Miessan Didier
BONJOUR CHERS AMIS JE SUIS MIESSAN DIDIER HOMME POLITIQUE DE LA COTE D'IVOIRE
🔴[COMMUNIQUÉ DU DISTRICT AUTONOME D’ABIDJAN]🔴
…Dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain, le commerce ambulant sur les grandes artères, la mendicité sous toutes ses formes et l'usage des charrettes à bras (wottro ou pousse-pousse) sont, désormais, formellement, interdits sur toute l'étendue du territoire du District…
Rien ne semble vouloir arrêter l'envolée des prix du cacao au Cameroun qui battent de nouveaux records presque quotidiennement, au grand bonheur des agriculteurs. Au cours des dernières opérations de ventes groupées qui se sont déroulés le 5 mars à Abong-Bang dans la région de l'Est, le kilogramme de fèves s'est vendu à 4 225 FCFA (6,44 euros) contre 3 300 FCFA (5,03) euros 16 jours en arrière. Dans un communiqué, le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana a indiqué qu'avec ce prix, la brique rouge camerounaise était désormais “sur le toit du monde”, citant comme cause de cette envolée, “un contexte international porteur” et “le redressement soutenu et reconnu de la qualité de la fève camerounaise”.
TikTok · AGATO 🎵 13.3K j'aime, 381 commentaires. « Il s’appelle Chantre Olivier il est taximètre , Des coeurs pour lui les gars ❤️❤️❤️ »
CPI _ GBAGBO et BLE ACQUITTÉS , Le PRADO avait donné le son 📢📢📢
Le président Alassane Ouattara , il y a 5 mois 🙏🙏🙏
“ Laurent Gbagbo va rentrer , il n’y aucun problème. Il y a un procès en cours . Il a été acquitté en première instance par la cours pénale internationale (CPI) . Il y a une procédure d’appel et dès que cela sera Fermin, je prendrai les dispositions pour qu’ils puissent rentrer .
Mais attention, il a été condamné pour le pillage de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest et puis il a des victimes qui ont ouvert une procédure ici pour les tueries qui ont été perpétrées pendant sa présidence, si je ne fais pas quelque chose , quand il rentrera , il ira directement en prison . Je ne compte pas m’amnistier mais je compte prendre une décision qui facile son retour “
Interview de Prado avec France 24
CPI : Gbagbo et Blé Goudé enfin totalement libres ! Actualité | Ce 31 mars 2021, l’ex-président Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Justice, Charles Blé Goudé, les juges de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) ont tranché. Les deux personnalités poursuivis pour crimes de guerre et acquittés après un long proc...
COMÉDIE
Aujourd’hui s’est ouvert à Paris le procès par contumace de 3 pilotes accusés du bombardement de Bouaké, qui a causé la mort de 9 soldats français en Côte d’Ivoire en 2004.
Quelle comédie! Dans 30 ans, comme avec le génocide rwandais, ils viendront nous pondre un rapport reconnaissant la responsabilité de la France dans ce bombardement, qui a servi de prétexte pour détruire l’aviation ivoirienne et redonner du souffle à la rébellion matée qui avait piteusement battu en retraite.
Les pilotes aujourd’hui absents ont pourtant bel et bien été arrêtés au Togo et remis à l’armée française en novembre 2004, qui s’est empressée de les libérer pour qu’ils disparaissent dans la nature. Et la justice refuse de poursuivre les donneurs d’ordre ministériels Alliot-Marie (défense), Villepin (intérieur) et Barnier (affaires étrangers), malgré les requêtes en ce sens de l’avocat des familles des soldats tués, qui ne gobent pas la version officielle française. Bouaké, c’est l’histoire d’un crime de guerre et d’Etat français.
La hache peut oublier, mais l’arbre se souviendra toujours.
Joyeux début de semaine à chacune et chacun de vous.
