Philosophie et Anglais Baccalauréat Toutes Séries Confondues
Centre à vocation cognitive et pédagogique, visant à améliorer le niveau des élèves de la (1ère à la Tle) en Philosophie et de la (6ème à la Tle) en Anglais.
Soutenons tous nos Éléphants pour une victoire indiscutable et indubitable.
FRUITS AND VEGETABLES ( Part 1 )
Bon début de semaine à tous et à toutes.
Improve your English with us forever
🍀BONNE RENTRÉE SCOLAIRE À TOUS ET TOUTES...
🍀QUE L'ANNÉE ACADÉMIQUE 2023-2024 SOIT UNE ANNÉE DE CHANCE ET DE RÉUSSITE POUR TOUS.
Lesson 1: AT SCHOOL ( 01 )
Bon début de weekend à tous.
May this weekend be accessible or joyful to you all. ☘️ To God be the glory.☘️
Agréable journée dominicale à tous...
🍀☘️Happy Sunday to you all ⛪
Sujet : Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
Sujet : Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?
Dieu peut se définir comme l'être suprême incréé et invisible, créateur de l'univers qui se caractérise par l'omniprésence, omnipotence et omniscience. Aussi, il est l'être transcendant et parfait qui détient les rênes de l'existence. Par contre, la raison humaine, en tant que la faculté de discernement et qui prône la rationalité rejette du coup le sujet pensant de l'existence de Dieu vu que sa présence n'a point été démontrée ni prouvée par une quelconque personne. C'est au vu de cette altercation que l'on se demande : est-il deraisonnable de croire en Dieu ? Autrement dit: est-il absurde de mettre sa confiance en l'être suprême ? Dès, la croyance en Dieu Est-elle superflue? Ainsi, dans quelle mesure est-il absurde de croire en Dieu ? Toutefois, n'est-il pas raisonnable de croire en Dieu?
Bonne chance à tous nos vaillants candidats.
Better understanding English....
Better improve your English...
📝DISSERTATION LITTÉRAIRE PORTANT SUR LA POÉSIE EN GÉNÉRAL.
SUJET:La poésie consiste-t-elle seulement pour les poètes à exprimer leurs sentiments personnels?
Le mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue. La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre, ce qui a donné naissance à la notion de poésie lyrique. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son oeuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions.
On peut néanmoins se demander si l'expression des sentiments personnels rend compte de l'ensemble de la littérature poétique.
Certes, la poésie sert souvent l'expression d'un "moi" intérieur. Mais elle est également en lien avec le monde, comme pour la poésie engagée par exemple. C'est également une clé de compréhension du monde.
✍️La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments, notamment par le biais du registre lyrique. Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. Le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard.
✍️La poésie lyrique est centrée sur le "moi", chante le malheur, le bonheur, les doutes et les craintes de l'auteur. Elle permet à l'auteur de faire part des émotions intenses, des sentiments, de l'affectivité qui caractérisent l'être humain. Anna de Noailles, dans J'écris, dit ainsi "J'ai dit ce que j'ai vu et ce que j'ai senti".
✍️Le poète, par l'utilisation du "je", se place en position centrale. A travers ce "je" auquel chacun peut s'identifier, il incarne la condition humaine au travers de l'expression des sentiments, le plus souvent dans la souffrance (cours francais).
✍️La poésie est en effet souvent reliée à des sentiments mélancoliques ou de désespoir. Pour Musset, l'inspiration poétique proviendrait même de cette souffrance : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux", dit-il. Le thème privilégié, surtout chez les romantiques mais aussi chez les poètes des courants suivants, est celui de l'amour. Les femmes inspirant cet amour, dans le bonheur ou dans la souffrance, sont parfois devenues de véritables muses, comme Jeanne Duval pour Baudelaire ou Elsa pour Aragon. Apollinaire, dans Le Guetteur Mélancolique, crie sa douleur de ne pas être aimé et apostrophe "ô mon cœur". Les Sonnets de Louise Labbé sont également inspirés par une déception amoureuse.
