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RESILIENCE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Le consortium ABV/GWP-AO/OMM et ses partenaires en atelier national à Cotonou pour le partage et l’approfondissement des résultats de VoltAlarm
Ce mardi 04 juin 2024 s’est déroulé à Bénin Royal Hôtel de Cotonou, l’atelier national de partage et d’approfondissement des résultats des exercices de simulation de réponses aux alertes précoces aux inondations et aux sècheresses dans le bassin de la Volta ».
C’était dans le cadre opérationnel du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta », « Volta Flood and Drought Management (VFDM) » en anglais et, pour les particpants, l’occasion rêvée d’améliorer les politiques, stratégies, plans et instruments ainsi que l’aide à la décision de gestion intégrée à long terme des risques des inondations et de la sècheresse pour, ainsi, renforcer la résilience au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le bassin de la Volta.
Noble initiative du consortium constitué de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et du Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), le projet VFDM, financé par le Fonds d’Adaptation, est une plateforme de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans un contexte mondial actuel de changements climatiques qui aurait commendé de l’inventer s’il navait déjà existé !
Dans la foulée de la cérémonie d’ouverture officielle des travaux, lancée par le Directeur de la Prospective, des politiques et des Stratégies (DPPS) au nom du Directeur Général de l’Eau, Saïd K. HOUNKPONOU, Jean-Pierre Melon FIOGBE n’a pas manqué de saisir l’occasion pour « …témoigner la profonde gratitude de notre pays (le Bénin, Ndlr) à tous les acteurs au gouvernail de notre projet commun qui (…) cadre parfaitement avec la vision du gouvernement du Bénin en matière de prévision et de réduction des risques et catastrophes ainsi que d’adaptation aux changements climatiques et de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) ».
Aussi, a-t-il reconnu, tout en en remerciant au passage chaleureusement le Consortium ABV-GWPO-OMM, que le projet VFDM ne priorise pas que le renforcement des capacités des fournisseurs de services hydrologiques, météorologiques, de protection civile et de tous autres acteurs concernés des six pays riverains du Bassin de la Volta (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali et Togo). Tant, depuis sa création en juin 2019, le projet a également misé sur le développement d’un système d’alerte précoce (SAP) aux inondations et à la sécheresse pour le Bassin de la Volta, VoltAlarm qui en est resté la pierre angulaire.
Mais, avant M. FIOGBE, ce fut à la Directrice par intérim de l’Observatoire du Bassin de la Volta, portant, elle aussi pour sa part, la voix de Robert Yaouvi DESSOUASSI, Directeur Exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta, lui également empêché, de planter pour la circonstance le décor du jour.
Pour Rafatou FOFANA donc, le changement climatique, inséparable de l’actualité ambiante, a manifestement des conséquences sur la sécurité alimentaire, la santé, les villes, les infrastructures, les mouvements de population, la biodiversité et les écosystèmes sont déjà très visibles. « Les experts du GIEC estiment que le réchauffement redouté induit une élévation des température qui atteindra le seuil de +1,5°C autour de 2030, soit dix ans plus tôt qu’escompté », , a-t-elle renchéri avec pédagogie avant de poursuivre en éveilleuse de conscience : « Les nouveaux enjeux mondiaux, comme les changements climatiques, menacent les bénéfices tirés du développement et se traduisent dans l’immédiat par des défis locaux qui nécessitent des réponses locales ».
Et à l’arrivée…
De fait, c’est à juste titre qu’à la suite d’un atelier local précédemmen organisé quelques jours auparavant à Natitingou sous le leadership de la Directtion Générale de l’Eau en sa qualité de point focal national du projet VFDM, les protagonistes du jour ont eu à apprécier et enrichir les résultats des acteurs locaux sur la fiabilité, l’efficacité, les forces et faiblesses du Système VoltAlarm, les exercices de simulation de réponses aux alertes précoces aux inondations et aux sécheresses dans le bassin de la Volta ; bien sûr sans occulter le rôle des acteurs et les leçons apprises. D’où, l’élaboration d’un plan d’action d’amélioration du fonctionnement et de l’efficacité du Système VoltAlarm aux inondations et aux sécheresse émettant des alertes basées sur les impacts, en s’appuyant sur les résultats desdits ateliers locaux.
A considérer dès lors le fait que les différentes activités du projet VFDM ont de toute évidence, en 4 ans de vie, contribué à sauver des vies, préserver des biens, améliorer les performances des services concernés et apporter des solutions aux problèmes d’inondation et de sècheresse dans le Bassin de la Volta, comment ne pas, face aux peurs et angoisses existentielles que suscite les changements climatiques aujourd’hui, voir dans les gènes de cet atelier de Cotonou les germes fertiles de la promesse incorruptible d’un avenir plus durable et résilient au changement climatique à travers un partenariat multidimensionnel soutenu souhaitable, à juste quelques semaines de la fin du cycle de vie de la Volta Flood and Drought Management ? Alea jecta est…

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