Master HCP UPJV

Ce cinquième billet de l’année 2023-2024 est dédié aux travaux de Léo François, étudiant en parcours Histoire et Archéologie. Réalisé sous la direction de Michela Costanzi, son mémoire porte sur l’amélioration de l’armement à l’époque de Denys, tyran de Syracuse, et plus précisément sur l'apparition de la catapulte entre 409 et 367 avant notre ère.

La rubrique « Paroles d’étudiants » de notre blog met en avant les étudiants en deuxième année du master Histoire, Civilisations et Patrimoine. Chaque billet présente le parcours scientifique et pré-professionnel d’un étudiant.

Lien du billet : https://histoireupjv.hypotheses.org/2486

Credits photo :
Reconstitution de gastraphètes à gauche et des “machines-arc” basées sur les descriptions de Biton. Peint par Brian Delf d’après D.B. Campbell. Dans Greek and Roman Artillery 399 B.C. 363 A.D., p.25.

Les étudiants du comité d’organisation de la journée d’étude “L’espion, figure de l’ombre sous les projecteurs” tiennent à remercier l’ensemble des intervenants et des présidents de session pour leur contribution. Cette journée n’aurait pas pu être animée sans leur concours.

Nous tenons également à remercier le laboratoire CHSSC pour son soutien dans la mise en place et le financement de cette journée d’étude.

Nous devons aussi la réussite de ce projet à l’encadrement et au soutien sans faille de M. Emmanuel Lemée et Mde Camille Desenclos, professeur agrégé et maîtresse de conférences à l’Université Picardie Jules Verne.

Enfin, nous sommes ravis d’avoir pu accueillir l’ensemble du public ayant assisté en présentiel ou en distanciel à notre journée. Nous espérons avoir ainsi enrichi vos connaissances et éveillé votre curiosité sur le sujet.

La rubrique « Paroles d’enseignants » de notre blog met en valeur les enseignants-chercheurs qui dispensent des cours au sein du master Histoire, Civilisations et Patrimoine. Chaque billet présente le parcours universitaire, professionnel et scientifique de l’enseignant-chercheur. Il met également en avant les travaux de recherches, en précisant les sources utilisées, ainsi que l’actualité scientifique et les perspectives de recherches futures de l’enseignant-chercheur.

Ce premier billet de l’année 2023-2024 est dédié à Mme Boitel, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’UPJV. Spécialisée en histoire des représentations, elle a organisé les 13, 14 et 15 décembre 2023 au château de Versailles un colloque international sur le thème : Le roi de guerre. De l'incarnation militaire du pouvoir dans l’Europe moderne.

Lien vers le blog : https://histoireupjv.hypotheses.org/2652

N’oubliez pas ! La journée d’étude du master “Histoire, Civilisations, Patrimoine” se tiendra le vendredi 22 mars 2024 dans l’amphithéâtre C001 de 9h à 17h au pôle Citadelle à Amiens.
Cette journée est consacrée à l’espionnage à travers l’histoire. Une opportunité de découvrir la réalité du métier d’espion !

Lien d'inscription : https://docs.google.com/forms/d/1qEVIDkwxxzKnbgdFQPG_QbyHgdW8yDo7B9_eoq4W0sg/edit

Le lundi 18 mars, les étudiants du parcours Métiers des archives et technologies appliquées ont visité les Archives départementales de l’Oise. L’objectif de cette journée était une découverte détaillée du fonctionnement d’un service d’archives territorial, en complément des enseignements reçus ce semestre, aussi bien en conservation préventive qu’en droit des archives.

La matinée était consacrée à la présentation du bâtiment. Construit en 2003, il peut accueillir jusqu’à 45 km linéaires de documents d’archives. Le document le plus ancien qui est conservé est la charte de l’évêque de Constance, daté de 983. En suivant le même parcours qu’un document d’archives, les étudiants ont visité le couloir d’arrivée des versements, la salle de quarantaine, la salle de traitement, un magasin de conservation, la salle des plans puis la salle de lecture. Les étudiants ont également pu découvrir une des centrales de traitement d’air qui climatisent les magasins.

