Groupe Oaï Marseille - Fédération Anarchiste
Groupe de la fédération anarchiste basé à Marseille et environ
On ne défendra pas un barrage qui fuit depuis des années
Notre antifascisme n’est pas une mode
Notre antifascisme n’est pas rythmé par les élections
Nous, anarchistes, sommes de fait antifascistes.
Pour nous, le post-fascisme est une façon de gérer la domination. De manière plus violente et plus odieuse mais, en soi, l’extrême droite ne fait que ce que les autres courants, dits démocratiques, font quand ils sont au pouvoir.
Nos ennemis sont faciles à identifier : la domination où qu’elle soit ; l’État quelque soit sa couleur ; l’aliénation aussi bien économique qu’idéologique.
Parce que nous luttons contre toutes les dominations, où qu’elles se trouvent, nous ne pouvons rester de marbre face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Nous savons trop bien que les premiers qui pâtiront de l’extrême droite au pouvoir, ce seront nos frères et sœurs immigrés et toutes les personnes qui ont choisi de vivre leur vie comme elles l’entendent.
Parce que nous luttons contre l’État qui impose une inégalité sociale quelque soit sa couleur, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Nous sommes conscients que pour pouvoir commencer à mettre en place une autre gestion de nos vies, basée sur des fédérations de communes, de lieu de production et de distribution, nous devons faire en sorte que l’État soit affaibli. Or l’extrême droite à pour objectif un Etat fort, protégé par la large majorité des policiers et des militaires.
Parce que nous luttons contre l’aliénation économique, qui passe toujours par une inégalité économique, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite.
Le post-fascisme n’est pas l’allié des travailleurs. Il n’est pas l’allié des pauvres et des miséreux. Il détourne la colère de chacun face à l’inégalité économique contre l’étranger, le chômeur …
Parce que nous luttons contre l’aliénation idéologique, mise en place depuis très longtemps par les différents partis politiques et certains médias, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Cela fait plus de vingt ans, que certains d’entre nous luttent contre ce qu’on appelait à l’époque « la lepénisation des esprits ». Cette aliénation idéologique dégouline depuis plus de vingt ans de la bouche des politiciens et alimente les rédactions de médias aux mains de libéraux réactionnaires.
Notre antifascisme n’est pas une posture : nous ne regrettons pas la prolifération de groupes, de collectifs, etc. qui se revendiquent de l’antifascisme. Nous regrettons le manque d’analyse sur le problème global du post-fascisme et nous regrettons l’esthétique de bande et de violence créée autour de l’antifascisme.
Notre antifascisme n’est pas une lutte de distraction mais elle est intemporelle : nous ne éloignons pas de notre combat contre les oppressions et les discriminations quand nous luttons contre l’extrême droite. Nous ne luttons pas contre l’extrême droite uniquement quand arrive des élections. Nous luttons contre l’idéologie de l’extrême droite partout où elle se trouve, y compris en nous, mais nous ne nous éloignons jamais de la lutte de classe, de la lutte pour un monde sans discrimination ou aliénation.
Notre antifascisme n’est pas une collaboration de classe : nous refusons de nous allier dans des collectifs où se trouve la gauche capitaliste. Cette gauche qui veut les clefs du pouvoir pour mieux imposer sa gestion du capitalisme : qu’elle se dise communiste, socialiste, écologiste etc.
Si un collectif se met en place dans l’urgence contre l’extrême droite nous n’y participons qu’à la seule condition que soit remis en cause le modèle économique. Et qu’une réflexion commence à se faire sur une répartition des richesses.
Notre antifascisme n’est pas là pour renforcer l’État : dans une éventuelle collaboration avec d’autres groupes ou organisations, nous ne voulons pas réclamer l’interdiction d’un parti, l’enfermement de nazillons etc.
Toutes ces mesures serviraient à mieux contrôler les individus qui ne rentrent pas dans le rang. Nous contestons le rôle de l’État, nous ne voulons pas le renforcer.
Si un collectif est clairement critique de cet Etat en tant que complice de l’extrême droite nous y participons. Mais il faudra également commencer la réflexion de comment s’organiser à la place d’un Etat.
