Houvoessi Bruno
đȘEnsemble pour la distraction et l'Ă©ducation. Nous optons aussi pour le dĂ©veloppement personnel.đȘ
RĂUSSIR SA COMMUNICATION
Pour réussir la communication, la premiÚre impression ouvre la porte du succÚs ; elle est déterminante. Nous allons de façon résumée, parcourir les étapes essentielles lorsqu'il s'agit de la communication.
1ïžâŁ Regardez les gens dans les yeux et souriez. Le contact par les yeux valide la personne et engendre la confiance. Le sourire vous fait paraĂźtre heureux et confiant. DĂźtes intĂ©rieurement « đšđȘđ„đ𧠻 trois fois et mettez-vous dans l'ambiance.
2ïžâŁ Adaptez vous : devenez un camĂ©lĂ©on. Nous sentons Ă l'aise et dĂ©tendus avec les gens qui nous ressemblent. Synchronisez votre langage corporel avec celui de vos interlocuteurs afin d'Ă©tablir un contact immĂ©diat.
3ïžâŁ Captivez l'imagination pour captiver le coeur. Utilisez un langage riche en images, faisant appel aux sens, afin que les autres puissent voir, entendre, ressentir et mĂȘme, parfois, sentir et gouter ce que vous leur dites.
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La persuasion amĂšne les autres Ă vouloir faire ce que vous voulez qu'ils fassent. Pour ĂȘtre efficace, elle doit s'accompagner de trois Ă©lĂ©ments : une premiĂšre impression inspirant confiance, une logique imparable et un soupçon d'Ă©motions.
4ïžâŁ La confiance. Votre titre (« directeur gĂ©nĂ©ral »), vos diplĂŽmes ou votre rĂ©putation peuvent inspirer confiance d'entrĂ©e de jeu. Mais celle-ci s'obtient surtout dĂšs le premier contact grĂące Ă votre attitude ( langage corporel, ton de voix) et votre aspect gĂ©nĂ©ral.
5ïžâŁ La logique. Votre opinion, votre prĂ©sentation et votre argument doivent avoir du sens.
6ïžâŁ L'Ă©motion. Vos arguments doivent faire appel Ă l'imagination, donc aux Ă©motions...
Jouez sur trois niveaux afin que votre interlocuteur ( votre groupe ou votre auditoire ) ressente que vous lui dites : đ±đ đđđđ đđđđ đđđđđđđđđ, đđ đđđđ đđđđđđđđ
đ đđ đđđđ đ'đÌđđđ đđđ đđđ
đđđđÌđđđđ. Notez que la confiance arrive en premier.
Si tu lis ce message, dĂ©connecte toi et vas d'abord cette tĂąche que tu devrais accomplir đ
Cette souffrance que tu endure, cette peine que tu as, cette tristesse qui te domine tout le temps, est une raison suffisante pour toi de te forger pour devenir un expert.
Devenir expert en vous donnant tous les moyens pour réussir votre vie tout en maßtrisant les problÚmes de votre vie .
Oui je suis devenu fort parce que entre temps j'ai trop souffert dans ma vie. Et je suis devenu fort parce que j'ai accepté ma condition.
Si vous voulez ĂȘtre l'auteur de cette prĂ©cĂ©dente phrase, alors acceptĂ© votre vie et vivez lĂ . Mais Ă une seule condition, celle de surmonter de les Ă©preuves.
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ETUDE LE MONDE SâEFFONDRE DE CHINUA ACHEBE
One love décembre 28, 2017
INTRODUCTION
Le monde sâeffondre, ou si vous prĂ©fĂ©rez « Things fall apart », son titre en anglais, duquel il est une traduction. Le projet, le but de son auteur a toujours Ă©tĂ© de conservĂ© dans ses textes une culture africaine vivace. La peur que les gĂ©nĂ©rations futures perdent cela est fort justifiĂ©e, aussi le titre met-t-il lâaccent sur une possibilitĂ© que la culture africaine, du moins la partie importante soit perdue. LâĂ©tude de ce roman devient dĂšs lors une prise de conscience des richesses que nous sommes en train de perdre. Afin de mieux comprendre le livre, il est nĂ©cessaire de revisiter la vie de Achebe qui, Ă bien des points, marque de son empreinte son Ćuvre. On rĂ©sumera ensuite lâhistoire du roman avant dâĂ©tudier les personnages et les thĂšmes.
