Christadelphes Cameroun - Christadelphians Cameroon

Grandir en Christ

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Grandir en Christ – introduction

Grandir en Christ 1 – Grandir

Grandir en Christ 2 – Ecclesia

Grandir en Christ 3 – La prière

Grandir dans le Christ 4 – Partager sa foi

Grandir en Christ 5 – Vie nouvelle

Grandir en Christ 6 – Le mariage

Grandir en Christ 7 – La famille

Grandir en Christ 8 – S’occuper des nécessiteux

Grandir en Christ 9 – Contrôler la langue

Grandir en Christ 10 – Sagesse

Grandir en Christ 11 – Être le peuple de Dieu

Grandir en Christ 12 – Sortir du monde

Grandir en Christ 13 – La Pâque

Grandir en Christ 14 – La loi de Moïse

Grandir en Christ 15 – Sainteté

Grandir en Christ 16 – Orgueil et humilité

Grandir en Christ 17 – Garde ton cœur

Grandir en Christ 18 – Le péché et le pardon

Grandir dans le Christ 19 – Unité dans le Christ

Grandir en Christ 20 – Aimez vos ennemis

Grandir en Christ 21 – Joseph, un homme comme Jésus

Grandir en Christ 22 – La souffrance

Grandir en Christ 23 – Réconfort et encouragement

Grandir en Christ 24 – Travail

Grandir en Christ 25 – L’argent

Grandir en Christ 26 – Les dangers spirituels

Grandir en Christ 27 – Dieu contrôle les nations

Grandir en Christ 28 – Le paradis restauré

Grandir en Christ 29 – Action de grâce et louange

Grandir en Chris 30 – Continuons à partir d’ici

Renoncer aux richesses du monde

24.03.24 Lectures : Nombres 5 ; Proverbes 2 ; Luc 16

Notre lecture du Nouveau Testament d'aujourd'hui est tirée de Luc 16 et, en guise d'exhortation, j'aimerais que nous nous concentrions sur quelques aspects de ce chapitre pour nous aider dans notre marche vers le royaume à venir de Dieu, et pour préparer nos esprits avant de partager le pain et le vin en mémoire de notre sauveur Jésus.

Luc nous rapporte les paroles du Seigneur Jésus qui s'adresse directement à ses disciples (verset 1). Nous devrions examiner attentivement les paroles qui suivent, étant donné que nous professons également être ses disciples. Nous sommes les intendants de l'Évangile et ce qui suit est souvent appelé « la parabole de l'intendant injuste » ; un intendant accusé par son maître d'avoir gaspillé ses biens. Le maître demande à son intendant de rendre compte de sa gestion et, dans un dernier geste désespéré, l'intendant convoque les débiteurs de son maître et réduit fortement leurs dettes. Il fait cela pour les mettre à sa charge, afin qu'ils soient prêts à le soutenir lorsqu'il sera démis de ses fonctions d'intendant. Le maître ne dit pas que l'intendant a agi avec justice, car c'était un « intendant injuste » (verset 8 ), mais il doit admettre qu'il a agi « avec intelligence ». Jésus fait ensuite quelques commentaires sur notre relation avec la richesse et les biens et sur la difficulté que nous rencontrons souvent en essayant d'équilibrer notre responsabilité temporelle envers ceux qui nous entourent et notre responsabilité éternelle envers notre Père qui est aux cieux.

Jésus résume tout cet épisode par ces mots au verset 13 ;
« Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres …. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent » (Grec : mamonas = argent, richesses, biens)

Quel défi ce verset nous lance-t-il à l'époque où nous vivons, où tout autour de nous nous voyons l'avidité et le matérialisme. Et, bien sûr, notre nature humaine fait que nous pouvons si facilement nous attacher à la richesse, aux possessions et à la recherche constante de plus. Jésus ne le savait que trop bien et c'est pourquoi il répète cet avertissement pour nous une deuxième fois ici, après l'avoir déjà prononcé une fois lors du Sermon sur la m***agne (voir Matthieu 6:24).

