Houvoessi Bruno

Houvoessi Bruno

đŸȘ„Ensemble pour la distraction et l'Ă©ducation. Nous optons aussi pour le dĂ©veloppement personnel.đŸȘ„

16/01/2024

RÉUSSIR SA COMMUNICATION

Pour réussir la communication, la premiÚre impression ouvre la porte du succÚs ; elle est déterminante. Nous allons de façon résumée, parcourir les étapes essentielles lorsqu'il s'agit de la communication.

1ïžâƒŁ Regardez les gens dans les yeux et souriez. Le contact par les yeux valide la personne et engendre la confiance. Le sourire vous fait paraĂźtre heureux et confiant. DĂźtes intĂ©rieurement « 𝙹đ™Șđ™„đ™šđ™§ » trois fois et mettez-vous dans l'ambiance.

2ïžâƒŁ Adaptez vous : devenez un camĂ©lĂ©on. Nous sentons Ă  l'aise et dĂ©tendus avec les gens qui nous ressemblent. Synchronisez votre langage corporel avec celui de vos interlocuteurs afin d'Ă©tablir un contact immĂ©diat.

3ïžâƒŁ Captivez l'imagination pour captiver le coeur. Utilisez un langage riche en images, faisant appel aux sens, afin que les autres puissent voir, entendre, ressentir et mĂȘme, parfois, sentir et gouter ce que vous leur dites.

𝐋𝐚 đ©đžđ«đŹđźđšđ­đąđšđ§

La persuasion amĂšne les autres Ă  vouloir faire ce que vous voulez qu'ils fassent. Pour ĂȘtre efficace, elle doit s'accompagner de trois Ă©lĂ©ments : une premiĂšre impression inspirant confiance, une logique imparable et un soupçon d'Ă©motions.

4ïžâƒŁ La confiance. Votre titre (« directeur gĂ©nĂ©ral »), vos diplĂŽmes ou votre rĂ©putation peuvent inspirer confiance d'entrĂ©e de jeu. Mais celle-ci s'obtient surtout dĂšs le premier contact grĂące Ă  votre attitude ( langage corporel, ton de voix) et votre aspect gĂ©nĂ©ral.

5ïžâƒŁ La logique. Votre opinion, votre prĂ©sentation et votre argument doivent avoir du sens.

6ïžâƒŁ L'Ă©motion. Vos arguments doivent faire appel Ă  l'imagination, donc aux Ă©motions...

Jouez sur trois niveaux afin que votre interlocuteur ( votre groupe ou votre auditoire ) ressente que vous lui dites : đ‘±đ’† 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒋𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒆𝒕 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒎'đ’†Ì‚đ’•đ’†đ’” 𝒑𝒂𝒔 đ’Šđ’đ’…đ’Šđ’‡đ’‡đ’†Ìđ’“đ’†đ’đ’•. Notez que la confiance arrive en premier.

13/01/2024

Si tu lis ce message, dĂ©connecte toi et vas d'abord cette tĂąche que tu devrais accomplir 🙏

04/12/2023

Cette souffrance que tu endure, cette peine que tu as, cette tristesse qui te domine tout le temps, est une raison suffisante pour toi de te forger pour devenir un expert.

Devenir expert en vous donnant tous les moyens pour réussir votre vie tout en maßtrisant les problÚmes de votre vie .

Oui je suis devenu fort parce que entre temps j'ai trop souffert dans ma vie. Et je suis devenu fort parce que j'ai accepté ma condition.

Si vous voulez ĂȘtre l'auteur de cette prĂ©cĂ©dente phrase, alors acceptĂ© votre vie et vivez lĂ . Mais Ă  une seule condition, celle de surmonter de les Ă©preuves.

01/12/2023

✅ETUDE LE MONDE S’EFFONDRE DE CHINUA ACHEBE

One love décembre 28, 2017

INTRODUCTION

Le monde s’effondre, ou si vous prĂ©fĂ©rez « Things fall apart », son titre en anglais, duquel il est une traduction. Le projet, le but de son auteur a toujours Ă©tĂ© de conservĂ© dans ses textes une culture africaine vivace. La peur que les gĂ©nĂ©rations futures perdent cela est fort justifiĂ©e, aussi le titre met-t-il l’accent sur une possibilitĂ© que la culture africaine, du moins la partie importante soit perdue. L’étude de ce roman devient dĂšs lors une prise de conscience des richesses que nous sommes en train de perdre. Afin de mieux comprendre le livre, il est nĂ©cessaire de revisiter la vie de Achebe qui, Ă  bien des points, marque de son empreinte son Ɠuvre. On rĂ©sumera ensuite l’histoire du roman avant d’étudier les personnages et les thĂšmes.