✍️Le poète est souvent un être malheureux, mais l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, plus profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût du monde, le poète recherche parfois un idéal, un monde meilleur. Baudelaire, dans le poème Elevation, exprime ainsi son désir d'ascension vers un idéal qu'il ne peut trouver sur Terre. Stéphane Mallarmé, dans Poésies, ressent des tourments si profonds que seule la mort lui paraît libératrice : "j'ôterai la pierre et me pendrai".
✍️La poésie se fait alors plainte élégiaque.
Cet art peut également être l'occasion de s'explorer, de se rechercher, comme Rimbaud quand il affirme que "je est un autre". Au début du XXème siècle, Nerval amorce le mouvement du surréalisme, qui donnera naissance à des poèmes insolites, dominés par des métaphores étranges.
✍️Les poètes surréalistes sont en quête d'eux-mêmes, et donnent libre cours à leur inconscient notamment par le biais du poème en prose. Cette prose poétique est qualifiée par Baudelaire de "musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme". Il illustre le genre dans Le Spleen de Paris. Verlaine, dans Les faux beaux jours, s'exprime à travers un lyrisme symbolique, personnel, et renvoie à son passé dans un désir de rédemption.
✍️La poésie permet donc ainsi au poète d'exprimer ses sentiments, que ce soit dans l'amour, le spleen ou la quête de soi-même.
★Cependant, la poésie n'est pas centrée uniquement sur la personnalité et les émotions du poète. Elle lui permet de faire le lien entre l'homme et la nature, et de mieux comprendre le monde. Quant à la poésie engagée, c'est un outil qui permet au poète d'exprimer ses opinions politiques et d'inciter le lecteur à l'action, afin de changer la société.
📝Tandis que certains auteurs comme Verlaine refusent que la poésie soit au service d'un engagement et revendiquent "de la musique encore et toujours!", d'autres écrivains se servent de la poésie pour leur militantisme, et mettent la force de l'écriture au service de leurs idées. Cette poésie engagée prend son essor surtout au XIXème siècle chez les Romantiques, après la révolution.
📝Ainsi, Victor Hugo dénonce Napoléon III dans Napoléon le Petit, et les horreurs de la guerre avec, par exemple, L'Enfant. En effet, la forme poétique renforce la puissance de l'argumentation, permet de susciter colère et pitié chez le lecteur. L'utilisation d'images poétiques telles que "son crâne était ouvert comme un bois qui se fend" dans Les Châtiments, ajoute de l'émotion et augmente les chances de convaincre le lecteur par rapport à une autre forme littéraire.
📝La poésie peut donc aider le poète à susciter une action, à éveiller la conscience de ses contemporains. Robert Desnos, avec Maréchal Ducono, se sert d'un poème pamphlétaire et satirique pour dresser un portrait virulent du maréchal Pétain. Avec la poésie engagée, le poète n'exprime plus seulement ses opinions et sentiments personnels : il agit pour transformer une société qui le révolte.
📝En plus des opinions politiques, l'amour de la liberté est un thème fréquent chez les poètes engagés. On peut le constater par exemple dans l'œuvre Poésie et Vérité de Paul Eluard, avec son célèbre poème Liberté, où il nous fait comprendre la notion abstraite de liberté à travers une série d'images concrètes.
Bien qu'elle puisse exprimer des opinions politiques et idéologiques, la poésie reste tout de même une création artistique qui peut également être une clé de compréhension du monde.
📝Le poète, tel que Baudelaire dans L'Harmonie du Soir, peut faire pour ses lecteurs un lien avec la nature, afin de nous redonner un regard neuf sur le monde, ce qui se retrouve dans le courant de peinture des impressionnistes. Par un système d'échos et de correspondances, que l'on peut remarquer dans les Ariettes du recueil Romance sans paroles de Verlaine, le poète nous montre l'unité qui peut exister dans le monde, le lien entre tous les éléments qui le composent, et peut-être tente de nous révéler une part du mystère de ce monde.
