L'envers des pentes

✨ Après une belle montée au milieu des myrtilliers, Daphné Kaincz s’est installée hier au Refuge de l’Olan pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Après une montée en bonne compagnie, Elsa Muller s’est installée hier au Refuge de Vallonpierre pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Après une longue montée sous le soleil, Aria Rolland s'est installée hier au Refuge de Font Turbat pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°7 ✨
SAMEDI, nous accompagnerons Daphné Kaincz pour son entrée en résidence au Refuge de l'Olan !
👉 " Aujourd’hui Daphné écrit et fabrique au rythme des souvenirs et des récits de randonnées. Elle s’intéresse aux objets modestes, souhaite échapper à l’automatisme imaginaire de vouloir voir “grand” et tend à aller au contraire des ambitions d’immensité et de technologie que suscite l’image des sommets et le défi physique qu’elle peut susciter. Dans le contexte rural montagnard, Daphné développe une production artistique où l’attention sensible se pose sur des détails, rejoignant un mouvement en opposition à une image sensationnelle et conquérante des récits de montagne. "
👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Autour du refuge, la nuit, il n'y a pas beaucoup d'humains. Tout le monde converge le soir et se regroupe dans le même bâtiment. Les vallons sont silencieux et frais. Quand je suis aide-gardienne, les moments que je préfère sont tôt le matin, quand certains partent à la frontale. J'ai l'impression que le refuge est en veille. Dans un petit espace de cette large montagne, des dizaines de corps chauds, endormis, vont bientôt bouger, se déplacer, parler fort et monter plus haut. J'ai une sensation de frémissement accentuée par le changement assez marquant du rythme de travail. On prépare le café au bruit de la gazinière, quelques minutes plus t**d les lumières s'allument, le service commence et bientôt, de ce bâtiment sur mesure pour les humains, des marcheuses vont se disséminer dans un paysage à l'échelle trompeuse. Le refuge est un contenant de repos. En y entrant, nous pouvons y retrouver des repères confortables dans un milieu d'imprévus. A Vallonpierre, je me tourne vers des contrastes : le petit lieu calibré, frémissant et parfois bouillonnant au milieu de cet espace plus grand au rythme plus lent. Je serai une observatrice mouvante, dans le bâtiment et autour. Particulièrement intriguée par ces endroits en montagne où l'on choisit de passer la nuit. J'emporterai des matériaux légers pour improviser avec la situation. "
- Photos © Marie Lafaille et Daphné Kaincz
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°6 ✨
VENDREDI, nous accompagnerons Elsa Muller pour son entrée en résidence au Refuge de Vallonpierre !
👉 " Mon travail oscille entre peinture et numérique. Il se nourrit de mon quotidien, des aberrations misogynes lues sur les réseaux sociaux, des nombreuses heures passées sur les jeux vidéos, et de la multitude d'images oubliées, inexploitables, qui saturent la mémoire d'Internet. En peinture j'utilise des protocoles précis, majoritairement basés sur le travail en série et la surexploitation d'un même sujet. Alors que la vidéo me sert à documenter les interactions sociales déconcertantes observées dans l'espace public et domestique. Les situations engendrées par la 3D sont volontairement caricaturales, elles montrent des rencontres subies, passives, suivies par des instants d'indifférence. "
👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Le trail s’impose incontestablement comme la pratique sportive tendance de ces dernières années. Mixant à la fois défi personnel, quête d’une meilleure hygiène de vie et rapprochement avec la nature, le trail séduit toujours plus d’adeptes, surtout des hommes (la discipline est majoritairement pratiquée par un public masculin). Le dépassement de soi est au cœur de ce sport, avec des parcours toujours plus longs (ultra-trails), toujours plus raides.
(...)
Ainsi équipé de sa montre connectée, le trailer peut apprécier en temps réel sa vitesse, sa fréquence cardiaque, son dénivelé, sa dépense de calories... Autant de paramètres qui lui donnent l’intime conviction de se dominer, tout en jonglant avec les incertitudes imposées par la nature.
Comment se traduit la masculinité dans les loisirs de montagne (et notamment le trail)? Quelles formes prend-elle depuis la prise de conscience liée au dérèglement climatique ? Pourquoi la montagne comme un dépassement de soi ? "
- Photos © Elsa Muller
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°5 ✨
JEUDI, nous accompagnerons Aria Rolland pour son entrée en résidence au Refuge de Font Turbat !
👉 " Mon travail s’apparente à celui d’une metteuse en scène : sous forme de saynètes, dessinées, installées ou performées, je raconte des histoires qui se veulent ni grandioses, ni spectaculaires. Rejouer de brèves actions sorties tout droit de la vie quotidienne, mais où celle-ci se voit alors déplacée, altérée, et les spectateur·ices se retrouvent être témoins d’une réalité qui aurait fait un pas de côté. J’imagine des formes, des moments qui rendent floue la frontière entre installation et performance, avec la volonté d’ancrer mes propositions dans un contexte et d'installer un dialogue avec le lieu qui les accueille. J’agence, finalement plus que je ne fabrique, des petites péripéties à la saveur douce-amère. "
👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Une bergère à la recherche de sa brebis égarée, finalement laquelle des deux est-elle réellement perdue ?
Un scénario d’une ligne pour 7 jours en montagne.
Je souhaite mettre en scène un personnage fictif de bergère, sortant des sentiers battus pour retrouver sa brebis.
Il s’agira alors à la fois d’incarner et de filmer cette gardienne de troupeau sans troupeau dans son théâtre plein air, de jongler avec le vrai et le faux, à travers de petits gestes, situations et actions absurdes. Cette Heidi dans son errance sans début ni fin oscille entre légèreté et gravité, tandis qu’elle bat la campagne, le temps s’étire.
La bergère d’artifice se meut dans un décor authentique, et par son biais je m’interroge sur l’image d’Epinal du berger. Image fantasmée, parfois désuète qui illustre les cartes postales de montagne. Entreprendre alors de rencontrer des professionnel·les de l’alpage pour façonner ce personnage et cogner ma fiction à leurs réalités. "
- Photos © Aria Rolland
🏔️🗻⛰
💚