Notre antifascisme n’est pas autoritaire : nous refusons toute alliance avec cette gauche autoritaire prétendument antifasciste. De part ses réflexions, ses comportements, ses accusations, ses mises à l’écart etc. elle se comporte comme contre ce quoi nous nous battons : l’autoritarisme.
On ne défendra pas un barrage qui fuit depuis des années
Notre antifascisme n’est pas une mode
Notre antifascisme n’est pas rythmé par les élections
Nous, anarchistes, sommes de fait antifascistes.
Pour nous, le post-fascisme est une façon de gérer la domination. De manière plus violente et plus odieuse mais, en soi, l’extrême droite ne fait que ce que les autres courants, dits démocratiques, font quand ils sont au pouvoir.
Nos ennemis sont faciles à identifier : la domination où qu’elle soit ; l’État quelque soit sa couleur ; l’aliénation aussi bien économique qu’idéologique.
Parce que nous luttons contre toutes les dominations, où qu’elles se trouvent, nous ne pouvons rester de marbre face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Nous savons trop bien que les premiers qui pâtiront de l’extrême droite au pouvoir, ce seront nos frères et sœurs immigrés et toutes les personnes qui ont choisi de vivre leur vie comme elles l’entendent.
Parce que nous luttons contre l’État qui impose une inégalité sociale quelque soit sa couleur, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Nous sommes conscients que pour pouvoir commencer à mettre en place une autre gestion de nos vies, basée sur des fédérations de communes, de lieu de production et de distribution, nous devons faire en sorte que l’État soit affaibli. Or l’extrême droite à pour objectif un Etat fort, protégé par la large majorité des policiers et des militaires.
Parce que nous luttons contre l’aliénation économique, qui passe toujours par une inégalité économique, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite.
Le post-fascisme n’est pas l’allié des travailleurs. Il n’est pas l’allié des pauvres et des miséreux. Il détourne la colère de chacun face à l’inégalité économique contre l’étranger, le chômeur …
Parce que nous luttons contre l’aliénation idéologique, mise en place depuis très longtemps par les différents partis politiques et certains médias, nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à la montée, dans les urnes, des partis de l’extrême droite. Cela fait plus de vingt ans, que certains d’entre nous luttent contre ce qu’on appelait à l’époque « la lepénisation des esprits ». Cette aliénation idéologique dégouline depuis plus de vingt ans de la bouche des politiciens et alimente les rédactions de médias aux mains de libéraux réactionnaires.
Notre antifascisme n’est pas une posture : nous ne regrettons pas la prolifération de groupes, de collectifs, etc. qui se revendiquent de l’antifascisme. Nous regrettons le manque d’analyse sur le problème global du post-fascisme et nous regrettons l’esthétique de bande et de violence créée autour de l’antifascisme.
Notre antifascisme n’est pas une lutte de distraction mais elle est intemporelle : nous ne éloignons pas de notre combat contre les oppressions et les discriminations quand nous luttons contre l’extrême droite. Nous ne luttons pas contre l’extrême droite uniquement quand arrive des élections. Nous luttons contre l’idéologie de l’extrême droite partout où elle se trouve, y compris en nous, mais nous ne nous éloignons jamais de la lutte de classe, de la lutte pour un monde sans discrimination ou aliénation.
Notre antifascisme n’est pas une collaboration de classe : nous refusons de nous allier dans des collectifs où se trouve la gauche capitaliste. Cette gauche qui veut les clefs du pouvoir pour mieux imposer sa gestion du capitalisme : qu’elle se dise communiste, socialiste, écologiste etc.
Si un collectif se met en place dans l’urgence contre l’extrême droite nous n’y participons qu’à la seule condition que soit remis en cause le modèle économique. Et qu’une réflexion commence à se faire sur une répartition des richesses.
Notre antifascisme n’est pas là pour renforcer l’État : dans une éventuelle collaboration avec d’autres groupes ou organisations, nous ne voulons pas réclamer l’interdiction d’un parti, l’enfermement de nazillons etc.