📝Dans le poème en prose Aube, la poésie de Rimbaud a le pouvoir d'illuminer le monde, de le féconder par les images, et ainsi de le réenchanter.
Dans son célèbre poème Correspondances, Baudelaire définit la nature comme un espace où de multiples relations entre les êtres et les objets sont perturbées. Il évoque des "forêts de symboles", qui doivent être restaurés par le poète afin que le monde retrouve son sens.
📝La poésie peut ainsi avoir pour fonction de rénover notre regard sur notre environnement. Le poète est donc presque un être supérieur, privilégié, doté du pouvoir de changer la vision des gens sur le monde. Rimbaud, dans sa Lettre à Paul Demeny, dit ainsi "Le Poète se fait voyant". De même, dans Les Rayons et les Ombres, Victor Hugo assimile la poésie à un intermédiaire entre les hommes et Dieu : "Car la poésie est l'étoile/Qui mène à Dieu rois et pasteurs!".
Jules Laforgue, dans le poème Intarissablement de ses Œuvres Complètes, s'intéresse à de grands problèmes encore irrésolus par l'humanité, tels que le sens de la vie et de la mort ou encore la puissance du temps.
👉D'autres auteurs, comme Francis Ponge, se rapprochent du réel en décrivant des objets issus de la vie quotidienne, par exemple du pain, dans Le Parti pris des Choses. Il nous amène ainsi à modifier notre perception d'un objet en apparence trivial que nous ne voyons plus, en nous le présentant de manière inattendue.
👉La poésie peut également être une fin en soi, et posséder ainsi une fonction purement esthétique. Le poète peut rechercher une harmonie sonore, rythmique et visuelle, par exemple avec l'utilisation de calligrammes comme Apollinaire dans Calligrammes.
👉Le poète crée un monde d'images, comme Baudelaire qui dans Les Fleurs du Mal décrit le poète comme un albatros. Dans Romance sans Paroles, Verlaine décrit des paysages embellis par l'utilisation d'images poétiques. Dans le recueil Illuminations, Rimbaud décrit des paysages insolites, une réalité transfigurée par le langage. Verlaine nous dit dans Jadis et Naguère, L'Art Poétique, privilégier la recherche du beau, de l'effet rythmique ou sonore sur la construction du sens : la poésie est alors plus à ressentir qu'à comprendre, elle se fait beauté et harmonie pures, c'est un art au même titre que la peinture et la musique.
👉La poésie perce ainsi les apparences afin de démystifier le monde et d'en décrypter le fonctionnement. Elle reste également une création artistique appréciée simplement pour sa beauté
Hermann N'gnamien Krakou Mano 07 08 86 41 55
SUJET : Le pouvoir d'Etat est-il nécessairement violent ?
I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Le pouvoir d’Etat : Pouvoir politique, autorité politique.
Nécessairement : Absolument, inévitablement.
Violent : Brutal, agressif, abus de la force.
II – REFORMULATION
L'usage de la force brutale est-il indispensable à l'exercice du pouvoir politique ?
III –PROBLEME
Quelle place la violence occupe-t-elle dans l’exercice du pouvoir d'Etat ?
IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : La violence est omniprésente dans l’exercice du pouvoir d’Etat
- Dans la pratique quotidienne, l’Etat use de violence physique et psychologique pour imposer son autorité et sa volonté.
Louis ALTHUSSER, dans Idéologies et appareils idéologiques d'Etat, les deux axes de violences de l'Etat, relève les ARE ou Appareils Répressifs d’Etat (la police, la gendarmerie, l’armée) et les AIE ou Appareils Idéologiques d'Etat (la presse, l'école...).
- Les actions de L’Etat visent toutes à domestiquer, aliéner, dépouiller l’individu de toute personnalité, l’Etat décidant à sa place et le réduisant ainsi au rang d’animal.
