré les actions égoïstes d'Achab, un certain archer, en 18 : 33, a tiré une flèche qui a transpercé les sections de l'armure d'Achab, qui à la fin du chapitre est mort. La flèche est décrite comme ayant été tirée « au hasard », ce qui implique l'idée qu'elle a été tirée dans l'espoir, dans un acte de simple hasard.
Dans ce passage des Écritures, deux hommes totalement différents nous sont présentés. Achab, qui avait confiance dans la force de son armée et dans sa propre sournoiserie, et Josaphat, qui avait confiance dans le Seigneur. Il a voulu entendre la Parole du Seigneur prononcée par Michée et, ce faisant, a été protégé dans la bataille.
Notre exemple doit être celui du roi Josaphat, recherchant quotidiennement les enseignements de notre Père contenus dans la Bible et rejetant le bruit impie de l'humanité. Cependant, il y a un point à reconnaître : Josaphat n'aurait pas dû descendre pour s'associer au méchant roi Achab en premier lieu, car c'est à partir de cette relation qu'ils sont convenus de leur alliance militaire. Nous devons nous efforcer de maintenir une séparation des soucis et des priorités du monde qui nous entoure, en supprimant ou en réduisant l'influence de ceux qui ne partagent pas notre amour des voies de Dieu.
Daniel 1
Notre lecture de Daniel 1 nous présente un jeune homme très fidèle et à l'esprit fort. Contrairement à Josaphat, Daniel ne pouvait pas se soustraire à l'influence du monde ; il était esclave à Babylone et était donc contraint de faire des choses qu'il n'aurait pas faites de son plein gré.
L'une des leçons de ce chapitre concerne ce que nous devons faire lorsque nous avons une interaction forcée avec ceux du monde. Daniel a refusé tout rapport avec le monde comme Josaphat l'a fait, mais dans Daniel 1 : 8, il nous est dit qu'il a « résolu en son cœur de ne pas se souiller ». Daniel a tenu compte des défis auxquels il pourrait être confronté dans ce nouveau pays avant qu'ils ne se produisent et a préparé sa réponse.
Dans Daniel 1 : 5, nous sommes informés que le roi leur a donné une « provision quotidienne ». Nous pouvons donc supposer que ce défi s’est produit le premier ou le deuxième jour de la captivité de Daniel. C'est un témoignage supplémentaire de la foi de Daniel et de son engagement à mener un style de vie pieux, car il s’est opposé à la fourniture de nourriture et de vin babyloniens presque immédiatement. Probablement certaines personnes lui ont conseillé de simplement faire comme le roi avait ordonné, de les rejoindre et de ne pas causer de problèmes. Cependant, comme dans le cas du roi Josaphat, Daniel a fait confiance au Seigneur et il a été protégé et même promu, comme nous le lisons dans Daniel 1 : 19-20.
La vie de Daniel nous montre à maintes reprises que notre confiance en Dieu ne passe pas inaperçue à ses yeux, mais que, lorsque cela est nécessaire, il nous préservera et finira par nous amener dans son royaume. L'exhortation de Daniel 1 est que, même lorsque nous sommes incapables de nous retirer du contact avec le monde, nous avons besoin de renforcer le but dans notre cœur et de nous préparer aux défis qui nous attendent. Dieu ne nous dit pas qu'il rendra notre vie de mortel facile ou pleine de réconfort et de joie. Mais, au contraire, il connaît intimement chacun de nous, même le nombre de cheveux sur notre tête, et il fournit les circonstances nécessaires qui nous prépareront au retour de son Fils.
Jean 19
Le récit de Jean 19 nous donne le plus grand exemple de confiance raconté dans la Bible, où nous lisons que Jésus, un homme dont les actions et les paroles étaient annoncées dans les prophéties de l'Ancien Testament, est allé à la croix. Il s'est livré entièrement dans l'obéissance à son Père céleste. Il était vraiment « comme un agneau qu'on mène à la boucherie ». Il savait que le destin de toute l’humanité fidèle reposait sur sa capacité de faire confiance au Seigneur et d’être guidé par ses commandements. Nous lisons dans Jean 16 : 33 que Jésus était si sûr de l'invariabilité de son Père qu'il a pu dire qu'il avait déjà « vaincu le monde », tant il avait confiance dans la récompense qui l'attendait.
Jésus a passé le temps de son ministère à enseigner, à corriger et à argumenter avec ceux qui contestaient le message de l'Évangile ; pourtant, lors de son procès, il est resté largement silencieux, laissant la procédure se poursuivre, sachant la douleur et la terreur qu'il aurait à endurer. Lorsque nous nous couchons dans notre lit le soir et que nos yeux se ferment pour la dernière fois de la journée, nous nous reposons dans la certitude que nous nous réveillerons le lendemain matin, rafraîchis et au début d'une nouvelle journée. Bien qu'aucun homme n'ait jamais été élevé à la vie éternelle auparavant, le Seigneur Jésus a fait confiance à son père de manière si implicite que lorsque ses yeux se sont fermés pour la dernière fois sur la croix et que sa conscience s'est échappée, il savait que ce n'était qu'un bref sommeil, un sommeil de trois jours avant que les anges ne le réveillent dans le tombeau et partagent ensemble la joie de savoir que le pouvoir de la mort avait été détruit pour toujours pour ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
Le cri victorieux du Seigneur Jésus-Christ en Jean 19 : 30, "tout est accompli", nous dit que le sacrifice parfait a finalement été accompli, que la dette a été payée, que l'esclavage de l'humanité à la mort a pris fin. De même que le bélier retenu dans le buisson a remplacé la mort d'Isaac et que l'agneau de la Pâque a donné la vie au fils premier-né, de même la mort de notre Sauveur aimant signifie que nous pouvons avoir une confiance totale dans le fait que le chemin vers l'arbre de vie a été ouvert et que nous avons la possibilité de vivre éternellement.
Dans Philippiens 4 : 12-13, Paul nous rappelle à quel point lui et nous devrions être fortifiés lorsque nous considérons ce que le Seigneur Jésus-Christ a fait pour nous. En prenant le pain et le vin, ayons confiance que, quelle que soit notre situation actuelle, les promesses faites à chacun d'entre nous par notre Père céleste ne changeront jamais et ne seront jamais hors de notre portée. Grâce à la mort du Fils unique de Dieu et de notre baptême, nous pouvons nous joindre à l'apôtre Paul en disant :
Désormais, la couronne de justice m'est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue.
(2 Timothée 4 : 8 )
Frère Mark 23.10.2022
(Toutes les références proviennent de Louis Segond sauf indication contraire)
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