L'Algérie et sa beauté

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06/12/2021

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Tlemcen (en arabe : تلمسان ; en berbère : ⵜⵉⵍⵉⵎⵙⴰⵏ, Tilimsan), est une commune de la wilaya de Tlemcen, dont elle est le chef-lieu. Elle est située au nord-ouest de l'Algérie, à 520 km à l'ouest d'Alger, à 140 km au sud-ouest d'Oran et, proche de la frontière du Maroc, à 76 km à l'est de la ville marocaine d'Oujda. La ville est érigée dans l'arrière-pays, est distante de 40 km de la mer Méditerranée.

Ancienne capitale du Maghreb central[2], la ville mêle influences berbère, arabe, hispano-mauresque, ottomane et occidentales[3]. De cette mosaïque d'influences, la ville tire le titre de capitale de l'art andalou en Algérie[4]. Selon l'auteur Dominique Mataillet, divers titres sont attribués à la ville dont « la perle du Maghreb »[5], « la Gr***de africaine » et « la Médine de l'Occident »[6].

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La wilaya d'Aïn Témouchent (en arabe: ولاية عين تموشنت située à l'ouest de l'Algérie entre les wilayas d'Oran, Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès, est une collectivité publique territoriale et une circonscription administrative de l'état algérien dont le chef-lieu est la ville d'Aïn Témouchent. Elle est créée par une loi du 4 février 1984[3]. La superficie de la wilaya est d'environ 2 377 km2.

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Oran (en arabe : وهران, Wahrān ; en berbère ⵡⴰⵀⵔⴰⵏ, prononcée localement [wɑhren]), surnommée « la radieuse » (en arabe : الباهية, el-Bāhia, en berbère : ⵜⴰⴼⴰⵡⵜ, Tafawt) et « la Joyeuse »[2], est la deuxième plus grande ville d’Algérie[3] et une des plus importantes villes du Maghreb. C'est une ville portuaire de la mer Méditerranée, située dans le Nord-Ouest de l'Algérie, à 432 km de la capitale Alger, et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d'Oran.

La ville est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l'Aïdour (ou Murdjajo), d'une hauteur de 580 mètres, ainsi que par le plateau de Moulay Abd al Qadir al-Jilani. L'agglomération s'étend de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.

Fondée en 902 par les Andalous, Oran connaît une succession de dynasties arabo-berbères. Occupée par les Espagnols en 1509, elle est reconquise en 1792 par le bey Mohamed el-Kebir, après un premier intermède (entre 1708 et 1730) et devient le siège du beylik de l'Ouest. Pendant la colonisation française, elle connaît un développement rapide, et devient la deuxième ville d'Algérie. Après l'indépendance, elle demeure la capitale économique de l'Ouest du pays et le principal centre financier, commercial et industriel[4].

En 2008, la commune comptait 609 940 habitants, alors que la population de l'agglomération oranaise était d'environ 1 000 000 habitants.

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Mestghalim, en berbère ⵎⴻⵙⵜⵖⴰⵍⵉⵎ [Mestghalim]) est une commune algérienne de la wilaya de Mostaganem dont elle est le chef-lieu. C'est une ville portuaire de la Méditerranée, située au nord-ouest de l'Algérie, en bordure du golfe de Mostaganem, à 80,7 km à l'est d'Oran et à 363 km à l'ouest d'Alger. Elle est l'une des plus importantes villes de l'Ouest algérien et du littoral algérien.

Considérée en Algérie comme la « capitale du Dahra »[2] — Mostaganem est parfois surnommée la « ville des Mimosas »[3] —. L'agglomération de Mostaganem s'étend en outre de la commune du même nom, sur les communes de Mazagran et de Sayada et comprend une population de 162 885 habitants en 2008[4]. Elle est également une ville culturelle et artistique importante, foyer de la tariqa El-Alaouiya, implantée dans plusieurs pays et dotée d'un riche patrimoine et d'une création artistique active notamment dans la musique chaâbi.