Les Écritures nous offrent de nombreux exemples dont nous pouvons nous inspirer ; des hommes et des femmes qui ont malheureusement été incapables de surmonter les désirs de la chair et la convoitise de l'argent.

L'exemple d'Ananias et de Saphira est extrêmement puissant. Il est question d'eux dans Actes 5, une période où l'on parle de la croissance de l'Évangile et de la façon dont tous les apôtres vivaient jour après jour les uns avec les autres, partageant leurs biens et leur argent. En Actes 2 :44-45, nous lisons qu'ils ont vendu tous leurs biens et qu'ils les ont partagés entre eux en ayant « tout en commun ». Nous voyons ici un contraste intéressant avec le jeune homme riche de Matthieu 19 :16-22, dont nous ferions bien de nous inspirer. Il demande à Jésus ce qu'il doit faire pour hériter de la vie éternelle et, malheureusement, il n'a pas été en mesure de répondre au défi lancé par le Christ, à savoir vendre ce qu'il possède au profit des pauvres.

Dans Actes 4 :34-35, nous voyons tous les croyants vendre leurs biens, leurs terres et leurs maisons, et donner l'argent aux apôtres qui le distribuent ensuite à ceux qui sont dans le besoin. Nous voyons aussi Joseph (verset 36) qui a vendu des terres et apporté l'argent aux disciples pour le bien commun. Il s'agit de personnes merveilleusement généreuses, capables de renoncer à toutes les richesses du monde pour le bien de leurs frères et sœurs.
Cependant, lorsque nous arrivons à Actes 5, nous lisons l'histoire d'Ananias et Saphira. Il s'agit d'un mari et d'une femme qui, extérieurement, semblent avoir de bonnes intentions, faisant exactement ce que nous avons vu Joseph et les autres croyants faire, mais qui, intérieurement, cachent quelque chose. Il s'est avéré qu'ils ont « ... retenu une partie du prix » (verset 3). Le même mot grec se trouve dans Tite 2 :10, où il est traduit par « dérober » ou « chaparder ». Il s'agit ici d'un « escamotage » ou d'un « vol ». Ce couple n'a pas été en mesure de renoncer véritablement à ses richesses et nous lisons leur fin dramatique et dévastatrice dans Actes 5 :5,10.

Il y avait aussi Démas (2 Timothée 4 :10) qui a malheureusement abandonné l'apôtre Paul « … par amour pour le monde présent ».
Bien sûr, l'exemple le plus tragique auquel nous pouvons penser est celui de Judas. Il aurait entendu les paroles de Jésus, ayant passé jour après jour en sa présence, et aurait vu comment il a mis en pratique ce qu'il disait. Pourtant, comment le décrivons-nous ? Regardez les paroles accablantes rapportées en Jean 12 :6 : il s'occupait de l'argent des disciples et volait dans « la bourse ». Plus t**d, il serait conquis par la soif d’argent et trahirait notre Seigneur à ceux qui le crucifieraient.

Aucun d'entre nous n'envisagerait de faire une chose aussi horrible, n'est-ce pas ? Mais que cela nous serve d'avertissement : même quelqu'un qui a partagé la compagnie de notre maître pendant trois ans, qui a vu ses actions justes, qui a été témoin de son amour et de son attention constants pour ses disciples et qui a entendu chaque jour ses sages paroles, était prêt à l'abandonner et à le trahir pour un peu plus d'argent. Une fois encore, tout comme pour Ananias et Saphira, nous ne connaissons que trop bien la façon dont Judas est mort à cause de sa cupidité et de son acte de trahison.