🔥 Les résidences en refuges continuent en cette fin d'été ! 🔥
(certains changements ont eu lieu suite à la crue ayant touché la Bérarde et ses alentours en juin dernier)
👉 du 22 au 29 août : Aria Rolland sera au Refuge de Font Turbat
👉 du 23 au 30 août : Elsa Muller sera au Refuge de Vallonpierre
👉 du 24 au 31 août : Daphné Kaincz sera au Refuge de l'Olan
👉 du 7 au 14 septembre : Cassandra Naigre sera au Refuge Pré de la Chaumette
N'hésitez pas à venir leur rendre visite là-haut!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Laetitia de Chocqueuse en résidence au Refuge de Vallonpierre juin 2024

✨ David Posth-Kohler en résidence au Refuge de Font Turbat juin 2024

✨ Cécile Beau en résidence au Refuge de Chabournéou juin 2024

✨ Pauline Delwaulle en résidence au Refuge de l'Olan juin 2024

✨ Après une longue montée face à l'Olan, David Posth-Kohler s'est installé hier au Refuge de Font Turbat pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°4 ✨
DEMAIN, nous accompagnerons David Posth-Kohler pour son entrée en résidence au Refuge de Font Turbat !

👉 " C’est grâce à mon travail de volume que je me suis mis à fabriquer des personnages à partir d’histoires personnelles, d’abord autour d’une mère magicienne et d’un père cinéaste dans une partie de leur vie à Annecy et dans la Drôme. Je continue à remplir ces pages d’écriture, d’histoires et de voyages personnels hors du commun en me rendant, par exemple, en kayak à Venise sur 500 km en autonomie, et plus récemment en marchant 3 mois dans les forêts brûlées du Canada pour ne citer que 2 exemples qui à un moment ou un autre sont réapparus dans mes œuvres à la manière d’une résurgence d’eau souterraine. Un travail que je tente de lier intimement entre la forme et la fonction avec le temps. "

👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Je ne suis pas peintre, mais j’aimerai réaliser de la peinture pour continuer à habiller mes sculptures. Les étoffer de vêtements décorés, les parer d’images et d’histoires rencontrées.
À la manière des objets que j’ai emmenés sur mon dos pour leur donner une âme*.
Ces peintures seraient le support aux contextes où ils ont été créés pour devenir des vêtements.
Ma semaine au refuge sera l’occasion, à la manière d’un peintre de paysage impressionniste, d’être à l’écoute et de composer sur toiles le décor environnant, les équilibres naturels des roches, les couleurs du ciel, d’extraire certains motifs récurrents dans cet univers de la montagne et peut-être même des portraits ou du dessin d’observation quasi scientifique, de la faune et de la flore locale. Cette semaine de travail sera d’ailleurs constituée matériellement d’un bardage plutôt léger. Peintures à l’eau (non toxique), pinceaux, carnet de croquis, crayons et tissus non traditionnels, car j’aimerais emporter ma peinture là où on ne l’attend pas, à la manière des montagnards et de leur goût à aller voir là où le regard ne porte pas.
Une fois redescendu dans les plaines et les villes, je retournerai à l’atelier avec ces peintures, elles seront alors découpées en vêtements et cousues afin de composer de nouveaux corps dans de nouvelles situations. Pour d’autres, elles seront conservées pour travailler des décors à de petits castelets ou scénettes sur des structures en bois. À la manière peut-être de cabanes ou de refuges où les histoires n’appartiennent qu’à celles et ceux qui décident d’avoir le courage et la curiosité de monter jusqu’à eux.
* Voyage pour une sculpture autour des Annapurnas. 5400m, 13 jours, Népal. "
- Photos © M. Peixoto et A. Pichon
🏔️🗻⛰
💚

