Polka Magazine

[Portfolio] Les jeux olympiques de Paris 2024 en 15 photos: vive cette France!

Mercredi soir 28 août, place de la Concorde, à Paris, lors d’une cérémonie d’ouverture éblouissante, les athlètes ont passé le témoin aux parathlètes. La ferveur populaire, les exploits et les épreuves sportives qui vont de nouveau se dérouler dans des lieux magnifiques de la capitale et ailleurs en France jusqu’au milieu du Pacifique, vont à coup sûr générer des images spectaculaires et émouvantes.

Retour sur cette longue quinzaine, entre juillet et août, qui a enchanté le pays… et mis la politique sur la touche. Polka a choisi 15 photos issues de l'Agence France Presse. Iconiques, fortes ou justes belles, des JO de Paris 2024. Avec musique à fond!

🖥️ La suite du portfolio à retrouver sur https://www.polkamagazine.com/les-jeux-olympiques-de-paris-2024-en-15-photos-vive-cette-france/
🖊️ Victor Genestar

📸 Teahupoo, Tahiti, 29 juillet 2024. Le Brésilien Gabriel Medina réagit après avoir pris une grosse vague lors de la 5e manche de l'épreuve 3 de surf masculin, sur l'île de Polynésie française.
© Jérôme Brouillet / AFP.

[Dans nos archives] Rencontre avec Ismail Ferdous, lauréat du prix Leica Oskar Barnack 2023

A travers sa série “Sea Beach”, réalisée entre 2020 et 2022, le Bangladais s’est intéressé aux visiteurs de Cox’s Bazar, la plus longue plage du monde.

“Réaliser “Sea Beach” était aussi une manière de raconter une histoire qui ne soit ni dramatique ni triste, d’explorer l’autre côté du spectre des sentiments, tout en restant au Bangladesh. La ville de Cox’s Bazar réunit ces deux extrêmes. D’un côté, il y a les camps de réfugiés rohingyas, notamment ceux de Kutupalong et d’Ukhiya qui abritent plus d’un million de personnes. Et de l’autre, il y a les Bangladais en villégiature qui prennent du bon temps sur le sable fin. Ces deux réalités existent, et c’était important pour moi de les montrer.”

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🖊️ Lucien Chancel

📸 Cox's Bazar, Bangladesh. De la série “Sea Beach”, 2020-2022. Des pêcheurs préparent les filets. © Ismail Ferdous / Agence VU'.
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Ismail Ferdous
Agence VU

[Dans nos archives] Le maillot noir, raconté par Claude Nori

Naples, Italie, été 1982. Le photographe Claude Nori est en commande pour l’Institut français dans la région. Lors d’une de ses balades en bord de mer, il croise une jeune femme. Un choc. Il raconte.

“J’ai passé beaucoup de temps à Naples cet été-là. J’adore l’énergie de cette ville. Les Napolitains ont une façon de vivre très différente de tout le reste de l’Italie. Les bords de mer sont très populaires, pas du tout snobs ou bourgeois. Sur les plages, il y a les mamas, les jeunes, les vieux, tout le monde se mélange. (...)

Ce jour-là, en me promenant, je suis passé devant un de ces clubs, dont on apercevait l’entrée depuis la route: il y avait une grande esplanade, des colonnes et derrière, la mer. Tout d’un coup, je vois cette fille, appuyée sur une colonne. Je rebrousse chemin – j’avais déjà fait 200 mètres –, et je la vois: les bras derrière le dos, elle portait un maillot de bain noir, une pièce, elle avait les cheveux noirs.”

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🖊️ Propos recueillis par Alexandra Nawawi

📸 “Le maillot noir”, Naples, 1982.
© Claude Nori / Courtesy Polka Galerie.
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Claude Nori

[Dans nos archives] Patrick Cariou: Vague à l’âme

Il a côtoyé les plus grands. Et signé, après avoir fait ses armes dans la photo de mode, quatre livres aussi excellents que méconnus. Avant de ranger les boîtiers en 2006 pour vivre en solitaire sur son voilier.