L'apôtre Paul nous avertit en outre dans 2 Timothée 3 :1-5 que nous devons nous attendre à ce que cette attitude de convoitise soit répandue dans le monde dans les jours qui précéderont le retour de notre Maître. Lorsque nous observons le monde qui nous entoure, nous voyons certainement cette cupidité gratuite et cette immoralité de tous les côtés. Mais il y a un danger que nous nous y habituions, que cela devienne normal, si normal que cela commence à s'insinuer dans notre propre attitude et notre mode de vie si nous n'y prenons pas garde.
Ainsi, comme nous l'avons vu, nous avons de nombreux exemples qui nous avertissent de ce qui nous attend si nous ne parvenons pas à surmonter notre désir charnel de l'argent, de la richesse et des possessions. Mais si nous devons nous détourner de l'amour de l'argent, vers quoi devrions-nous nous tourner à la place ? Que devrions-nous chercher à combler le vide ? Comment nous assurer que nous ne laissons pas d'espace à nos désirs charnels pour qu'ils se développent et risquent de nous détourner de Dieu ?

Examinons quelques mots de Paul dans Éphésiens 3 :8. Nous voyons que Paul s'est rendu compte que le message de l'Évangile qu'il prêchait, ce même message de l'Évangile que chacun d'entre nous a entendu, était inestimable. Il considérait les bénédictions de la vérité comme des « richesses infinies ». En d'autres termes, ce que le Christ avait accompli pour lui (et pour nous) dépassait l'entendement. Aucune somme d'argent, aucune possession ou propriété mondaine ne pourra jamais être comparée aux richesses éternelles que nous avons en réserve, grâce à notre Seigneur. Essayons donc de nous en souvenir au cours de notre vie, afin de rechercher cette « perle de grand prix » (Matthieu 13 :46) plutôt que les richesses de l'époque éphémère d'aujourd'hui.

En nous souvenant du Seigneur Jésus-Christ dans le pain et le vin, nous pensons à la façon dont il sera un jour le roi du monde entier et dont il a pourtant vécu sa vie mortelle sans aucune possession ; il n'avait même pas d'endroit à lui pour poser sa tête. Il s'est humilié lui-même, étant complètement « obéissant jusqu'à la mort » (Philippiens 2 :8).

Dans notre lecture de Luc 16.14, nous voyons comment les pharisiens (connus pour leur amour de l'argent) « se sont moqués » de Jésus. En grec, ce mot signifie « ricaner » ou « se méfier ». Quelle réaction à l'écoute du Fils de Dieu ! Le fait que les Pharisiens se soient « moqués » de Jésus n'est pas surprenant, car c’est la réponse normale à quelqu’un qui souligne quelque chose que nous n’aimons pas. Plutôt que de reconnaître la critique, il essaie de « ridiculiser » la personne qui a fait l'observation. Le même mot est utilisé dans Luc 23 :35 où, après avoir entendu Jésus sur la croix demander à son Père de pardonner aux gens qui étaient sur le point de le tuer, il nous est dit que les chefs se sont encore moqués du Messie.
Comme nous sommes bénis de pouvoir nous asseoir tranquillement aujourd'hui, loin de la terrible calamité de ce jour-là, et de nous souvenir de notre Sauveur dans ces emblèmes que sont le pain et le vin, et de nous souvenir de Celui qui « s'est fait pauvre alors qu'il était riche, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis » (2 Corinthiens 8 :9).

(Toutes les références sont tirées de la version Segond 21 sauf indication contraire)

Frère Peter 24.03.24

18.02.24 Lectures : Exode 29, Psaumes 85-86, Marc 14

Le Sacerdoce

Parfois, les détails de la loi semblent inutiles et hors de propos pour notre vie du 21e siècle. Comment, un chapitre emballé avec les détails du démembrement des sacrifices, peut-il être pertinent pour les disciples de Christ ? La réponse, bien entendu, se trouve dans la lecture prudente : l’ensemble de la Bible a été préservé par Dieu « pour notre instruction » (Romains 15 :4). Dans Exode 29 on nous montre comment les sacrificateurs lévitiques, y compris le souverain sacrificateur, étaient consacrés avant de servir dans le tabernacle. La nation dans son ensemble était appelée à être « un royaume de sacrificateurs » (Exode 19 :6) et aurait dû considérer ce que la préparation des sacrificateurs signifiait pour chacun d’entre eux. Nous avons également une vocation spéciale : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2 :9).