✨ Après une belle montée le long de la Séveraisse, Cécile Beau s'est installée hier au Refuge de Chabournéou pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Après une jolie montée raide mais efficace, Pauline Delwaulle s'est installée hier au Refuge de l'Olan pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

✨ Après une montée avec vue sur les sommets enneigés, Laetitia de Chocqueuse s'est installée hier au Refuge de Vallonpierre pour une semaine de résidence!
🏔️🗻⛰
💚

👀 Cette année encore, les artistes auront la chance d'être accompagnés par Jocelyn - Accompagnateur En Montagne ! 👀
🏔️🗻⛰
💚

Occasion également de remercier les partenaires de cette édition: Région Auvergne-Rhône-Alpes Isère Culture.isère Hautes Alpes Communauté de communes de l'oisans Parc national des Ecrins FFCAM - Club Alpin Français Société des Touristes du Dauphiné - STD DEUX-PONTS Ministère de la Culture (DRAC PACA et DRAC AuRA) Préfectures Isère et Hautes-Alpes (FNADT)

Photo: Jocelyn - Accompagnateur En Montagne et Marine Zonca lors de sa montée en résidence au Refuge de l'Alpe de Villar d'Arène en juin 2023

✨ Résidence d'artiste n°3 ✨
MERCREDI, nous accompagnerons Cécile Beau pour son entrée en résidence au
Refuge de Chabournéou !

👉 " En réalisant des installations où le son, l'image et l'objet entretiennent des rapports étroits et multiples, je m'intéresse aux phénomènes trop lents, trop lointains ou trop discrets pour l’échelle de temps humaine. Au travers de pièces minimales et sensorielles je me saisis de la nature et du cosmos comme objets d'étude et de contemplation.
Il m’intéresse de déplacer temps et espace, proposer des territoires intermédiaires, des entre-deux toujours étranges, dépouillés de toute présence humaine. Végétaux et minéraux se mêlent à des machineries illusionnistes pour recréer des phénomènes physiques spécifiques. Ceux-ci se voient
« activés » dans des écosystèmes prenant la forme de paysages d'une poésie, souvent austère et énigmatique, naviguant dans un autre espace-temps. "

👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Mon travail se compose principalement de matériaux bruts prélevés en milieu naturel. Ces collectes se composent d'images, de sons, de minéraux, de végétaux et d'autres matières agencées pour créer ou recréer des environnements à la fois étranges et familiers. Aux travers de sculptures et d'installations minimales et sensorielles, il m'intéresse de me saisir de la nature comme d’un objet inter-relationnel, avec lequel et au sein duquel se tissent des dialogues.
Géologie, zoologie, botanique s'enchevêtrent dans des propositions plastiques qui tentent de susciter une attention particulière à notre milieu. Ainsi, c'est de la rencontre avec un territoire, une matière que naissent mes œuvres.
La résidence en refuge dans le parc des Écrins est une opportunité luxueuse de s'immerger dans un cadre exceptionnel. L'expérience qui en découle sera idéale pour mes recherches car c'est dans l'aventure hors de l'atelier que ma pratique artistique prend son sens et son essor. Sac à dos, cahier, crayons, appareil photo et enregistreur seront ma boite à outil temporaire.
Difficile de décrire un projet précis car c'est de la rencontre avec cet écrin montagneux, au gré de mes pérégrinations quotidiennes, que pourra s'imaginer une création. Je ne travaille pas simplement sur, mais avec la "nature" et c'est presque toujours en connivence avec elle que le geste se crée. "
- Photos © Cécile Beau
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°2 ✨
MARDI, nous accompagnerons Pauline Delwaulle pour son entrée en résidence au Refuge de l'Olan !