I. PRESENTATION DE LâĆUVRE ET DE LâAUTEUR
1. PrĂ©sentation de lâauteur
1.1. Biographie
Albert Chinualumogu Achebe est nĂ© le 16 novembre 1930 Ă Ogidi, dans lâest du Nigeria, de parents Ibo. Il est le cinquiĂšme des six enfants de ses parents, Isaiah Okafo et Janet Achebe, qui sont de fervents chrĂ©tiens. Le jeune Achebe commence ses Ă©tudes Ă lâĂ©cole missionnaire tout en ayant lâoccasion de vivre une "vie villageoise traditionnelle" dans un environnement encore Ă©pargnĂ© par la colonisation. Il est donc influencĂ© par deux cultures, la culture ibo traditionnelle et la culture anglaise.
Bon Ă©lĂšve, surnommĂ© "le dictionnaire" pour sa connaissance de lâanglais, Achebe obtient une bourse et continue ensuite ses Ă©tudes au "Governement college" dâUmuahia (une ville qui figurera souvent dans ses romans) de 1944 Ă 1947, puis Ă lâuniversitĂ© dâIbadan de 1948 Ă 1953, annĂ©e oĂč il obtient son BA (lâĂ©quivalent dâune maĂźtrise dans le systĂšme français). Avant dâentrer Ă La Nigerian Broadcasting Corporation (NBC), Achebe effectue quelques voyages en Afrique et aux Etats-Unis et travaille quelques temps comme professeur. Il suit une formation Ă la BBC, et commença Ă travailler Ă la NBC en 1954. En 1958, il Ă©crit son premier roman, "Things fall apart" (Le monde sâeffondre), en rĂ©action Ă ce quâil considĂ©rait comme une description inexacte de la vie des africains par les europĂ©ens.
1.2. Bibliographie
Au cours de sa scolaritĂ© et de ses Ă©tudes universitaires, Achebe aimait la littĂ©rature anglaise, mais sâest aussi rendu compte que certains de ces livres dĂ©peignaient les africains avec racisme. Achebe voulait faire un roman dĂ©crivant les africains comme ils les connaissaient.
Le roman connaĂźtra un Ă©norme succĂšs et est Ă ce jour lâun des plus cĂ©lĂšbres, sinon le plus cĂ©lĂšbre roman Ă©crit en anglais par un africain. Lâhistoire est centrĂ©e sur Okonkwo, lutteur traditionnel, homme ambitieux, dont la vie est perturbĂ©e par la modification des structures traditionnelles de la vie au village suite aux contacts avec les europĂ©ens. Achebe raconte les consĂ©quences de la colonisation sur la vie dâun village africain, du point de vue dâun africain et dĂ©crit, sans lâidĂ©aliser (certaines traditions pouvaient ĂȘtre cruelles), un monde qui se suffisait Ă lui mĂȘme et qui a commencĂ© Ă sâeffondrer avec lâarrivĂ©e de la colonisation.
Il obtient le "Margaret Wong Memorial Prize" en 1959, le premier dâune longue sĂ©rie de rĂ©compenses littĂ©raires. En 1960, il publie son second roman, Le malaise (No longer at ease), qui est la suite de son premier roman. Obi Okonkwo, petit-fils du personnage principal du Monde sâeffondre (Things fall apart) (1958 ) revient au Nigeria dans les annĂ©es 50 avec un diplĂŽme dâune universitĂ© anglaise. Il a de grosses attentes concernant son futur travail, son salaire et tout le prestige attachĂ© Ă sa future situation sociale, mais rien ne passe comme prĂ©vu dans un environnement quâil ne maĂźtrise pas.
Lâaction de son troisiĂšme roman La flĂšche de Dieu (Arrow of God) (1964) se situe dans les annĂ©es 1910-1920 en pleine pĂ©riode coloniale. Le personnage principal est un prĂȘtre, Ezuele, qui remporte une sĂ©rie de victoires psychologiques importantes contre le reprĂ©sentant de la puissance coloniale britannique de la rĂ©gion. Cependant, Ezuele connaĂźt la dĂ©faite et la folie en Ă©tant finalement incapable de rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s par lâarrivĂ©e de la colonisation.