I. PRESENTATION DE L’ƒUVRE ET DE L’AUTEUR

1. PrĂ©sentation de l’auteur
1.1. Biographie

Albert Chinualumogu Achebe est nĂ© le 16 novembre 1930 Ă  Ogidi, dans l’est du Nigeria, de parents Ibo. Il est le cinquiĂšme des six enfants de ses parents, Isaiah Okafo et Janet Achebe, qui sont de fervents chrĂ©tiens. Le jeune Achebe commence ses Ă©tudes Ă  l’école missionnaire tout en ayant l’occasion de vivre une "vie villageoise traditionnelle" dans un environnement encore Ă©pargnĂ© par la colonisation. Il est donc influencĂ© par deux cultures, la culture ibo traditionnelle et la culture anglaise.
Bon Ă©lĂšve, surnommĂ© "le dictionnaire" pour sa connaissance de l’anglais, Achebe obtient une bourse et continue ensuite ses Ă©tudes au "Governement college" d’Umuahia (une ville qui figurera souvent dans ses romans) de 1944 Ă  1947, puis Ă  l’universitĂ© d’Ibadan de 1948 Ă  1953, annĂ©e oĂč il obtient son BA (l’équivalent d’une maĂźtrise dans le systĂšme français). Avant d’entrer Ă  La Nigerian Broadcasting Corporation (NBC), Achebe effectue quelques voyages en Afrique et aux Etats-Unis et travaille quelques temps comme professeur. Il suit une formation Ă  la BBC, et commença Ă  travailler Ă  la NBC en 1954. En 1958, il Ă©crit son premier roman, "Things fall apart" (Le monde s’effondre), en rĂ©action Ă  ce qu’il considĂ©rait comme une description inexacte de la vie des africains par les europĂ©ens.

1.2. Bibliographie

Au cours de sa scolaritĂ© et de ses Ă©tudes universitaires, Achebe aimait la littĂ©rature anglaise, mais s’est aussi rendu compte que certains de ces livres dĂ©peignaient les africains avec racisme. Achebe voulait faire un roman dĂ©crivant les africains comme ils les connaissaient.
Le roman connaĂźtra un Ă©norme succĂšs et est Ă  ce jour l’un des plus cĂ©lĂšbres, sinon le plus cĂ©lĂšbre roman Ă©crit en anglais par un africain. L’histoire est centrĂ©e sur Okonkwo, lutteur traditionnel, homme ambitieux, dont la vie est perturbĂ©e par la modification des structures traditionnelles de la vie au village suite aux contacts avec les europĂ©ens. Achebe raconte les consĂ©quences de la colonisation sur la vie d’un village africain, du point de vue d’un africain et dĂ©crit, sans l’idĂ©aliser (certaines traditions pouvaient ĂȘtre cruelles), un monde qui se suffisait Ă  lui mĂȘme et qui a commencĂ© Ă  s’effondrer avec l’arrivĂ©e de la colonisation.
Il obtient le "Margaret Wong Memorial Prize" en 1959, le premier d’une longue sĂ©rie de rĂ©compenses littĂ©raires. En 1960, il publie son second roman, Le malaise (No longer at ease), qui est la suite de son premier roman. Obi Okonkwo, petit-fils du personnage principal du Monde s’effondre (Things fall apart) (1958 ) revient au Nigeria dans les annĂ©es 50 avec un diplĂŽme d’une universitĂ© anglaise. Il a de grosses attentes concernant son futur travail, son salaire et tout le prestige attachĂ© Ă  sa future situation sociale, mais rien ne passe comme prĂ©vu dans un environnement qu’il ne maĂźtrise pas.
L’action de son troisiĂšme roman La flĂšche de Dieu (Arrow of God) (1964) se situe dans les annĂ©es 1910-1920 en pleine pĂ©riode coloniale. Le personnage principal est un prĂȘtre, Ezuele, qui remporte une sĂ©rie de victoires psychologiques importantes contre le reprĂ©sentant de la puissance coloniale britannique de la rĂ©gion. Cependant, Ezuele connaĂźt la dĂ©faite et la folie en Ă©tant finalement incapable de rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s par l’arrivĂ©e de la colonisation.
Le livre comporte quelques similitudes avec Le monde s’effondre dans la mesure oĂč Ezuele, le leader religieux intellectuel et Okonkwo, le guerrier-athlĂšte chutent, victimes de la puissance coloniale qui mine les traditions politiques et religieuses des Ibos. Achebe Ă©crira d’autres romans comme A man of the people (1967) ou Anthills of the Savannah (1987). Il Ă©crira aussi de nombreux essais de mĂȘme que des Ɠuvres de poĂ©sie Soul Brother en 1971, Christmas in Biafra en 1973 ou des nouvelles.

