La Société Académique du Boulonnais

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Voici le compte-rendu de notre table ronde sur le patois boulonnais (notre langue régionale que nous appellerons le boulonnais) du 13.10.2023 :

Philippe Harbart (Président de la Société Académique du Boulonnais) :
La Société Académique du Boulonnais qui a édité plusieurs ouvrages du Dr Jean-Pierre Dickès sur le patois boulonnais, a souhaité organiser cette table ronde pour relancer le débat sur le présent et l’avenir de notre langue régionale, le boulonnais, en partenariat avec la R***e locale et des enseignants de l’ULCO. L’UNESCO considérant le picard, et par extension également notre langue, comme « sérieusement en danger », il nous a semblé urgent de réunir les acteurs concernés afin d’endiguer la menace…

Catherine Suchanecki (enseignante de l’ULCO, responsable de l’Ecole-musée de Boulogne-sur-Mer) :
Mon regard se porte sur la jeunesse. Ma préoccupation est la préservation du patrimoine, la transmission, et l’école-musée qui est un lieu de préservation et de réflexion, un laboratoire de toutes les éducations, se doit de jouer son rôle dans ce qui sera réalisé dans ce sens.

Philippe Blanchet (enseignant-chercheur en sociolinguistique - Université Rennes II) :
La désignation « langue régionale » est un terme qui a été inventé par le ministère de l’Education Nationale dans les années 60 pour désigner des langues qu’on ne savait pas trop comment qualifier, par rapport à la langue dite nationale, le français, depuis la Révolution française, mais officiellement depuis 1992. L’expression langue régionale n’est pas toujours bien acceptée, tout d’abord parce que ces langues n’ont pas toujours été régionales. Il y a eu une époque, lorsque ces pays étaient indépendants, où elles étaient nationales. En les appelant langues régionales, on a tendance à les enfermer dans un sous-espace et à faire comme si elles avaient un intérêt moindre, alors que toutes les langues sont dignes du même intérêt. Le mot patois est un mot qui existe en ancien français, à connotation plutôt péjorative, sert à qualifier un jargon pas très compréhensible, pas très organisé, et qui a été développé à la fin du XVIIIe siècle et surtout à partir de la Révolution française pour déconsidérer les langues « inférieures » par rapport aux langues « supérieures » comme le Français. Le terme patois a bien fonctionné dans les endroits où les gens avaient du mal à nommer leur langue.
Le breton s’appelle breton parce qu’on ne peut pas faire croire que c’est une sous variété du Français. C’est une langue très différente du français, comme le basque, le corse, l’alsacien ou pour parler de vos proches voisins, le flamand occidental.
Pour le boulonnais, les linguistes ont tendance à considérer que cela appartient à un ensemble picard. Le nom picard est très établi depuis le Moyen-Age et il s’en est fallu de peu que ce soit le picard qui devienne la langue du royaume de France au lieu du Français, et votre Boulonnais serait alors devenu le français d’aujourd’hui et les gens qui parlent la langue de la région parisienne parleraient alors le patois parisien.
A vous de voir comment nommer votre langue, vous employez plutôt le mot patois, mais vous pourriez dire le boulonnais, comme on dit le français, le picard, le provençal, ou le breton.
Depuis la circulaire de 2021, le picard est mentionné dans un texte de l’Education Nationale parmi les langues régionales que l’on peut enseigner et peut-être auriez-vous intérêt à dire que le boulonnais est une des variantes du picard.

Un travail de revalorisation du Boulonnais reste à faire

Tout a été fait pour imposer le Français comme langue unique et supérieure aux autres et, pendant longtemps, pour essayer d’éradiquer les autres langues, puis ensuite seulement les tolérer. On vit dans une société où le regard que nous portons sur les langues et sur les gens qui les parlent n’est pas un regard égalitaire. On va plutôt considérer que ce sont des gens qui n’ont pas fait beaucoup d’études et qui viennent d’un milieu social plutôt populaire qui parlent les langues régionales. Il y a donc tout un travail de revalorisation de ces langues à faire, pour dire que ces langues ont autant de valeur que les autres, y compris votre boulonnais.
Toutes les études montrent que, si on veut revaloriser une langue, il ne suffit pas de l’enseigner, sinon elle ne va exister que dans la sphère de l’enseignement sans retrouver une place dans la vie quotidienne. Il faut que votre langue soit visible dans la ville, sur les panneaux, dans la vie publique, qu’elle soit parlée à la radio, à la télévision et présente dans la presse aussi par exemple… Vous avez des voies à explorer pour valoriser votre langue, en étant toutes et tous convaincus de l’importance et de la valeur de cette langue et en rendant de la dignité aux gens qui la parlent en leur disant « c’est une belle langue et vous avez bien raison de la parler ».