Ce promet est répété dans Ésaïe 61 :6, 66 :21 et Apocalypse 1 :6, 5 :10, 20 :6. Alors en se rappelant la vie, la mort et la résurrection du Seigneur Jésus, il y a sept leçons que l’on peut tirer d’Exode 29 qui se rapportent à nos vies en tant que disciple.

Première leçon : La préparation

Avant qu’un nouveau sacrificateur puisse s’approcher de la porte du tabernacle, les animaux devaient être rassemblés et examinés pour les imperfections. Un panier de pain sans levain, de gâteaux et de galettes devait être préparé. Avant même notre naissance, Dieu avait commencé les préparations pour nos vies en tant que disciple. En reconnaissance de nos besoins et dans une démonstration ouverte de Son amour, Il a permis à Son Fils unique d’être né d’une femme mortelle afin qu’il puisse apprendre à vivre une vie d’obéissance et à s’offrir en sacrifice pour nos péchés (Romains 5 :8).

Ayant choisi une vie de disciple, nous aurions dû, nous aussi, nous préparer. D'après la vie et l'enseignement de Jésus, il est évident que placer notre vie entre les mains de Dieu ne nous garantit pas une vie confortable au cours de notre vie. Nous avons besoin d’être prêts à faire des sacrifices et ceci demande une préparation mentale afin que nous soyons prêts à accepter le chemin choisi par Dieu pour nous en tant qu’individus.

Leçon deux : Le baptême

Lorsqu’un nouveau sacrificateur s’est présenté au travail à la porte du tabernacle, prêt à apprendre ses tâches et l’étendue du rôle, il devait être lavé avec de l’eau (Exode 29 :4). Il devait être purifié de la crasse et la saleté de la vie quotidienne pour s’approcher de Dieu sans tache et sans la souillure du monde.

De la même manière, le baptême est notre porte d’entrée à la vie d’un disciple. Nous ne devons pas nous inquiéter que nous ne sommes pas déjà de « bons chrétiens » ou que nous pensons que nous ne savons pas assez pour servir Dieu. Tout comme le sacrificateur, nous avons tous beaucoup d’apprendre au sujet du rôle que Dieu a préparé pour nous. Le baptême est le premier pas nécessaire ; c’est une reconnaissance que nous mettons le monde derrière nous, et que nous commençons une vie neuve.

Leçon trois : Un changement de vêtements

Une fois que le sacrificateur était lavé, il était ensuite habillé en vêtements de sacrificateur frais, propres et neufs. Leurs vieux vêtements de tous les jours étaient abandonnés. C’était comme s’ils étaient devenus une nouvelle personne.

De la même manière, nous devrions vivre une nouvelle vie en Christ. Nos anciennes priorités, pratiques et réflexions devraient appartenir au passé, et nous devrions chercher à développer un nouveau style de vie en tant que disciple de Christ. Paul en parle quand il écrit aux croyants à Colosse : « … vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau qui se renouvelle dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3 :9-10).

Leçon quatre : L’huile d’onction

Puis, on a répandu du nouveau de l’huile sur la tête du nouveau sacrificateur. L’odeur unique de ce mélange spécial d’épices les plus fines donné par Dieu entourait le nouveau sacrificateur alors qu’il a commencé sa nouvelle vie de
service. Tout comme une lampe utilise de l’huile pour créer de la lumière, la Bible, en tant que lumière du monde et la parole inspirée de Dieu, est une incarnation visible et réelle de la pensée et de la puissance de Dieu : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 :105).