2. PrĂ©sentation de l’Ɠuvre

2.1. Résumé du roman

Banni de son village aprÚs une séries de péripéties souvent violentes, Okonkwo y revient quelques années plus t**d et constate que tout a changé : les administrateurs civils et les missionnaires sont devenus les maßtres et les hommes du village ne semblent pas disposés à le suivre dans sa révolte contre le pouvoir colonial.
Okonkwo prĂ©fĂ©rera la mort Ă  la soumission. Ce roman appartient Ă  une sĂ©rie romanesque (Le Malaise, La FlĂšche de Dieu) dont l'action a pour cadre un mĂȘme village. Ils mettent en scĂšne des personnages issus de la mĂȘme famille et souvent confrontĂ©s Ă  des situations conflictuelles survenant entre reprĂ©sentants de la tradition et partisans du modernisme.
Achebe s'attache Ă  la description d'une Afrique dont l'harmonie - nĂ©anmoins prĂ©sentĂ©e sans manichĂ©isme avec ses violences et ses injustices - a subi le traumatisme brutal et bouleversant de l'implantation coloniale. Plus t**d, la dĂ©nonciation des dĂ©rives et la critique des politiques apparaĂźtra dans l'Ɠuvre du romancier (Le DĂ©magogue) de mĂȘme que la guerre du Biafra sera prĂ©sente dans son recueil de nouvelles Femmes en guerre. Utilisant l'anglais, Achebe a su donner Ă  sa langue d'Ă©criture un souffle africain, pour l'essentiel issu de sa langue maternelle, l'igbo. En cela, il est un prĂ©curseur d'une expression littĂ©raire africaine originale qui a sans nul doute contribuĂ© au succĂšs de ses livres diffusĂ©s Ă  plusieurs millions d'exemplaires dans le monde.

2.2. Structure de l’Ɠuvre
L’Ɠuvre est structurĂ© en trois parties qui comportent 254 pages.
La premiĂšre partie comprend 139 pages soit 13 chapitres. Elle dĂ©crit l’apogĂ©e de la sociĂ©tĂ© Ibo au Nigeria et dans laquelle Ă©volue un grand guerrier du nom d’Okonkwo.
La seconde partie regroupe six chapitres soit 39 pages Ă©voque l’exil d’Okonkwo dans son village maternel pour avoir commis un meurtre, ainsi que l’arrivĂ©e des missionnaires blancs et la conversion de son fils aĂźnĂ© Ă  la nouvelle religion (le christianisme).
La derniĂšre partie compte six chapitres et raconte le retour d’Okonkwo dans son village natal rĂ©gi par de nouvelles lois investies par les Ă©trangers (missionnaires), oĂč rĂšgne un dĂ©sordre indescriptible. IndignĂ© par les pratiques de la nouvelle Ăšre, Okonkwo mis fin Ă  sa vie.
Dans le roman, de nombreux thĂšmes sont abordĂ©s mais nous Ă©tudierons les grands thĂšmes tout en faisant leur rapport avec l’actualitĂ©

II. LES PERSONNAGES
1. Les personnages principaux

ĂŒ Okonkwo : Il est le hĂ©ros du roman. Il n’est pas un homme de rĂ©flexion, mais d’action. Sa rĂ©putation repose sur de solides rĂ©ussites personnelles. Il a rapportĂ© honneur et gloire Ă  son village en terrassant Amalinze, le chat lors du grand combat qui a lieu de mĂ©moire d’homme. Il fut victime d’un crime 
. Et de ce fait, il s’exila pendant 7 ans dans son pays maternel. Ce dernier s’opposait Ă  la pĂ©nĂ©tration Ă©trangĂšre car il s’attachait beaucoup Ă  sa culture. Aussi n’accepta-t-il pas la domination des occidentaux. De retour au pays natal, il se suicida afin de ne pas ĂȘtre humiliĂ© par le Blanc.

ĂŒ Ikemufuna : C’est un garçon qu’on a sacrifiĂ© au clan pour Ă©viter la guerre et verser le sang entre les deux villages. Un jour, un groupe d’hommes est venu chez eux et a entretenu une discussion Ă  voix basse avec son pĂšre et ils l’ont amenĂ© loin de sa famille. Trois ans plus t**d, le mĂȘme cas se reproduit, mais cette fois-ci, c’est pour un voyage sans retour car devait ĂȘtre tuĂ©.