Sylvie Danger (auteure et comédienne patoisante) :
Moi je n’ai jamais eu honte de la langue parlée par mes grands-parents. Maintenant il faut reconnaître que si le patois a été décriée c’est parce qu’on l’a utilisée en frôlant la grossiereté. C’est une langue riche.

Philippe Blanchet :
Les situations locales sont très différentes. Dans la France d’Outre-Mer, le Français n’est pas la langue que parlent les habitants au quotidien, ils parlent plutôt la langue locale. A la Réunion, 80% des enfants arrivent à l’école en parlant créole. Dans la France européenne, les régions où les langues sont les plus utilisées, dans la vie publique, institutionnelle, c’est le Pays Basque, la Corse, le Roussillon (autour de Perpignan) où la proportion de population qui parle la langue est encore assez élevée. Ensuite, il y a la Bretagne, la Gascogne, l’Occitanie, où on a en moyenne 10% de la population qui utilise leur langue avec des pointes par endroits à 25% en Bretagne, à 40% ou 50% dans le sud-ouest. Même situation en Alsace, toujours pour des raisons historiques. En Provence, on est plutôt à 5% seulement mais c’est parce qu’une bonne moitié de la population vient d’autres régions.
Et dans la catégorie des langues d’oïl, la famille dans laquelle se trouvent le français, le picard, le boulonnais, le gallo, le berrichon, le poitevin, le normand… la proximité avec le Français a davantage convaincu les gens de les abandonner parce qu’on leur a dit que ce qu’ils parlaient était une sorte de mauvais français, ce qui historiquement est complètement faux, puisque ce sont des évolutions du latin différentes de celles du français. Et puis c’était pour eux plus facile de passer au français, parce que ce qu’ils parlaient était plus proche du français. Le breton, et le basque sont issus d’autres familles linguistiques. L’alsacien ou le flamand sont des langues germaniques, les langues du sud de la France sont des langues romanes qui ressemblent à l’italien ou à l’espagnol.
Alors que quand vous parlez boulonnais, picard ou gallo… on voit la proximité avec le français, ce qui fait que la plupart du temps les gens ne se considèrent pas comme bilingue quand ils parlent picard ou français - ils ont l’impression de parler deux variétés différentes d’une même langue - Et du coup il y a beaucoup de gens qui ont arrêté de parler et de transmettre leur langue avec l’idée que parler français (à leur façon) ce n’est pas très différent que de parler leur langue.
Parmi les langues d’oïl, le picard est probablement celle qui a la meilleure assise. Il y a une tradition de théâtre picard, une tradition littéraire à laquelle les gens sont attachés, mais la situation est plus fragile que celle du Corse, du Basque ou du Breton. L’Unesco qui publie un Atlas des langues en danger dans le monde considère votre langue comme « sérieusement en danger », ce qui est l’avant dernière catégorie (la dernière est « en situation critique »). Les derniers qui ont appris votre langue avec leurs parents ou grands-parents ont passé la cinquantaine et si la transmission ne se fait pas maintenant, la langue risque donc de disparaître.

« La transmission par l’enseignement vous est ouverte ! »

Philippe Harbart (Président de la Société Académique du Boulonnais) :
Pour assurer cette transmission aujourd’hui quelles possibilités offre la loi Molac et la Circulaire de mai 2021 ?

Philippe Blanchet :
Dans cette loi, l’article 7 dit que dans toutes les académies où il y a une langue régionale, sous réserve de passer une convention entre les collectivités territoriales - et depuis la loi Nôtre toutes les collectivités (Régions, communes…) ont la compétence « langue et culture régionales » - et le Rectorat d’Académie, la langue régionale doit être offerte à tous les enfants, durant les horaires scolaires, à raison de quelques heures par semaine, de la maternelle au lycée. De plus, il n’y a plus d’obstacle à l’usage d’une langue régionale au prétexte de la loi Toubon de 1994 qui imposait le français par rapport aux autres langues y compris régionales.