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en arabe: الشلف, en berbère : Acluf), anciennement Castellum Tingitanum à l'époque romaine, puis El Esnam (qui signifie « les idoles » en arabe) et rebaptisée Orléansville à l'époque française, est une commune algérienne située dans le Nord de l'Algérie, dans la wilaya du même nom dont elle est le chef-lieu, Chlef est à mi-chemin entre Alger, la capitale, et Oran, deuxième ville d'Algérie.

La ville comptait 226 025 habitants en 2018, soit environ 20 % de la population de la wilaya de Chlef[4], ce qui en fait la commune la plus peuplée de la wilaya et la deuxième du nord-ouest, après Oran. En 2018, Chlef est la huitième grande ville du pays de par sa population estimée à 226 025 habitants (après : Alger, Oran, Constantine, Annaba, Batna, Blida et Sétif)[5]. Ses habitants sont appelés les Chélifiens.

Se situant dans une zone sismique, la ville a connu deux tremblements de terre dévastateurs. Le premier, le 9 septembre 1954 (bilan : 1 340 morts et 5 000 blessés)[6], et le second, le 10 octobre 1980 qui a ruiné la ville en détruisant 80 % de sa structure (plus de 3 000 morts et près de 8 000 blessés)[6]. Après ce nouvel événement tragique, la ville a changé de nom de El Asnam à Chlef en 1982, qui provient du nom du cours d'eau qui la traverse, en l'occurrence le Chelif.

Surnommée la ville des oranges[7], Chlef célèbre chaque année la « fête des oranges »[8], la ville était considérée comme l'une des villes agrumicoles les plus importantes du pays, désormais à cause de l'urbanisation massive les terres agricoles commencent à disparaître. Sur le plan économique, la ville est un grand carrefour de transit et d’échange du commerce en pleine croissance[8].

La ville abrite aussi l'une des plus prestigieuses écoles d'Algérie, El Médersa El Khaldounia fondée en 1935[9], l'école enseigne la jurisprudence religieuse, la grammaire, les mathématiques, l'astronomie, l'histoire, la géographie et la culture arabo-islamique[8].

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Tipaza (en arabe : تيبازة tibaza), (en berbère tifezza) est une ville algérienne côtière et une commune de la wilaya de Tipaza dont elle est le chef-lieu, située à 61 km à l'ouest d'Alger.

Tipaza est à l’origine une fondation punique en Afrique du Nord. Comme toutes les villes du bassin méditerranéen, elle est conquise par les Romains et fait partie de la province romaine de Maurétanie-Césarienne.

La présence de la mer, des reliefs du Chenoua et du Dahra donnent un paysage particulier et un intérêt touristique. De nombreux vestiges puniques, romains, chrétiens et africains attestent de la richesse de l'histoire de cette ville.

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Wilaya d'El Tarf en arabe : ولاية الطارف, en berbère : El Tarf, en tifinagh : ⴻⵍ ⵜⴰⵔⴼ[3]) est une wilaya algérienne située au nord-est du pays, à la frontière algéro-tunisienne, ayant pour chef-lieu la ville éponyme.

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Annaba, (en arabe : عنابة, en berbère : ⴱⵓⵏⴰ), « Bouna », anciennement Bône lors de la colonisation française et surnommée « Medinet Zaoui »[4] ou encore « La Coquette »[4], est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants après la capitale Alger, Oran et Constantine.La ville d'Annaba est située dans le nord-est du pays, à 536 km à l'est d'Alger et à 105,7 km à l'ouest de la frontière tunisienne. Annaba est une métropole littorale dont la population de l'agglomération dépassait 600 000 habitants en 2008

La région d'Annaba est riche en découvertes archéologiques datant de la Préhistoire de - 2 millions d'années. Les Homo Erectus auraient vécu dans cette région depuis le Paléolithique supérieur (-1,8 million d'années à -100 000 ans). À partir du Néolithique, un nouveau type d'humains fait son apparition : le « Protoméditerranéen ».

L'homme est apparu dans le périmètre d'Annaba depuis le Paléolithique, dans la zone de Ras-Al-Hamra (Cap de Garde), dans les collines de Bouhamra. Les hommes préhistoriques ont laissé de nombreux témoignages dans la région de Bône : silex taillés ou polis, menhirs, cromlechs, dolmens, que ce soit à Roknia pour le plus connu ou bien encore à Guelma, Le Tarf ou Chapuis.