Pentax sous le bras, Patrick Cariou part à la poursuite de son sujet, à la manière des écrivains- voyageurs. Comme Strand, il veut découvrir “le caractère essentiel d’un endroit et de sa population”. Ne pas simplement figer un instant sur la pellicule mais montrer l’expérience humaine propre à un lieu dans la durée.

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🖊️ Victor Moullin

📸 Image publiée dans “Surfers” (1997). © Patrick Cariou

[Dans nos archives] Instagram: sous le tourisme, la plage

Chaque été, on assiste au même ballet. Des hordes de vacanciers viennent planter leur parasol dans le sable, aussi conquérants que Neil Armstrong lorsqu’il posa le premier pied sur la Lune. En prenant de la hauteur, le photographe barcelonais José Javier Serrano, alias Yosigo sur Instagram, nous dévoile sous un nouveau jour cette étonnante conquête spatiale.

Il a grandi tout près d’une étendue sableuse ourlée de bleu. Pour José Javier Serrano, photographe originaire de Saint-Sébastien, ville balnéaire sise sur la côte basque espagnole, la plage est “une source intarissable d’inspiration et de calme, mais aussi d’inquiétude lorsqu’elle vient à disparaître, camouflée par le tourisme de masse”.

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🖊️ Elodie Cabrera

📸 Pays basque espagnol, 2016. © Yosigo

🏆 À vos marques, prêts... partez !

Polka Magazine vous souhaite de bons jeux en cette journée de cérémonie d’ouverture de Paris 2024 !

📸 Jean Haguet, Rouzat, 1911.
© Ministère de la Culture, France, MPP - AAJHL / Courtesy Polka Galerie.

[L’éditorial d’Alain Genestar] 1 + 1 = 2 numéros doubles par an

“A chaque rentrée, son lot de surprises. Celle que nous vous annonçons aujourd’hui résulte d’une réflexion sérieuse sur le présent et l’avenir de votre magazine. Pour continuer à répondre à nos exigences éditoriales dans un environnement de plus en plus compliqué économiquement pour la presse, nous avons pris la décision de limiter nos parutions à deux numéros par an. Polka Magazine, de trimestriel passe semestriel. Voici pourquoi. Et comment.

Au cœur du concept Polka et désormais reconnu en France et à l’international, Polka Magazine a un devoir: offrir le meilleur de la photographie dans des conditions optimales d’impression et de qualité de papier, tout en donnant à lire des chroniques et de grandes interviews qui accompagnent les portfolios, une large sélection de livres, des plongées dans nos archives, etc.
Pour se faire, ou plutôt pour encore mieux faire, nous allons limiter le nombre de parutions à deux par an, mais en doublant la pagination: soit 200 pages par édition. Notre offre éditoriale annuelle sera ainsi inchangée.”

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Alain Genestar

[By Polka] Tout Klein s’expose à Montélimar

Le Musée d’art contemporain de Montélimar accueille “Play Play Play”, la première rétrospective consacrée à William Klein depuis la mort du photographe, à Paris, en 2022.

Le parcours riche de plus de 250 œuvres revisite la carrière foisonnante et protéiforme du plus français des artistes visuels américains.

🗓️ Exposition jusqu’au 6 janvier 2025
📍 Musée d’art contemporain, Montélimar

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🖊️ Sarah Petitbon

📸 “Bande de gosses”, Tokyo, Japon, 1987. © William Klein Estate / Courtesy Polka Galerie.
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William Klein
Musée D'art Contemporain de Montélimar
Montélimar Agglomération
Ville de Montélimar

[Portfolio] Raymond Depardon et ses “Instants des Jeux” pour Paris 2024

A l’occasion de Paris 2024, un parcours photographique en plein air met à l’honneur des clichés pris par Raymond Depardon et son fils, Simon, dans les rues de la capitale et près de sites olympiques. Des instants des Jeux olympiques exposés au format XXL pour le plaisir des yeux et des Jeux.

📍“Instants des Jeux”, photographies de Raymond et Simon Depardon, dans les rues de Paris, de Montrouge et à la Seine-Saint-Denis
🗓️ Jusqu’au 24 septembre.