Catherine Suchanecki :
Mais qui peut enseigner notre langue dans les écoles ?

Philippe Blanchet :
Quand il existe une convention entre le rectorat et la collectivité publique (par exemple en Bretagne), il y a en général un cofinancement de la formation des enseignants titulaires volontaires pour enseigner en plus la langue régionale… Et il est possible de faire appel à des intervenants extérieurs.
Pour l’écrit, il faut inventer ou réinventer un système d’écriture. Mais vous avez déjà développé des outils, il faut partir de ces acquis. Vous ne partez pas de zéro. Sachez que la plupart des langues dans le monde se parlent mais ne s’écrivent pas, que toutes les langues qui s’écrivent ont d’abord été des langues parlées et que lorsqu’on a commencé à les écrire elles n’avaient pas d’orthographe, chacun les écrivant comme il voulait, y compris le Français dont l’orthographe n’a commencé à être fixée qu’au XIXe siècle ! Molière n’écrivait parfois même pas deux fois le même mot de la même façon.

Se mettre d’accord sur une façon d’écrire la plus simple possible

Je vous rappelle aussi qu’il n’y a aucun texte légal qui dit comment le français doit s’écrire. L’orthographe française est une convention sociale imposée par pression politique. Toutes les langues en Europe ont commencé par être écrites comme elles se prononcent. La plupart des langues s’écrivent de façon phonétique et puis il y a des langues bizarres comme le français qui ne s’écrivent pas comme elles se prononcent. Peut-être que se décaler un peu du modèle Français vous aidera à trouver une façon d’écrire le boulonnais de façon simple, accessible, que tout le monde reconnaitra et utilisera facilement. Par exemple, il n’y a pas de cours d’orthographe en Italie, puisque presque tout s’écrit comme ça se prononce en italien et on a eu un Prix Nobel de littérature en provençal avec une orthographe presque entièrement phonétique.
Vous avez deux solutions. Soit vous écrivez comme vous prononcez : si vous prononcez « é » vous écrivez « é » et chacun écrit selon sa prononciation. Soit vous écrivez d’une seule façon et chacun prononcera à sa manière. C’est un choix à faire.
Comme nous avons été alphabétisés en français, nous trouvons normal que les langues s’écrivent d’une autre façon que leur prononciation, mais l’écriture d’une langue a toujours été phonétique, sauf quelques cas bizarres, comme le français ou l’anglais, où ça ne l’est pas. Mais il y a quand même plus de 500 mots en français qui ont plusieurs graphies possibles comme clé ou clef. Quand il y a plusieurs façons d’écrire un mot, vous choisissez celle qui vous plaît.

Sylvie Danger :
Pour mes spectacles, j’écris phonétiquement. Si on part sur une écriture académique, en « pur » picard, qui va comprendre ? L’objectif de la transmission, c’est déjà de s’adresser aux plus jeunes.

Raphaël Willay (enseignant-chercheur à l’ULCO) :
Je voudrais juste apporter une précision. Si on parle de patois boulonnais et non du Boulonnais, c’est que le substantif se confond avec l’adjectif. En effet, quand on parle du Boulonnais, on fait référence à une zone géographique, une race de cheval et à son patois. Le boulonnais est très oralisé et il faudrait que cette langue trouve sa place dans la ville, dans les musées, et sur la signalétique puisque la loi Mollac offre la possibilité de la signalétique bilingue généralisée. Dans le premier degré, les enseignants ne sont pas tous des linguistes. Mais il existe un arrêté de 2002 qui stipule que, dans toutes les écoles, doit être enseignée une langue vivante étrangère en grande section de maternelle. C’est loin d’être le cas… Au niveau universitaire, je coordonne les enseignements en langues étrangères, je gère les Centres de relations en langues à l’ULCO, on est prêt à ouvrir un cours, sous réserve de trouver des intervenants.