🐝💛🪓🌳
VOICI CE QUE LA LOI DIT SUR LA GESTION DES COMPTES DORMANTS EN COTE D'IVOIRE
Les comptes dormants sont régis par la loi n°2014-135 du 24 mars 2014, relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers (voir JO n°4 du 18 avril 2014).
I - DEFINITION DE COMPTES ET AVOIRS DORMANTS
Un compte dormant est un compte quelconque (compte d'épargne, compte de dépôt à terme ou à préavis, compte à vue, compte de titres etc.) qu'une personne détient dans une banque et sur lequel il n'a fait aucune transaction dessus depuis au moins dix (10) ans. C'est aussi un compte dont, après le décès du titulaire, les recherches de la banque dépositaire en vue de trouver les ayants-droit pendant cette même période de dix ans, sont restées infructueuses ou sans suite favorable.
Ne sont pas des comptes dormants:
1) les comptes de dépôt à termes de 10 ans ou plus;
2) les comptes faisant l'objet de gel ou dune surveillance judiciaire ou administrative ;
3) un compte détenu par un déposant titulaire d'au moins deux comptes dans la même banque et sur l'un desquels il fait régulièrement des transactions. Les autres comptes sur lesquels il ne fait pas de transaction ne seront pas considérés comme dormants au-delà du délai mentionné.
Quant aux avoirs dormants, ce sont les avoirs financiers détenus dans un compte dormant.
II - LA PROCÉDURE DE DÉCLASSEMENT D'UN COMPTE CLASSIQUE EN COMPTE DORMANT
Les banques, dépositaires des comptes sur lesquels aucune transaction n'est intervenue au moins depuis huit (8) ans, doivent immédiatement engager une procédure de recherche de son titulaire. Si cette première recherche est infructueuse, la banque doit poursuivre la recherche dans un délai complémentaire de deux (2)ans.
Si après 10 ans, les résultats des différentes recherches sont négatifs, la banque doit clôturer le compte et le transférer, dans un délai de trente (30) jours, à la BCEAO. Cette dernière mettra le compte sur les titres publics, mais au nom du titulaire ou ses ayants droit.
Dès ce transfert à la BCEAO, le compte passe sous le régime du compte dormant. Il convient de souligner que la clôture du compte par la banque dépositaire entraîne la cessation du paiement des frais de gestion du compte et toutes rémunérations ou charges fiscales.
III - LE RECOURS DU TITULAIRE OU AYANTS DROIT DU COMPTE DORMANT
Le titulaire ou les ayants droit du compte disposent de deux recours pour demander la restitution de leurs avoirs financiers.
A - La demande adressée à la BCEAO
Avant l'expiration du délai de trente (30) ans à partir de la clôture du compte par la banque dépositaire, les ayants droit ou le titulaire dudit compte peut demander la restitution des avoirs dormants à la BCEAO.
Le demandeur en restitution, pour ce faire, doit adresser une correspondance (lettre) à la BCEAO et en faire une ampliation à la banque, anciennement dépositaire dudit compte. Les pièces à joindre à la demande varie selon que la demande émane du titulaire du compte (CNI, autres preuves), des ayants droit (certificat d'hérédité ou acte de notoriété etc.) ou le représentant d'une personne morale (mandat de représentation, statuts etc.).
A l'expiration du délai de 30 ans de la clôture du compte par la banque, la BCEAO est tenue de transférer le compte au Trésor Public. Ce transfert éteint tous les droits du titulaire sur le compte.
B - La demande adressée au Trésor public ivoirien
A l'expiration du délai de 30 ans qui part de la clôture du compte par la banque dépositaire, délai également prévu par la prescription des comptes dormants, la demande de restitution doit être adressée au Trésor Public dans un délai de trois (3) mois. La demande prend la forme d'une lettre avec l'identité complète du titulaire ou ses ayants droit, l'adresse, la banque anciennement dépositaire du compte, le montant des avoirs et éventuellement sa source et les raisons de son abandon. D'autres preuves peuvent être jointes à la correspondance.