Toutes ces mesures serviraient à mieux contrôler les individus qui ne rentrent pas dans le rang. Nous contestons le rôle de l’État, nous ne voulons pas le renforcer.
Si un collectif est clairement critique de cet Etat en tant que complice de l’extrême droite nous y participons. Mais il faudra également commencer la réflexion de comment s’organiser à la place d’un Etat.
Notre antifascisme n’est pas autoritaire : nous refusons toute alliance avec cette gauche autoritaire prétendument antifasciste. De part ses réflexions, ses comportements, ses accusations, ses mises à l’écart etc. elle se comporte comme contre ce quoi nous nous battons : l’autoritarisme.
Anarchico 19 Luglio (Via Rocco da Cesinale 16) pour résister à leur expulsion ce jour de leur local par les forces du désordre.
RÉSISTONS À UNE EXPULSION PROGRAMMÉE PAR LE PARTI NEO-FASCISTE ITALIEN AU POUVOIR.
RÉSISTONS À UNE EXPULSION HISTORIQUE LOURDE DE CONSÉQUENCES POUR L'ANARCHISME.
Cette expulsion signifierait la disparition du point de ralliement des anarchistes du monde entier dans la première ville d'Italie, comme si nous perdions Publico !
En 2025, le Groupe Carlo Cafiero FAI Rome créé en août 1945, après la libération du nazi-fascisme, le 25 avril 1945, célèbrera bien tristement son 80 anniversaire.
Le groupe occupe cet espace anarchiste ouvert, le Spazio Anarchico 19 Luglio depuis 2011, afin de pouvoir réaliser un projet de bibliothèque populaire et d'archives anarchistes. Cet espace de plain-pied occupe l'angle d'une rue et comprend une belle terrasse-trottoir sur la rue, il accueille des réunions, des conférences-débats, présentations de livres, projections de films, initiatives théâtrales, musicales, projets de solidarité locaux et internationaux, ateliers de pédagogie libertaire, ateliers d'art, expositions, marchés de troc du quartier, etc.
En 2016, une amnistie a été proposée aux très nombreux squatters des logements ATER en échange d'une régularisation. Mais, en juillet 2023, le commissaire nommé à sa direction a été démis de ses fonctions par le nouveau président de la région, Francesco Rocca, du parti Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni. Le groupe avait fourni les documents requis et, après plusieurs réunions, rendez-vous était pris pour finaliser le contrat de location le 10 avril 2024. Mais fin mars 2024, le bureau du patrimoine a décommandé et l'expulsion a été signifiée.
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AVEC LE GROUPE CARLO CAFIERO FAI ROMA !
SOLIDARITÉ PARTOUT en écrivant à [email protected]
La Fédération Anarchiste francophone exprime son soutien au groupe Carlo Cafiero de la FAI et appelle à un rassemblement solidaire à PARIS.
RDV À LA LIBRAIRIE PUBLICO
145 RUE AMELOT - 75011 PARIS
LE 17 AVRIL 2024, 19 HEURES
Loi Darmanin : une loi raciste, inhumaine, votée par la majorité de l’assemblée.
L’espoir a été de courte durée. Après un premier rejet à l’assemblée, Macron a fait le choix de céder à son chien de garde et a choisi de s’allier au RN. Une fois de plus les logiques électoralistes et les tractations de bas étages entraînent le reniement de leurs soi-disant valeurs républicaines : liberté réprimée, égalité bafouée, fraternité reniée.
Avec des mesures telles que : la fin du droit du sol, les restrictions d’accès au titre de séjour « étranger malade », la remise en cause du titre de séjour « étudiant », le rétablissement du délit de séjour irrégulier, le durcissement du regroupement familial, le conditionnement des prestations sociales…, ce texte est l’un des plus racistes que la France aie adopté et passe outre les droits les plus fondamentaux.