👉 " Depuis plus de dix ans déjà, Pauline Delwaulle suit des lignes, rejoint des points, prend des avions, emprunte des chemins, glisse sur des kayaks, escalade des sommets, se déplace sur des cartes interactives, parcourt le monde du bout du doigt, le mesure, l’escalade, le filme, le photographie, en cherche la bonne couleur, la luminosité exacte, marche vers ce qu’elle ne connaît pas. C’est en la parcourant qu’elle habite la terre, non pas en occupant un lieu, mais en participant activement à ce qui s’y déroule.
Proche des méthodologies de la recherche fondamentale, l’artiste est fascinée par ce que les scientifiques déploient d’inventivité pour produire des données utiles à la connaissance.
Indissociables de l’exercice du pouvoir, comment se réapproprier ces savoirs ? Comment devenir les acteur·ices de cette collecte, en changer les enjeux ?"
Extrait du texte «Tracer des chemins, emprunter des lignes» écrit par Sophie Lapalu pour l’exposition du même nom au CRAC 19, Montbéliard en 2022

👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Je travaille beaucoup à partir de carte et depuis quelques projets à partir de cartes de géologie. J’ai réalisé des cartes-tarps (abri de fortune). J’aime cette idée d’être « protégée » par une carte, par un dessin qui permet de comprendre mieux l’espace dans lequel j’évolue.
Pour moi, une carte est un objet à performer, il faut la lire et l’interpréter pour se mettre en action, sinon la carte ne reste qu’une belle image.
Je souhaite poursuivre ce travail en le poussant davantage dans un contexte où une carte-cabane puisse prendre son sens. Je voudrais travailler autour des abris en montagne (refuge, cabane, tentes, tarps), mais surtout sur l’idée d’abri nomade qu’on transporte avec soi et qu’on peut déployer selon les besoins.
J’aimerais réaliser un tarp en patchwork de toile de tente (toile de spi) à partir de la carte de géologie des écrins.
Je voudrais y broder des trajets, des chemins, des histoires que je pourrais retranscrire selon mes rencontres au refuge.
Je m’intéresse au refuge comme camp de base mais aussi comme point d’étape sur un parcours.
Je me laisse la liberté de la rencontre avec les randonneurs, les gardiens mais aussi les roches, la météo, le ciel, la nuit qui viendront forcément chambouler cette première idée de projet. "
- Photos © Pauline Delwaulle
🏔️🗻⛰
💚

✨ Résidence d'artiste n°1 ✨
LUNDI, nous accompagnerons Laetitia de Chocqueuse pour son entrée en résidence au Refuge de Vallonpierre !

👉 " Il m’arrive de dire que je réalise des prototypes de possibles, ou de penser que je donne forme à des sortes d’équation non mathématiques. Tout débute par des questions, telles que : une œuvre existe-t-elle en dehors de sa matérialité ? tout n’est-il pas fragmenté ? une image peut-elle être plate ? Le passé survit-il indépendamment de la mémoire ? Puis je mets en relation des éléments provenant de registres variés (histoire, littérature, astrophysique, cartographie...), et je laisse la place à l’inattendu, à l’accident, au rêve et au flottement. Pour chacun de mes projets, je cherche un mode de réalisation adapté, souvent avec une dimension artisanale, le coeur de ma recherche étant au fond le temps long. "

👉 Sa note d'intention pour la résidence :
" Il y a, particulièrement dans la représentation du paysage de montagne, une dimension d’espace caché qui m’interpelle. Dans la lignée d’autres œuvres que j’ai déjà pu produire, la résidence à l’Envers des pentes me permettra de développer un projet abordant les notions de fragmentation et de paysage comme réceptacle de temps.
Les suisses disent parfois que le territoire de leur pays serait très vaste si l’on rapportait ou étirait ses superficies « montagneuses » sur une surface plane. En effet, en cartographie traditionnelle, le relief ne compte pas dans le calcul des étendues.
Il me semble également surprenant qu’en peinture, le paysage ait sa propre gamme de format en châssis. Or le cadre, c’est le découpage, le fait de prélever un élément de son milieu et de le déplacer, ce qui ne semble pas compatible avec ce qu’est un paysage, impliquant une forme d’environnement.
Je voudrai ainsi partir de l’idée du cadre comme élément d’un ensemble, pour développer celle du morceau comme force d’évocation. M’appuyant sur la méthode des Cassini pour élaborer la première carte de France (à partir d’un maillage de triangles connectés les uns aux autres) et le rapport de l’espace au puzzle développé par Georges Perec dans La Vie Mode d’emploi, j’aimerai définir un périmètre d’investigation autour du refuge, étendue dont j’essaierai de relever les dimensions non-visibles, notamment géologiques.
De ces relevés, je produirai un grand bas-relief en résine de papier (idéalement en y incorporant des éléments glanés lors de la semaine de résidence) qui rendraient compte de ces « autres espaces ». Je peindrai ensuite un paysage en strates sur ce bas-relief, puis je le découperai en une vingtaine de morceaux, chaque fragment pouvant être perçu en soi mais restant également dans une forme de dialogue secret avec les autres fragments. "
- Photos © Laetitia de Chocqueuse
🏔️🗻⛰
💚