SOURCE: BCEAO
[🇧🇯CHALEUR SUR TERRE MÈRE, OU LE FROID DANS LE CONFINEMENT DE L'OCCIDENT]
Kemi Seba:"Je leur dis tout le temps de rentrer sur la Terre Mère , qu'on est mieux entre nous chez nous, mais certains préfèrent le froid, le camembert, et actuellement le confinement 👐🏾. (humour provocateur mais affectueux❤️)
Pour ceux parmi les nôtres qui vivent en Occident, mais se preparent à rentrer dans quelques mois ou quelques années, beaucoup de force, et beaucoup d'amour. L'Afrique n'est pas simple tous les jours, mais c'est à mes yeux la plus belle terre de la planète. Quant à ceux qui préfèrent mourir plutôt que de quitter l'Occident, je pense que vous vous trompez lourdement, que le temps me donnera clairement raison, mais je vous aime néanmoins profondement. Affection illimitée pour mes semblables d'abord, puis pour toutes celles et ceux habités par la soif de justice, peu importe leur couleur.
Photo prise par mon soleil de fille, Satherou."
Pour celles et ceux, intéressés par toutes les tenues que porte Kemi Seba, Contactez sa styliste officielle au: +22990585170
ÉTERNITÉ
J’avoue et je l’accepte, j’ai une relation bizarre avec la notion de Pouvoir.
Mourir pour ses opinions et pour ses idéaux, oui. Par contre, je n’arrive pas à comprendre comment on peut mourir ou tuer pour la possession du pouvoir, comme seule finalité ultime d’une vie.
Ce sentiment fadasse et illusoire d’éternité que confère la possession du pouvoir, je ne le comprends vraiment pas.
J’ai entendu hier l’Histoire d’un gentil Monsieur Député déjà élu deux fois et qui n’a pas été choisi par son parti pour être candidat aux prochaines élections législatives. Le bon Monsieur en serait devenu malade , torturé et malheureux.
Est-on obligé d’être toujours important dans la vie , sous le feu des projecteurs, adulé par les populations et la suite ?
Tu fais pour toi un peu, tu t’en vas . L’autre vient , il prouve qu’il sait travailler, il s’en va. Quelqu’un le remplace. C’est comme ça.
Mais toi , on te dit que tu n’auras plus une fonction publique et officielle, tu vas en mourir. Pourquoi ?
C’est même défier les Lois de la nature . La fleur éclôt, brille, répand de bonnes odeurs, fait le bonheur des oiseaux et de l’arbre qui le porte. Mais au bout de quelque temps, la fleur doit bien accepter de faner et de mourir pour que l’arbre lui-même et les oiseaux puissent continuer eux aussi à vivre et à mourir à leur tour plus t**d .
La Loi naturelle que refuse l’Etre Humain, c’est la régénération obligatoire des cycles de vies humaine ou naturelle.
Vous êtes dans l’enveloppe charnelle humaine (l’une des plus fragiles espèces de la Terre) tout en recherchant l’Eternite physique. Comment est-ce possible ?
Ce n’est pas en étant un Élu 40 ans qu’on reste dans la mémoire de nos communautés. Cependant, on peut poser un seul acte d’une seule seconde et rester positivement dans les mémoires des centaines d’années.
L’Eternite, ce n’est pas la fonction. Ce sont les actes posés et leurs impacts sur les communautés.
Si les élites africaines (surtout) s’éduquaient à exercer une fonction publique administrative ou politique et à s’effacer pour que d’autres viennent exercer les mêmes responsabilités comme cela se fait si bien dans d’autres continents, nous mettrions fin à beaucoup de crises dans nos pays et dans nos communautés.
Vanité d’Eternite. Éternité. Vanité.
COTE D'IVOIRE : LE DIALOGUE RESTE SUSPENDU
Depuis la rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le chef de l’opposition réunie, Henri Konan Bédié, le 11 novembre dernier, les deux camps sont restés relativement silencieux. Même si la tension a baissé d’un cran dans le pays, la crise électorale, à l’origine de la mort d’au moins 85 personnes, est loin d’être réglee.