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🖊️ Dimitri Beck

📸 Jeux olympiques de Munich, Allemagne de l'Est, 1972. Le coureur kényan Julius Sang remporte la médaille d'or pour le 4x400 mètres. © Raymond Depardon / Magnum Photos.
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Dimitri Beck
Magnum Photos
Paris 2024

Alain Genestar : « C’est une image qui a porté le coup fatal à la candidature de Joe Biden »

Le directeur de « Polka Magazine » explique, dans une tribune au « Monde », que la photo de Donald Trump levant le poing après l’attentat de Butler, en Pennsylvanie, a joué un rôle majeur dans l’issue du conflit d’images entre les deux candidats.

👉 Lire la tribune :

Alain Genestar : « C’est une image qui a porté le coup fatal à la candidature de Joe Biden » TRIBUNE. Le directeur de « Polka Magazine » explique, dans une tribune au « Monde », que la photo de Donald Trump levant le poing après l’attentat de Butler, en Pennsylvanie, a joué un rôle majeur dans l’issue du conflit d’images entre les deux candidats.

[Zooms] “Quelle joie de vous voir”, un livre et une exposition à Arles sur les femmes japonaises

C’est le titre de l’exposition très attendue aux Rencontres d’Arles cette année sur les “Femmes photographes japonaises, des années 1950 à nos jours”.

“Quelle joie de vous voir” reflète cet enthousiasme qui parcourt l’ouvrage qui lui est associé, paru aux éditions Textuel. Un retour sur la richesse de la création féminine de l’archipel, longtemps restée dans l’ombre des hommes.

📍“Quelle joie de vous voir. Photographes japonaises des années 1950 à nos jours”, Palais de l’Archevêché, Rencontres d'Arles.
🗓️ Jusqu'au 29 septembre.

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🖊️ Dimitri Beck

📸 “Sans titre”, 1997, de série “Hiroki”. © Nomura Sakiko / Courtesy of Aperture
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Dimitri Beck
Les Rencontres de la photographie, Arles
Editions Textuel

[Zooms] Estée Lauder Companies Pink Ribbon Photo Award, 13 ans d’un engagement dans la lutte contre les cancers du sein

L’appel à candidature du “Estée Lauder Companies Pink Ribbon Photo Award“ est lancé depuis le 30 mai dernier. Sa 13e édition, placée sous le thème “Lumière(s)”, vise une fois de plus à sensibiliser au dépistage précoce des cancers du sein. Vous avez jusqu’au 20 août pour participer!

▶️ Estée Lauder Companies Pink Ribbon Photo Award 2024
💡 Thème : Lumière(s)
🗓️ Date limite de candidature: 20 août.

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🖊️ Nina Morice

📸 Frédérique Barraja est l'une des finalistes de l'édition 2023. Le portrait de Julie qui a subi une double ablation des seins, signe l'affiche de l'édition 2024. ”Je photographie son courage, son âme, son émotion“. © Frédérique Barraja
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Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award
Frédérique Barraja
Ruban Rose
lauder
Picto
Marie Claire France
FFujifilm France
Photo Fair

[By Polka] Retour sur la promotion 2024 de la formation Spéos x Polka

Depuis 2020, Spéos et Polka proposent une formation au photojournalisme, qui se tient tous les lundis à la Factory Polka, et le reste de la semaine au sein de l'école parisienne, pendant cinq mois. L’année vient de se terminer, alors retour sur cette expérience avec un focus sur le regard de trois des étudiants, parmi les huit de la promotion.

▶️ La formation photojournalisme par Spéos et Polka
🗓️ Prochaine session: du 27 janvier au 27 juin 2025.

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🖊️ Nina Morice

📸 De la série “Varanasi entre la vie et la mort” © Jaisal Singh.
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Spéos International Photography School
Dimitri Beck

[Actu] Le Prix Découverte 2024 Fondation Louis Roederer récompense François Bellabas et Tshepiso Mazibuko

La photographie émergente est une nouvelle fois à l’honneur aux Rencontres d’Arles avec l’exposition collective intitulée “Sur le qui-vive” qui présente depuis le 1er juillet les sept projets finalistes du Prix Découverte Fondation Louis Roederer. Cette année, le prix du jury a été attribué à François Bellabas, et le prix du public à Tshepiso Mazibuko.