ĂŒ Ezinma : C’est la seule et unique fille d’Ekwefi, la seule Ă  survivre de ces 10 enfants. A 6 ans dĂ©jĂ , sa mĂšre avait l’espoir qu’elle Ă©tait venue pour rester, puisque les autres moururent avant d’atteindre un an. Mais Ezinma Ă©tait diffĂ©rente des autres, et en tant que fille unique, elle Ă©tait le cƓur de sa mĂšre qui lui vouait un amour ans limites. Elle bĂ©nĂ©ficiait de toutes les faveurs que les autres enfants n’avaient pas. Elle Ă©tait une fille trĂšs courageuse et Ă©coutait attentivement les conseils de son cher pĂšre. Ainsi celui-ci avait-il souhaitĂ© qu’elle fĂ»t un garçon et sauver l’honneur du clan.

ĂŒ M. Brown : C’est le seul missionnaire blanc qui se montrait ferme lorsqu’il s’agissait d’empĂȘcher son troupeau de provoquer la colĂšre du clan. Il construit une Ă©cole et un hĂŽpital pour mener passivement sa conquĂȘte. Il entrait dans les maisons pour s’enquĂ©rir des rĂ©alitĂ©s du clan. A la suite d’une maladie il rentra en Europe.

2. Les personnages Secondaire.

ĂŒ Unoka : C’est le pĂšre d’Okonkwo. Il Ă©tait un homme trĂšs paresseux et ne possĂ©dait ni femme, ni titre. A cause de sa paresse, il Ă©tait la honte de son fils. Unoka Ă©tait trĂšs endettĂ© et ne payĂ© pas ses dettes. Lorsqu’un peu d’argent lui tombait entre les mains, il le dĂ©pensait immĂ©diatement en faisant la fĂȘte. Il n’a rien laissĂ© Ă  son fils quand il mourut, et n’était pas enterrĂ© Ă  cause de sa maladie d’enflure. Son peuple n’enterrait pas un enflĂ© car ils disent que c’est une abomination pour la terre. Donc Unoka fut jetĂ© dans la forĂȘt.

ĂŒ NwoyĂ© : c’est le fils d’Okonkwo. Il dĂ©testait la civilisation et les traditions Ibo. Il est allĂ© mĂȘme jusqu’à se convertir Ă  la nouvelle religion, le christianisme.

ĂŒ Obeirika : C’est le meilleur ami du hĂ©ros, avec qui il partageait ses moments de bonheurs et de malheurs. Lorsque Okonkwo s’est exilĂ©, celui-ci lui vendait ses ignames et lui rapportait l’argent. Il le mettait aussi au courant de tout ce qui se passait au village. Ce dernier est moins agressif et moins violent que son ami Okonkwo, mais l’un de ses plus fidĂšles amis.

ĂŒ Ekwefi : Elle est la seconde femme de Okonkwo. Elle aimait beaucoup les combats de lutte quand elle Ă©tait plus jeune (Ă  cette Ă©poque on l’appelait la beautĂ© du village), c’est la raison pour laquelle Okonkwo avait conquis son cƓur en terrassant Amalinze. Mais malheureusement, pour elle, Okonkwo ne pouvait pas l’épouser parce qu’il Ă©tait trop pauvre pour payer sa dote. Cependant, quelques annĂ©es plus t**d, elle s’enfuit de chez son mari pour rejoindre Okonkwo. Cela fut Ă  l’origine de sa souffrance durant toute sa vie. Elle va accoucher plusieurs fois (9) d’un Ogbanje (enfant qui meurt aprĂšs la naissance). Telle Ă©tait la punition d’une femme qui commet un pĂ©chĂ©. Heureusement pour elle, son 10Ăšme enfant survĂ©cut grĂące Ă  l’homme mĂ©decin qu’Okonkwo avait engagĂ© et qui est parvenu Ă  dĂ©terrer le caillou poli de la fille.

ĂŒ M. Smith : C’est le remplaçant de M. Brown. Il est aussi dur que le hĂ©ros Okonkwo.