Vendredi 20 novembre, Henri Konan Bédié, le président du PDCI a annoncé officiellement « suspendre » ce dialogue tant que les cadres de l’opposition, toujours en prison, n’étaient pas libérés. « J'ai suspendu ce dialogue, jusqu'à ce que nos frères soient libérés », a-t-il précisément déclaré. Entre autres, Maurice Guikahué, vice-président du PDCI, mais aussi Pascal Affi N’Guessan, président du FPI-légal sont toujours derrière les barreaux.
Depuis la rencontre du 11 novembre entre Ouattara et Bédié, les demandes de libérations, « préalables non-négociables » selon l’opposition, sont restées lettre morte. Mais le président du PDCI se veut confiant : « je pense bien, dit-il, que dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue. »
AFFAIRE GUILLAUME SORO DÉSORMAIS INDÉSIRABLE SUR LE SOL FRANÇAIS
Où se trouve actuellement Guillaume Soro ? La question se pose après la petite phrase lâchée hier par Emmanuel Macron dans « Jeune Afrique » : « Je crois qu’il n’est plus en France », a dit à son propos le président français. L’entourage de l’ancien Premier ministre ivoirien n’a pas voulu en dire plus. Ce qui est sûr, c’est que la France ne veut plus de lui sur son territoire.
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Guillaume Soro est désormais indésirable sur le sol français. Emmanuel Macron l’a clairement notifié hier dans l’interview qu’il a accordé à Jeune Afrique : « Il n’a pas à créer le désordre et sa présence n’est pas souhaitée, sur notre territoire, tant qu’il se comportera de cette manière », a dit le président français en référence à l’appel à l’insurrection en Côte d’Ivoire lancé le 4 novembre 2020 depuis la France par l’ancien Premier ministre ivoirien.
Colère des autorités ivoiriennes.
Un appel qui avait suscité la colère des autorités ivoiriennes. Abidjan avait demandé à Paris de réagir. Dans l’entourage du président français, on expliquait alors avoir fait passer un message à Guillaume Soro, l’appelant « à ne pas confondre opposition politique et coup d’Etat ». Mais les autorités françaises sont visiblement allées plus loin. Elles auraient demandé à l’ancien chef rebelle de quitter le sol français. Ce qu’il aurait fait.
Mandats d'arrêt.
Questions : que se passerait-il si Guillaume Soro venait à regagner la France ? Pourrait-il être arrêté ? Selon un document que RFI s’est procuré, la justice ivoirienne a en tout cas transmis ce mercredi aux autorités françaises des mandats d’arrêts contre Guillaume Soro et trois de ses proches qui résideraient en France. Parmi eux, Moussa Touré, son directeur de communication et Abdoulaye Fofana, son aide de camp.
ACTUALITE POLITIQUE
En Côte d’Ivoire, signe du climat politique toujours tendu, le gouvernement a prorogé jusqu’au 30 novembre le décret interdisant les manifestations sur la voie publique. Si la rencontre le 11 novembre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bedié a permis de faire baisser d’un cran les tensions, rien n’est réglé pour autant. De nombreux responsables de l’opposition sont toujours détenus et leurs partis réclament notamment leur libération avant de poursuivre le dialogue.
Sur la vingtaine de responsables du PDCI arrêtés le 3 novembre au domicile d’Henri Konan Bédié, cinq sont toujours sous les verrous. C’est le cas du numéro 2 du parti et député Maurice Kakou Guikahué, et de deux sénateurs, Bassy Koffi Bernard et Sery Bi N’guessan. Le porte-parole du groupe parlementaire au Sénat, Jean Baptiste Pany, exige leur libération : « Ces arrestations ont été opérées en violation flagrantes des articles de la Constitution et des règlement du Sénat qui consacre l’immunité parlementaire des sénateurs. Le groupe parlementaire PDCI-RDA au Sénat demande la libération immédiate des sénateurs membres du groupe parlementaire PDCI-RDA », a-t-il déclaré ce mardi.