Jean-Louis Valin (professeur agrégé de grammaire à la retraite) :
Je suis du bassin minier, j’ai enseigné l’histoire de la langue, l’ancien français et notamment le picard. Je note donc des expressions qui me reviennent. Je vois la difficulté de la graphie, j’essaie avec un alphabet phonétique. Il y a la question du vocabulaire et de la syntaxe. Quand j’entends à la radio des horoscopes en patois boulonnais, j’éteins aussitôt, ça m’agace parce que je ne reconnais pas le picard. Quand j’entends les Boulonnais, leur patois, pour moi, c’est souvent du mauvais français ! Je suis venu ici avec une certaine réticence quand j’ai lu le mot patois. Enseigner le picard oui, mais enseigner le patois pourquoi ? Et à qui ?

Marie-Claude Bontemps (membre de la SAB, ancienne Zabelle de la R***e locale):
Avec l’Atelier de maintien des traditions boulonnaises, nous avons animé l’Ecole du patois, de 1990 à 2000 avec la méthode d’écriture de Michel Lefèvre.

Stéphane Thiriat (Les Soleils Boulonnais, la Maison de la Beurière) : Effectivement, comme Marie-Claude, j’ai participé à cet atelier qui utilisait la méthode Feller-Carton, et nous avons organisé les Assises du patois boulonnais à la Chambre de commerce et d’industrie de Boulogne-sur-Mer, en liaison avec l’Université de Picardie. Et on a récidivé en 1995. Michel Lefèvre a enseigné à l’Université du Littoral, dans une unité de valeur de langue picarde, et à l’IUFM de l’époque auprès des futurs professeurs des écoles. C’est donc possible…

Catherine Suchanecki :
Ce territoire est très attaché à ses traditions, à sa r***e, à la fête du hareng, aux fêtes de la mer, à Batisse et Zabelle. Il faut les maintenir.

Sylvie Danger :
La r***e boulonnaise a organisé un casting pour trouver de nouveaux comédiens et nous avons été surpris par la moyenne d’âge des personnes qui se sont présentées. Et parmi celles et ceux qui nous ont rejoints, le plus jeune a 20 ans. La jeunesse est là et le public aussi !

Kenjy Poure (comédien de la R***e locale) :
J’ai entendu des enseignants me dire, vos filles parlent patois c’est un peu dérangeant… Avant de l’enseigner, il faudrait apprendre déjà à le tolérer dans la vie courante, parce que même en milieu professionnel on vous regarde parfois de travers. Il faut utiliser notre langue, pas seulement pour faire rire, mais aussi dans la vie de tous les jours !

« On ne peut pas empêcher quelqu’un de parler sa langue »

Philippe Blanchet :
Ce dont vous parlez, c’est de la discrimination, c’est interdit par la loi. Les droits linguistiques sont des droits fondamentaux et protégés par la loi. On ne peut pas empêcher quelqu’un de parler sa langue. C’est un délit pénal. Respecter la langue des gens d’un territoire, c’est respecter les gens tout simplement. Dans tous les textes internationaux, la discrimination linguistique c’est aussi grave que si vous traitez quelqu’un différemment à cause de la couleur de sa peau et ça porte un nom, que j’ai inventé et qui est maintenant dans le dictionnaire, c’est de la glottophobie.
Puisque votre langue c’est le boulonnais, il est normal de parler et d’apprendre la langue. Je vis en Bretagne depuis 30 ans et j’apprends le gallo et le breton. Quand on va en Italie on apprend bien l’italien et en Allemagne l’allemand. On s’est mis tellement de barrière que ce qui paraît normal ailleurs ne l’est pas chez nous.
On a dans la tête un modèle d’apprentissage classique des langues qui passe par la grammaire, la conjugaison, mais qui vient de l’époque de l’apprentissage du latin, une langue qu’on ne parlait pas. Or, depuis les années 70, il y a des méthodes d’enseignement de façon active, par la parole. Et la meilleure manière d’apprendre une langue c’est par l’immersion.

Pascal Chivet (comédien, auteur, metteur en scène) :
Quelle est l’importance de l’accent dans une langue régionale ?

Philippe Blanchet :
Ce qu’on appelle accent c’est une prononciation propre à un lieu particulier et comme toutes les langues sont variées, aucune n’est prononcée de la même façon, ni avec les mêmes mots, ni avec les mêmes tournures grammaticales, elles varient selon les endroits. Il y des accents en picard comme il y en a en français.