III. ETUDE THEMATIQUE ET LEUR RAPPORT AVEC L’ACTUALITE

1. ThĂšmes principaux
- La culture
La culture est l’ensemble des connaissances acquises pour une personne ou une sociĂ©tĂ©. Dans cette Ɠuvre, plusieurs types de culture se font sentir. L’activitĂ© principale des Ibos est l’agriculture. Ils organisaient aussi des activitĂ©s physiques telle que les championnats de lutte et les danses traditionnelles qui se faisaient sous le rythme tam-tam et des fĂ»tes, ainsi les vainqueurs Ă©taient rĂ©compensĂ©s par des titres d’honneur et de gloire . Ce qui explique la cĂ©lĂ©britĂ© d’Okonkwo qui avait rĂ©ussit Ă  terrasser Amalinze le chat restĂ© invincible pendant sept ans. Les comtes Ă©galement Ă©taient reconnus dans la sociĂ©tĂ© Ibo comme une activitĂ© de divertissement et d’instruction. En plus cette sociĂ©tĂ© marquĂ©e par la polygamie donnait une place importante Ă  la dot. En effet celui qui voulait se marier devrait s’attendre Ă  une dot fixĂ©e par ses beaux parents : « de cette maniĂšre, le montant de la dote d’Akekue fut finalement fixĂ© Ă  vingt sacs de cauris. C’était le crĂ©puscule quand les deux partis arrivĂšrent Ă  cet accord. » Chapitre VIII page 90.
De nos jours, cette culture prend de plus en plus une autre forme. Dans la sociĂ©tĂ© actuelle les jeunes prĂ©fĂšrent le football Ă  la lutte. Quant Ă  la dot, elle existe toujours dans d’autres groupes ethniques en plus du mariage civil. Egalement, les contes sont gĂ©nĂ©ralement Ă©crits au lieu d’ĂȘtre oralement racontĂ©s.
La culture Ibo a une grande ressemblance avec celle de nombreuses sociétés traditionnelles africaines. Que peut-on dire de leur tradition ?

- La tradition
La tradition des Ibo est une tradition purement africaine car ces derniers respectent leurs coutumes et rĂšglements. Leur mode est trĂšs Ă©trange car ils n’acceptent pas la naissance des jumeaux qu’ils considĂšrent comme une abomination. Ces derniers sont jetĂ©s dans la forĂȘt des esprits du mal qu’ils appelaient forĂȘt maudite. Ils n’acceptaient pas les lĂ©preux et les albinos, croyant qu’ils n’étaient pas des ĂȘtres humains. Ils n’étaient pas ainsi enterrĂ©s mais jetĂ©s. Leurs coutumes n’acceptaient pas non plus la querelle entre les membres de mĂȘme clan.
Cet acte leur apparaĂźt comme une grande humiliation. Chez les Ibo quand quelqu’un tuait un homme mĂȘme involontairement, il Ă©tait exilĂ© sept ans. C’est l’exemple d’Okonkwo Ă  la deuxiĂšme partie de l’Ɠuvre. Et si cela se faisait de sang froid c’était la condamnation Ă  mort. Si ce crime est commis par un Ă©tranger le village de ce dernier donnait une vierge et un jeune garçon en compensation pour Ă©viter la guerre entre les clans. Mais avec l’arrivĂ©e du blanc la vie traditionnelle des Ibo fut bouleversĂ©e par la civilisation blanche. Certains allĂšrent jusqu’à mĂ©priser leur propre culture.
La tradition Ibo se prĂ©sente donc comme une tradition rigoureuse. Ses rĂšgles sont dures. Nul n’est au dessus de cette tradition. Mais la colonisation a bouleversĂ© cette pratique.

- La colonisation
La colonisation a eu un impact sur le peuple Ibo Ă  travers la modification des structures traditionnelles de leur sociĂ©tĂ©. Okonkwo, banni de son village, revint quelques annĂ©es plus t**d et constate que tout avait changĂ©, en effet les missionnaires sont devenus les colonisateurs. Ils ont crĂ©Ă© des structures administratives et dictaient leurs lois. Okonkwo voulait mener la rĂ©sistance mais ses confrĂšres n’avaient pas le courage de le soutenir dans sa rĂ©volte contre le pouvoir colonial : « Il savait qu’Umuofia n’entreprendrait pas de guerre. Il le savait parce que les hommes avaient laissĂ©s les autres messagers s’échapper. Ils s’étaient laissĂ© emporter par le tumulte au lieu d’agir. »
Eu égard de tout cela, Okonkwo préféra la mort à la soumission. Pour la société Ibo, la colonisation apparaßt comme une entrave au développement socio -culturel. Avec la colonisation, on assiste de nos jours à une disparition progressive des valeurs traditionnelles africaines.