SCHOPENHAUER, Pensées et fragments : « l'Etat n'est que la muselière dont le but est de rendre inoffensive cette bête carnassière, l’homme et de faire en sorte qu'il ait l'aspect d'un herbivore. »
- La violence de l’Etat ne se justifie pas à partir du moment les hommes naturellement bons peuvent cohabiter pacifiquement sans atteintes à leur dignité et leur intégrité pourvu qu’on sache les convaincre.
Georges GUSDORF, La Vertu de force : toute action de violence résulte d'un acte de désespoir, elle est une « énergie de désespoir. » Seuls ceux qui échouent à triompher par la raison ou le bon sens, c'est-à-dire par des arguments rationnellement convaincants, s’abaissent à nuire et à s'imposer aux autres par la violence.
Axe 2 : La violence est nécessaire pour l’exercice bénéfique du pouvoir d’Etat
- Les hommes sont si naturellement violents qu’il faut un pouvoir fort pour les amener à vivre pacifiquement.
HOBBES, Le Léviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun. »
- L’absence de violence d’Etat entraine l’anarchie dans laquelle la condition des hommes est pire en raison d’une violence plus scandaleuse et préjudiciable à tous.
GOETHE : « Je préfère l’injustice au désordre. »
- Le droit et la force doivent soutenir mutuellement l'action politique pour que l’Etat atteigne ses objectifs régaliens.
Blaise PASCAL, Pensées : « la justice sans la force est impuissante et la force sans la justice est tyrannique »
Paul VALERY, Regards sur le monde actuel : « Si l'Etat est fort il nous écrase, s'il est faible, nous périssons. »
Réponse : la violence s’impose comme une nécessité dans l'exercice du pouvoir d'Etat dans le strict respect des droits du citoyen.
*EXERCEZ-VOUS ET REVISEZ À TEMPS, CAR LES EXAMENS SONT PROCHES*
Hermann Krakou N'gnamien Mano 0708864155
Bonjour à tous les membres du groupe, il est porté à la connaissance de tous que ce groupe a été mis en place pour aider les élèves en classe de terminale (BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE A & D) à maîtriser la méthodologie des matières telles que Philosophie et Anglais afin de décrocher un succès indubitable et impeccable.
📝 *Tâches du groupe :*
✍️ Explication littérale du cours.
✍️ Résolution de sujets type Bac.
✍️ Orientation et guide.
✍️ Informations et autres.
*NB:* J'ai besoin de la liste des candidats de la Série A & D.
*Admin:* Hermann N'gnamien
Deepen your English.... By Hermann N'gnamien
Writing.....
Another way to say.......👇
EXERCICE D'ENTRAÎNEMENT PHILOSOPHIQUE
Sujet 1: Faut-il craindre le regard d'autrui ?
Sujet 2: L'homme peut-il se réaliser en dehors de la collectivité ?
Consigne : Faites l'étude parcellaire des deux sujets puis rédigez une introduction de chaque sujet.
BACCALAURÉAT 2016 SÉRIES A1-A2
Le candidat traitera l’un des trois sujets suivants :
SUJET I
Doit-on défier la légalité pour l’égalité ?
SUJET II
L’essor de la technique doit-il susciter la crainte ?
SUJET III
Dégager l’intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.
Loin de nous la pensée que Dieu haïsse dans l’homme ce en quoi il l’a créé supérieur aux autres animaux ! A Dieu ne plaise que la foi nous empêche de recevoir ou de demander la raison de ce que nous croyons, puisque nous ne pourrions pas croire si nous n’avions pas des âmes raisonnables ! Et si dans les choses qui appartiennent à la doctrine du salut et que nous ne pouvons pas comprendre encore, mais que nous comprendrons un jour, il convient que la foi précède la raison, la foi qui purifie le cœur et le rend capable de recevoir et de soutenir la lumière de la grande raison, c’est la raison même qui l’exige. Voilà pourquoi il a été dit raisonnablement par le Prophète : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas. » Ici le Prophète a clairement distingué ces deux choses et nous a conseillé de commencer par croire, afin d’arriver à comprendre ce que nous croyons. Ainsi donc il a paru raisonnable que la foi précédât la raison. Car si le précepte n’est pas raisonnable, il est donc irraisonnable ! Dieu nous garde de le penser ! S’il est raisonnable que la foi précède la raison pour monter à certaines grandes choses que nous ne pouvons pas encore comprendre, sans doute, quelque petite que soit la raison qui nous le persuade, elle précède elle-même la foi.