En parallèle, une autre civilisation dite capsienne s'est développée dans la région de Gafsa qui se situait au Sud-Ouest de la Tunisie. Les Capsiens, sur le plan anthropologique, sont très similaires aux habitants de l'Afrique du Nord. Les préhistoriens affirment donc que les premiers Maghrébins sont issus des Protoméditerranéens Capsiens, qui représentent la première lignée berbère.

À la fin du Ve millénaire av. J.-C., fin de l'ère Néolithique, débute l'ère de la Préhistoire (-5 000 à - 3 000 ans). Les archéologues découvrent lors de leurs recherches en Afrique du Nord architecture, des sépultures funéraires et des poteries rudimentaires datant de cette époque.

Les découvertes prouvant l'existence passée de l'homme préhistorique dans la région d'Annaba sont les mêmes que dans tout le bassin méditerranéen : armes et outils en pierre, abris sous roches, sépultures de pierre brute, dolmens, etc.

Antiquité : fondation d'Hippone Modifier
Article connexe : Hippone.

Localisation des cités romaines de l'Afrique romaine.

Mosaïque du musée de Hippone, illustrant des anges viticulteurs.
C'est un ancien comptoir punique fondé durant l'extension de la civilisation des Phéniciens au-delà de leurs frontières originelles. Sa création se situe à l'arrivée de ces derniers sur les côtes de l'océan Atlantique vers 2 000 ans av. J.-C.. Il est connu que les Phéniciens excellaient dans la navigation marine, car ils avaient compris que la prospérité, la fructification de leurs richesses et le développement économique ne pouvaient provenir qu'au-delà des limites marines. II leur fallait donc traverser océans et mers pour assouvir leurs buts expansionnistes. Mais les distances lointaines entre la Phénicie et les grands centres commerciaux ou les grandes villes situées le long de la façade marine du continent les poussèrent à établir des comptoirs commerciaux. C'est dans cet ordre d'idées qu'en 1100 av. J.-C., les Phéniciens de la ville de Tyr fondèrent en Afrique antique (l'actuelle Tunisie) la ville d'Utique, considérée comme leur plus ancien comptoir (Utique signifiant « ancienne « ou « antique » en phénien, comme du reste en arabe. Plus t**d, vers 814 av. J.-C. fut fondée Qarthadesh (Carthage), c'est-à-dire « la ville nouvelle ». Des activités commerciales se sont développées avec les Phéniciens, qui y faisaient souvent escale au retour de leurs campagnes cabotières au pays des Tartessiens (sud-est de l'Espagne). Ces Phéniciens étaient des sémites du groupe cananéen venus de la côte du Liban actuel).

Du vie au iiie siècle av. J.-C., Hippone (ou Hippot) se soumet à l'hégémonie carthaginoise. Au iiie siècle av. J.-C., la consolidation du royaume numide, notamment sous le règne de Massinissa et de ses successeurs, entraîne l'intégration d'Hippone au royaume numide ; elle devient une ville royale, Hippo Regius. Ce rang est dû probablement à son rôle de port assurant les liaisons entre l'arrière-pays et la Méditerranée.

Grâce aux Phéniciens, qui y ont apporté les connaissances et savoir-faire de toutes les civilisations du Moyen-Orient, la cité dernière devient l'un des grands centres de la nouvelle province numide soumise aux Romains, l'Africa Nova. Les vestiges actuels correspondent à la phase romaine puis aux phases vandale et byzantine.

L'histoire d'Hippone se confond avec celle de Carthage, dont elle adoptera peu à peu les mœurs, les coutumes, la religion et la langue.

La prospérité de Carthage provoqua des rivalités avec ses voisins. Trois groupes prédominaient à l'époque en Afrique du Nord : les Maures à l'ouest, les Gétules au sud et les Numides à l'est et au centre. La Numidie était divisée en deux royaumes : celui des Masaesyles à l'ouest et celui des Massyles à l'est. Les guerres puniques embrasèrent tout le monde antique. Hippone et sa région furent alors envahie par les Massyles, dont le roi Massinissa était l'allié aux Romains. Hippone ne connut l'indépendance et la paix qu'après la chute de Carthage en - 146.

