Solene 2T : autrice

Solene 2T : autrice

page d'auteur Madeleines de mon enfance, croustillants de mon existence.

10/02/2024

Réflexion matinale :
Je me suis souvent plaint de mes nuits ⚪ mais
C'est vraiment grâce à elles que j'ai réussi à remplir les pages de mes 2 bouquins.
Vous savez donc qu'aujourd'hui, je dors bien 😉

21/01/2024

Lisez ! Éliminez ! 🎶

24/12/2023

Elles viennent de manger le dernier chocolat des chaussettes de l'Avent.
Alors, un plaid, un chat, un bouquin, une série qui défile sans intérêt à la télé : le sommeil ne va pas tarder à arriver.
De quoi préparer sereinement la nuit la plus magique de l'année.
Bon réveillon à tous 🎄
S2T

15/11/2023

😻😺

24/10/2023

L'odeur du pain grillé
a je ne sais quoi de rassurant, d'enrobant.
Odeur de chaud, quasi brûlé, bouffée de chaleurosité.
Parfum nostalgique, fragrance de ces petits déjeuners d'antan en famille, impossible de nos jours: plus personne ne se lève à la même heure. Les jeunes, on les laisse dormir alors que ceux qui n'ont plus d'avenir, les vieux, se lèvent trop tôt.
Fumet persistant jusqu'à l'heure du goûter, enfin, c'est ce qu'il en a été chez moi aujourd'hui.
🥖🧈

03/09/2023

Yo!
De retour ici bas pour vous faire part de mes lectures de l'été.
Autant dire que je n'ai pas été très productive, tant est si on considère la lecture comme une activité de production.
Je dirais donc plutôt : je n'ai pas été très réceptrice !
Le mois de juillet a été un encéphalogramme plat côté lecture. Je me suis empiffrée de mots croisés et autres jeux pour être sûre de ne pas avoir perdu mes points de QI pendant l'année scolaire.
J'ai racheté 2 livres en août dont un que j'ai lu dans son intégralité pendant mon voyage en bus avec Roger (ceux qui savent rigolent en ce moment). Il était pas si mal, ça parlait odeur et cadavre et comme je suis un vrai pif sur cuisses, la sensibilité olfactive de ce roman m'a titillée.
Et l'autre, j'ai mis 3 semaines, juste avant d'étreindre l'obscurité. C'était plaisant pour s'endormir : des cadavres et des insectes. Du Chattam quoi. Bien ficelé, bien écrit. J'ai bien aimé. Ça m'a rappelé que mes 1ers Chattam c'était y'a 20 ans. Oups..
Et le dernier ? Ho ! Surprise ! C'est mon oncle ! Mais quelle famille de littéraires, dites-moi ! Il est plus productif que moi ceci dit, parce que lui il a fait 6 tomes 😅.
Je lui ferai bien de la pub (c'est un peu ce que je fais non ?) mais pensez à moi, OK ?!
Je ne fous plus rien mais c'est parce que je manque d'encouragements. 😉