Le livre comporte quelques similitudes avec Le monde sâeffondre dans la mesure oĂč Ezuele, le leader religieux intellectuel et Okonkwo, le guerrier-athlĂšte chutent, victimes de la puissance coloniale qui mine les traditions politiques et religieuses des Ibos. Achebe Ă©crira dâautres romans comme A man of the people (1967) ou Anthills of the Savannah (1987). Il Ă©crira aussi de nombreux essais de mĂȘme que des Ćuvres de poĂ©sie Soul Brother en 1971, Christmas in Biafra en 1973 ou des nouvelles.
2. PrĂ©sentation de lâĆuvre
2.1. Résumé du roman
Banni de son village aprÚs une séries de péripéties souvent violentes, Okonkwo y revient quelques années plus t**d et constate que tout a changé : les administrateurs civils et les missionnaires sont devenus les maßtres et les hommes du village ne semblent pas disposés à le suivre dans sa révolte contre le pouvoir colonial.
Okonkwo prĂ©fĂ©rera la mort Ă la soumission. Ce roman appartient Ă une sĂ©rie romanesque (Le Malaise, La FlĂšche de Dieu) dont l'action a pour cadre un mĂȘme village. Ils mettent en scĂšne des personnages issus de la mĂȘme famille et souvent confrontĂ©s Ă des situations conflictuelles survenant entre reprĂ©sentants de la tradition et partisans du modernisme.
Achebe s'attache Ă la description d'une Afrique dont l'harmonie - nĂ©anmoins prĂ©sentĂ©e sans manichĂ©isme avec ses violences et ses injustices - a subi le traumatisme brutal et bouleversant de l'implantation coloniale. Plus t**d, la dĂ©nonciation des dĂ©rives et la critique des politiques apparaĂźtra dans l'Ćuvre du romancier (Le DĂ©magogue) de mĂȘme que la guerre du Biafra sera prĂ©sente dans son recueil de nouvelles Femmes en guerre. Utilisant l'anglais, Achebe a su donner Ă sa langue d'Ă©criture un souffle africain, pour l'essentiel issu de sa langue maternelle, l'igbo. En cela, il est un prĂ©curseur d'une expression littĂ©raire africaine originale qui a sans nul doute contribuĂ© au succĂšs de ses livres diffusĂ©s Ă plusieurs millions d'exemplaires dans le monde.
2.2. Structure de lâĆuvre
LâĆuvre est structurĂ© en trois parties qui comportent 254 pages.
La premiĂšre partie comprend 139 pages soit 13 chapitres. Elle dĂ©crit lâapogĂ©e de la sociĂ©tĂ© Ibo au Nigeria et dans laquelle Ă©volue un grand guerrier du nom dâOkonkwo.
La seconde partie regroupe six chapitres soit 39 pages Ă©voque lâexil dâOkonkwo dans son village maternel pour avoir commis un meurtre, ainsi que lâarrivĂ©e des missionnaires blancs et la conversion de son fils aĂźnĂ© Ă la nouvelle religion (le christianisme).
La derniĂšre partie compte six chapitres et raconte le retour dâOkonkwo dans son village natal rĂ©gi par de nouvelles lois investies par les Ă©trangers (missionnaires), oĂč rĂšgne un dĂ©sordre indescriptible. IndignĂ© par les pratiques de la nouvelle Ăšre, Okonkwo mis fin Ă sa vie.
Dans le roman, de nombreux thĂšmes sont abordĂ©s mais nous Ă©tudierons les grands thĂšmes tout en faisant leur rapport avec lâactualitĂ©
II. LES PERSONNAGES
1. Les personnages principaux
ĂŒ Okonkwo : Il est le hĂ©ros du roman. Il nâest pas un homme de rĂ©flexion, mais dâaction. Sa rĂ©putation repose sur de solides rĂ©ussites personnelles. Il a rapportĂ© honneur et gloire Ă son village en terrassant Amalinze, le chat lors du grand combat qui a lieu de mĂ©moire dâhomme. Il fut victime dâun crime âŠ. Et de ce fait, il sâexila pendant 7 ans dans son pays maternel. Ce dernier sâopposait Ă la pĂ©nĂ©tration Ă©trangĂšre car il sâattachait beaucoup Ă sa culture. Aussi nâaccepta-t-il pas la domination des occidentaux. De retour au pays natal, il se suicida afin de ne pas ĂȘtre humiliĂ© par le Blanc.