On pense qu'Hippone avait été choisie, à la fin de la seconde guerre punique, comme résidence favorite des rois Numides, lui donnant, du fait de sa situation géographique, le prestige d'une « ville de plaisance » après la chute de Carthage. Elle sera appelée « ville royale » pendant tout un siècle.

La particularité d'Hippone à l'époque chrétienne est qu'elle est devenue un centre de rayonnement de la pensée théologique de son évêque, saint Augustin (354-430).

Hippone chrétienne (240 à 670) - Saint Augustin (354-430)

Saint Augustin et sa mère sainte Monique figure du christianisme dans la région d'Annaba.
Le christianisme a dû faire son apparition en Afrique du Nord au début du iiie siècle. Les premiers Africains convertis à cette nouvelle religion ont été torturés et livrés aux fauves par les Romains, notamment lors de la Grande persécution de Dioclétien (303-304). La Paix de Maxence (307) ouvre une période de tolérance, troublée au sein de l'Église d'Afrique par l'apparition du donatisme : à l'occasion de la succession de l'évêque de Carthage, une fraction de l'église fait sécession sous la direction de Donat, donnant lieu à un schisme, le donatisme, qui subira une alternance de tolérance et de répression, tout en n'hésitant pas à pratiquer lui-même la violence et persécution. Le conflit, théologique et matériel, entre le catholicisme et ce schisme africain, durera jusqu'à l'extinction du donatisme pendant la domination vandale. En 362, l'empereur Julien autorisa la pratique de toutes les tendances du christianisme. Mais en 380, l'empereur Théodose Ier déclara le catholicisme religion officielle de l'Empire. C'est à partir de 395 que l'évêque d'Hippone Augustin (futur saint Augustin) développa les arguments contre le donatisme. Se sentant personnellement menacé, il fit appel à l'autorité impériale; l'édit de Ravenne de 412 déclara le donatisme hors la loi. Par la hauteur de ses vues et la qualité de ses écrits, Augustin fit d'Hippone un centre de rayonnement de la pensée chrétienne au début du ve siècle, jouant un rôle primordial dans la consolidation du catholicisme, et établissant les assises définitives de l'église moderne, dont il sera considéré comme un des Pères et Docteurs. Localement, il fonda à Hippone un monastère.

Invasion vandale (431-533) - Reconquête byzantine (533) Modifier
Les Vandales (peuple germanique), chassés par les Huns (peuple nomade d'Asie centrale), envahissent la Gaule (406), l'Espagne (409), et franchissent le détroit de Gibraltar en 429 pour conquérir l'Afrique du Nord. Ils sont chrétiens, mais adeptes d'une conception dissidente de la nature du Christ, l'arianisme (rejeté comme hérétique par le premier concile de Nicée de 325). En mai 430, Hippone fut assiégée. La ville résista 18 mois, mais les campagnes voisines furent pillées. Au cours de ce siège, l'évêque Augustin décéda. L'église se hâta d'assurer la conservation de la bibliothèque et des manuscrits du futur saint peu après son décès. La mort de cette éminente figure de l'orthodoxie coïncide ainsi avec la défaite romaine dans la région sous les coups des Vandales. La ville devint la capitale de Genséric et de ses successeurs, maîtres de toute l'Afrique du Nord (anciennes provinces de Numidie et de Proconsulaire [Est algérien et Tunisie] pendant plus d'un siècle, mises à part Cirta et Carthage, qui tombera en 439). Hippone connaîtra alors une période de relative tranquillité (mais aussi d'atrophie à tous les niveaux), toutefois troublée par quelques révoltes berbères.

En 533, une armée de Constantinople, sous le commandement de Bélisaire, fut envoyée par l'empereur byzantin Justinien Ier, qui se considérait comme héritier de l'ensemble de l'Empire romain, pour reprendre aux Vandales le contrôle de l'Afrique du Nord. La bataille de Tricaméron marquera la chute des Vandales. Mais malgré tous leurs efforts, les Byzantins ne parvinrent pas à redonner à la ville son éclat d'antan, tout au plus constitua-t-elle une escale ou un point de ravitaillement pour la flotte byzantine.