L’après-midi, les étudiants ont retrouvé Audrey McGinley, la restauratrice du service, dont la spécialité est le support papier, et qui est en charge des enseignements relatifs à la conservation curative dans le master Histoire, Civilisations et Patrimoine. À travers des ateliers, ils ont pu expérimenter de manière pratique la préparation d’enveloppes de conservation, le dépoussiérage et le lavage de documents, la réparation de déchirures et la fabrication de feuilles de papier chiffon. Pour conclure cette journée, les étudiants ont eu une visite guidée de l’exposition « Sapeurs ! », portant sur l’histoire des pompiers dans l’Oise.

Cette journée a permis aux étudiants d’approfondir leurs connaissances sur le fonctionnement d’un service d’Archives départementales. Ils ont également acquis une meilleure compréhension du support papier, celui-ci étant conservé en plus grandes quantités que les autres supports dans les services d’archives.

Pour cette année universitaire 2023-2024, nous vous proposons une nouvelle rubrique sur notre blog. Baptisée « Paroles de diplômés », elle met en avant le parcours d’anciens étudiants du master Histoire, Civilisations et Patrimoine et propose un panorama de débouchés professionnels, en présentant un parcours post-master dans chaque billet.
Le premier billet de l’année 2023-2024 est dédié à Arnaud Petit, diplômé du parcours Archéologie en 2021, et actuellement technicien de fouille au Service d’Archéologie d’Amiens Métropole.

Le lien vers le blog :
https://histoireupjv.hypotheses.org/2529

Découvrez l’un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Guillaume POLLACK passera durant la matinée de la journée d’étude de 10h25 à 10h50.

Guillaume Pollack est agrégé et docteur en histoire, ATER à l'Université Paris Est Créteil, chercheur partenaire à l'UMR SIRICE (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et postdoctorant exerçant comme chef de projet au sein de l'ANR Témoins 1939-1945 (CSSP, Direval, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ses travaux portent sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, de la France occupée et de la Résistance et sur l'engagement féminin en temps de guerre. Il est l'auteur de "L'armée du silence. Histoire des réseaux de résistance en France (1940-1945)".

Résumé de communication :

Dès 1940, des réseaux de résistance mènent le combat clandestin en territoires occupés contre l'Occupant n**i pour le compte des services secrets alliés. L'un d'entre eux, le Special Operations Exécutive (SOE), mène en France la guerre subversive pour affaiblir l'occupant et armer la résistance intérieure en vue du débarquement. Pour ce faire, il parachute des hommes et des femmes derrière les lignes ennemies. L'une d'entre elles est Pearl Witherington, chargée tout d'abord de mission de liaison pour le compte du réseau Stationer avant de prendre la tête de sa propre organisation de résistance, le réseau Wrestler, et de commander également des maquisards. Cette communication se fonde sur le dépouillement des dossiers relatifs à l'engagement de Pearl Witherington en France occupée conservés au SHD à Vincennes ou aux National Archives londoniennes, ainsi qu'aux différents témoignages conservés dans le fonds 72AJ aux Archives nationales (Pierrefitte-Sur-Seine). Il s'agit de retracer une expérience féminine résistante au cœur du combat clandestin en mobilisant les concepts issus des études de genre et de l'histoire des sensibilités.

ERRATUM : Nous vous informons que Mr Philippe Nivet ne pourra malheureusement pas intervenir dans le cadre de la journée d’étude organisée ce vendredi 22 mars 2024.
Nous avons cependant le grand plaisir de vous annoncer la participation de Monsieur Xavier Boniface. Ce dernier interviendra de 9h55 à 10h20, en lieu et place de Philippe Nivet.

Xavier Boniface est professeur d'histoire contemporaine à l'UPJV depuis 2014, après avoir enseigné pendant une vingtaine d'années à l'université du Littoral Côte d'Opale. Spécialiste de la religion et de la guerre, il a fait sa thèse sur l'aumônerie militaire en France au XXe siècle (1997) et son habilitation sur les relations entre l’Armée, l'Eglise et la République à la Belle Epoque (2008). Il a entre autres contribué à l'Histoire militaire de la France (Perrin, 2018) pour la période 1870-1914.

Résumé de communication :

Cette intervention se conçoit comme une véritable introduction du sujet de la journée d’étude. Elle consistera en effet à replacer la figure de l’espion dans le contexte élargi du cycle du renseignement. Elle permettra ainsi de comprendre le milieu dans lequel cette profession s’exerce, tout en en décelant les traits fondamentaux.