Comme l’huile d’onction était versée sur la tête du sacrificateur, ainsi la parole inspirée de Dieu devrait pénétrer dans nos cœurs et nos esprits. Elle devrait affecter notre pensée et notre vision du monde. Tout comme ce mélange d’huiles était pur et distinct et séparé du banal, la pensée et la vision du monde de Dieu sont aussi différentes :

« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55 :8-9).

Alors nos pensées devraient être distinctes de la pensée humaniste du monde. Paul encourage les croyants à Philippes à développer un esprit semblable à celui de Christ (Philippiens 2 :5), et il montre aux croyants à Rome comment un changement de notre pensée change la vie :

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12 :2).

Leçon cinq : Entre les mains de Dieu

Le processus d’initiation d’un sacrificateur est décrit dans Exode 29 :9 en utilisant le mot « consacrer ». Le mot hébreu original veut dire « remplir la main ». L’important à retenir est que le sacrificateur met sa vie entre les mains de Dieu. Il est là pour louer Dieu, pour faire Sa volonté, et en retour il est sous la protection de Dieu.

C’est pareil pour nous en tant que disciples. Dans Romains 6 :19 Paul explique que nous sommes devenus « esclaves à la justice pour arriver à la sainteté ». Nous avons mis nos vies entre les mains de Dieu, et tout ce que nous faisons devrait être pour Sa gloire (1 Corinthiens 10 :31). Si nous nous soumettons vraiment à Ses soins, nous savons que nous pouvons compter sur Sa protection : « Mais en toi je me confie, ô Éternel ! » « Mes destinées sont dans ta main » (Psaume 31 :15-16).

Leçon six : Le sang

Dans Exode 29 :30 Moïse est ordonné de mettre du sang sacrificiel sur l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce droit et sur le gros orteil de son pied droit. L’implication ici est qu’Aaron devait entendre la parole de l’Éternel, faire Son œuvre et marcher dans Ses voies.

Encore une fois, la même chose s’applique à nous. Dans Romains 10 Paul explique que « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :17). Et après avoir entendu la parole de Dieu, nous devons agir en conséquence et compter sur elle pour naviguer les problèmes de la vie. « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche » (Ésaïe 30 :21).

Leçon sept : Un repas en famille

Une fois la consécration du sacrificateur était finie, il a rejoint ses confrères sacrificateurs en mangeant du pain du panier à l’entrée du tabernacle : « Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier et le pain qui sera dans la corbeille » (Exode 29 :32).

Nous aussi, en tant que sacrificateurs, aurons l’occasion de manger du pain avec lui dans le royaume (Luc 14 :15). En attendant, nous nous réunissons en tant que membres de la famille de Dieu de semaine en semaine pour se souvenir de Jésus dans le pain et le vin comme il l’a ordonné.

Le sacrificateur nouvellement nommé portait ses nouveaux vêtements, trempé dans l’huile d’onction et avec une goutte de sang séchant sur l’oreille, le pouce et l’orteil. Il mange du pain offert à Dieu entouré de sa « nouvelle famille » dans la communauté des sacrificateurs. Il était encore au milieu du camp et entendait l’agitation de la vie quotidienne qui l’entourait, mais les rideaux en lin formant cette enclave créaient un véritable sentiment de séparation. Le camp était encore là, mais il était en quelque sorte moins important.

C’est pareil pour nous. Nous sommes encore dans le monde, mais le monde et sa pensée devraient devenir de moins en moins pertinents pour nos vies au fur et à mesure que nous grandissons et développons en Jésus.

(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire)

Frère Stephen 18.02.24

07.01.24 Lectures : Genèse 13-14, Psaume 17, Matthieu 9

Il parlait avec autorité

À la fin de Matthieu 7 :29, nous lisons que la foule était frappée de la doctrine de Jésus « car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes ». Lors de cette exhortation, nous allons nous pencher sur le parcours personnel de Matthieu à travers le chapitre 8 jusqu'au neuvième chapitre où il répond à l'appel de Jésus, « suis-moi ».