Période des dynasties islamiques.

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Skikda en arabe : سكيكدة ; en berbère: ⵙⴽⵉⴽⴷⴰ), anciennement appelée Rusicada à l'époque phénicienne et romaine, Philippeville lors de la colonisation française, est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 471 km à l'est d'Alger, dans la wilaya de Skikda. Elle est le chef-lieu éponyme de la wilaya de Skikda et de la daïra de Skikda.

La population de la commune de Skikda s'élève, au dernier recensement de 2016 à 320 000 habitants pour l'ensemble de l'agglomération.

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Jijel (en arabe: جيجل , en tamazight : ⵉⵖⵉⵍ ⵉⵖⵉⵍ iɣil iɣil[3]) [désignée sous le nom de Djidjelli du temps de la colonisation française], est une ville et commune d'Algérie de la wilaya de Jijel située en Petite Kabylie[4], dont elle est le chef-lieu. Elle est considérée comme la capitale de la confédération berbère des Kotamas.
La région est peuplée depuis la Préhistoire par les Berbères sédentaires et agriculteurs, du rameau Baranis, dont les Kutama sont les plus connus.

Vers le xe siècle avant l'ère chrétienne, les Phéniciens, marins et marchands, en quête de bases pouvant offrir le maximum de sécurité à leur commerce, s'installent dans la région où ils fondent un comptoir.

À partir du ve siècle av. J.-C., Carthage domine les cités phéniciennes de la côte africaine, dont Igilgili, et la ville sera un territoire carthaginois jusqu'à la défaite de Carthage face à Rome lors de la première guerre punique en 264 av. J.-C.. La ville est alors intégrée au royaume numide des Masaesyles (Numides occidentaux) et subira le règne de Syphax jusqu'en 202 av. J.-C.. À cette date, elle est rattachée au royaume unifié de Numidie sous le roi Massinissa, avant de passer sous le règne de son fils Micipsa, puis de son petit-fils Jugurtha.

Après la défaite de Jugurtha face aux Romains en 105 av. J.-C., la ville passe sous la domination du royaume de Maurétanie, royaume berbère vassal de Rome (occupant le nord du Maroc et les deux tiers centre et ouest de l'Algérie actuels), dont la capitale était Volubilis (Maroc) puis Yol (Cherchell) sous Juba II avant d'être finalement occupée par les Romains et transformée en colonie romaine sous Octave Auguste en 33 av. J.-C., et dotée d'un sénat à l'instar des villes romaines importantes. Dès le début, ses habitants jouissent de la pleine citoyenneté romaine. Une fois que les Romains occupent la totalité de l'Afrique du nord, la ville d'Igilgili est rattachée administrativement à la province romaine de Maurétanie césarienne, puis à celle de Maurétanie sétifienne. À cette époque, la ville est suffisamment connue pour être citée par le géographe Claude Ptolémée[10].

La population d'Igilgili et de ses environs se convertit massivement au christianisme au ive siècle, avec l'officialisation de cette religion sous l'empereur Constantin, même si les premières conversions datent bien de deux siècles plus tôt.

La ville reste romaine jusqu'à son attaque et à sa destruction par les Vandales en 429. Farouches guerriers germaniques venus du Nord de l'Allemagne via l'Espagne et le détroit de Gibraltar pour fonder un royaume en Afrique du Nord, ils combattent le catholicisme et imposent à la population l'arianisme, doctrine chrétienne adoptée par les peuples germaniques à l'époque et qui prône que Jésus n'était qu'un envoyé de Dieu et non le fils de Dieu ou Dieu lui-même, ce qui s'opposait à la doctrine catholique. On pense que la diffusion de l'arianisme sous les Vandales en Afrique du Nord prépare la voie à la diffusion de l'Islam deux siècles plus t**d, par son monothéisme strict, son refus de la Trinité, et sa non-reconnaissance de la divinité de Jésus, caractéristiques qu'on retrouve aussi dans l'islam[11].

La ville est reprise en 533 par les Byzantins (Empire romain d'Orient) et leurs partisans romano-africains (berbères citadins romanisés), sur les Vandales, qui sont définitivement chassés du pouvoir, mélangés à la population ou recrutés dans l'armée byzantine. Le catholicisme ainsi que le mode de vie romain sont restaurés sous les Byzantins, sans pour autant faire complètement disparaitre l'arianisme.