Saint Augustin, Lettres 120.
« 𝗟𝗮 𝗚𝘂𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱𝗲 : 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗹𝗶𝘁 𝗶𝗱é𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗹𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 »
𝙄𝙉𝙏𝙍𝙊𝘿𝙐𝘾𝙏𝙄𝙊𝙉
𝙋𝙧é𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 : La Guerre froide désigne la période de l’histoire comprise entre 1947 et 1991, au cours de laquelle le Monde est divisé en deux blocs : d’un côté, le bloc capitaliste allié aux Etats-Unis ; d’un autre côté, le bloc communiste allié à l’URSS. Cette expression, forgée en 1947 par le journaliste américain Walter Lippman, définit la situation de tensions entre les États-Unis et l’URSS dans laquelle chacun des deux Grands tente de prendre l’avantage sur l’autre, tout en évitant de déclencher un conflit armé direct entre eux, mais en impliquant parfois un de leurs alliés. Entre 1947 et 1991, en effet, années respectives du refus du plan Marshall par l’URSS et de l’effondrement de celle-ci après 69 ans d’existence (1922-1991), Washington et Moscou, successivement dotés de l’arme atomique depuis 1945 et 1949, adeptes de la dissuasion nucléaire fondée sur l’équilibre de la terreur, s’intimident sans véritablement s’affronter par crainte d’un anéantissement mutuel.
𝙋𝙧𝙤𝙗𝙡é𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 : La Guerre froide se réduit-elle cependant à un conflit de puissances, mettant aux prises deux nations désireuses de dominer le Monde ? N’est-elle pas avant tout un conflit idéologique opposant deux modèles de civilisation incompatibles ?
𝙋𝙡𝙖𝙣. La Guerre froide est un conflit d’une double nature : en premier lieu, un conflit idéologique, opposant le monde capitaliste au monde communiste ; en second lieu, un conflit de puissances, opposant l’armée américaine à l’armée soviétique.
𝗗𝗘𝗩𝗘𝗟𝗢𝗣𝗣𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧𝗦
[𝕴] La Guerre froide est un conflit idéologique (politique), dans la mesure où l’enjeu de ce conflit n’est pas seulement la conquête de territoires (conflit de puissances), il est surtout un conflit opposant deux modèles de société : le modèle américain et le modèle soviétique.
[𝓐] Le modèle américain, que la Maison Blanche entend exporter à travers le Monde, après la défaite des dictatures fascistes (1945), est celui de la démocratie libérale : libérale, d’un point de vue politique, au sens où les citoyens américains choisissent librement leurs représentants lors d’élections pluralistes, généralement organisées tous les quatre ans, afin de désigner les politiciens de droite (républicains) ou de gauche (démocrates), qu’ils jugent dignes de siéger, soit à l’échelon régional à la tête de l’un des 50 Etats qui composent les Etats-Unis, soit à l’échelon fédéral dans le cadre du Congrès (Chambre des représentants, Sénat) ou de la présidence à la Maison Blanche ; mais libérale, d’un point de vue économique également, au sens où les citoyens américains sont libres de travailler, d’entreprendre, d’investir, de vendre, d’acheter, bref de s’enrichir, selon les principes de l’économie de marché et du capitalisme. De fait, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mode de vie américain (American way of life) fait rêver (American dream). Tout y est beau, tout y est moderne, tout y est démesuré et, en plus, tout y est accessible en abondance : les maisons individuelles, les gratte-ciel, les voitures, les routes, les moyens de transport, les télévisions, les lave-linge, les réfrigérateurs, les aspirateurs, les chewing-gums, les jeans. Rien ne manque. Au lendemain de la guerre, tout ce qui vient des États-Unis est à la mode : le cinéma (Hollywood), la musique (Rock’n’Roll), les idoles (Marilyn Monroe), et même les grandes voitures décapotables (Cadillac). L’Amérique, nouvelle « Terre promise », devient le lieu où tout est possible, en particulier celui des ascensions sociales rapides et des fortunes vertigineuses.