Ce vendredi s’est tenue la dernière séance de séminaire « Centres et marges de l’histoire » consacrée aux approches croisées de l'empire britannique.

Nous adressons nos remerciements à Nathalie Saudo-Welby, professeure de littérature britannique à l’ , Emmanel Lemée, PRAG en histoire moderne à l’Université de Picardie Jules Verne et Mélanie Torrent, professeure de civilisation britannique à l’Université de Picardie Jules Verne pour leurs interventions durant la séance.

Nous remercions également les personnes présentes à cette séance ainsi que les laboratoires CHSSC et TrAme pour leur soutien.

N'hésitez pas à nous suivre pour rester à jour sur les prochains évènements !

Découvrez l’un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Manatea TAIARUI passera durant l’après-midi de la journée d’étude de 16h05 à 16h30.

Manatea Taiarui est professeur certifié d’histoire-géographie et doctorant en histoire contemporaine allocataire du ministère des Armées. Il prépare depuis 2022 une thèse à l’Université de la Polynésie française sur le Centre d’expérimentation du Pacifique et les essais nucléaires en Polynésie française sous le prisme de l’histoire transnationale. Auditeur de l’IHEDN en 2024, il a été membre de deux réseaux internationaux de chercheurs spécialisés dans le nucléaire en 2022 et 2023 : le Réseau Nucléaire et Stratégie-Nouvelle Génération (FRS/IFRI), et le Nuclear Proliferation International History Project’s Nuclear History Boot Camp (Woodrow Wilson Center/Università degli Studi Roma Tre). Plusieurs de ses articles publiés portent sur l’histoire de l’armée française et des essais nucléaires.

Résumé de communication :

Cette intervention montrera de quelle manière les puissances impériales, c’est-à-dire les États dotés de la bombe réalisant leurs essais nucléaires dans leurs « marges » impériales, espionnent le Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) et les essais d’armes nucléaires en atmosphère de la France réalisés en Polynésie française entre 1963, date de l’implantation du CEP, et 1974, année de la dernière campagne de tir aérien. L’espionnage entourant le CEP et les expérimentations nous conduit à considérer la complexité et à nuancer le secret de cette pratique : l’espionnage est à la fois assumé et constaté, et permet à la France de montrer sa puissance auprès de ses alliés comme de ses adversaires, malgré les multiples faiblesses scientifiques et techniques que Paris tente de pallier en espionnant par ailleurs ses propres alliés. Ainsi, la dimension transnationale de la circulation des savoirs et des acteurs dépasse le cadre polynésien et prend toute sa place dans cette intervention. Une analyse multiscalaire de ces dynamiques est donc nécessaire, dans la mesure où certains Polynésiens, à l’échelle très locale, constatent cet espionnage, eux-mêmes soumis à une surveillance étroite de Paris.

Découvrez l'une des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Madame Camille DESENCLOS passera l'après-midi de la journée d’étude de 15h35 à 16h00.

Camille Desenclos est maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université Picardie Jules Verne. Elle codirige le master Histoire, Civilisations et Patrimoine depuis 2021. Spécialiste de la diplomatie et de ses pratiques au cours des XVIe et XVIIe siècles, elle étudie tout particulièrement les relations entre la France et le Saint-Empire. Elle a ainsi soutenu une thèse en 2014 à l'École des chartes, sous la direction du Professeur Olivier Poncet, intitulée "Les mots du pouvoir. La communication politique de la France dans le Saint-Empire au début de la guerre de Trente Ans (1617-1624)".
Actuellement membre titulaire du CHSSC (Centre d'histoire des sociétés, des sciences et des conflits), ses recherches portent notamment sur l’histoire de la cryptographie durant la première modernité, questionnant dans ce cadre la construction des pratiques d’écritures et les techniques de renseignement. Les 11 et 12 avril prochains, elle participe ainsi à un colloque international organisé au château de Heidelberg en Allemagne s’intitulant "Entre France et Allemagne, théorie et pratique cryptographiques (1300-1800)".