Cette exhortation concerne l'autorité du Seigneur Jésus et pourquoi, comme le précise Matthieu 8, il est digne de notre dévotion.

Jésus et un lépreux

« Lorsque Jésus fut descendu de la m***agne, une grande foule le suivit. Et voici, un lépreux s'étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre » (Matthieu 8 : 1-3).

Non seulement ne parlait Jésus avec autorité, mais il agissait également avec autorité ! Dans ces versets, il démontre que par sa parole, il a le pouvoir sur les corps troublés des gens, même avec le plus impur des impurs. Il s’approche du lépreux, lui tend la main, le touche et le guérit immédiatement. Cet homme procède ensuite à adorer le Seigneur.

Jésus et un centenier

« Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, le priant et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. Jésus lui dit : J'irai, et je le guérirai. Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l'un : Va ! et il va ; à l'autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait. Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi » (Matthieu 8 : 5-10).

Le centenier était un homme sous autorité. Il était un représentant de l'homme le plus puissant sur terre, Tibère César, l'empereur romain, dont il a reçu son pouvoir. Cependant, le centenier a reconnu dans le Seigneur un homme qui a reçu son autorité d'une source bien plus grande, même Dieu lui-même.


Jésus et une tempête

« Il m***a dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d'étonnement : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ? » (Matthieu 8 : 23-27).

Nous voyons ici que le Seigneur a l'autorité sur les événements naturels, par sa parole. Il était avec eux dans la barque et il a le pouvoir sur les événements les plus drastiques qui peuvent se produire dans la vie. Peu importe où nos vies mènent ou quelles que soient les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, même celles qui échappent complètement à notre contrôle, il est là pour réconforter et sauver. « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? », a-t-il dit à ses disciples. Qu’avons-nous à craindre avec Jésus dans la barque à nos côtés ?

Jésus guérit les hommes avec des esprits troublés

« Lorsqu'il fut à l'autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n'osait passer par là. Et voici, ils s'écrièrent : Qu'y va-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? Il y avait loin d'eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Les démons priaient Jésus, disant : Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. Il leur dit : Allez ! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux » (Matthieu 8 : 28-32).

Une image nous est présentée ici, mettant en scène des hommes aux esprits troublés. L'une des idées derrière le mot pardon que nous allons considérer ensuite dans Matthieu 9 est celle de la séparation, la séparation des hommes de leurs péchés si complètement qu’ils ne sont plus rappelés. Dans Luc 8 :35, on nous dit qu'un homme, dans un incident similaire, a été retrouvé « vêtu et dans son bon sens ». Le Seigneur Jésus possède une autorité et un pouvoir sur les esprits troublés afin de les guérir, rétablir et apporter la paix.


Jésus et le paralytique

« Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique, Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d'eux : Cet homme blasphème. Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ? Car, lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison » (Matthieu 9 : 2-6,8).

On peut qualifier cet événement de remarquable. Voici un homme qui ne pouvait pas venir au Seigneur par sa propre force. Il était tout à fait impuissant. Ainsi, ses amis l'ont emmené et rien n'allait se mettre sur leur chemin. Et quand le Seigneur voyait leur foi, il a dit à l'homme « tes péchés te sont pardonnés ». Sous-estimons-nous parfois la puissance de notre foi pour amener les gens au Seigneur ?

Le Seigneur Jésus a le pouvoir sur :

• le péché et ses conséquences ;
« Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53 : 4-5).

• la vie des gens, par la puissance de sa parole ;
« De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit, suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit » (Matthieu 9 : 9).

Le Seigneur Jésus a autorité sur les corps troublés des gens, les événements troublés, leur esprit troublé et leur nature troublée. Voici un homme qui peut pardonner les péchés et sauver, et qui nous dit « suis-moi ! » Qui ne voudrait pas suivre un homme comme ça ? La présence du Seigneur dans nos vies, ici, aujourd’hui, fait une différence alors qu’il nous conduit au salut ; cependant, ces choses renferment également une promesse qui aspire vers l'avenir, vers le moment de son retour. Rappelons-nous cela maintenant alors que nous partageons le pain et le vin.