ĂŒ Ikemufuna : Câest un garçon quâon a sacrifiĂ© au clan pour Ă©viter la guerre et verser le sang entre les deux villages. Un jour, un groupe dâhommes est venu chez eux et a entretenu une discussion Ă voix basse avec son pĂšre et ils lâont amenĂ© loin de sa famille. Trois ans plus t**d, le mĂȘme cas se reproduit, mais cette fois-ci, câest pour un voyage sans retour car devait ĂȘtre tuĂ©.
ĂŒ Ezinma : Câest la seule et unique fille dâEkwefi, la seule Ă survivre de ces 10 enfants. A 6 ans dĂ©jĂ , sa mĂšre avait lâespoir quâelle Ă©tait venue pour rester, puisque les autres moururent avant dâatteindre un an. Mais Ezinma Ă©tait diffĂ©rente des autres, et en tant que fille unique, elle Ă©tait le cĆur de sa mĂšre qui lui vouait un amour ans limites. Elle bĂ©nĂ©ficiait de toutes les faveurs que les autres enfants nâavaient pas. Elle Ă©tait une fille trĂšs courageuse et Ă©coutait attentivement les conseils de son cher pĂšre. Ainsi celui-ci avait-il souhaitĂ© quâelle fĂ»t un garçon et sauver lâhonneur du clan.
ĂŒ M. Brown : Câest le seul missionnaire blanc qui se montrait ferme lorsquâil sâagissait dâempĂȘcher son troupeau de provoquer la colĂšre du clan. Il construit une Ă©cole et un hĂŽpital pour mener passivement sa conquĂȘte. Il entrait dans les maisons pour sâenquĂ©rir des rĂ©alitĂ©s du clan. A la suite dâune maladie il rentra en Europe.
2. Les personnages Secondaire.
ĂŒ Unoka : Câest le pĂšre dâOkonkwo. Il Ă©tait un homme trĂšs paresseux et ne possĂ©dait ni femme, ni titre. A cause de sa paresse, il Ă©tait la honte de son fils. Unoka Ă©tait trĂšs endettĂ© et ne payĂ© pas ses dettes. Lorsquâun peu dâargent lui tombait entre les mains, il le dĂ©pensait immĂ©diatement en faisant la fĂȘte. Il nâa rien laissĂ© Ă son fils quand il mourut, et nâĂ©tait pas enterrĂ© Ă cause de sa maladie dâenflure. Son peuple nâenterrait pas un enflĂ© car ils disent que câest une abomination pour la terre. Donc Unoka fut jetĂ© dans la forĂȘt.
ĂŒ NwoyĂ© : câest le fils dâOkonkwo. Il dĂ©testait la civilisation et les traditions Ibo. Il est allĂ© mĂȘme jusquâĂ se convertir Ă la nouvelle religion, le christianisme.
ĂŒ Obeirika : Câest le meilleur ami du hĂ©ros, avec qui il partageait ses moments de bonheurs et de malheurs. Lorsque Okonkwo sâest exilĂ©, celui-ci lui vendait ses ignames et lui rapportait lâargent. Il le mettait aussi au courant de tout ce qui se passait au village. Ce dernier est moins agressif et moins violent que son ami Okonkwo, mais lâun de ses plus fidĂšles amis.
ĂŒ Ekwefi : Elle est la seconde femme de Okonkwo. Elle aimait beaucoup les combats de lutte quand elle Ă©tait plus jeune (Ă cette Ă©poque on lâappelait la beautĂ© du village), câest la raison pour laquelle Okonkwo avait conquis son cĆur en terrassant Amalinze. Mais malheureusement, pour elle, Okonkwo ne pouvait pas lâĂ©pouser parce quâil Ă©tait trop pauvre pour payer sa dote. Cependant, quelques annĂ©es plus t**d, elle sâenfuit de chez son mari pour rejoindre Okonkwo. Cela fut Ă lâorigine de sa souffrance durant toute sa vie. Elle va accoucher plusieurs fois (9) dâun Ogbanje (enfant qui meurt aprĂšs la naissance). Telle Ă©tait la punition dâune femme qui commet un pĂ©chĂ©. Heureusement pour elle, son 10Ăšme enfant survĂ©cut grĂące Ă lâhomme mĂ©decin quâOkonkwo avait engagĂ© et qui est parvenu Ă dĂ©terrer le caillou poli de la fille.