🔥 Dans le cadre de la 2ème édition du programme ALPAGES * 🔥
👉 Marjolaine Turpin sera en résidence au Refuge du Clot Xavier Blanc du 23 au 30 juin // en partenariat avec La Halle - Centre d'art contemporain et Villa Glovettes

Sa note d'intention : "Mon travail s'articulant autour de questions d'écosystèmes, de transferts entre les matières vivantes et/ou inertes, cette résidence me permettra de découvrir un contexte très particulier qui ne m'est pas familier : les alpages.
J'imagine ces deux semaines (la première au Clos Xavier Blanc, la seconde à la Villa Glovettes) comme des temps d'observations et de découvertes de nouvelles routines, gestes et usages intimement liés aux rythmes des animaux en pâturages. C'est cette adaptation d'un temps dédié à des rythmes qui doivent s'accorder (humains / non humains) qui m'intéressera plus particulièrement. Quels sont les gestes, les usages, les matières qui permettent d'être au service de ? Etant adepte du glanage, j'espère y trouver de nouvelles matières explorer, animales, végétales ou minérales, et créer des capsules faisant écho à cet environnement qui m'est donné à observer."

* ALPAGES : La Halle, l’envers des pentes et la Villa Glovettes s’associent pour ce projet de résidence de création qui se déploie au fil des transhumances et des saisons. Chaque année, les trois structures offrent un temps d’immersion en montagne et permettent à un·e artiste de découvrir le Parc des Écrins et celui du Vercors, d’aller à la rencontre d’un milieu singulier - l’alpage -, de ses acteurs et de ses paysages, de sa faune et de sa flore. Une première semaine de résidence est proposée par l’envers des pentes en refuge de montagne au moment des estives, puis une deuxième semaine se passe à Villa Glovettes à l’automne, lorsque les bêtes redescendent dans la vallée. Les recherches plastiques qui en auront émergé seront ensuite présentées dans le Showcase de la Halle, à Pont-en-Royans.
🏔🗻⛰
💚

🔥 PROGRAMME des Résidences d'Artistes en Refuges 2024 🔥
👉 du 24 juin au 1er juillet : Laetitia de Chocqueuse sera au Refuge de Vallonpierre
👉 du 25 juin au 2 juillet : Pauline Delwaulle sera au Refuge de l'Olan
👉 du 26 juin au 3 juillet : Cécile Beau sera au Refuge de Chabournéou
👉 du 3 au 10 juillet : David Posth-Kohler sera au Refuge de Font Turbat
👉 du 22 au 29 août : Elsa Muller sera au Refuge de la Lavey
👉 du 23 au 30 août : Anna Holveck sera au Refuge de Temple Ecrins
👉 du 24 au 31 août : Daphné Kaincz sera au Refuge du Soreiller
👉 du 7 au 14 septembre : Cassandra Naigre sera au Refuge Pré de la Chaumette
N'hésitez pas à venir leur rendre visite là-haut!
🏔🗻⛰
💚

✨ FELICITATIONS à Cassandra Naigre et Laetitia de Chocqueuse, sélectionnées par le jury suite à l'appel à candidatures pour les résidences en refuges 2024!
Nous avons reçu 276 dossiers cette année...
MERCI à tous les artistes qui ont proposé leur candidature! ✨
🏔️🗻⛰
💚

Cassandra Naigre :
" D’origine guadeloupéenne, Cassandra Naigre est née en 1996 à Montreuil.
Elle se forme à l’École Boulle à Paris en Agencement de l’Environnement Architectural et rejoint ensuite les Beaux-Arts de Marseille où elle obtient son DNSEP en 2021. Elle se forme en parallèle à la conservation-restauration d’oeuvres peintes aux Beaux-Arts de Budapest. Ses productions ont été montrées à Marseille, Berlin, au CAC Briançon et pour la Biennale de Mulhouse en 2022. "