Nous, anarchistes, observons depuis 2002 que les prétendus votes « barrage » ont fait le jeu du FN puis du RN, contribuant ainsi à sa « dédiabolisation », et lui permettant d’entrer dans le jeu parlementaire et d’y faire acter ses idées. Cette loi immonde illustre une fois encore que la démocratie parlementaire est une farce aux mains d’une élite prête à tous les compromis pour défendre le capital, y compris draguer l’électorat le plus nauséabond. Seules les solidarités concrètes et la mobilisation peuvent arrêter cette dangereuse dérive autoritaire préparant une démocrature populiste fascisante.
La Fédération Anarchiste sera présente dans la rue pour lutter contre ces lois iniques mais aussi au jour le jour pour soutenir et développer les solidarités nécessaires avec les personnes qui en subissent les conséquences.
La Fédération Anarchiste appelle à rejoindre toutes les mobilisations contre cette loi et son racisme d’état, pour la régularisation de tous.tes les sans-papiers et l’accueil inconditionnel des réfugié.e.s !
Plus que jamais, soyons solidaires et renforçons les luttes antifascistes !
Ferderation anarchiste
🚔Le 13/12 rappeler que la police assassine, mutile, réprime !
Et qu’abolir la police est une nécessité.
#1312 **kcops
La Fédération anarchiste francophone dénonce et condamne les agressions militaires qui embrasent depuis le 6 octobre le Moyen-Orient ou Asie du Sud-ouest pour être plus juste, relançant une guerre qui n’a jamais réellement cessé depuis 75 ans sur les territoires de Palestine.
La Fédération anarchiste francophone exprime sa solidarité avec les populations arabes et juives qui subissent la violence et la guerre car une fois de plus, ce sont les populations civiles, toujours aux premières loges, qui paient de leurs sangs, de leurs conditions de vie et de leurs libertés les affrontements aux logiques nationalistes, capitalistes, militaires, et religieuses.
Le Hamas, ses alliés du Djihad Islamique et du FPLP, arrivés au pouvoir en 2006 par les urnes en profitant de la corruption et du discrédit du Fatah de Yasser Arafat et de la déliquescence de l’OLP, tirent profit de la colère, de la frustration de la majorité palestinienne en transformant ainsi le combat contre l’oppression colonialiste en combat religieux, le Jihad, avec ses dérives antisémites. Dans le même temps, la colonisation et les violences contre les palestinien.ne.s ont atteint cette année un niveau jamais atteint depuis plus de 10 ans multipliant vols de terres, destructions de maisons, expulsions, emprisonnements, meurtres et intensifiant sa politique de suprématisme ethnique.
Les gouvernements israéliens ont toujours cherché ce conflit religieux, et ont donc favorisé la montée d’un courant islamiste intégriste, cherchant ainsi à légitimer aux yeux des pays occidentaux leur politique de colonisation, de domination, et de ségrégation ethnique. L’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir empêtrée dans des affaires de corruption a exacerbé l’autoritarisme et la politique antisociale du gouvernement mobilisant la jeunesse et les travailleurs.euses dans des manifestations massives comme en mai 2023.
Le Hamas qui n’a plus organisé d’élections depuis 17 ans voit son pouvoir et sa légitimité contestés par des mobilisations populaires massives et régulières qu’il réprime férocement comme la dernière en date du 30 juillet 2023 quand des dizaines de milliers de gazaouis ont manifesté au slogan de « nous voulons vivre » pour réclamer de meilleures conditions de vie, le retour des libertés publiques et de nouvelles élections pluralistes. Les Palestinien.ne.s ne sont pas dupes et savent bien que le programme réactionnaire et antisémite du Hamas n’est en rien une solution mais que la résistance et les révoltes des populations contre le colonialisme et le sionisme sont légitimes.
Sur le plan international, le rapprochement et la reconnaissance de l’État israélien par de nombreux États arabes, l’Égypte d’abord puis après les accords d’Abraham de 2020 par les Émirats-Arabes-Unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc se poursuivent avec l’influent Qatar et l’Arabie-Saoudite, gardienne des lieux saints et ennemie farouche des Frères musulmans dont le Hamas est une ramification. La coopération diplomatique, économique et sécuritaire d’Israël avec les pays sunnites constituerait un arc anti-chiite contre la menace iranienne et marginaliserait la centralité de la question palestinienne dans la géopolitique de la région.