Le directeur de cabinet d’Henri Konan Bédié, Narcisse N’dri, et la secrétaire à la Culture Valérie Yapo sont également toujours derrière les barreaux.
Le PDCI ne demande pas que la libération des siens. Mardi, l’ancien chef de l’État a promis d’œuvrer à la libération de tous les prisonniers politiques, citant Pascal Affi N’guessan, les soroistes Felicien Sekongo, Alain Lobognon ou Anne Marie Bonnifon, ou encore l’activiste Pulcherie Gbalet, détenue depuis trois mois et qui doit être présentée à un juge ce mercredi.
■ Amnesty International dénonce les arrestations
Dans un communiqué l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International dénonce l'arrestation de dizaines de membre de la société civile et de partis de l'opposition ces dernières semaines en Côte d'Ivoire et demande leur libération.
ÉDUCATION A LA LOI FONDAMENTALE(LA CONSTITUTION DE CÔTE D'IVOIRE)
CHAPITRE 1 :
DES LIBERTES ET DES DROITS
Article 10
L'école est obligatoire pour les enfants des deux sexes, dans les
conditions déterminées par la loi.
L'Etat et les collectivités publiques assurent l’éducation des enfants. Ils
créent les conditions favorables à cette éducation.
L'Etat assure la promotion et le développement de l'enseignement public
général, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
ainsi que l’expansion de toutes les filières, selon les normes
internationales de qualité et en rapport avec les besoins du marché du
travail.
Les institutions, le secteur privé laïc et les communautés religieuses
peuvent également concourir à l’éducation des enfants, dans les
conditions déterminées par la loi.
Article 11
Le droit de propriété est garanti à tous.
Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour cause d'utilité
publique et sous la condition d'une juste et préalable indemnisation.
Article 12
Seuls l’Etat, les collectivités publiques et les personnes physiques
ivoiriennes peuvent accéder à la propriété foncière rurale. Les droits
acquis sont garantis.
La loi détermine la composition du domaine foncier rural ainsi que les
règles relatives à la propriété, à la concession et à la transmission des
terres du domaine foncier rural.
Le procès de Jerry John Rawlings qui a fait de lui une légende vivante :
Il y a 30 ans, JEUNE AFRIQUE LIVRES avait consacré en 1990 son treizième livre sur « Les grands procès de l’Afrique contemporaire ». J’ai acheté le livre en 1996 comme d’autres de la série.
Parmi les procès qui y sont décrits il y’a ceux de Fêla, Mandéla, Bokassa, Diawara, Aït Ahmed, Bouabid et Rawlings.
Celui de Rawlings (relatif à une tentative de coup d’Etat non abouti) est relaté aux pages 175 à 187 et sous le titre « Accusé Accusateur ».
Je partage avec vous quelques extraits et qui résument ce qui fait la légende JJR :
Nous sommes au mois de mai 1979.
Une semaine plus tôt, le capitaine Rawlings était totalement inconnu du grand public, tout comme ses six coaccusés. Le procès est consécutif à un putsch mal préparé, qui avait lamentablement échoué. Ces jeunes putschistes étaient totalement inconnus du grand public. En l’espace de trois audiences, l’Accusé Rawlings (qui n’avait qu’environ 32 ans) s’attirera la sympathie et l’admiration des éléments les plus dynamiques de l’armée ghanéenne, au point de se voir porter au pouvoir par des compagnons d’armes dont certains ne l’avaient même jamais vu.