Résumé de communication :

Comme pour toute période, les figures mythiques (Père Joseph, chevalier d'Éon) de l'époque moderne tendent à éclipser les pratiques quotidiennes ou du moins régulières de collecte, de transmission et d'analyse d'information qui revêtent certes un caractère moins spectaculaire mais plus essentiel aux entités que ces agents servent. Cette intervention se propose donc d'interroger le mythe de l'espion de deux manières, premièrement en questionnant les acteurs du renseignement de la première modernité (sont-ils des espions? Se considèrent-ils comme tels? Sont-ils réellement dans l'ombre?), deuxièmement en exposant un paradoxe. Le renseignement est, par nécessité, écrit et donc visible alors qu'il doit demeurer secret. Plus encore, le chiffrement d'une dépêche ne laisse aucun doute quant à l'importance des informations contenues. Pourquoi donc chiffrer? Comment concilier le besoin de transmission de l'information avec sa nécessaire protection? À travers ces questionnements, c'est, en creux, un rapport à l'information et au secret bien différent de celui des espions de cinéma qui se dessine.

Découvrez l'un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Valentin BARICAULT passera l'après-midi de la journée d’étude de 14h40 à 15h05.

Diplômé en Histoire médiévale de l'Université Paris IV Sorbonne, Valentin Baricault a réalisé des recherches sur l'espionnage et le renseignement sous la direction du Professeur Elisabeth Crouzet-Pavan. Ses deux mémoires de recherche de Master avaient pour sujet le renseignement chez Philippe de Commynes (2015) et le renseignement dans les trois premières croisades (2016).

Résumé de communication :

Considéré comme l’un des plus vieux métiers du monde, l’espionnage, et de manière plus générale le renseignement, n’a pourtant que trop peu suscité l’intérêt des historiens pour la période médiévale. Le présent exposé, à la lumière de sources diverses, s’attachera à éclairer les techniques et la diversité des acteurs du renseignement, à reconstituer les réseaux occultes de la diplomatie officielle et des conflits politiques entre les XIVe et XVe siècles.

Découvrez l'un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Yann LE BOHEC passera l'après-midi de la journée d’étude de 14h10 à 14h35.

Yann Le Bohec est un professeur émérite, épigraphiste et chercheur de l’université Paris-Sorbonne. Spécialiste d’histoire ancienne, son travail porte essentiellement sur l’armée, ainsi que sur l’Afrique et la Gaule à l’époque romaine. Il est ainsi l’auteur de près de 50 ouvrages et 250 articles scientifiques. Ces travaux lui ont notamment permis de s’intéresser à la question de l’existence, ou non, de l’espionnage durant l’Antiquité.

Résumé de communication :

Les dictionnaires permettent de définir quelques traits de l’espion : un soldat, vêtu en civil, qui travaille pour le renseignement.
Il était impossible chez les Romains d’exercer une activité de ce type, parce que le secret était contraire à leur morale ; il n’existe même pas de mot en latin pour la mentionner.
En revanche, le renseignement était pratiqué à grande échelle, sous ses différentes formes : recueil et recherche, tactique et stratégique.

Dans le cadre du séminaire « Centres et marges de l’histoire », Mélanie Torrent, professeure de civilisation britannique, à l’Université de Picardie Jules-Verne, présentera ce vendredi 15 mars une communication intitulée « Marges politiques et centres d’influence : Londres dans les réseaux anticolonialistes des années 1950 et 1960 ».

Ancienne élève de l’ENS de Fontenay-St-Cloud et agrégée d’anglais, Mélanie Torrent à réalisé une thèse en études anglophones à la Sorbonne-Nouvelle intitulée « Le Cameroun rejoint le Commonwealth des Nations (1995) : une question d’identité nationale ? ». Maîtresse de conférences à l’Université Paris Cité de 2006 à 2019, et membre junior de l’Institut universitaire de France de 2026 à 2020, elle a rejoint l’Université de Picardie Jules-Verne en tant que professeure de civilisations britanniques en 2019. Appartenant à l’unité de recherche CORPUS à l’UPJV, elle est également membre de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur (SAES), du Centre de recherches en civilisation britannique (CRECIB), de la Société d’études postcoloniales (SEPC) et de l’association Historiennes et historiens du contemporain (h2c).

Ses travaux portent sur l’histoire de la politique étrangère et de la diplomatie britanniques aux XXe et XXIe siècles, et sur l’histoire connectée des fins d’empire, notamment en Afrique. Elle s’intéresse aux conséquences de la guerre d’indépendance algérienne au Royaume-Uni, et offre un nouvel éclairage sur les liens entre décolonisation, construction européenne et globalisation.