Le Hamas pense pérenniser son pouvoir et sa domination sur la société palestinienne. L’extrême-droite israélienne au pouvoir, obéit à la même logique et veut éliminer la contestation sociale en décrétant l’état de guerre et l’union nationale. Depuis plusieurs jours la bande de Gaza subie un siège et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé vouloir tués et faire le plus de dégâts possible, évidemment sans se soucier des deux millions de palestinien.ne.s à Gaza.
En tant qu’anarchistes nous savons que les États séparent les peuples par l’établissement de frontières. Tout comme la création de l’État d’Israël n’a rien réglé pour cette région, et pour les juifs exilés, eux aussi à une autre époque dans une situation désespérante. La création d’un véritable État palestinien ne peut nous satisfaire car où est l’émancipation sociale là-dedans ? La haine entre des peuples, réfugiés derrière d’éventuels barbelés dans leurs États respectifs, se cristalliserait sur des communautés nationales, concept diffus, trompeur et interclassiste.
Les anarchistes proposent le fédéralisme libertaire, fondamentalement égalitaire et adapté à cette région constitué de mosaïques de peuples, préconisant la libre association et l’égalité économique et sociale. La répartition des richesses ainsi que l’autogestion généralisée sont des étapes incontournables dans cette région comme ailleurs, où il existe des pauvres et des riches, des États qui convoitent l’accès à la mer, à l’eau, aux terres fertiles, et au pétrole.
Une alternative peut voir le jour si les peuples israéliens et palestiniens s’unissent pour mettre fin au colonialisme, et contre leurs ennemis communs, les pouvoirs politique, économique, religieux et militaire, pour construire ensemble les bases d’une société assurant la paix et l’harmonie.
L’existence de collectifs d’individus palestinien.ne.s et israélien.ne.s soutenant les luttes des femmes et minorités, des déserteurs et des opposant.e.s aux militarismes et aux intégrismes religieux prouve encore une fois que ce qui nous unit, l’entraide et la solidarité, est plus fort que ce qui nous divise.
La Fédération anarchiste francophone appelle toutes les forces du mouvement social comme tous les individus épris de justice, de paix, et de liberté à protester par tous les moyens possibles et montrer notre solidarité internationale, pour que cesse au plus vite cette situation désastreuse et ce massacre !
Pour l’auto-détermination des peuples ! A bas toutes les frontières et les armées ! A bas les religions et les États ! A Bas le colonialisme !
Lien Permanent - Fédération Anarchiste La Fédération anarchiste francophone dénonce et condamne les agressions militaires qui embrasent depuis le 6 octobre le Moyen-Orient ou Asie du Sud-ouest pour être plus juste, relançant une guerre qui n’a jamais réellement cessé depuis 75 ans sur les territoires de Palestine.La Fédération...
Objectif minimum 100 000€ de dons, il manque 15 000, ou plus 😉
Il reste un mois, pour que vive la Dar ! (lien vers la cagnotte en fin de message)
Le modèle de la Dar, comme lieu hyper-accessible pour des collectifs très divers, que ce soit pour organiser des ateliers ouverts à prix libre (théâtre, boxe, couture, ...), des événements de soutien (concerts, cantines, expos, ...), de diffusion culturelle et politique (projections, débats, présentations de livre, ...) et d'organisation (assemblées de luttes, groupes de quartier, ...), repose d’une part sur le minimum de frais de fonctionnement, d’autre part sur une équipe autogestionnaire entièrement bénévole.
Le montant de l'achat est bien toujours de 302 000 €, que nous devons verser le 4 octobre prochain. Nous entamerons alors la mise en propriété d'usage, non lucrative de la Dar, sortie du marché spéculatif qui gangrène gravement les quartiers d'ici. Nous avons trouvé des solutions de prêt (privés et bancaire) pour un montant de 200 000 € (150k€ banque / 50k€ prêts de particuliers).