Quand le président de la cour martiale invite, le 28 mai 1979, le principal accusé à la barre, Rawlings s’avance, d’une démarche qu’il veut imposante mais qui ne fait qu’accentuer cette impression de fragilité physique qu’il donne: trop maigre pour sa taille ...Au lieu de s’adresser à la cour, il commence en fait une véritable adresse au peuple en ces termes : « c’est à vous que je m’adresse, jeunes du Ghana!... ». Il marque une pause, comme s’il attendait que le silence, total dans la salle, soit également respecté dans tous les foyers du pays. « Maintenant vous allez m’écouter et bien m’écouter, parce que je ne suis pas ici pour faire un discours, ni pour perdre mon temps! Avant tout, je vous annonce que je tiens à assurer mes compatriotes, les dix millions de citoyens de ce pays, que mon intention n’est pas de m’imposer à eux. Je suis là pour mettre en garde les officiers supérieurs, les politiciens, les hommes d’affaires et les criminels étrangers contre notre colère. Ils se sont servis de notre sang, de nos sueurs et de nos larmes, bref, de notre travail pour s’enrichir et se noyer dans le vin, dans le sexe. Pendant ce temps, vous, moi, la majorité, nous luttions quotidiennement pour survivre. Moi, je sais ce que c’est que d’aller au lit avec un mal de tête provoqué par un ventre vide. Je préviens ceux qui s’aviseraient d’aider les goinfres qui nous exploitent à fuir qu’ils paieront pour eux. Ils seront jugés, châtiés pour les privations qu’ils ont imposées au peuple. Je ne suis pas un expert en économie ou en droit. Mais, pour ce qui est de travailler affamé en se demandant quand et d’où viendra le prochain repas, je suis un expert, croyez-moi. L’heure du jugement est arrivé. Et ce n’est nullement une question de militaires contre civils, d’Akans contre Ewés, ou de Gas contre nordistes, mais de ceux qui possèdent contre ceux qui n’ont rien. Vingt-deux ans après l’indépendance, vous et moi continuons à cogner nos têtes contre le sort, contre le sol, en croyant que Dieu nous viendra nous sauver de leurs griffes. Il ne viendra pas si vous ne prenez pas vous même en main votre destin. La France a tiré son salut d’une révolution. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Union soviétique, la Chine, l’Iran aussi. Laissez-moi vous dire que Dieu n’aide pas les gens qui dorment. Ne comptez pas non plus sur les gros monsieurs que vous voyez passer dans de belles voitures. Ils ne peuvent pas vous aider, parce que leur ventre en plein; leurs enfants mangent à leur faim et ils ont les moyens d’aller et venir où ils veulent, comme ils veulent. »
Rawlings est en sueurs. En transe même, tant l’ambiance fait penser à celle qui règne à l’intérieur de ces sectes qui ont pignon sur rue à Accra. L’accusé principal a l’air d’un illuminé. Les grands gestes, le discours ... mais il séduit. Son sermon est longuement ovationné. Le président de la cour ordonne à l’assistance de cesser toute manifestation, sans succès. D’un geste de la main, Rawlings parvient à interrompre les applaudissements. Il s’apprête à poursuivre sa prédication, mais le président l’interrompt : « l’audience est suspendue. Elle reprendra dans deux jours, le 30 mai. »
Toute la nuit, dans les quartiers d’Accra, on commente l’audace de ce jeune homme, la justesse de son action. Même la presse gouvernementale, le lendemain matin, ne peut s’empêcher de souligner que le jeune capitaine a fait forte impression.
La légende Jerry Rawlings est en train de naître.
La deuxième journée d’audience commence par une longue ovation dès l’entrée des accusés. Au cours de l’audience, Rawlings va assumer seul ses responsabilités et dédouaner ses compagnons. Il dit : « Leave my men alone ! I’m responsible for everything » ( laissez mes hommes tranquilles, je suis le seul responsable de tout). Les officiers et sous officiers ne peuvent s’empêcher de s’exclamer entre eux :« Voilà un vrai leader! Rien à voir avec les couards qui nous dirigent! ».
Devant la cour martiale, est en train de naître une sorte de révolte spontanée et généralisée. ...