Mélanie Torrent prête importance à l'impact des lieux. Les travaux sur Paris de Michael Goebel et Hugh McDonnell ont stimulé sa réflexion. Tout comme pour les liens coloniaux en contexte de guerre, les travaux de David Anderson et de Sylvie Thénault ont stimulé l’intérêt de Mélanie Torrent.

Mélanie Torrent présentera une partie de ses recherches lors de cette séance de séminaire. Son intervention cherchera à montrer que la ville de Londres est au cœur de nombreuses prises de décision et mobilisations dans les dynamiques de fins d’empire. La venue de nombreux militants de la libération de l’Afrique dans les années 1950 et 1960, les équilibres politiques, économiques, sociétaux et géopolitiques amènent une reconsidération de l’importance relative de Londres. Les activités des réseaux anticolonialistes permettent ainsi d’évaluer l’évolution des attitudes individuelles et collectives par un eurocentrisme, ou anglocentrisme conscientisé.

Ce quatrième billet de l’année 2023-2024 est dédié aux travaux de Matthieu Gaveriaux, étudiant en parcours Phénomène guerrier. Sous la direction de Xavier Boniface, son mémoire porte sur l’expérience combattante des parachutistes français durant la guerre d’Algérie (1954-1962), à travers la vie de son grand-père, François Rusek.

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pré-professionnel d’un étudiant.

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Découvrez l'un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Vincent CHENILLE passera le matin de la journée d’étude de 11h50 à 12h15.

Vincent Chenille est historien des représentations, bibliothécaire, chercheur associé au CHCSC de l'Université Versailles-Saint Quentin, Paris-Saclay. Ses travaux, basés essentiellement sur les sources cinématographiques de fiction se sont particulièrement attachés aux représentations alimentaires (avec "Le plaisir gastronomique au cinéma" et divers articles, particulièrement dans "Anthropology of food"), et les représentations politiques et géopolitiques avec "James Bond : anatomie d'un mythe populaire", également une étude sur les guerres de fiction dans "Mémoires croisées autour des deux guerres mondiales", un article dans la r***e "Le Temps des médias" sur le national et l'international dans les séries télévisées d'espionnage britanniques et américaines des années soixante.

Cette intervention dressera un historique des films d'espionnage de long métrage de fiction sur un peu plus d'un siècle, selon leur nationalité et leur importance volumétrique. Elle s'attachera à analyser plus précisément la première partie du XXe siècle (les débuts somme toute), qui n'est pas globalement la période la plus riche du point de vue de la volumétrie, mais qui comprend la décennie où l'on trouve le plus de films américains (les années 1940), et qui détermine des constantes qui restent valables un siècle après. Nous analyserons donc particulièrement l'origine nationale des espions, mais aussi leur sexualité et leur statut.

Découvrez l'un des intervenants participant à la journée d’étude du 22 mars 2024. Monsieur Théo TOURET-DENGREVILLE passera le matin de la journée d’étude de 11h20 à 11h45.

Théo Touret-Dengreville est actuellement doctorant en thèse d'histoire contemporaine sur les "Représentations des soldats et vétérans de guerre dans les univers super-héroïques" sous la direction de Marjolaine Boutet et Philippe Nivet à l'UPJV d'Amiens. Il a notamment travaillé pour l'ERC Demoseries dirigé par Sandra Laugier à Panthéon La Sorbonne, et a publié pour les éditions CNRS dans l'ouvrage "Les séries - Laboratoires d'éveil politiques" un chapitre intitulé "The Boys, la mort du Rêve?" ainsi qu'un article intitulé "La torture dans 24h Chrono, entre fiction et réalité" chez Vrin. Il concentre ses travaux sur les interactions entre fiction et réalité, et la culture populaire.