📍”Sur le qui-vive” du Prix Découverte 2024 Louis Roederer, aux Rencontres d'Arles, espace Monoprix
🗓️ Jusqu’au 29 septembre

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🖊️ Léonor Matet

📸 “Motorstudies_dtb”, de la série “An Electronic Legacy,” 2016. © François Bellabas / ADAPG, Paris.
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Léonor Matet
Audrey Illouz
Les Rencontres de la photographie, Arles

[Rencontre] Stéphane Duroy: “Je suis toujours à la recherche des moyens les plus puissants pour m’exprimer”.

Depuis cinquante ans, le Français chronique en images la mémoire du XXe siècle. Son œuvre singulière, entre histoire et actualité, photographie et peinture, est exposée aux Rencontres d’Arles cet été. Pour Polka, Stéphane Duroy, qui a rejoint l’agence VU’ en 1986, revient sur sa carrière. Entretien chez lui, à Paris.

📍“Stéphane Duroy”, exposition de l’Association du Méjan à l’espace Croisière, à Arles
🗓️ Jusqu’au 29 septembre, dans le cadre d’Arles Associé.

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🖊️ Dimitri Beck

📸 Dublin, Irlande, 1980. © Stéphane Duroy / VU'.
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Les Rencontres de la photographie, Arles
Agence VU
Dimitri Beck

[Zooms] Quelles sont les expos photos à voir cet été ?

Au regard de l’actualité sportive de cet été, le Studio William Klein, en collaboration avec la Ville de Paris, présente 32 œuvres du photographe décédé en 2022 qui mettent en valeur son amour pour toutes les disciplines.

Des cours de Roland-Garros aux rues de Rome où il a immortalisé des matchs de foot entre jeunes, les plus beaux clichés de l’artiste sont à découvrir sur les grilles du square de la Tour Saint-Jacques en grand format. Provocateur, William Klein n’hésitait pas à mêler mannequins et lutteurs pour restituer le sentiment du mouvement et questionner les corps.

📍 “Sports. William Klein”, Square de la Tour Saint-Jacques, Paris IVe.
🗓️ Jusqu’au 30 août

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🖊️ Nina Morice

📸 Devant le stade de France avant le match France-Algérie, Paris, 2001.
© William Klein Estate / Courtesy Polka Galerie.
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William Klein
Ville de Paris
Que Faire à Paris ?

[L’éditorial d’Alain Genestar] Le ba**er de Cartier-Bresson sur le front républicain

“C’est la sempiternelle question qui se pose à Polka. Quelle image originale et signifiante pour dire ce qui s’est passé dimanche? Une photo de la foule en liesse place de la République, à Paris? Mille fois vue. Une photo de Mélenchon en grand vainqueur autoproclamé de ce second tour des élections législatives? Une rodomontade de plus. Une photo de la nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques appelée enfin à prendre la relève? On l’a publiée la semaine dernière. Bref, dans un cas pareil, aussi exceptionnel et jamais vu – ce qui est la limite naturelle de la photographie –, le mieux est de se tourner vers les classiques. D’où le célèbre ba**er d’Henri Cartier-Bresson.

Chaque photo a son histoire. Celle-ci est pour moi très particulière et a le mérite de correspondre à la situation actuelle. En avril 2002 – j’étais alors directeur de “Paris Match” –, j’ai demandé à dix grands photographes de prendre ou de rechercher dans leurs archives une photographie pour faire barrage au candidat du Front national Jean-Marie Le Pen, opposé au second tour de la présidentielle à Jacques Chirac. Tous ont accepté. De Sebastião Salgado à William Klein ou James Nachtwey. Henri Cartier-Bresson avait choisi ce cliché datant de 1969, accompagné de ces quelques mots griffonnés de sa main tremblante: “Le Pen = F. haine.” (...)

🖥️ La suite de l’éditorial d’Alain Genestar sur https://www.polkamagazine.com/le-ba**er-de-cartier-bresson-sur-le-front-republicain/

📸 Boulevard Diderot, Paris, 1969.
© Henri Cartier-Bresson / Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos.