ĂŒ M. Smith : Câest le remplaçant de M. Brown. Il est aussi dur que le hĂ©ros Okonkwo.
III. ETUDE THEMATIQUE ET LEUR RAPPORT AVEC LâACTUALITE
1. ThĂšmes principaux
- La culture
La culture est lâensemble des connaissances acquises pour une personne ou une sociĂ©tĂ©. Dans cette Ćuvre, plusieurs types de culture se font sentir. LâactivitĂ© principale des Ibos est lâagriculture. Ils organisaient aussi des activitĂ©s physiques telle que les championnats de lutte et les danses traditionnelles qui se faisaient sous le rythme tam-tam et des fĂ»tes, ainsi les vainqueurs Ă©taient rĂ©compensĂ©s par des titres dâhonneur et de gloire . Ce qui explique la cĂ©lĂ©britĂ© dâOkonkwo qui avait rĂ©ussit Ă terrasser Amalinze le chat restĂ© invincible pendant sept ans. Les comtes Ă©galement Ă©taient reconnus dans la sociĂ©tĂ© Ibo comme une activitĂ© de divertissement et dâinstruction. En plus cette sociĂ©tĂ© marquĂ©e par la polygamie donnait une place importante Ă la dot. En effet celui qui voulait se marier devrait sâattendre Ă une dot fixĂ©e par ses beaux parents : « de cette maniĂšre, le montant de la dote dâAkekue fut finalement fixĂ© Ă vingt sacs de cauris. CâĂ©tait le crĂ©puscule quand les deux partis arrivĂšrent Ă cet accord. » Chapitre VIII page 90.
De nos jours, cette culture prend de plus en plus une autre forme. Dans la sociĂ©tĂ© actuelle les jeunes prĂ©fĂšrent le football Ă la lutte. Quant Ă la dot, elle existe toujours dans dâautres groupes ethniques en plus du mariage civil. Egalement, les contes sont gĂ©nĂ©ralement Ă©crits au lieu dâĂȘtre oralement racontĂ©s.
La culture Ibo a une grande ressemblance avec celle de nombreuses sociétés traditionnelles africaines. Que peut-on dire de leur tradition ?
- La tradition
La tradition des Ibo est une tradition purement africaine car ces derniers respectent leurs coutumes et rĂšglements. Leur mode est trĂšs Ă©trange car ils nâacceptent pas la naissance des jumeaux quâils considĂšrent comme une abomination. Ces derniers sont jetĂ©s dans la forĂȘt des esprits du mal quâils appelaient forĂȘt maudite. Ils nâacceptaient pas les lĂ©preux et les albinos, croyant quâils nâĂ©taient pas des ĂȘtres humains. Ils nâĂ©taient pas ainsi enterrĂ©s mais jetĂ©s. Leurs coutumes nâacceptaient pas non plus la querelle entre les membres de mĂȘme clan.
Cet acte leur apparaĂźt comme une grande humiliation. Chez les Ibo quand quelquâun tuait un homme mĂȘme involontairement, il Ă©tait exilĂ© sept ans. Câest lâexemple dâOkonkwo Ă la deuxiĂšme partie de lâĆuvre. Et si cela se faisait de sang froid câĂ©tait la condamnation Ă mort. Si ce crime est commis par un Ă©tranger le village de ce dernier donnait une vierge et un jeune garçon en compensation pour Ă©viter la guerre entre les clans. Mais avec lâarrivĂ©e du blanc la vie traditionnelle des Ibo fut bouleversĂ©e par la civilisation blanche. Certains allĂšrent jusquâĂ mĂ©priser leur propre culture.
La tradition Ibo se prĂ©sente donc comme une tradition rigoureuse. Ses rĂšgles sont dures. Nul nâest au dessus de cette tradition. Mais la colonisation a bouleversĂ© cette pratique.