Durant cette intervention, nous nous pencherons sur la figure de l'espion perçu bien souvent comme un one-man army dans la culture populaire. En reprenant des personnages comme Jack Bauer de la série "24h chrono" ou encore Black Widow de l'Univers Marvel, en passant par le très célèbre James Bond, nous verrons que les représentations populaires de l'espion sont bien souvent éloignées de la vérité du travail de terrain, pour nous présenter au contraire des super-agents, qui n'hésite pas bien souvent à ne pas respecter les lois et règles pour accomplir leurs missions. Cette représentation, très fictive, peut amener à la vraie création d'un mythe de l'espion, et à la validation par l'audience d'auto-justice potentiellement problématique lorsque fiction et réalité se croisent. C'est d'autant plus vrai quand les vrais services d'espionnage se servent de cette aura de l'imaginaire populaire pour masquer de vrais agissements clandestins. Nous verrons ensemble ces zones de rencontre entre le réel et le fictif autour de la figure de l'espion, et l'impact que peuvent avoir ces histoires chez l'audience.

Dans le cadre du séminaire « Centres et marges de l’histoire », Emmanuel Lemée, PRAG en histoire moderne à l’Université de Picardie Jules-Verne, présentera ce vendredi 15 mars une communication intitulée « Jouer les marges contre le centre : la construction du pouvoir d’un prince britannique au XVIIe siècle ».

Emmanuel Lemée a soutenu en 2021 une thèse réalisée à Sorbonne Université sous la direction de Lucien Bély et consacrée au rôle politique de James Stuart (futur Jacques II), frère du roi d’Angleterre Charles II et à la construction du pouvoir. Après avoir enseigné à la Sorbonne Université, il rejoint en 2021 l’Université de Picardie Jules-Verne comme ATER puis comme PRAG. Emmanuel Lemée appartient au Centre d’Histoire des Sciences, des Sociétés et des Conflits, son laboratoire de rattachement à l’UPJV. Il est membre associé du Centre Roland Mousnier, à Sorbonne Université, ainsi que de l’Association des Historiens Modernistes de l’Université Française (AHMUF).

Ses travaux portent sur deux champs distincts. Travaillant sur l’histoire politique et sociale des îles britanniques au XVIIe siècle, il se concentre notamment sur la construction du pouvoir princier et les figures des favoris royaux. La deuxième partie de ses recherches est consacrée à l’anthropologie de la diplomatie et plus particulièrement aux pratiques diplomatiques non-verbales avec l’utilisation des émotions. Ses recherches ont été influencées par de nombreux travaux publiés notamment ceux de Tim Harris, Charles-Edouard Levillain, Robert Brenner, John Miller, Mark Knights ou encore Steven Pincus. Les biographies consacrées à James Stuart de John Callow, Alastair Mann ou encore celle de Nathalie Genêt-Rouffiac l’ont également influencé.

Son intervention lors de cette séance du séminaire « Centres et marges de l’histoire » s’inscrit à double titre dans le programme. En effet, James Stuart s’est largement appuyé sur les marges géographiques de l’Angleterre afin de maintenir son pouvoir à la cour de son frère Charles II, contre un centre londonien décidé à l’exclure du pouvoir politique. James Stuart est également un personnage central de la vie politique britannique mais aussi un personnage marginal, en raison de sa conversion au catholicisme qui l’a mis au ban de la société politique et a fait de lui un « papiste » soupçonné de vouloir renverser l’ordre social établi.

Le programme de la journée d’étude des master Histoire, Civilisations et Patrimoine est disponible ! Venez découvrir le nom des intervenants ainsi que le sujet de leur intervention.

Voici le lien d’inscription : https://docs.google.com/forms/d/1qEVIDkwxxzKnbgdFQPG_QbyHgdW8yDo7B9_eoq4W0sg/viewform?edit_requested=true

Dans le cadre du séminaire « Centres et marges de l’histoire », nous accueillerons ce vendredi 15 mars Nathalie Saudo-Welby, professeure de littérature britannique à l’Université de Picardie Jules-Verne. Elle présentera une communication intitulée « Acclimatation et dégénérescence du colon britannique dans le genre “gothique impérial” (1880-1990) »

Ancienne élève de l’ENS Fontenay-Saint-Cloud, Nathalie Saudo-Welby est titulaire de l’agrégation d’anglais, et d’un doctorat soutenu à l’Université de Paris Nanterre en 2003 consacré à l’étude du discours de la dégénérescence en Grande-Bretagne entre 1886 et 1914. Avec cette thèse en littérature et histoire des idées, elle a étudié la manière dont une certaine idée de la dégénérescence a été intégrée à la pensée ethnologique et anthropologique de la période victorienne. Tandis que certains théoriciens soutenaient que les “races humaines” étaient inégalement développées, et pouvaient donc être hiérarchisées, était également présente l’idée que les individus qui s’éloignaient de leur milieu de vie naturel risquaient de dégénérer, pouvant notamment conduire le colon à “s’ensauvager” (“going native”).