(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire)

Frère Peter S.

le 17 septembre 2023
LECTURES : 2 Rois 24-25, Ézéchiel 13, Luc 9

Dans l'attente du règne du Seigneur Jésus Christ

La bonne nouvelle est qu'il existe une espérance pour l'humanité centrée sur le Seigneur Jésus-Christ, le fils de l'unique vrai Dieu. La planète Terre a été soigneusement conçue et créée dans un but précis. Ce but a été mis en œuvre il y a environ 6000 ans et son début nous est rapporté avec toutes les autres choses que nous devons savoir sur son progrès afin que nous ayons une place dans le royaume, qui sera finalement établi sur cette planète créée à cette fin.

De la lecture que nous faisons du message de Dieu, nous avons fini par comprendre que nous avons été créés avec le libre arbitre et que, dès le début, (à savoir dès Adam et Eve d’où nous descendons), nous avons échoué à obéir à celui qui nous a donné la vie.

La désobéissance ou le péché du premier homme et de la première femme et la réaction de Dieu nous montrent comment le péché était couvert, mais pas enlevé (Genèse 3 :21). Les punitions qui leur sont infligées entraînaient des répercussions sur notre quotidien d'aujourd'hui (voir les versets 16-19).

Les paroles que Dieu a adressées au serpent qui avait trompé Eve révèlent l’espoir d’une réconciliation entre les hommes et les femmes et leur Créateur. À un moment futur, la descendance du serpent (le péché) sera vaincue par la descendance de la femme (Jésus-Christ).

« Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3 :15).

Pour fournir des habits de peau pour Adam et Eve, il fallait tuer (je suggère des agneaux – dans le prochain chapitre leur fils Abel fait un sacrifice semblable qui est accepté), ce qui entraînait l’effusion de leur sang.

Ceci préfigurait comment Dieu enlèverait les péchés des générations à venir qui aimeraient Dieu et essaieraient de lui faire plaisir par leur obéissance. Dans l’Apocalypse 13 :8 Jésus est appelé « l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde ». Ce verset se réfère également à « ceux dont le nom a été écrit dans le livre de la vie ».
Dans la mort humiliante, douloureuse et atroce de Jésus on voit que le talon était blessé, comme le dit Genèse 2 :15 par la postérité du serpent. En devenant un sacrifice parfait (sans péché), volontaire et obéissant, Jésus a blessé la tête (mortellement) du serpent et donc la mort ne pouvait pas le retenir. Ainsi Dieu l’a ressuscité le troisième jour et lui a donné la vie éternelle.
Le royaume de Dieu sera éternel, un concept difficile à comprendre pour les mortels. Cependant, il y aura une période initiale de mille ans quand la population du monde sera une combinaison de mortels et d’immortels.

Parmi ceux qui seront ressuscités et ceux qui seront vivants à ce moment-là, il y aura des personnes de chaque temps et de chaque lieu dont les noms sont écrits dans le livre de vie.

« Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Corinthiens 15 :51-53).
Dans le septième millénaire du plan de Dieu, Jésus sera le roi sur toute la terre. Son trône sera à Jérusalem, car il est l’héritier légitime de son ancêtre David qui sera, sans doute, présent en personne aussi.

Nous nous réjouissons des jours qui suivront Harmaguédon quand la malédiction que Dieu a mise sur le sol (Genèse 3 :17) commencera à être levée et la production alimentaire augmentera (voir Psaume 72 :16).
Dans notre lecture d’aujourd’hui dans Luc 9, on nous raconte l’alimentation miraculeuse d’une grande multitude avec une infime quantité de nourriture quand Jésus a utilisé l’esprit saint que son Père lui avait donné. Les disciples ont distribué la nourriture, et puis ils en ont emporté plus qu’ils ont donné ! Notez aussi que tous étaient rassasiés ! Si vous ou moi avions la tâche de recueillir suffisamment de nourriture pour cinq mille personnes dans une boulangerie ou une poissonnerie, quel serait un transport approprié ?