Il y a donc, au moment de l'arrivée des Omeyyades et de l'islam dans la région à la fin du viie siècle, quelques fonctionnaires byzantins et des romano-africains latinisés et catholiques dans la ville d'Igilgili, alors que les environs de la ville sont peuplés par des paysans berbères Kutama (nommés Ucutamani par les Byzantins) [12] qui ne sont pas latinisés mais berbérophones, et de religion catholique, arienne, juive ou encore attachés aux croyances anciennes berbères[réf. nécessaire].

MOYEN ÂGE ISLAMIQUE (698-1514)

Vers 650, les premiers cavaliers de l'Islam font leur apparition. La Kahina est défaite en 698 par les troupes musulmanes de Hassan Ibn Numan et la ville d'Igilgili est rebaptisée Jijel et intégrée à l'empire omeyyade vers l'an 700.

La population de la région, qui était alors en majorité chrétienne, se convertit rapidement à l'islam, et à la fin du viiie siècle déjà elle est devenue très majoritairement musulmane, et la langue arabe s'y diffuse progressivement, remplaçant d'abord le latin à Jijel[réf. nécessaire], puis au fil des siècles (et jusqu'à très récemment) le berbère dans les environs de la ville.

Après la chute de l'empire omeyyade en 750, la ville passe sous les Abbassides puis à partir de 800 sous la dynastie arabe des Aghlabides qui régne depuis Kairouan en étant vassale des Abbassides de Bagdad.

Au début du xe siècle, un missionnaire chiite originaire du Yémen du nom d'Abou Abd Allah répand le chiisme dans la région de Jijel et incite les habitants à se révolter contre les Aghlabides, ce qu'ils font. La dynastie Aghlabide est détruite en 909 par les Berbères Kutamas chiites de la région de Jijel et remplacée par la dynastie fatimide, dynastie qui règnera ensuite sur l'Égypte, et à son extension maximale sur un territoire très vaste, allant du Maroc actuel au Hedjaz[13].

Puis la ville passe sous la dynastie berbère chiite (et vassale des fatimides) puis sunnite des Zirides à la fin du xe siècle, puis sous celle de leurs cousins Sanhadja Hammadides dans le courant du xie siècle. La ville est ensuite brièvement attaquée, occupée et incendiée par les Normands (Vikings) en 1143, ensuite elle passe sous les Almohades en 1152 puis sous les Hafsides de Tunis à partir du milieu du xiiie siècle. Vient ensuite une période d'instabilité où l'autorité des Hafsides faiblit progressivement et où la ville devient par périodes indépendante de leur pouvoir et totalement autonome, et par périodes passe sous l'autorité des gouverneurs de Béjaia ou de Constantine, voire sous la république italienne de Gênes (d'où son nom italien génois de « Djidjelli », nom sous lequel la ville sera ensuite connue en Europe occidentale), période qui va durer jusqu'à l'arrivée des ottomans dans la ville en 1514

Période ottomane (1514-1830)

Appelés à la rescousse par les habitants d'Alger, les frères Arudj Barberousse et Khayr ad-Din Barberousse débarquent à Jijel en 1514 et font de la ville leur base arrière pour organiser la lutte contre les Espagnols chrétiens qui avaient occupé plusieurs villes de la côte algérienne. Depuis Jijel, ils recrutent les soldats et préparent les munitions et les armées avec lesquels ils libèrent Béjaia en 1555 (par le beylerbey Salah Raïs) puis Alger en 1518 et toutes les autres villes occupées par les Espagnols comme Cherchell et Mostaganem, à l'exception d'Oran.

En reconnaissance de l'aide apportée par les Jijeliens à l'installation des ottomans en Algérie, ceux-ci leur accordent durant toute la période ottomane en Algérie des privilèges dont ne jouissent pas les autres Algériens, comme le privilège de pouvoir porter des armes en ville, qui est réservé aux janissaires et aux Jijeliens.