[𝕭] Le modèle soviétique, celui que le Kremlin entend imposer au Monde, offre un autre visage. L’URSS, depuis sa naissance officielle en 1922, cinq ans après la révolution bolchevique d’octobre 1917 accomplie par Lénine et Trotski contre l’Empire russe du tsar Nicolas II, incarne, jusqu’en 1991, année de sa disparition, la patrie de la dictature communiste : dictature, d’un point de vue politique, au sens où les camarades soviétiques ne désignent pas eux-mêmes leurs représentants politiques, un droit réservé aux membres du PCUS, ou alors, quand ils participent à des élections sans véritable enjeu à l’échelon local exclusivement, ils n’ont le choix qu’entre des candidats bolcheviques ; communiste, d’un point de vue économique, au sens où la propriété privée est abolie, la liberté d’entreprendre interdite, les prix autoritairement fixés, les profits proscrits, l’enrichissement illégal, prétexte pris que le capitalisme favorise les inégalités entre riches et pauvres, alors que l’Etat communiste, au contraire, en gérant toutes les entreprises, en payant lui-même tous les salariés du pays, prétend supprimer les injustices sociales. Dans les faits, cependant, au-delà des beaux discours, le niveau de vie est très bas. Les pénuries de biens de consommation courante sont fréquentes. Les rayons des magasins sont vides. Les logements sont inconfortables. Le re**rd est considérable. Cette paupérisation est d’autant plus mal vécue par la population que les inégalités sociales persistent, notamment entre les apparatchiks communistes membres de la nomenklatura qui s’octroient de plus en plus de privilèges (maisons individuelles, voitures personnelles, magasins privés) et le reste de la population qui, pauvre et démoralisée, sombre dans l’alcoolisme.
[𝕮] Comment, dans ces conditions, le Monde a-t-il pu hésiter entre ces deux modèles ? En premier lieu, parce que les Etats-Unis, un rêve pour certains, est aussi un cauchemar pour d’autres (depuis l’assassinat du président Kennedy en 1963, la guerre du Vietnam du président Johnson en 1964, l’affaire du Watergate du président Nixon en 1974), notamment pour ceux qui ne sont ni riches, ni blancs, ni capitalistes, mais pauvres (pas de sécurité sociale, peu de prestations sociales), noirs (Ku Klux Klan, Martin Luther King, Malcolm X) ou communistes (maccarthysme, chasse aux sorcières, époux Rosenberg). En second lieu, parce que l’URSS, un paradis en théorie, un cauchemar en pratique, masque la réalité de sa situation, soit en invoquant de bons sentiments (la paix dans le Monde, la disparition de la pauvreté), soit en recourant à un vocabulaire trompeur (démocraties populaires), soit en censurant l’information (KGB, procès politiques, Goulags), soit en pratiquant la propagande (Pravda), soit en imposant par la force aux pays conquis le modèle communiste (1948, « coup de Prague » en Tchécoslovaquie), soit enfin en entretenant l’illusion de la grandeur (course aux armements, conquête spatiale avec le satellite Spoutnik en 1957 et le cosmonaute Youri Gagarine en 1961).
[𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧] Démocratie libérale, d’un côté, dictature communiste, de l’autre, tels sont les deux modèles de société proposés au Monde au cours de la Guerre froide. L’un des enjeux du conflit pour les deux supergrands consiste donc à faire passer le plus de territoires (continents, pays) sous leur contrôle afin de faire triompher leur civilisation. Voilà pourquoi la Guerre froide, conflit idéologique, est aussi un conflit de puissances.
[𝕴𝕴] La Guerre froide est un conflit de puissances (conflit militaire), dans la mesure où l’enjeu du conflit, au-delà du triomphe d’une idéologie sur une autre, consiste, pour les Etats-Unis et l’URSS, à faire passer toujours davantage de pays sous leur influence, leur domination ou leur contrôle, parfois de manière pacifique, d’autres fois en recourant à la force. Ce conflit de puissances a vu le jour en Europe, puis il s’est étendu au reste du Monde, avant de mourir à l’endroit même où il était né, au cœur du Vieux Continent.
[𝓐] La Guerre froide naît en Europe à la faveur de deux événements : le premier survenu en 1946, lors du discours de Fulton, au cours duquel Churchill, ancien Premier ministre britannique, dénonce la division de l’Europe en deux camps, le camp américain et le camp soviétique, hermétiquement séparés par un « rideau de fer », au motif que Staline, oublieux des accords de Yalta (1945), a refusé d’organiser des élections dans les pays libérés de la domination nazie par l’Armée rouge ; le second survenu en 1947, lors du refus du plan Marshall par l’URSS et ses Etats satellites, prétexte pris que cette aide économique américaine, au dire des Soviétiques, serait le moyen astucieux pour les Américains de se rendre à la fois indispensables et populaires auprès de tous les peuples européens. En 1948, seule l’Allemagne, partagée depuis 1945 entre les quatre puissances victorieuses, n’a pas choisi son camp. C’est chose faite, toutefois, en 1949, après l’échec du blocus de Berlin entrepris par l’URSS. En 1949, en effet, l’Allemagne, comme l’Europe, est divisée en deux pays distincts : d’un côté, la RFA, capitaliste, située à l’Ouest ; de l’autre, la RDA, communiste, située à l’Est.
[𝕭] Après 1949, l’Europe entièrement partagée entre les deux superpuissances, le reste du Monde devient le terrain de jeu de la Guerre froide. Les Etats-Unis et l’URSS commencent par s’affronter en Asie : la Chine bascule ainsi dans le camp communiste avec la prise de Pékin par Mao, alors que le Japon, ennemi personnel des Etats-Unis depuis l’attaque aérienne de Pearl Harbor (1941), est élevé au rang d’allié afin d’éviter une nouvelle perte territoriale en Asie ; la Corée, en revanche, après trois années de guerre (1950-1953), est partagée entre les deux camps, la Corée du Nord se rangeant derrière l’URSS, la Corée du Sud derrière les Etats-Unis. Au final, la majorité de l’Asie rejoint le bloc de l’Est, une minorité le bloc de l’Ouest. Après l’Europe au cours des années 1940, l’Asie au cours des années 1950, l’Amérique latine, au cours des années 1960, devient le nouveau théâtre des opérations de la Guerre froide. Cependant, à l’exception notable de Cuba, dirigée depuis 1959 par Fidel Castro, allié de l’URSS lors de la fameuse « crise des missiles » (1962), la majorité de l’Amérique latine soutient les Etats-Unis. Parmi ces pays, de nombreuses dictatures militaires anticommunistes, notamment au Brésil et en Argentine, mais surtout au Chili où depuis 1973 le général Pinochet, auteur d’un coup d’Etat soutenu par la CIA, a chassé du pouvoir un président démocratiquement élu depuis 1970, Salvador Allende, trop proche de Moscou. L’Afrique, enfin, après avoir obtenu son indépendance essentiellement au cours des années 1960, devient à son tour, durant les années 1970, l’objet d’une lutte d’influence entre les Etats-Unis et l’URSS : l’Algérie, la Libye, la Guinée, le Bénin, le Congo, l’Angola, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Mozambique et Madagascar rejoignent le camp communiste ; la Tunisie, le Soudan, la Tanzanie, la Zambie restent neutres ; tandis que tous les autres, c’est-à-dire la majorité des pays africains, soutiennent le camp occidental. Aucun continent, désormais, ni plus qu’aucun milieu (terre, mer, air, espace) ou secteur (science, sport, cinéma), n’est épargné par la Guerre froide.