Si cet endettement reste acceptable au regard des fonds que la Dar génère régulièrement depuis 10 ans, plus nous aurons de dons, plus nous aurons les moyens de réaliser rapidement les travaux nécessaires pour ce lieu collectif, cette maison pour tou.tes : toiture à refaire, électricité, sols, … Donc pour que cela fonctionne, et que nous ne nous retrouvions pas à courir après l'argent chaque mois, ce qui impliquerait de réserver plus de recettes pour le lieu lui-même que pour les activités de soutien, ce que nous ne voulons pas, il s'agit de conforter l'achat avec un niveau de dons maximum. Nous avons récolté à ce jour 75 000 €, à travers plus de 300 dons individuels. Atteindre, et surtout dépasser, 100 k€ permettrait de garantir la pérennité du modèle actuel de la Dar et de la développer. Nous pensons que c'est important dans la période d'accélération des politiques racistes, ultra-répressives et antisociales que nous connaissons.
Il manque donc a minima 15 000 € d'ici le 4 octobre. Feu ! https://www.helloasso.com/associations/nebien/collectes/pour-que-vive-la-dar-achetons-la
🗝️ EXIGEONS LA LIBÉRATION DU MILITANT ANARCHISTE RUSSE AZAT MIFTAKHOV !
➡️ Rdv à Paris au square Robert Schuman, 41 avenue du Maréchal Fayolle, 75016.
Ce rassemblement s’inscrit dans une journée internationale pour exiger la libération du jeune militant anarchiste et mathématicien russe Azat Miftakhov, placé en détention provisoire en 2019, puis condamné à 6 ans de prison ferme sur la base d’accusations et de pseudo-témoignages obtenus par la torture.
A ce rassemblement, nous invitons aussi les organisations qui mènent la campagne d’Azat, ainsi que celles qui se réclament des libertés démocratiques et sociales.
Azat devrait être libéré entre le 4 et le 6 septembre 2023. Mais depuis plusieurs mois, le FSB cherche à lui fabriquer une nouvelle affaire pénale pour le maintenir en prison encore de longues années et sous un régime carcéral bien plus fermé et brutal. Depuis juillet, Azat subit de nouvelles maltraitances physiques et psychologiques dans sa colonie pénitentiaire. Nous venons d’apprendre que le 15 août Azat doit passer devant la justice.
Plus nous serons nombreux.ses au rassemblement du 2 septembre, plus nous aurons de poids !
🤝 Solidarité internationale ! 🤝
🗝️ EXIGEONS LA LIBÉRATION DU MILITANT ANARCHISTE RUSSE AZAT MIFTAKHOV !
➡️ Rdv à Paris au square Robert Schuman, 41 avenue du Maréchal Fayolle, 75016.
Ce rassemblement s’inscrit dans une journée internationale pour exiger la libération du jeune militant anarchiste et mathématicien russe Azat Miftakhov, placé en détention provisoire en 2019, puis condamné à 6 ans de prison ferme sur la base d’accusations et de pseudo-témoignages obtenus par la torture.
A ce rassemblement, nous invitons aussi les organisations qui mènent la campagne d’Azat, ainsi que celles qui se réclament des libertés démocratiques et sociales.
Azat devrait être libéré entre le 4 et le 6 septembre 2023. Mais depuis plusieurs mois, le FSB cherche à lui fabriquer une nouvelle affaire pénale pour le maintenir en prison encore de longues années et sous un régime carcéral bien plus fermé et brutal. Depuis juillet, Azat subit de nouvelles maltraitances physiques et psychologiques dans sa colonie pénitentiaire. Nous venons d’apprendre que le 15 août Azat doit passer devant la justice.
Plus nous serons nombreux.ses au rassemblement du 2 septembre, plus nous aurons de poids !
🤝 Solidarité internationale ! 🤝
▶️ Le numéro 1852, numéro estival, du Monde Libertaire est paru !