Laetitia de Chocqueuse :
" J’ai grandi en banlieue de Paris. Adolescente, j’ai l’impression d’avoir été sauvée par la médiathèque de ma ville, qui m’a ouvert des mondes et permis de nouer des amitiés avec des artistes parfois étrangers, souvent déjà morts. Je ne me suis plus jamais sentie seule. L’art m’a semblé être un des seuls domaines « gratuits » et donc généreux, car il ne faut pas nécessairement acheter ou posséder une oeuvre pour en j***r. J’ai eu la chance d’être admise aux Beaux-Arts de Paris et d’avoir Jean-Michel Alberola comme professeur. Un jour, j’ai compris que j’étais le pur produit « mélangé » de mes deux parents : ma mère étant sensible à l’artisanat, mon père à l’Histoire. Aujourd’hui je suis mariée et j’ai 2 enfants. A la suite d’une très longue suite d’étranges rebondissements, j’habite dans le sud de l’Espagne. "

Images: © Cassandra Naigre et Laetitia de Chocqueuse

✨ Cette année, l'appel à candidatures permettra aux deux artistes sélectionnés de monter en résidence au Refuge Pré de la Chaumette ou au Refuge de Vallonpierre ✨
👀 L'appel est téléchargeable ici: https://lenversdespentes.com/
👉 À vos dossiers ! (date limite: 11 mars)

✨ Les Multiples 2023 s'exposent à Grenoble!
👀 ils seront visibles 24h/24 du 21 février au 17 mars dans la Galerie Showcase (Place aux Herbes).
Merci AAA pour l'invitation!
👉 RDV pour le finissage jeudi 14 mars à 18h.
Avec Nawelle Aïnèche, Niloufar Basiri, Emmanuelle Becquemin, André Fortino, Pablo Grand Mourcel, Floraine Sintès, Corenthin Thilloy et Marine Zonca
🏔️🗻⛰
💚
Image: Niloufar Basiri

✨ LA SEMAINE PROCHAINE ! ✨
👀 L'exposition collective des artiste-résidents 2023 sera visible de 11h30 à 17h samedi 17 et dimanche 18 février, au centre d'art bastille, à Grenoble !
👉 Vernissage SAMEDI 17 à 11h30 en présence des artistes + Performances de Nawelle Aïnèche, Niloufar Basiri, Emmanuelle Becquemin et Marine Zonca
Vous venez?
💚
Avec les oeuvres de: Nawelle Aïnèche, Niloufar Basiri, Emmanuelle Becquemin, André Fortino, Pablo Grand Mourcel, Floraine Sintes, Corenthin Thilloy et Marine Zonca.
Commissariat d'exposition et scénographie: Marion Wintrebert et Carol Landriot
Visuel : ©Marine Zonca

👀 La collection de Multiples est visible dans l’espace Bullulab de la Fondation Bullukian jusqu’au 13 avril !

👀 À l'occasion des restitutions de résidences, Marine Zonca proposera sa performance "Les eaux douloureuses".
Pour la découvrir, RDV:
👉 le Samedi 17.02 à 11h30 au centre d'art bastille - Grenoble (38)
"Des formes comme le chemin qu’on fait dans un sens puis dans l’autre,
l'enveloppement puis le développement d’un bagage sont explorés au prisme d'une analogie : l’enfantement. Des techniques imaginées en refuge à partir du feutre et de l’argile permettant de filtrer l’eau et de la retenir sont remises en place dans une sculpture articulée et mobile, réceptacle et occasion d’un récit."
💚
Visuel: ©Marine Zonca

👀 À l'occasion des restitutions de résidences, Nawelle Aïnèche proposera sa performance "Être à vide".
Pour la découvrir, RDV:
👉 le Vendredi 2.02 à 18h30 à la Cure - Saint-Gervais Culture & Patrimoine (74)
👉 le Samedi 17.02 à 11h30 au centre d'art bastille - Grenoble (38)
"Il y a le plein et l’illusion du vide. Entre les deux, un chemin, des rencontres, des questions et des certitudes fragiles, quelques instants de silences, et des métamorphoses infimes, à peine perceptibles, qui s’ancrent peu à peu dans le paysage corporel. « Être à vide » est une performance qui explore la fragilité de notre membrane psychologique, de nos refuges personnels, à travers la matérialité de l’oeuf."
💚
Visuel: ©Nawelle Aïnèche