[Zooms] “Encounters”, la grande rétrospective arlésienne de Mary Ellen Mark

Après le C/O Berlin, les Rencontres d’Arles présentent “Encounters”, la grande rétrospective de Mary Ellen Mark. La photographe américaine, décédée en 2015 à l’âge de 75 ans, s’est attachée toute sa vie à mettre en valeur les laissés-pour-compte. Melissa Harris, l’une des deux commissaires de l’exposition, revient sur l’artiste humaniste qu’elle était.

📍 “Encounters”, exposition de Mary Ellen Mark à l’espace Van Gogh, Rencontres d’Arles
🗓️ Jusqu’au 29 septembre.

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🖊️ Dimitri Beck

📸 “La Famille Damm dans sa voiture”, Los Angeles, Californie, Etats-Unis, 1987. © Mary Ellen Mark / Courtesy of the Mary Ellen Mark Foundation et Howard Greenberg Gallery.
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Dimitri Beck
Les Rencontres de la photographie, Arles
Mary Ellen Mark Foundation
Howard Greenberg Gallery

[L’éditorial d’Alain Genestar] Les quatre visages d’une majorité fantasmée

“A Polka, nous n’aimons pas les photos d’illustration. Elles n’ont pas la puissance d’une image qui informe et témoigne sans besoin de bavardages. Elles sont une sous-catégorie de photographie au service du texte. Le contraire de ce que Polka publie et diffuse depuis bientôt dix-huit ans. Bref, on n’aime pas à Polka les photos d’illustration. Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus à la coquetterie. Elle est à l’efficacité. Ainsi, pour montrer de façon certes caricaturale – en images donc puisqu’elles sont notre vocabulaire – ce que pourrait être demain la nouvelle majorité si, on l’espère, le barrage républicain tient bon, nous avons installé côte à côte artificiellement ces quatre personnalités. De gauche à droite: François Ruffin, Marine Tondelier, Raphaël Glucksmann et Gabriel Attal.

(...)

Quatre personnalités exigeantes, différentes en ce qui concerne le programme économique, voire aux antipodes sur le sujet, mais en accord sur les valeurs de la République. Un vaste centre hétéroclite qui pencherait résolument à gauche, expédiant les extrêmes aux deux bords. Un rêve! Une f***e aventure à tenter avec beaucoup d’audace, d’imagination et une sacrée volonté! Pourquoi pas? La photo des quatre, fusse-t-elle une illustration, a plutôt bonne mine. On la préfère à une autre.”

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📸 © Joel Saget / AFP.
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Alain Genestar
Agence France-Presse

[Zooms] Sous le soleil de l’été, les appels à ne pas manquer !

▶️ Pour valoriser la photographie d’entreprise

Créé en 2021 par le cabinet de gestion de patrimoine Herez, le Prix Herez Corpo a pour maître-mot “Photographier autrement l’entreprise“. Pour cette nouvelle édition, les candidats sont invités à se concentrer sur le thème “Réinventez la famille et l’entrepreneur”. Ils doivent soumettre sept images pour chacun des deux pans de la thématique, et une note d’intention présentant le projet qu’ils souhaitent réaliser.

🗓️ Date limite de candidature: 9 juillet.

🖥️ La suite des appels à candidature à ne pas rater cet été sur polkamagazine.com
🖊️ Nina Morice et Mia Sophia Monteil

📸 Musée d'Orsay, Paris, septembre 2016. © Nicolas Krief.

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Laura Pannack Photography
Prix Camera Clara
Coline Jourdan
Centre photographique Rouen Normandie
Artothèque de Caen
Fondation Carmignac
Prix Bayeux Calvados-Normandie
Nikon

[L’éditorial d’Alain Genestar] Le vote barrage, quoi qu’il en coûte

“(...) Quand nous avons créé Polka Magazine, il y a maintenant presque dix-huit ans, nous avons présenté les valeurs que nous partageons avec les photojournalistes. Sur le terrain, ils témoignent des épreuves, parfois de la souffrance des populations vivant sous des régimes autoritaires dans lesquels les trois préceptes sacrés de notre devise républicaine – “Liberté, égalité, fraternité” – sont inaccessibles.