11/08/2023

2023 : assassinats en cours

27/06/2023

C. V.

J'habite en zone urbaine façon mouroir.
Malgré toutes les tentatives des municipalités qui se sont succédé pour raviver la flamme de la ville, le feu n'a pas pris.
Pour preuve : le marché qui prenait tout un boulevard plusieurs fois par semaine il y a de cela 30 ans (et je vous raconte pas la braderie sur 3 jours) et qui se réduit aujourd'hui à une toute pitite impasse une fois par semaine (et encore).
Je n'aime pas les marchés. Ça pue, ya des gens. Et Ya même des gens qui puent. Mais ça dynamise, ça encourage le local et c'est pas tout le monde qui conduit.
Sauf quya le plus beau marché de France à une portée de levier de vitesse. Lui ? blindé tous les mercredis, tellement blindé que tu dois te garer dans la commune d'à côté.
Bref, le centre ville est en train de crever au détriment d'un autre médiatisé et j'avoue que c'est pas moi qui le fais vivre.
Autant à 13 ans, j'y traînais souvent mes guêtres trouées, là, j'y fous un pied pour aller chez le libraire, aller chercher un colis au point relais (qui a fermé au mois de mars) ou parce que j'ai une carte d'identité à refaire (j'ai 15 ans devant moi).
Par la force des choses, contrainte et forcée, j'ai obligation de travailler dans le centre ville de ma commune.
Non je ne veux pas. Parce que le public est difficile, on ne peut pas se garer et que je veux pas aller là, pu**in, bo**el !
J'ai pas le choix. Direction donc le C. V. chaque matin, à pied, *parce qu'on ne peut pas se garer, bo**el !!!*
Premières impressions : très positives. passage dans les ruelles, fleuries de glycine et de belles de jours, des extérieurs aménagés avec goût avec des panneaux partout "ne marchez pas sur mes plantes" "ne vous adossez pas à mes haies" "mes pots ne sont pas des cendriers", une école magnifique avec un oasis de verdure : figuier, plaqueminier, tilleul, le printemps y est sublime, plus beau que tous les printemps en centre ville. Pour mon trajet, Je passe par le lycée pour m'enrouler d'effluves adolescentes, frôler leur jeunesse que je n'ai plus, refaire les mêmes pas qu'il y a 31 ans. Haaaa, la nostalgie !
Sauf que les effluves ont changé.. Ça sent la beuh sur 500m..ça part du collège privé du boulevard jusqu'en haut de la colline !
Entre les odeurs et le temps perdu, je décide de filer droit : la ligne droite est la plus courte a dit un Grec.
C'était plus sympa ma colline de beuh...
Ici, ça pue la pisse, les relents de poulet rôti du marché, ya de la m***e partout, des trottoirs impraticables à deux, des plaques d'égout glissantes tous les centimètres et...
,une couverture sur le trottoir. Une sorte de patio, 1 mètre sur 2. Habité par un sdf. Il est sous sa couverture H24. Des empathes lui posent des sachets de bouffe, des fringues propres.
365 jours. Il ne quitte pas "son" patio. Soleil, pluie, grêle, froid. Sa couverture est de plus en plus souillée, puis changée. Je n'ose jamais regarder à l'intérieur du patio. Déni de pauvreté.
Une après midi, sur le retour, alors que le collège privé fait des travaux, ya des échafaudages. Je croise 2 grands gars. Ils jouent à un cache cache. Le plus corpulent rentre dans l'échafaudage, s'accroupit et interroge son comparse : tu me vois ? Tu me vois ? "
Cocasse ? Pas vraiment.
Vous avez compris ?
Quand tu vis dans la rue, tu cherches un endroit où c***r sans être vu. Les échafaudages sont des aubaines.
Mon sdf du patio ne s'emm***ent pas tant (enfin si, mais non). Il fait popo pas loin du pieu, sur son trottoir et se torche avec les serviettes des repas donnés par les empathes. Les excréments et torchitudes au vu et au su des piétons.
Après ça, j'ai décidé de repasser par les effluves du lycée.
Je vous parlerai aussi de ceux qui font la manche à tour de rôle au 8 à 8. Premier arrivé, premier à mendier, sinon, tu vas 50 mètres plus loin, c'est moins rentable. Soit c'est le jeune homme qui dit toujours bonjour, soit les 2 camées qui préfèrent de la bouffe à de la tune, soit un couple qui tchatche... .
Mon travail ? J'ai fait classe à des centaines de poux et de cafards. C'est insalubrité, dégâts des eaux, plafond qui s'écroule et descente de flics.
Tiens.. Ça me rappelle quand un pote m'a raconté qu'en passant un soir dans cette rue il s'est pris un seau de m***e sur le pare-brise. J'ai eu un fou rire sur le coup, puis cette année, chaque jour, j'ai pensé que ce seau de m***e je pouvais le prendre sur la tête.. Pas parce que les gens sont des gros dégueulasses mais parce que ya pas l'eau courante.
Les pigeons l'ont devancé.
HA OUI ! Et ce matin, ya un type qui a passé une tellement bonne nuit qu'il a dégueulé dans les jardinières de la ville juste derrière moi. J'étais de dos, pas la petite dame que j'ai croisée *consternée*.
Bienvenue dans le C. V

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