- La religion
La religion est un thĂšme rĂ©current dans le roman. A l’instar de la quasi-totalitĂ© des peuples africains, Ă  l’époque prĂ©coloniale, le peuple Ibo Ă©tait polythĂ©iste par consĂ©quent il adorait plusieurs dieux. Il important de noter que ce peuple croyait en l’existence d’un dieu suprĂȘme qu’il appelait Chukwu qui, selon eux, a crĂ©Ă© la terre, les hommes, les esprits et les petits dieux qui sont ses messagers. Ces dieux Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par des pierres et des bois auxquels les Ibos faisaient les offrandes : « chaque annĂ©e
avant de mettre la moindre semence dans la terre, je sacrifie un coq Ă  Ani, le propriĂ©taire de toute terre. C’est la loi de nos pĂšres. Je tue Ă©galement un coq Ă  l’autel d’Ifejioku, le dieu des ignames. Ils Ă©taient entre autre Agbala dĂ©esse des grottes et des collines, Ani dĂ©esse de la terre et Amadiora dieu du tonnerre. Ceux qui voulaient consulter les dieux, devaient ramper sur le ventre pour entrer dans une caverne oĂč ils se trouvaient. Ils s’adressaient aux dieux par le biais des prĂȘtres par exemple la dĂ©esse Agbala avait pour prĂ©texte Chielo, chez les Ibo, la dĂ©cision des dieux est irrĂ©vocable avec l’arrivĂ©e des colons, le christianisme a pris de l’ampleur dans nos sociĂ©tĂ©s africaines. De nos jours, la religion traditionnelle tend Ă  disparaĂźtre au profit des religions dites rĂ©vĂ©lĂ©es.
Dans cette partie, le christianisme est venu et a mis le doute dans les cƓurs de certains Ibo. Cette religion nie la crĂ©dibilitĂ© de l’animisme. Cependant, comment Ă©tait organisĂ©e la sociĂ©tĂ© Ibo avant l’avĂšnement de cette religion ?

2. ThĂšmes secondaires

- L’organisation sociale
Contrairement Ă  certaines sociĂ©tĂ©s africaines, les Ibo n’avaient pas de roi. Dans cette sociĂ©tĂ© on parlait plutĂŽt de titres hiĂ©rarchiques dont l’ardeur au travail, le courage et la bravoure Ă©taient les critĂšres. Ces titres Ă©taient essentiellement confĂ©rĂ©s lors des guerres et des compĂ©titions de lutte. Okonkwo en avait eu deux ; n’eu Ă©tĂ© son exil, il allait dĂ©crocher le troisiĂšme : « Il avait perdu des annĂ©es au cours desquelles il aurait pu prendre les plus hauts titres du clan ». Chapitre XX page 207.
Chez les Ibo, les vieux occupent une place de choix. Ils sont les guides de la société. Ils veuillent au respect des rÚgles et des coutumes sociales. Pendant la prise de décisions qui se faisait entre les hommes, le dernier mot leur revenait.
Les enfants, aprĂšs les travaux champĂȘtres, s’adonnaient aux activitĂ©s de divertissement telles les luttes les contes etc.
Quant aux femmes, elles étaient destinées au foyer et elles étaient reléguées au second rang.
De nos jours avec l’avĂšnement de la dĂ©mocratie, nous assistons Ă  la mise en place de nouvelles structures sociales bouleversant ainsi les structures anciennes marquĂ©es par les chefferies traditionnelles.
Les Ibo, mĂȘme s’ils n’avaient pas de roi, il faut noter que la sociĂ©tĂ© Ă©tait bien organisĂ©e. Dans cette sociĂ©tĂ©, quel Ă©tait donc le comportement des hommes ?

- La solidarité
La solidaritĂ© est la dĂ©pendance mutuelle, le sentiment qui pousse les hommes en s’entraider. Elle est un Ă©lĂ©ment important dans la sociĂ©tĂ© Ibo. En effet, Unoka, le pĂšre d’Okonkwo qui Ă©tait fainĂ©ant, ne parvenait pas Ă  nourrir sa famille sans l’aide des autres membres du clan. Il Ă©tait toujours couvert de dettes qu’il n’arrivait pas Ă  rembourser. MalgrĂ© tout, il bĂ©nĂ©ficiait de l’assistance de ses confrĂšres. AprĂšs sa mort, son fils Ă©tait obligĂ© de se battre pour s’auto suffire. Ainsi, avec l’aide de la sociĂ©tĂ© notamment celle de NwakibiĂ©, il parvint Ă  conjurer sa misĂšre et Ă  se faire une place dans la sociĂ©tĂ©. Egalement, lorsque l’exil d’Okonkwo survint, son ami Obierika prit le soin de vendre ses ignames et de lui apporter l’argent dans son village maternel oĂč il fut chaleureusement accueilli : « C’est l’argent de tes ignames. » dit Obierika. « J’ai vendu les grosses lorsque tu es parti. » page171.
Cependant, mĂȘme si cette vertu demeure dans certaines sociĂ©tĂ©s, force est de croire que de nos jours la solidaritĂ© est entrain de cĂ©der la place Ă  l’individualisme. Les sociĂ©tĂ©s urbaines sont les plus touchĂ©es par ce comportement qui ne fait pas preuve d’humanisme. La solidaritĂ© est une vertu cultivĂ©e chez les Ibo. Au delĂ  de cette solidaritĂ©, quelle Ă©tait la place des femmes ?