Le troisième jour d’audience, ils sont plus de trente mille à vouloir pénétrer dans á Burma Camp (principal camp militaire d’Accra) pour suivre le procès.
Jamais, depuis la chute de Kwame Nkrumah, un événement n’a autant mobilisé les ghanéens que le procès de ces sept jeunes officiers et sous officiers accusés d’avoir tenté de renverser le régime militaire du général Akuffo. ...
Et Rawlings continue : « Laissez les autres partir! Exécutez-moi, mais laissez-les partir, parce que je suis le seul responsable. Mais sachez, vous, dirigeants corrompus, que vous ne continuerez plus longtemps à émasculer notre peuple. Vous paierez! Et je dis au peuple que personne ne viendra le libérer. Ghanéens, le problème n’est pas, comme on tente de vous le faire croire, un antagonisme entre militaires et civils. Oui il y a deux camps: celui de ceux qui possèdent tout, et celui de ceux qui n’ont rien. La vaste majorité des affamés contre l’infime minorité des gloutons égoïstes. Dans leur camp, vous trouverez les officiers supérieurs, les politiciens, les directeurs de banque et une bande de lâches Libanais incapables de rester dans leur pays pour se battre pour une cause noble. Face à eux, il y a les imbéciles, vous et moi! ».
La foule se déchaîne. Longuement, elle acclame l’accusé numéro un. Le président de la cour est sérieusement agacé par l’insolence de Rawlings et les ovations qu’elle suscite. Au soir de ce troisième jour d’audience, le président de la cour martiale d’Accra perd toute patience et dit : « Je vous invite solennellement à cesser de manifester ainsi, sans quoi je me verrais dans l’obligation d’interdire la salle au public ». « L’audience est suspendue. Elle reprendra le lundi 4 juin », conclut-il, alors que le public, debout, continue d’ovationner les accusés.
Lundi 4 juin 1979, il n’y aura pas de quatrième jour d’audience... . ...
Vers 3 heures 30 du matin un lieutenant et trois sergents sont allés l’extraire de sa cellule pendant que d’autres occupent la radio située à moins de 500 m de son lieu de détention et qui attendent leur héros.
A peine sorti de la cellule, Jerry. J. Rawlings est conduit dans les studios de la Ghana Broadcasting Corporation (la radio d’Accra). Haletant et nerveux, il bafouille plus qu’il ne parle. Ces premiers mot sont : « This is Fligth lieutenant Jerry John Rawlings... »... sur un rythme saccadé, la voix gutturale débite : « Les sous-officiers viennent de prendre en main la destinée du pays. Jeunes officiers, si nous voulons éviter un bain de sang, il vaut mieux nous tenir à l’écart de leur chemin, car ils sont pleins de malice et de haine. Si vous avez une raison de les craindre, fuyez! Si vous n’avez aucune raison de vous sentir coupable, ne bougez pas. L’heure du jugement est arrivée. Je demande à toutes les unités hors d’Accra d’organiser le procès des ennemis du peuple. Chaque unité doit choisir ses propres représentants au nouveau conseil révolutionnaire, qui remplace le conseil militaire suprême, disparu à jamais... »
Une demi-heure après l’intervention radiodiffusée de Rawlings, le commandant en chef de l’armée (Odartey-Wellington), réussit à reprendre la radio aux putschistes et annonce que le régime du général Akuffo est toujours en place. Il demande aux insurgés de se rendre et invite Rawlings à « cesser de faire l’imbécile ». « Je l’invite à venir me voir à l’état-major... », ajoute-t-il.
Moins d’un quart d’heure plus t**d, Odartey-Wellington sera abattu lors d’un accrochage entre ses troupes et les insurgés. Un nouveau communiqué radiodiffusé, lu par le major général Joshua Hamidu, annonce : « l’hypocrisie des régimes des généreux Acheampong et Akuffo est bel et bien tombée. Que Dieu bénisse cette nation ».