Nathalie Saudo-Welby a été recrutée à l’Université de Picardie Jules-Verne comme maîtresse de conférences en 2004, puis comme professeure de littérature britannique en 2023. Elle est également membre de l’UR CORPUS, de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur, de la société d’études victoriennes et édouardiennes, et de la George Moore Society.

Ses recherches portent sur la littérature gothique britannique, des périodes dites fin-de-siècle (1880-1990) et édouardienne (1901-1914). Elle a aussi travaillé sur les arts visuels (peinture militaire d’Élizabeth Butler et roman graphique). Nathalie Saudo-Welby s’est inspirée de l’ouvrage de Patrick Brantlinger, Rule of Darkness : British Literature an Imperialism (1830-1914) (Cornell UP, 1988) pour ses recherches, ainsi que d’un très grand nombre d’auteurs de fiction du tournant du XXe siècle tels que : Conan Doyle, Rudyard Kipling, R.L. Stevenson, Rider Haggard et Joseph Conrad.

Son intervention, lors de la séance « Étudier l’autre : approches croisées de l’empire britannique », envisagera la question de l’Empire britannique à partir de ses représentations ce qui nécessite une approche inclusive et critique, ainsi qu’une collaboration interdisciplinaire pour saisir pleinement les dynamiques impériales et leurs implications à différentes échelles.

La rubrique « Paroles d’étudiants » de notre blog met en avant les étudiants en deuxième année du master Histoire, Civilisations et Patrimoine. Chaque billet présente le parcours scientifique et pré-professionnel d’un étudiant.
Ce troisième billet de l’année 2023-2024 est consacré aux travaux d’Apolline Wagner, étudiante en parcours Métiers des archives et technologies appliquées (MATA). Elle y présente son travail de rédaction d’une documentation utilisateur pour le système d’archivage électronique des Archives du groupe Saint-Gobain.

Lien du billet :
https://histoireupjv.hypotheses.org/2411?fbclid=IwAR3lhi30bOQexkVcIn2JPmjXU9t2pRawuudgyyFlkHXcx_NbrzUguL57eXk

La Journée d’étude 2024 des Master Histoire, Civilisations, Patrimoine, c’est le vendredi 22 mars 2024 prochain, de 9h à 17h au pôle Citadelle à Amiens !

Venez assister à une journée d’étude consacrée à l’espionnage ! Source de fantasmes et alimentée par des figures emblématiques telles que James Bond ou Jason Bourne, cette journée d’étude retrace l’histoire de ce thème dans son intégralité. Stratégie, renseignements confidentiels, fausses informations, outils spécifiques et personnalité historique, la figure de l’espion est mise en lumière à l’aide de plusieurs intervenants qui se sont consacrés à l’histoire de l’espionnage.

Lien d'inscription :
https://docs.google.com/forms/d/1qEVIDkwxxzKnbgdFQPG_QbyHgdW8yDo7B9_eoq4W0sg/viewform?edit_requested=true&pli=1

Le lundi 26 février, les étudiants de M1 du parcours Métiers des archives et technologies appliquées ont visité les Archives municipales et communautaires d’Amiens Métropole. Mme Espel, qui en est la directrice, leur a présenté l’histoire du service, qui a été installé en 1991 dans une ancienne usine de velours. Il a connu plusieurs évolutions : d’abord dédié à la conservation des archives de la ville d’Amiens postérieures à la Première Guerre mondiale, son champ d’action s’est ensuite élargi à la communauté d’agglomération d’Amiens Métropole en 2009. La priorité archivistique de ce service est aussi une politique engagée et active en faveur de la collecte de documents auprès des services producteurs, notamment la création de « campagnes d’archivage » bisannuelles. Au cours de la visite, les étudiants ont aussi pu voir la salle de lecture, l’atelier de numérisation et différents magasins de conservation.

Cette matinée a permis aux étudiants de découvrir un nouveau service d’archives. Ils ont pu, non seulement échanger avec une professionnelle, mais aussi observer les notions apprises à l’université appliquées de manière concrète.