- Le statut de la femme
Dans l’Ɠuvre le monde s’effondre, Chinua Achebe fait une brĂšve aperçue sur la vie quotidienne des femmes dans la sociĂ©tĂ© Ibo. Le village Ibo reflĂšte l’image de la sociĂ©tĂ© africaine d’antan. Cette communautĂ© de la forĂȘt qui, presque totalement coupĂ©e du monde extĂ©rieur, avec ses Dieux et ses ancĂȘtres, ses coutumes et ses interdits, la femme Ă©tait relĂ©guĂ©e au second plan. Elle n’avait pas le droit d’assister ou de prendre la parole lors des rĂ©unions sauf si elle Ă©tait sollicitĂ©e : « Quand chacun eu bu deux ou trois cornes, NwakibiĂ© envoya chercher ses femmes ». Elles obĂ©issaient Ă  la lettre, aux instructions de leurs maris.
Par ailleurs, la premiĂšre femme avait droit au respect et Ă  la considĂ©ration de ses cadets : « Anasi Ă©tait la premiĂšre femme et les autres ne pouvaient boire avant elle, aussi restĂšrent-elles Ă  attendre. Elle se dirigea vers son mari et accepta la corne de ses mains. ». Les femmes Ă©galement devaient du respect Ă  leur mari, s’agenouillaient devant lui Ă  son appel : « Elle se mit alors sur un genou, bu une gorgĂ©e et rendu la corne ». Chapitre 3 pages 29. Dans la sociĂ©tĂ© Ibo, la femme reprĂ©sentait une richesse pour son mari. Pour cela, le nombre de femmes reprĂ©sentait une grande considĂ©ration pour un homme. Les femmes aidaient leur mari dans les travaux champĂȘtres : « Sa mĂšre et ses sƓurs travaillent dure sans doute, mais elles faisaient pousser des plantes de femme telles que les ignames-coco, les haricots et la cassave. » page 32-33 chapitre
De nos jours, mĂȘme si cette soumission existe dans les campagnes, nous remarquons que la modernisation a fait apparaitre une autre image de la femme dans les centres urbains. Avec l’épineuse question de l’mancipation, la femme possĂšde les mĂȘmes droits que l’homme et pousse l’orgueil Ă  ĂȘtre Ă©gale Ă  lui.

CONCLUSION

Dans le roman Achebe, on note une volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e de rĂ©alisme. En fait l’auteur a voulu montrer la sociĂ©tĂ© africaine dans ses valeurs authentiques sans les masquer de la pudeur qui caractĂ©rise son peuple. Et si on est Ă  l’extĂ©rieur d’une telle sociĂ©tĂ©, on jugerait criminels voire barbares certains actes. Pourtant il n’en est rien selon le systĂšme de Chinua Achebe dans Le monde s’effondre. L’importance de la ForĂȘt Maudite montre que les croyances de ce peuple Ă©taient sĂ©rieuses, vraies et pleines de valeurs significatives et mystiques. Ce qu’on a surtout admirĂ© dans ce roman c’est la hargne du hĂ©ros qui, pour l’honneur, restera lui-mĂȘme quoi qu’il dĂ»t lui en coĂ»ter, surtout quand il s’est agi de s’opposer Ă  la religion de la puissance coloniale. Toutefois la vague de convertis annonce la victoire de l’église, surtout que ce sont les jeunes qui y adhĂšrent.





Semaine Littéraire Scolaire et Estudiantine

23/11/2023

Never give up your time is coming but praying must be a part of your life...

Profile pictures 23/11/2023

31/10/2023

💩Communication 💩

Notre publication sur la communication est bien centrée sur la vente et le leadership.

Chaque fois que c'est possible, levez-vous pour saluer quelqu'un. Si vous ĂȘtes au bureau, levez-vous et faites le tour de votre bureau pour accueillir vos visiteurs - clients, nouveaux collĂšgues ou partenaires. Tout comme le fait d'orienter son cƓur vers son interlocuteur, se lever pour accueillir quelqu'un est une façon d'Ă©liminer les barriĂšres et de vous ouvrir Ă  la personne et Ă  la conversation.

Voulez-vous suivre plus d'astuces sur la communication ? Si oui , abonnez-vous.

31/10/2023

____________💩La Communication.
L'autre fois nous avons débuté avec les techniques sur la communication. Mais en raison du temps, nous n'avons pas continuer...

Avec cette publication, je voudrais faire une nuance entre la peur de parler en public et le manque d'idées lorsqu'on est en face d'une audience. Certaines personnes ne souffrent pas de la peur de parler en public. Ils ont juste besoin de se cultiver.

Il faut donc chercher à savoir le véritable problÚme pour pouvoir trouver une solution juste et adéquate.

11/10/2023

OUVREZ UNE LIGNE DE COMMUNICATION

Avez-vous dĂ©jĂ  remarquĂ© que certaines personnes arrivant dans une rĂ©union, une confĂ©rence ou une fĂȘte semblent ĂȘtre partout et avec tout le monde en mĂȘme temps, au bout de quelques secondes seulement ? Cette aisance semble naturelle chez eux.

