Projet 4x4

Bonjour à tous. Pour son programme de relance de ses activités, le collectif Kamera et le projet 4x4 organise un dîner photo. C'est une journée d'initiation à la photographie. Vous possédez un appareil photo, un smartphone nous vous attendons le vendredi 29 Mars 2024 à l'hôtel de ville de Yaoundé place de l'obélisque, a partir de 15H00.
NB: Réservez vos places, une participation de 2500f vous sera demandé. Merci de faire partie de la grande famille de la photographie Camerounaise.

Tél: 656963576 / 690658100

Tresses Camerounaise / Mepo Nualo / Projet 4x4 © 2021
Dans l’imaginaire collectif, le tressage comme base de la coiffure sur les cheveux crépus rappelle la filiation avec une culture africaine ancestrale. Signe qui permettait autrefois d’identifier une ethnie, un statut social ou même un événement dans la vie sociale de la personne (baptême, passage à l’âge adulte, mariage,deuil) etc... La coiffure d’inspiration africaine est de nos jours une pratique qui perdure, même si sa signification s’est transformée. C’est cette identité remarquable, cet univers de savoir-faire, de formes et de styles que Sylvestre Mepo Nualo explore : Madongo, Rastas, Nattes, Macabos, Debout-Debout. Pour sortir les coiffures camerounaises des livres d’histoire et des musées, il met en avant cet art ancestral qui se transmet jalousement depuis des générations.

Femmes Autonomes / Georges Tankam / Projet 4x4 2017 ©

Cette série propose de regarder la femme camerounaise dans une posture de travailleuse par opposition à cette conception capitalo-consumériste du genre féminin que prône la société de consommation actuelle dans le monde, reléguant souvent la femme à un vulgaire rôle d’acquéreuse. Les photographies sélectionnées à cet effet présentent ainsi des femmes garagistes. Le photographe ici met un accent sur celles-ci qui opté d’exercer dans des domaines généralement réservés à la gente masculine. La série « femmes autonomes » a donc pour but de valoriser la femme en tant qu’actrice de développement pour sa communauté et son pays.

Urbanités Anty SADIK / 2021 / Projet 4x4

Yaoundé est un mélange de tout. Une ville cosmopolite, bigarrée, où les effluves des fumées ocres émanant des constructions décaties du populaire et anarchique Mvog Ada côtoient sans ciller l’opulence et la majesté des immeubles du plateau Atemengué. Ici, les routes usées des méandres de Mvog-Ada font la gu**le au bitume insouciant et fier du boulevard du 20 Mai, quand le port neuf du drain sur le Mfoundi toise avec dédain les défroques des « élobis » de Mokolo. C’est la présentation habile d’un pan de cette dualité qui se rencontre tous les jours, le mélange de couleurs de ces deux mondes antagonistes qui respirent le même air qui nous est mise en perspective ici. L’architecture de la ville fournit une matière première et un réservoir insoupçonnés à un travail devenu le leitmotiv du photographe. Anty Sadik appréhende l’urbanité de sa ville dans sa globalité afin qu’elle se révèle à sous un autre ciel.

Le marché du Poulet à Yaoundé / Abdulah Ntsama / 2019

Les plumeurs de poulet sont responsables d'enlever les plumes des poulets avant leur vente ou leur transformation ultérieure.
Cela implique généralement de plonger les poulets dans de l'eau chaude pour faciliter l'enlèvement des plumes, puis de retirer manuellement les plumes restantes à l'aide de couteaux ou de machines spéciales. Ce métier présente plusieurs défis et difficultés. Tout d'abord, les plumeurs sont souvent confrontés à des conditions de travail insalubres. Les installations peuvent être mal équipées, avec un manque d'hygiène et des risques sanitaires élevés. De plus, le travail est généralement réalisé dans des espaces confinés, mal ventilés et souvent surpeuplés. En raison des conditions difficiles et insalubres, le métier de plumeur est souvent considéré comme peu valorisé socialement et économiquement. Les jeunes qui pratiquent cette activité le font souvent par manque d'alternatives et pour subvenir à leurs besoins économiques immédiats.

TATOO STORY / Betina POUASSOM / 2017

Le Cameroun est un pays riche en diversité culturelle et en traditions. Le tatouage fait partie de certaines de ces cultures, notamment chez les populations autochtones et les communautés ethniques. Tatoo strory » de Bétina Pouassom nous plongent dans l’univers assez pittoresque et mystérieux du tatouage. Bépo scrute d’un œil passionné et participatif, le monde captivant de l’aiguille qui dans son association technique avec l’encre, se met au service de la création. Ses « sujets » ici ne sont pas tribaux, pas plus que l’intérêt de la démarche soit de nature à archiver une quelconque mémoire... l’auteure ouvre simplement une brèche sur une pratique qui naguère, servait de marqueur identitaire et qui désormais, étend ses tentacules dans l’univers abyssal de l’esthétisme humain.

La cordonnière / Rose Noah /2019
Il est vrai que la cordonnerie est souvent considérée comme un métier destiné aux hommes dans de nombreuses sociétés, y compris au Cameroun. Cependant, les jeunes filles qui choisissent de se lancer dans ce domaine ont la possibilité de sortir de la pauvreté et de créer des opportunités pour elles-mêmes. Les jeunes filles ont besoin d'accéder à une formation de qualité les femmes dans ce domaine peuvent être mis en place, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences de base en réparation de chaussures, en fabrication de sandales ou en entretien des articles en cuir. Rose Noah Photographe Camerounaise présente le contexte socio-économique dans lequel ces jeunes filles évoluent. Dans ce reportage elle Parle des défis auxquels elles sont confrontées en raison de la pauvreté et des stéréotypes de genre prévalant dans leur communauté.

L’heure rouge / Antoine Ngolkedoo /2017
Dans un registre qui correspond au docu-fiction, L’heure rouge, série à succès du photographe Antoine NGOLKEDO aborde la question de la prostitution en milieu défavorisé dans un quartier réputé de Yaoundé – Mini-ferme. Antoine qui y vit et a grandi dans ce type de milieu a voulu mettre en lumière ses jeunes dames qui bataillent contre l’adversité et qui au quotidien, donnent de leurs corps pour subvenir aux besoins de leurs familles. C’est un récit qui témoigne de la dure réalité du métier de « femme au foyer » pour des jeunes aux prises avec le chômage. Au-delà de ce regard, Antoine NGOLKEDO souhaite également ouvrir une lucarne sur la vie souvent ignorée de ces « travailleuses du social », que l’on nomme ailleurs sans vergogne « travailleuses du sexe »