Considérons maintenant le règne de Jésus quand il enverra ses saints, comme il l’a fait avec ses disciples, pour prêcher, enseigner et guérir, tout comme dans les premiers versets de Luc 9. Quelle joie et quelles excitations il y avait quand ils sont retournés (Luc 9 :10) pour raconter à Jésus leurs réalisations en utilisant la puissance et l’autorité que Jésus leur avait données.

Pendant le millénaire à venir, les tâches données aux saints varieront. Nous ne serons pas limités par notre énergie, notre puissance, notre peur des impies ou par des contraintes de temps, car nos journées seront consacrées au service du roi de toute la terre que nous verrons dans toute sa gloire !

Ces merveilleuses pensées nous ramènent à notre lecture de Luc 9 :27 où Jésus a affirmé que quelques-uns de ceux qui étaient avec lui allaient voir le royaume de Dieu dans leur vie mortelle. Et c’est ainsi que Pierre, Jaques et Jean étaient conduits sur une m***agne où ils étaient témoins de Jésus dans sa gloire future avec Moïse et Elie, deux personnes importantes dans l’époque millénaire. Et la voix du Père de Jésus leur ont instruit avec ces paroles : « celui-ci est mon Fils élu : écoutez-le ! » (Luc 9 :35).

Les deux frères et leur ami et associé, Pierre, étaient remplis de peur jusqu’à ce que Jésus les ait touchés (Matthieu 17 :6-7). Puis, il leur a donné une commande qui serait difficile à garder, compte tenu des choses remarquables qu’ils avaient eu le privilège de voir : « ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matthieu 17 :19).

On ne peut pas être certains quelle partie de la conversation entre Jésus, Moïse et Elie les disciples ont entendue. Il s’agissait de ce que Jésus allait accomplir par sa mort à Jérusalem.

Le plan et le but de Dieu d’établir son royaume et d’être présente lui-même avec tous ceux qui l’ont aimé et lui ont obéi (voir Apocalypse 21 :3), dépendaient dès le début de l’enlèvement de leurs péchés, quelque chose qui ne pouvait être accompli que par un sacrifice parfait qui était accompli par libre arbitre.
Jésus avait longtemps été conscient des détails de la mort dont il serait appelé à souffrir à Jérusalem. Il n’avait qu’à lire Ésaïe 53 pour l’apprécier. À la transfiguration, Dieu a fourni Jésus avec la puissance et l’encouragement en lui permettant de discuter avec Moïse et Elie, qui eux-mêmes avaient surmonté beaucoup de choses, bien que rien d’aussi effrayant que celui auquel il était maintenant confronté.

Combien nous sommes reconnaissants que notre Sauveur Jésus, la postérité promise à Eve, face à l’humiliation et à la douleur indescriptible, ne se soit pas considéré lui-même, mais a obéi à la volonté de son Père. Jésus a accompli tout ce que Dieu lui demandait.

Compte tenu de ces réflexions, c’est sûrement une petite chose de demander que nous mettions de côté les problèmes et les soucis d’aujourd’hui, et, dans l’obéissance à notre Seigneur, nous nous souvenons de sa souffrance pour nous, comme il nous l’a demandé, en rompant le pain et en buvant le vin en mémoire de lui.
Les signes des temps nous disent qu’on rencontrera bientôt notre roi, face à face. Tournons notre regard vers le règne du Roi Jésus dans la joie et non dans la crainte.
(Toutes les références sont tirées de la version Louis Segond sauf indication contraire).

Frère Kevin, Cambourne, 17.09.23