- La colonisation
La colonisation a eu un impact sur le peuple Ibo Ă travers la modification des structures traditionnelles de leur sociĂ©tĂ©. Okonkwo, banni de son village, revint quelques annĂ©es plus t**d et constate que tout avait changĂ©, en effet les missionnaires sont devenus les colonisateurs. Ils ont crĂ©Ă© des structures administratives et dictaient leurs lois. Okonkwo voulait mener la rĂ©sistance mais ses confrĂšres nâavaient pas le courage de le soutenir dans sa rĂ©volte contre le pouvoir colonial : « Il savait quâUmuofia nâentreprendrait pas de guerre. Il le savait parce que les hommes avaient laissĂ©s les autres messagers sâĂ©chapper. Ils sâĂ©taient laissĂ© emporter par le tumulte au lieu dâagir. »
Eu égard de tout cela, Okonkwo préféra la mort à la soumission. Pour la société Ibo, la colonisation apparaßt comme une entrave au développement socio -culturel. Avec la colonisation, on assiste de nos jours à une disparition progressive des valeurs traditionnelles africaines.
- La religion
La religion est un thĂšme rĂ©current dans le roman. A lâinstar de la quasi-totalitĂ© des peuples africains, Ă lâĂ©poque prĂ©coloniale, le peuple Ibo Ă©tait polythĂ©iste par consĂ©quent il adorait plusieurs dieux. Il important de noter que ce peuple croyait en lâexistence dâun dieu suprĂȘme quâil appelait Chukwu qui, selon eux, a crĂ©Ă© la terre, les hommes, les esprits et les petits dieux qui sont ses messagers. Ces dieux Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par des pierres et des bois auxquels les Ibos faisaient les offrandes : « chaque annĂ©eâŠavant de mettre la moindre semence dans la terre, je sacrifie un coq Ă Ani, le propriĂ©taire de toute terre. Câest la loi de nos pĂšres. Je tue Ă©galement un coq Ă lâautel dâIfejioku, le dieu des ignames. Ils Ă©taient entre autre Agbala dĂ©esse des grottes et des collines, Ani dĂ©esse de la terre et Amadiora dieu du tonnerre. Ceux qui voulaient consulter les dieux, devaient ramper sur le ventre pour entrer dans une caverne oĂč ils se trouvaient. Ils sâadressaient aux dieux par le biais des prĂȘtres par exemple la dĂ©esse Agbala avait pour prĂ©texte Chielo, chez les Ibo, la dĂ©cision des dieux est irrĂ©vocable avec lâarrivĂ©e des colons, le christianisme a pris de lâampleur dans nos sociĂ©tĂ©s africaines. De nos jours, la religion traditionnelle tend Ă disparaĂźtre au profit des religions dites rĂ©vĂ©lĂ©es.
Dans cette partie, le christianisme est venu et a mis le doute dans les cĆurs de certains Ibo. Cette religion nie la crĂ©dibilitĂ© de lâanimisme. Cependant, comment Ă©tait organisĂ©e la sociĂ©tĂ© Ibo avant lâavĂšnement de cette religion ?
2. ThĂšmes secondaires
- Lâorganisation sociale
Contrairement Ă certaines sociĂ©tĂ©s africaines, les Ibo nâavaient pas de roi. Dans cette sociĂ©tĂ© on parlait plutĂŽt de titres hiĂ©rarchiques dont lâardeur au travail, le courage et la bravoure Ă©taient les critĂšres. Ces titres Ă©taient essentiellement confĂ©rĂ©s lors des guerres et des compĂ©titions de lutte. Okonkwo en avait eu deux ; nâeu Ă©tĂ© son exil, il allait dĂ©crocher le troisiĂšme : « Il avait perdu des annĂ©es au cours desquelles il aurait pu prendre les plus hauts titres du clan ». Chapitre XX page 207.
Chez les Ibo, les vieux occupent une place de choix. Ils sont les guides de la société. Ils veuillent au respect des rÚgles et des coutumes sociales. Pendant la prise de décisions qui se faisait entre les hommes, le dernier mot leur revenait.
Les enfants, aprĂšs les travaux champĂȘtres, sâadonnaient aux activitĂ©s de divertissement telles les luttes les contes etc.
Quant aux femmes, elles étaient destinées au foyer et elles étaient reléguées au second rang.