▶️ 𝐃𝐨𝐬𝐬𝐢𝐞𝐫 : Littératures anarchistes
▶️ 𝐄𝐝𝐢𝐭𝐨 : « Je ne veux pas être moi, je veux être nous » [Mikhaïl Bakounine], par Gwenolé
• Le dernier congrès de la Fédération anarchiste a mandaté une équipe conséquente de onze volontaires, plutôt représentatifs de la diversité des militant(e)s qui composent notre organisation. Je me bornerais à rappeler que ce journal se doit de respecter l’ensemble des tendances de l’organisation selon un mandat de 1990 et c’est ce à quoi nous nous engageons. Et c’est ainsi que je passe du je au nous dans cet éditorial ! Il nous reste donc à travailler pour vous livrer un journal à la hauteur de l’idée que vous vous faites de notre philosophie… Membres de la FA ou simple lecteur, n’hésitez pas à nous proposer des articles (monde-libertaire(a)federation-anarchiste.org).
• Pour débuter, nous nous sommes fait la main sur un dossier « léger » : Les littératures anarchistes… Léger mais pas sans perspectives révolutionnaires. Vous y découvrirez des bandes dessinées jusqu’à des interviews d’animateurs de maisons d’édition en passant par des commentaires de lectures… Vous trouverez aussi, en plus des motions du congrès de la FA, une dénonciation des problèmes de logement sur un haut lieu du tourisme de masse, des réflexion autour de la jeunesse qui s’active pour son environnement ou sur les enjeux autour de la dissolution des Soulèvements de la Terre, un appel à soutenir le mouvement des femmes iraniennes et une actualité brûlante avec la création d’une fédération anarchiste biélorusse… De quoi nourrir notre réflexion au cours de l’été, après les révoltes suite à la mort de Nahel et avant une rentrée pleine de perspectives enjôleuses (sic!), dont France Travail n’est pas la moindre.
• Pour septembre, le dossier s’intitulera « Perspectives anarchistes ». A vos crayons et vos claviers !!
• Bon été et bonne lecture !
👉 Lire l'édito & le sommaire sur le site du Monde Libertaire ⤵️
https://monde-libertaire.net/?articlen=7392&article=EDITO_DU_ML_N_1852
▶️ [Communiqué de la Fédération anarchiste] Justice pour Nahel, par Fédération anarchiste • le 28 juin 2023
𝐕𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐍𝐚𝐡𝐞𝐥, 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐬𝐭𝐞
𝐨𝐮̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐭𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ !
▶️ Mardi 27 juin 2023, vers 8h à Nanterre, la police a abattu un jeune mineur de 17 ans lors d’un "contrôle routier". Arme pointée sur Nahel, le flic dit « Tu vas te prendre une b***e dans la tête », l’autre flic dit « shoot-le ! », quelques secondes plus t**d, n’étant absolument pas en danger, le policier lui tire froidement une b***e à bout portant. C’est une exécution sommaire.
▶️ Soutien total et condoléances à sa famille et ses proches.
▶️ Ce meurtre policier n’est ni une bavure, ni un cas isolé, seulement sur l’année 2022 c’est 13 personnes qui ont été tués lors d’un "refus d’obtempérer". La police tue et la justice est complice. Les banlieues sont de véritables laboratoires de la violence d’État et du racisme décomplexé, les populations y vivent en permanence sous le zèle de la police, qui s’adonne aux pires agissements en toute impunité.
▶️ Durant la journée, c’est un déchaînement de haine, de mépris, de mensonges qui vont salir Nahel. Les syndicats de police félicitent le flic d’avoir tiré, l’extrême droite et l’état lui inventent un casier judiciaire et vont jusqu’à dire que les seules responsables sont ses parents qui ne l’ont pas éduqué. Un flic arrivant sur les lieux du meurtre, lancera même à une femme « retourne en Afrique », alors qu’ils viennent de tuer un mineur.
▶️ Plus que jamais, soutiens aux révoltes populaires ! Abolir la police est une nécessité !
▶️ Nous appelons à rejoindre tous les rassemblements de soutiens et mobilisations spontanées contre le racisme et les crimes policiers !
▶️ Exigeons justice et vérité pour Nahel.
👉 Lire le communiqué sur le site du Monde Libertaire ⤵️
https://monde-libertaire.net/?articlen=7337&article=Communique_de_la_Federation_anarchiste_:_Justice_pour_Nahel