Sous les Ottomans, la ville de Jijel devient un important port pour l'activité corsaire. Elle est la ville de beaucoup de corsaires de renom, connus dans toute la régence d'Alger à l'époque. Elle est rattachée au Beylik de Constantine, qui représente le tiers Est de l'Algérie (régence d'Alger), et compte un grand nombre de janissaires de l'armée ottomane, souvent originaires d'Europe de l'Est, chargés de maintenir l'ordre et de prélever l'impôt, et dont il existe aujourd'hui encore de nombreux descendants à Jijel, avec des noms de famille à consonance turque. La ville reçoit aussi au xvie siècle et au début du xviie siècle, grâce à ses corsaires, un certain nombre de réfugiés musulmans d'Espagne, mais dont on ignore avec précision le nombre et l'impact ethnique et socio-culturel réel sur la population de la ville.

Durant cette période aussi, l'activité des Marabouts (Mrabtines) connaît son rôle le plus important, et la ville compte de nombreux saints patrons vénérés à ce jour et qui datent de cette époque, comme Sidi Ahmed Amokrane et Yemma Mezghitane, la sœur de Yemma Gouraya[15] sainte patronne de la ville voisine Bejaia, époque qui fut riche en activité religieuse, spirituelle et mystique, à travers notamment la forte implication des zaouïas dans la société et l'émergence de différents courants religieux spirituels comme le soufisme et ses différentes "voies" (tariqa) dont la plus connue et pratiquée à Jijel et sa région était la "Tariqa Rahmaniyya".

En 1664, les armées de Louis XIV tentent d'occuper la ville, avec une expédition maritime dirigée par le Duc de Beaufort. Ils débarquent en juillet 1664 avant d'être repoussés par les habitants de la ville et de ses environs, et complètement défaits le 31 octobre de la même année, mais seulement la moitié d'entre eux pourront regagner la France, les autres seront faits prisonniers à Jijel, convertis à l'islam et mélangés à la population, ou rendus à leurs familles contre une rançon.

Colonisation française (1839-1962)

Le 13 mai 1839, neuf ans après la chute d'Alger, les troupes françaises s'emparent de la ville de Jijel. Elles s'établissent à Dusquens et construisent le fort Dusquens qui devient plus t**d la première CPE ou commune de plein exercice. Les émissaires de l'Émir Abdelkader bien accueillis, sont suivis par toute la population de la région qui déclenchent la résistance populaire jusqu'en 1842.

Les insurrections armées reprennent en 1845-1847-1851. Celle de 1851 est la plus meurtrière.

En 1856, un tremblement de terre frappe Jijel. Seuls deux femmes et trois enfants périssent. La vieille cité marquée par plus de 20 siècles d'histoire est ensuite confisquée et détruite intégralement par l'armée française et sur ses restes est construit un camp militaire. Jijel fut avec Collo et ce jusqu'à l'indépendance, l'une des deux cités historiques de la Kabylie Orientale.

La ville de Jijel est intégrée au département de Constantine en 1848 puis érigée en commune en 1860. De nombreux colons européens y sont installés par l'administration coloniale française.

La ville a été décorée, le 28 février 1950, de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[17] par Marcel-Edmond Naegelen, Gouverneur Général de l'Algérie, en place à l'époque[18].

Durant la guerre d'Algérie, la ville de Jijel fait partie de la Wilaya 2 du FLN. Ses maquis abritent le QG de cette wilaya et jouent un rôle important durant la guerre, notamment grâce à la densité du couvert végétal et au relief accidenté de la région.

Depuis l'Indépendance de 1962

Le 5 juillet 1962, Jijel comme toute l’Algérie, redevient indépendante après 132 ans de colonisation française (1839-1962).

Jijel est élevée au rang de chef-lieu de wilaya après le découpage administratif de 1974 et connaît dès lors un développement économique important et bénéficie d'un exode rural qui la fait passer de 37 000 habitants en 1977, à 63 000 habitants en 1987, et 106 000 en 1998, notamment durant les années 1990 (croissance de la population de la ville de pratiquement 70 % entre 1987 et 1998, en 11 ans seulement) où la ville connut un fort apport de population des villages et douars environnants réfugiés en ville à cause de l'insécurité qui régnait à la campagne, causée par la guerre civile et la forte présence des maquis de l'AIS dans la région couplée à la forte présence militaire.