De nos jours avec lâavĂšnement de la dĂ©mocratie, nous assistons Ă la mise en place de nouvelles structures sociales bouleversant ainsi les structures anciennes marquĂ©es par les chefferies traditionnelles.
Les Ibo, mĂȘme sâils nâavaient pas de roi, il faut noter que la sociĂ©tĂ© Ă©tait bien organisĂ©e. Dans cette sociĂ©tĂ©, quel Ă©tait donc le comportement des hommes ?
- La solidarité
La solidaritĂ© est la dĂ©pendance mutuelle, le sentiment qui pousse les hommes en sâentraider. Elle est un Ă©lĂ©ment important dans la sociĂ©tĂ© Ibo. En effet, Unoka, le pĂšre dâOkonkwo qui Ă©tait fainĂ©ant, ne parvenait pas Ă nourrir sa famille sans lâaide des autres membres du clan. Il Ă©tait toujours couvert de dettes quâil nâarrivait pas Ă rembourser. MalgrĂ© tout, il bĂ©nĂ©ficiait de lâassistance de ses confrĂšres. AprĂšs sa mort, son fils Ă©tait obligĂ© de se battre pour sâauto suffire. Ainsi, avec lâaide de la sociĂ©tĂ© notamment celle de NwakibiĂ©, il parvint Ă conjurer sa misĂšre et Ă se faire une place dans la sociĂ©tĂ©. Egalement, lorsque lâexil dâOkonkwo survint, son ami Obierika prit le soin de vendre ses ignames et de lui apporter lâargent dans son village maternel oĂč il fut chaleureusement accueilli : « Câest lâargent de tes ignames. » dit Obierika. « Jâai vendu les grosses lorsque tu es parti. » page171.
Cependant, mĂȘme si cette vertu demeure dans certaines sociĂ©tĂ©s, force est de croire que de nos jours la solidaritĂ© est entrain de cĂ©der la place Ă lâindividualisme. Les sociĂ©tĂ©s urbaines sont les plus touchĂ©es par ce comportement qui ne fait pas preuve dâhumanisme. La solidaritĂ© est une vertu cultivĂ©e chez les Ibo. Au delĂ de cette solidaritĂ©, quelle Ă©tait la place des femmes ?
- Le statut de la femme
Dans lâĆuvre le monde sâeffondre, Chinua Achebe fait une brĂšve aperçue sur la vie quotidienne des femmes dans la sociĂ©tĂ© Ibo. Le village Ibo reflĂšte lâimage de la sociĂ©tĂ© africaine dâantan. Cette communautĂ© de la forĂȘt qui, presque totalement coupĂ©e du monde extĂ©rieur, avec ses Dieux et ses ancĂȘtres, ses coutumes et ses interdits, la femme Ă©tait relĂ©guĂ©e au second plan. Elle nâavait pas le droit dâassister ou de prendre la parole lors des rĂ©unions sauf si elle Ă©tait sollicitĂ©e : « Quand chacun eu bu deux ou trois cornes, NwakibiĂ© envoya chercher ses femmes ». Elles obĂ©issaient Ă la lettre, aux instructions de leurs maris.
Par ailleurs, la premiĂšre femme avait droit au respect et Ă la considĂ©ration de ses cadets : « Anasi Ă©tait la premiĂšre femme et les autres ne pouvaient boire avant elle, aussi restĂšrent-elles Ă attendre. Elle se dirigea vers son mari et accepta la corne de ses mains. ». Les femmes Ă©galement devaient du respect Ă leur mari, sâagenouillaient devant lui Ă son appel : « Elle se mit alors sur un genou, bu une gorgĂ©e et rendu la corne ». Chapitre 3 pages 29. Dans la sociĂ©tĂ© Ibo, la femme reprĂ©sentait une richesse pour son mari. Pour cela, le nombre de femmes reprĂ©sentait une grande considĂ©ration pour un homme. Les femmes aidaient leur mari dans les travaux champĂȘtres : « Sa mĂšre et ses sĆurs travaillent dure sans doute, mais elles faisaient pousser des plantes de femme telles que les ignames-coco, les haricots et la cassave. » page 32-33 chapitre
De nos jours, mĂȘme si cette soumission existe dans les campagnes, nous remarquons que la modernisation a fait apparaitre une autre image de la femme dans les centres urbains. Avec lâĂ©pineuse question de lâmancipation, la femme possĂšde les mĂȘmes droits que lâhomme et pousse lâorgueil Ă ĂȘtre Ă©gale Ă lui.