Pour ces personnes, chaque événement mondain ou professionnel est l'occasion de rencontrer des gens, de constituer un réseau et d'étendre leur puissance professionnelle. Mais gardez confiance : ces occasions existent pour tout le monde.

Bien-sĂ»r, certaines personnes possĂšdent un sens du contact innĂ© mais la capacitĂ© d'ĂȘtre Ă  l'aise en sociĂ©tĂ© est une compĂ©tence que nous pouvons tous acquĂ©rir. Parlant du dĂ©veloppement, nous avons donc prĂ©sentĂ© sĂ©parĂ©ment les capacitĂ©s relationnelles, prĂ©tendument naturelle, des surdouĂ©s de contact en plusieurs Ă©tapes que chacun peut suivre.

Ces Ă©tapes s'appliquent Ă  toutes les situations et facilitent vos relations, que ce soit lors d'une pause-cafĂ©, d'une rĂ©union avec de nouveaux clients, d'un sĂ©minaire industriel ou d'un salon commercial oĂč vous rencontrez les gens qu'une ou deux fois par an.

Que vous voyiez quelqu'un pour la premiĂšre fois oĂč pour la cinquiĂšme, la procĂ©dure expĂ©rimentĂ©e pour entrer en contact est, dans la majoritĂ© des cas, la suivante ( divisĂ© en cinq Ă©tapes)

✍ Ouvrir
✍ Regarder
✍ Sourire
✍ Parler
✍ Synchroniser..... À suivre
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09/10/2023

💩 LA COULEUR DES YEUX 💩

J'en ai appliqué mais il fût une fois qu'avec mon et ce jour, j'avais une situation avec lui...

lisons d'abord la technique et vous pouvez imaginer la suite de mon histoire avec mon pùre avant que je vienne vous conter la suite.😘

😘La couleur des yeux 😘

Faites l'expérience de noter mentalement la couleur des yeux de chacune des personnes que vous rencontrez pendant une journée. Il n'est pas nécessaire que vous la gardiez en mémoire, prenez-en juste note. Ce petit exercice simple comme bonjour va, à lui tout seul, largement améliorer votre assurance, votre contact visuel et vos capacités relationnelles, sans que vous ayez à faire quoi que ce soit d'effrayant.

Une variante amusante de cet exercice consiste Ă  dire dire Ă  vos employĂ©s en contact de la clientĂšle que vous menez une enquĂȘte pour dĂ©terminer si la majoritĂ© de vos clients Ă  des yeux bruns ou bleus. Laissez-les agir ensuite : l'exercice fonctionne Ă  merveille dans les restaurants, les banques et les hĂŽtels.

Il existe mĂȘme une version pour enfant qui implique une rĂ©compense. DĂźtes Ă  votre enfant que vous lui donnerez un euro, ou qu'il pourra rester une heure supplĂ©mentaire Ă  la piscine ou que vous lui offrirez une journĂ©e Ă  Disneyland, etc. S'il revient de l'Ă©cole le lendemain en Ă©tant capable de vous dire la couleur des yeux de chacun de ses professeurs...

C'EST UNE TECHNIQUE DE LEADERSHIP QUI VOUS PERMET D'APPRENDRE À REGARDER AVEC AUDACE LES GENS AVEC QUI NOUS DISCUTONS.

09/10/2023

đŸ›‘âœ‹đŸŸLa vĂ©ritĂ© aussi c'est que : plusieurs seront exactement au mĂȘme endroit que maintenant l'annĂ©e prochaine.

Pourquoi ? Simplement parce-qu'ils sont ceintures noires en invention d'excuses.

Partenaire s'il-te-plaĂźt ne sois pas comme eux.

Tu dois savoir que le plus grand ennemi de ton progrĂšs, c'est ton propre esprit (toi-mĂȘme).

Travaille Ă  fond sur tes pensĂ©es, ton caractĂšre, et tes Ă©motions, contrĂŽle ce que tu dis et surveille comment tu parles de toi-mĂȘme...

Surtout fais l'effort de ne pas te laisser submerger par ta colÚre et le stress - partenaire je sais que tu supportes beaucoup de pression chaque jour mais tu dois apprendre à te contenir, car une fois qu'une parole sort de ta bouche il devient quasi impossible de réparer les dégùts causés...

Prends soin de toi et de tes proches.

On se donne Rendez-Vous Au Sommet Partenaire â›°ïžđŸŠ…
Le 1er qui arrive aide les autres Ă  monter.

©Cédric ZOMO, ton partenaire sûr...

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