Tout cet apport de population rurale pousse la ville à s'étendre au sud sur les hauteurs abruptes qui dominent la ville, et à l'ouest jusqu'à la montagne de Yemma Mezghitane ainsi qu'à l'est (village Moussa). Le vieux centre-ville, qui date du xixe siècle, abrite encore la vieille société citadine jijelienne, réfugiée de la vieille ville des siècles précédents qui fut détruite en 1856 par un tremblement de terre et transformée en espace contrôlé par les militaires, dont un port militaire.

Au début des années 1990, la ville de Jijel devient un fief du FIS (Front Islamique du Salut) en Algérie, peut être le principal fief de ce parti dans l'est algérien, et la région devint le théâtre de combats acharnés entre l'armée algérienne et l'AIS (bras armé du FIS) entre 1993 et septembre 1997 (date où un cessez-le-feu fut signé entre les deux protagonistes). Au total les affrontements auront fait des milliers de morts et de disparus (souvent enlevés de leurs maisons par des hommes armés), et pas moins de 125 000 déplacés (soit 20 à 25 % de la population de la wilaya), fuyant la campagne et les montagnes très touchées par la violence, vers les centres urbains plus sécurisés (villes de la région ou d'autres régions), faisant de la wilaya de Jijel la deuxième wilaya d'Algérie en termes de déplacés à cause de la guerre civile, après la wilaya de Médéa.

Photos from L'Algérie et sa beauté's post 06/12/2021

Béjaïa (en berbère : ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ [Vgayet[4] ou Bgayet[5]], en arabe : بجاية, anc. Bougie[6]) est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 220 km à l'est d'Alger. Elle est le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa et de la daïra de Béjaïa, en Kabylie.

Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle est promue capitale du royaume vandale avant d'être islamisée au viiie siècle. Cité berbère modeste, elle devient une prestigieuse capitale sous les Hammadides au xie siècle et un foyer religieux, commercial et savant de la Méditerranée. Après un intermède almohade, elle redevient la capitale d'une branche des Hafsides.

Réputée en Europe pour la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille — auxquelles elle a donné son nom : les bougies — Béjaïa a également joué un rôle important dans la diffusion en Occident des chiffres arabes et des savoirs mathématiques locaux. Au Moyen Âge, des savants comme Raymond Lulle, Fibonacci et Ibn Khaldoun y étudient.

Après un déclin progressif et relatif amorcé au xve siècle (du fait notamment de reconfigurations dans le commerce mondial), Bejaïa conquise par les Espagnols en 1510 subit dès lors un net déclin qui se prolongera avec la reconquête par la régence d'Alger en 1555. Elle perd substantiellement sa culture savante ; ses grands établissements d'enseignement ne sont plus, ses grandes personnalités scientifiques n'y sont plus (partis en d'autres grandes cités du Maghreb et du Proche-Orient) ; seule subsiste l'institution théologique décentralisée des zaouïas. Elle est éclipsée, à l’échelle du Maghreb Central, par Alger siège du pouvoir politique et de la marine. Elle continue de tirer un certain prestige de ses mystiques religieux et de l'exportation du bois issu de l'arrière-pays. Elle est prise par les Français en 1833. Elle continue alors son déclin pour n'être plus qu'une ville portuaire moyenne, exportant des productions agricoles locales, puis renoue avec un certain dynamisme à la fin du xixe siècle.

Lors de l'indépendance du pays, en 1962, elle retrouve un rôle culturel. En effet, grande ville berbérophone, elle devient un des foyers de la revendication identitaire berbère. Elle redevient aussi, progressivement, un port de première importance, talonnant celui d'Alger et devançant Oran.

Avec ses 177 988 habitants au dernier recensement de 2008, Béjaïa est la plus grande ville de Kabylie et « capitale » de la basse Kabylie. Elle est aussi, grâce à sa situation géographique, le plus important pôle industriel de la région, notamment par la concentration de nombreuses industries, et la présence d'un des plus grands ports pétroliers et commerciaux de Méditerranée. Elle est également dotée d'un aéroport international.

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