CONCLUSION
Dans le roman Achebe, on note une volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e de rĂ©alisme. En fait lâauteur a voulu montrer la sociĂ©tĂ© africaine dans ses valeurs authentiques sans les masquer de la pudeur qui caractĂ©rise son peuple. Et si on est Ă lâextĂ©rieur dâune telle sociĂ©tĂ©, on jugerait criminels voire barbares certains actes. Pourtant il nâen est rien selon le systĂšme de Chinua Achebe dans Le monde sâeffondre. Lâimportance de la ForĂȘt Maudite montre que les croyances de ce peuple Ă©taient sĂ©rieuses, vraies et pleines de valeurs significatives et mystiques. Ce quâon a surtout admirĂ© dans ce roman câest la hargne du hĂ©ros qui, pour lâhonneur, restera lui-mĂȘme quoi quâil dĂ»t lui en coĂ»ter, surtout quand il sâest agi de sâopposer Ă la religion de la puissance coloniale. Toutefois la vague de convertis annonce la victoire de lâĂ©glise, surtout que ce sont les jeunes qui y adhĂšrent.
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đŠ LA COULEUR DES YEUX đŠ
J'en ai appliqué mais il fût une fois qu'avec mon et ce jour, j'avais une situation avec lui...
lisons d'abord la technique et vous pouvez imaginer la suite de mon histoire avec mon pĂšre avant que je vienne vous conter la suite.đ
đLa couleur des yeux đ
Faites l'expérience de noter mentalement la couleur des yeux de chacune des personnes que vous rencontrez pendant une journée. Il n'est pas nécessaire que vous la gardiez en mémoire, prenez-en juste note. Ce petit exercice simple comme bonjour va, à lui tout seul, largement améliorer votre assurance, votre contact visuel et vos capacités relationnelles, sans que vous ayez à faire quoi que ce soit d'effrayant.
Une variante amusante de cet exercice consiste Ă dire dire Ă vos employĂ©s en contact de la clientĂšle que vous menez une enquĂȘte pour dĂ©terminer si la majoritĂ© de vos clients Ă des yeux bruns ou bleus. Laissez-les agir ensuite : l'exercice fonctionne Ă merveille dans les restaurants, les banques et les hĂŽtels.
Il existe mĂȘme une version pour enfant qui implique une rĂ©compense. DĂźtes Ă votre enfant que vous lui donnerez un euro, ou qu'il pourra rester une heure supplĂ©mentaire Ă la piscine ou que vous lui offrirez une journĂ©e Ă Disneyland, etc. S'il revient de l'Ă©cole le lendemain en Ă©tant capable de vous dire la couleur des yeux de chacun de ses professeurs...
C'EST UNE TECHNIQUE DE LEADERSHIP QUI VOUS PERMET D'APPRENDRE Ă REGARDER AVEC AUDACE LES GENS AVEC QUI NOUS DISCUTONS.
đâđŸLa vĂ©ritĂ© aussi c'est que : plusieurs seront exactement au mĂȘme endroit que maintenant l'annĂ©e prochaine.
Pourquoi ? Simplement parce-qu'ils sont ceintures noires en invention d'excuses.
Partenaire s'il-te-plaĂźt ne sois pas comme eux.
Tu dois savoir que le plus grand ennemi de ton progrĂšs, c'est ton propre esprit (toi-mĂȘme).
Travaille Ă fond sur tes pensĂ©es, ton caractĂšre, et tes Ă©motions, contrĂŽle ce que tu dis et surveille comment tu parles de toi-mĂȘme...
Surtout fais l'effort de ne pas te laisser submerger par ta colÚre et le stress - partenaire je sais que tu supportes beaucoup de pression chaque jour mais tu dois apprendre à te contenir, car une fois qu'une parole sort de ta bouche il devient quasi impossible de réparer les dégùts causés...
Prends soin de toi et de tes proches.
On se donne Rendez-Vous Au Sommet Partenaire â°ïžđŠ
Le 1er qui arrive aide les autres Ă monter.
©Cédric ZOMO, ton partenaire sûr...
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