Cyril Gendron : Je me demande ce que la ville et l’agglo feront pour changer ce regard parfois discriminant sur notre patois…

Catherine Suchanecki : Cette table ronde est un point de départ, tous ceux qui veulent nous suivre dans cette démarche sont invités à le faire…
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Depuis cette conférence, le groupe de travail qui a initié cette démarche a lancé le « Réseau d’acteurs pour la promotion du patois boulonnais » avec une page Facebook dédiée destinée à fédérer les forces vives qui œuvrent à la préservation de notre langue régionale et à présenter les événements qu’elles organisent.
A ce jour le Réseau rassemble la Société Académique du Boulonnais (Philippe Harbart, Marie-Claude Bontemps, Bernadette Dickès, Dominique Wallet, Michel Gournay, Richard Madani…), Sylvie Danger, Kenjy Poure, Christian Meurdesoif, Baptiste Pruvost de la R***e Boulonnaise, Catherine Suchanecki, Raphaël Willay et Emilie Perrichon de l’ULCO, Jean-Pierre Ramet, Stéphane Thiriat…

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CONFÉRENCE : « NAPOLÉON, EUGÈNE ET HORTENSE AU CAMP DE BOULOGNE»
La Ville d’Etaples-sur-mer a le plaisir d'annoncer la tenue d'une conférence inédite intitulée "Napoléon, Eugène et Hortense au camp de Boulogne". Cette rencontre se déroulera le samedi 24 février 2024 à 15h, dans la salle pédagogique de Mareis (Office de Tourisme, boulevard Bigot-Descelers).
La conférence sera animée par Laurence MOIGNON, membre éminent du Centre d’Etudes Napoléoniennes (CEN) – Association de Sauvegarde du Château Impérial de Pont de Briques. Elle partagera avec le public sa passion pour la période napoléonienne, mettant en lumière la relation unique entre Napoléon Bonaparte, son beau-fils Eugène de Beauharnais, et sa belle-fille Hortense de Beauharnais, pendant leur séjour au camp de Boulogne.
La présence remarquable des MARINS DE LA GARDE, un groupe de reconstituteurs, ajoutera une dimension visuelle et immersive à l'événement, plongeant les participants au cœur de l'époque napoléonienne.
GRATUIT dans la limite des places disponibles
Renseignement :
Office de Tourisme – boulevard Bigot Descelers / 62630 Étaples-sur-mer
Tél : 03 21 09 56 94 / Mail : [email protected]
Site internet : www.etaples-sur-mer.fr
Facebook : ville d’Etaples sur mer

13/02/2024

✨ RENCONTRES RÉGIONALES DU LIVRE ET DE LA LECTURE DES HAUTS-DE-FRANCE ✨

L'Agence régionale du Livre et de la Lecture Hauts-de-France est heureuse de vous inviter les mercredi 21 février et jeudi 22 février 2024 à Boulogne-sur-Mer pour un grand rendez-vous interprofessionnel, autour de la thématique « Nos horizons désirables ».

Ces rencontres ont pour objectifs de partager des expériences, d’identifier des difficultés et de lancer les pistes des actions à venir, face aux défis contemporains : transition écologique, place de la technologie dans nos activités, lien entre écrit et écran… Autant de sujets qui nous mobilisent, et qui nécessitent de construire des alternatives concertées, rassemblant toutes celles et tous ceux qui ont pour objet commun de travail, de préoccupation ou d’intérêt, le livre et la lecture.

Découvrez le programme et inscrivez-vous à l'événement 👉 https://www.ar2l-hdf.fr/actualites/en-cours-nos-horizons-desirables-rendez-vous-a-boulogne-sur-mer