Dans les semaines qui suivent, plusieurs officiers supérieurs sont jugés et condamnés pour crimes économiques. Huit d’entre eux seront exécutés dont trois anciens chefs d’Etat : les généraux Acheampong, Akuffo, et Afrifa.
La « purification » entamée n’épargne pas les milieux d’affaires : les troupes reçoivent l’ordre de descendre dans les entrepôts secrets pour découvrir et « libérer » tous les biens de consommations stockés dans le but d’entretenir la pénurie. Le fruit de leur « chasse » est mis sur les marchés à des prix très compétitifs. Rawlings fait dynamiter le marché de Makola, considéré comme le quartier général des « mamies » d’Accra, responsables à ses yeux du mauvais approvisionnement.
Il est à rappeler que la révolte des jeunes officiers trouve son origine dans deux situations ci-après :
1. Les différents régimes militaires qui se sont succédés au pouvoir depuis la chute de Kwame Nkrumah en 1966, ont réussi l’exploit de plonger dans un indescriptible chaos économique ce pays qui passait pour l’un des plus riches d’Afrique de l’Ouest.
2. Le dénuement s’est installé dans toutes les régions, tandis que les dirigeants et quelques privilégiés mènent grand train, sous les yeux d’une population impuissante. Le sucre, le lait, le riz, le savon et d’autres produits de première nécessité ont disparu des magasins et des marchés, de même que le papier hygiénique, les boissons gazeuses et d’autres produits pourtant fabriqués par l’industrie locale. Le pays, dans les années soixante dix, vit dans la pénurie et dans la morosité depuis une longue période. ...
Après ce qu’il a lui-même appelé le « nettoyage » de la maison Ghana, Rawlings laisse se dérouler les élections. Le 24 septembre 1979, il remet le pouvoir au président élu, le Dr Hilla Limann. Le lendemain, il est de retour dans l’appartement de deux pièces qu’il occupe normalement dans un camp militaire, Independance Avenue à Accra.
Quelques mois plus t**d, le président élu, sur le conseil de ses amis, met Rawlings à la retraite de l’armée. À 32 ans, Rawlings devient ainsi le plus jeune ancien chef d’Etat du monde (après 3 mois et 20 jours à la tête du Conseil révolutionnaire). Et sans doute aussi, le plus jeune militaire à la retraite. Mais, on le sait, il reviendra ...
Mécontent du pouvoir civil, qu'il estime corrompu, il reprend le contrôle du pays le 31 décembre 1981 par un nouveau coup d'État qui renverse le régime de Limann. Il devient alors le président du Conseil provisoire de la défense nationale. En 1992, Rawlings démissionne de l'armée, instaure le multipartisme et fonde le Congrès Démocratique National (CDN). Il engage le pays dans un processus de démocratisation.
Il sera élu démocratiquement en décembre 1992 puis réélu en décembre 1996. Il quittera le pouvoir en 2001 après avoir accompli les deux mandats constitutionnels.
JJR fut une véritable légende, un homme charismatique, aimant son peuple et très attaché aux traditions africaines.
CONNAISSANCE DE NOTRE PAYS
ÉDUCATION A LA LOI FONDAMENTALE(LA CONSTITUTION DE CÔTE D'IVOIRE)
CHAPITRE 1 :
DES LIBERTES ET DES DROITS
Article 7
Nul ne peut être poursuivi, arrêté, gardé à vue ou inculpé, qu’en vertu d’une loi
promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés.
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, poursuivi ou détenu.
Toute personne arrêtée ou détenue a droit à un traitement humain qui préserve sa
dignité. Elle doit être informée immédiatement des motifs de son arrestation ou
de sa détention et de ses droits, dans la langue qui lui est compréhensible.
Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie à
la suite d’un procès équitable, lui offrant toutes les garanties indispensables à sa
défense.
Article 8
Le domicile est inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être
apportées que par la loi.
Article 9
Toute personne a droit à l’éducation et à la formation professionnelle.
Toute personne a également droit à un accès aux services de santé.
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