[𝕮] Entre 1989 et 1991, cependant, la Guerre froide, née en Europe dans l’immédiat après-guerre, étendue au reste du Monde au cours des décennies suivantes, s’achève sur le territoire qui l’avait vu naître, l’Europe, à la faveur de deux séries d’événements : d’une part, en 1989, lors de l’effondrement des régimes communistes partout en Europe de l’Est ; d’autre part, en 1991, lors de l’implosion de l’URSS elle-même. L’arrivée de Mikhaïl Gorbatchev à la tête du Kremlin en 1985, en effet, la chute du mur de Berlin en 1989, la réunification de l’Allemagne en 1990, la chute de toutes les dictatures communistes européennes entre 1989 et 1991 ne donnent d’autre choix aux dirigeants soviétiques que celui de tirer la leçon de l’histoire, conclue par la faillite du modèle communiste et la réussite du modèle capitaliste. Le 25 décembre 1991, après la retransmission télévisée du discours prononcé par le président Gorbatchev, l’URSS est officiellement dissoute. La Guerre froide est terminée.
𝓒𝓞𝓝𝓒𝓛𝓤𝓢𝓘𝓞𝓝
𝗙𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁𝘂𝗿𝗲. Entre 1947 et 1991, la Guerre froide a mis aux prises deux pays que tout opposait dans le cadre d’un conflit d’une double nature : conflit idéologique, d’abord, opposant deux modèles de société ; conflit territorial, ensuite, opposant deux superpuissances militaires.
𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲. La victoire du camp des démocraties capitalistes sur celui des dictatures communistes annonce-t-elle la fin de l’Histoire, comme l’affirment certains ? N’annonce-t-elle pas seulement la fin d’un monde et la naissance d’un nouveau sur les ruines de l’ancien ? Un monde dans lequel l’ordre planétaire ne serait plus bipolaire, ni même multipolaire, mais exclusivement unipolaire, c’est-à-dire entièrement gouverné par un seul et même pays : les Etats-Unis d’Amérique, grand vainqueur de la Guerre froide ?
𝗣𝗟𝗔𝗡
I - Un confit idéologique
A - Le modèle américain (en théorie : le rêve pour tous ; en pratique : le cauchemar pour certains)
B - Le modèle soviétique (en théorie : le paradis pour tous ; en pratique : l’enfer pour l’immense majorité)
C - Un monde partagé entre ces deux modèles (américain, soviétique)
II - Un conflit de puissances
A - Le début de la Guerre froide en Europe (années 1940)
B - L’expansion de la Guerre froide au Monde (années 1950 : Asie ; années 1960 : Amérique ; années 1970 : Afrique)
C - 𝓛𝓪 𝓯𝓲𝓷 𝓭𝓮 𝓵𝓪 𝓖𝓾𝓮𝓻𝓻𝓮 𝓯𝓻𝓸𝓲𝓭𝓮 𝓮𝓷 𝓔𝓾𝓻𝓸𝓹𝓮 𝓮𝓽 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓵𝓮 𝓜𝓸𝓷𝓭𝓮 (𝓪𝓷𝓷é𝓮𝓼 1980-1990)
𝑷𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒛 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔
𝖘𝖈𝖎𝖊𝖓𝖈𝖊𝖘𝖕𝖔𝖉𝖎𝖆𝖌𝖔.𝖔𝖛𝖊𝖗-𝖇𝖑𝖔𝖌.𝖈𝖔𝖒
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