08/02/2024

PROCHAINE CONFERENCE DU CEPB 🎙/ 𝑮𝑶𝑼𝑽𝑬𝑹𝑵𝑬𝑹 𝑨𝑽𝑬𝑪 𝑨𝑴𝑶𝑼𝑹 𝑺𝑶𝑼𝑺 𝑳'𝑬𝑴𝑷𝑬𝑹𝑬𝑼𝑹 𝑯𝑨𝑫𝑹𝑰𝑬𝑵 (𝟏𝟏𝟕-𝟏𝟑𝟖 𝒂𝒑. 𝑱𝑪).
Seconde conférence du cycle annuel, "l’Amour au long des siècles", par 𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒏𝒆 𝑯𝒐ë𝒕-𝑽𝒂𝒏𝒄𝒂𝒖𝒘𝒆𝒏𝒃𝒆𝒓𝒈𝒉𝒆, maître de conférences HDR en histoire romaine, directrice de l’Ecole doctorale de Lille.
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L'empereur Hadrien tranche par rapport à ses prédécesseurs, en particulier à l'empereur Trajan, par son aspect physique, mais aussi par sa politique. Hadrien, premier empereur à se présenter barbu, tel un philosophe grec, n'hésite pas à se mêler à la foule, passe pour aimer son peuple, déploie sa présence et son activité dans tout l'Empire, et tout particulièrement en Grèce. L'affection réciproque entre Hadrien et les Grecs se traduit par une réponse au désespoir du prince à la mort de son compagnon Antinoüs, celle d'hommages divins envers le jeune défunt. Cette façon de gouverner convient-elle à l'impératrice Sabine ? au sénat ?
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𝚰𝐍𝐅𝐎𝐒 𝐔𝐓𝚰𝐋𝐄𝐒 :
📅 Mercredi 14 février 2024
📍 Saint-Martin Boulogne - Foyer Communal – 107 rue de la Colonne
⏰ 18h30-19h30
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PUBLICATION A PARTARGER SANS MODERATION ! 😉
📌 Pour en savoir plus sur le Cercle d'Études en Pays Boulonnais et nos prochaine activités, voir notre site internet 🔗 : https://cepbinfo.wordpress.com/
́rence

02/02/2024

Nous vous proposons de voir ou de revoir la table ronde que nous avons organisé sur le patois boulonnais, que nous pourrions plutôt appeler langue boulonnaise!
Et pour aller plus loin dans la promotion et la transmission de notre langue, nous rejoignons Le réseau d'acteurs pour la promotion du patois boulonnais

La Société Académique du Boulonnais Découvrez les vidéos de la Société Académique du Boulonnais, une association culturelle de Boulogne-sur-Mer, à la fois société éditrice et société d'encourag...

18/01/2024

Nous y serons😉

- 9EME SALON REGIONAL DE L'HISTOIRE EN PAYS BOULONNAIS -
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Le CEPB a le plaisir de vous annoncer la tenue de son 9ème salon régional de l’histoire en Pays boulonnais ! Rendez-vous le 11 février 2024 à la salle de sport André-Condette, rue de la Colonne, à Saint-Martin Boulogne.

Comme chaque année, vous pourrez y acheter des livres neufs ou anciens auprès des nombreux exposants, y rencontrer des passionnés d’histoire locale, des historiens, mais aussi des auteurs qui se feront un plaisir de dédicacer vos ouvrages.
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Deux conférences sont également prévues🎤

- L’une vous sera présentée par M Martial HERBERT, professeur agrégé de géographie, et traitera des « ouvriers-mineurs saint-martinois au Second Empire » [10h-10h30].
-L’autre par M Gaëtan OBEISSART, professeur certifié d’histoire géographie, et traitera de « l’amiral baron Vattier, un Boulonnais et Saint-Martinois méconnu (1776-1842) » [14h-14h30]
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PUBLICATION A PARTARGER SANS MODERATION ! 😉

📌 Pour en savoir plus sur le Cercle d'Études en Pays Boulonnais et nos prochaine activités, voir notre site internet 🔗 : https://cepbinfo.wordpress.com/

02/01/2024

Bonne et heureuse année, nous vous réservons quelques surprises littéraires (bien évidemment) pour 2024!

24/11/2023

Une conférence sur San Martin à la Casa San Martin !

Colloque international : boulogne 1550 - Boulogne-sur-Mer 24/11/2023

Avis aux passionnés (es) d'histoire locale :

Colloque international : boulogne 1550 - Boulogne-sur-Mer Colloque international à Boulogne-sur-Mer : Boulogne 1550. De la prise de Boulogne-sur-Mer par les anglais au rachat de la ville par le roi de France. Organisateurs : Isabelle Clauzel et Jean Devaux. Vendredi 24/11/23 de 9H à 18H à l'ULCO, centre universitaire du musée au 34, grande rue. Samedi ...