A Polka, nous nous sommes engagés à montrer les atteintes aux libertés, à dénoncer les inégalités, les violences, les injustices, à nous opposer avec toute notre énergie au racisme et à l’antisémitisme partout dans le monde avec pour seule limite nos moyens financiers. Notre volonté d’agir ainsi, d’exister ainsi, d’être utile ainsi, est aujourd’hui au service de cette cause urgente: combattre non pas uniquement en photos, mais avec nos mots, l’arrivée au pouvoir en France de l’extrême droite.

Le plus important pour un magazine, qu’il soit spécialisé dans la photographie, la politique, la cuisine ou la philatélie, est de tenir ses promesses. En cohérence avec nos engagements fondateurs, nous alertons donc sur l’impérieuse nécessité de faire barrage à l’extrême droite. (...)”

🖥️ La suite de l’éditorial d’Alain Genestar sur polkamagazine.com

📸Rue de Turenne, Paris IIIe, 26 juin 2024. Affiche de campagne du Rassemblement national pour le premier tour des élections législatives du 30 juin 2024. © Dimitri Beck.

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Alain Genestar
Dimitri Beck

[Portfolio] Les portraits qui dénoncent les violences domestiques, par Marc Melki

Depuis trois ans, le photographe activiste Marc Melki réalise une série d’images puissantes pour donner la parole aux victimes de violences domestiques et sexuelles. “Après les violences” est exposé à Paris, du 27 juin au 1er juillet. (...)

Commencée en 2021 pour l’association Droit d’urgence, cette série de portraits compte aujourd’hui 81 images. Le principe: donner la parole aux femmes, enfants et familles ayant subi des violences domestiques ou sexuelles, et mettre en scène leurs témoignages dans des portraits saisissants, où les histoires sont portées par les victimes elles-mêmes, quand elles acceptent de poser, ou des porte-voix. Pour récolter ces nombreux récits, il collabore avec plusieurs associations et reçoit l’aide de deux anciennes victimes, Jessica Stephan et Alison Bondy.

📍”Après les violences” Bar 61, Paris XIXe.
🗓️ du 27 juin au 1er juillet

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🖊️ Nina Morice

📸 Montage de la série “Après les violences”, composée de 81 portraits. © Marc Melki.
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Marc Melki
Après Les Violences
61

[Actu] Les 10 coups de cœur de Polka au Festival photo la Gacilly

Du 21 juin au 3 novembre, c’est un hymne à la beauté du monde et à la préservation de l'environnement qui se joue dans les rues du village morbihannais. Le Festival photo La Gacilly réunit, en cette 21e édition, 21 photographes, dont Joel Meyerowitz, sous le thème de “L’Australie & autres regards”. Polka a sélectionné les dix expositions à ne pas manquer.

📍Festival photo La Gacilly, à La Gacilly (56)
🗓️ Jusqu’au 3 novembre

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🖊️ Nina Morice

📸 Sydney, Australie, 2001. Des plongeurs à tuba évoluent parmi les poissons dans un bassin naturel sur la côte rocheuse de Clovelly, dans la banlieue de Sydney. © Narelle Autio / Agence Vu’.
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Festival Photo La Gacilly
Agence VU
Viviane Dalles Photography
Divergence-Images
Magnum Photos
Joel Meyerowitz
Alessandro Cinque
Anne Zahalka
George Steinmetz

[Zooms] L’Ukraine d’Anastasia Taylor-Lind exposée au mémorial de Verdun

Du 20 juin au 30 novembre, le mémorial de Verdun accueille une série d’images réalisées par Anastasia Taylor-Lind en Ukraine au cours des dix dernières années. Exposé dans une salle avec vue plongeante sur l’ancien champ de bataille de la première guerre mondiale, le travail de la photographe britannico-suédoise y trouve une résonance particulière.

📍Exposition “Ukraine : Photographs from the Frontline” au mémorial de Verdun–Champ de bataille, Fleury-devant-Douaumont (55)
🗓️ Du 20 juin au 30 novembre

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🖊️ Laurène Daycard

📸 Kyiv, Ukraine, février 2014. Manifestations antigouvernementales sur le Maidan. © Anastasia Taylor-Lind.
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Mémorial de Verdun - Champ de bataille
Imperial War Museum London