19/11/2023

Au Salon du livre du Touquet-Paris-Plage avec nos auteurs😁

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17/11/2023

Voici notre stand au Salon du livre du Touquet-Paris-Plage, aux côtés des Editions Christian Navarro-Ferret, notre fidèle partenaire 😊

11/11/2023

Les auteurs de nos dernieres publications participeront au, Salon du livre du Touquet-Paris-Plage, du 17 au 19 novembre😁 Rendez-vous sur notre stand 😉

02/11/2023

Retrouvez ou découvrez la captation vidéo des échanges sur le patois boulonnais, animés par Philippe Harbart pour La Société Académique du Boulonnais 😏
Catherine Suchanecki
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La R***e Boulonnaise
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Qui sera présent ce lundi 30 octobre avec Emmanuel Macron à l’inauguration de la Cité de la langue française à Villers-Cotterêts ? 30/10/2023

Soyons les défenseurs de la , de notre belle langue française, de nos auteurs !
(sadb.fr)
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=725897796234454&id=100064427213272

Qui sera présent ce lundi 30 octobre avec Emmanuel Macron à l’inauguration de la Cité de la langue française à Villers-Cotterêts ? Quatre ministres, une secrétaire d’État, la secrétaire générale de la francophonie et 500 invités dont des écoliers de Villers-Cotterêts participeront à l’inauguration de la Cité internationale de la langue française par Emmanuel Macron.

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Nous sommes au Salon du livre de Wimereux. Découvrez notre collection d'ouvrages😉

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Ce week-end nous serons au Salon du livre de Wimereux 😉

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Nos auteurs (Dominique Paty, Hervé Duprez et Hervé Lebeurre) sont en séance de dédicaces à l'espace culturel Leclerc d' 😉

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Photos from La Société Académique du Boulonnais's post 14/10/2023

Retour en images sur notre table ronde sur le patois boulonnais, notre langue régionale, sur le Boulonnais! Merci à l'équipe de La R***e Boulonnaise (Sylvie Danger, Pascal Chivet....), à la Ville de Boulogne-sur-Mer, au Théâtre Monsigny, à Philippe Blanchet, le spécialiste des langues régionales de l'université de Rennes, et au 60 participants (acteurs culturels (Stéphane Thiriat, Jean-Pierre Ramet, Jacques Mahieu...), Marie-Claude Bontemps, Boulogne city gang, enseignants de l'ULCO, Catherine Suchanecki ....). COMMENT ASSURER LA TRANSMISSION ? Philippe Blanchet a apporté beaucoup d'informations, de messages positifs et encourageants sur lesquels nous reviendrons!

32 ème SALON DU LIVRE - Wimereux 12/10/2023

Nous présenterons nos ouvrages au 32e Salon du livre de Wimereux, notamment nos deux derniers livres primés à notre Concours littéraire 2023 : "Les On-dit" d'Hervé Duprez (recueil de poésie humoristique), "Sous les bacchantes de Léon Dierx", une nouvelle de Dominique Paty, ainsi que le nouveau roman historique d'Hervé Lebeurre "Le fabuleux destin d'Alexandre, à l'âge d'or de Boulogne-sur-mer" !

32 ème SALON DU LIVRE - Wimereux Samedi 21 : 14 h 00 - 18 h 00 Dimanche 22 : 10 h 00 - 18 h 00

12/10/2023

Merci Arno pour cet interview sur Delta FM pour annoncer notre table ronde sur le patois boulonnais !

[Arno 9:30/13:00] avec du son c'est mieux ! DELTA FM en FM, sur l'appli, en DAB+ et sur le web www.deltafm.fr ☀️🎙🎶❤
📺 9:40 avec Eva (rediff 19:45)
🎁 10:15 et 11:15
💲 12:15 BANQUE 👉72800
📣 12:40 Sur DELTA FM Côte d'Opale on évoquera l'avenir du patois boulonnais avec Philippe Harbart à l’occasion d'une table ronde au théâtre Monsigny demain à 17:30

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Notre concours littéraire qui permet une édition en 100 exemplaires des ouvrages sélectionnés par le jury...Une occasion...

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Bienvenue sur la page de "D éditions" qui assure la promotion des deux chroniques écrits par JF Demay sur la vie d'une jeune Boulonnaise de Saint-Pierre, hommage à ce monde de mari...