En Selles
Comment nos excrétions peuvent contribuer au développement
d'une société plus vertueuse ?
Ce week-end, nous présentons l exposition photo En Selles au festival Rev'en Vert, à la commune Reventin-Vaugris (Près de Vienne) 💧
Allez, le suspense a assez duré. On vous dévoile le programme des Chemins de Travers ! 🚴🏾♀️
On y tient une place centrale 😮
Merci Vagabond•es de l'Energie pour l'invitation 💕
Retrouvez nous pendant ces 3 jours à l'espace ⛺ BIVOUAC⛺ avec les autres voyagheureux et voyagheureuses 😍
📌 Nous sommes ravis de pouvoir participer au Festival - Les Chemins de Travers les 7, 8 et 9 octobre prochains à Rouen.
Merci aux Vagabond•es de l'Energie de nous inviter 🧡
Plusieurs surprises🎁 prévues durant cet événement :
- notre première 📷 exposition photo ❗️
- une 🗣 discussion grand public pour raconter notre voyage et notre vision des enjeux de l'assainissement aujourd'hui.
Pleins de choses supers chouettes auront lieux tout au long du festival et notamment beaucoup de Low Tech ! Passez nous voir 👋
👉 Le programme vous sera bientôt dévoilé
https://www.vagabondsenergie.org/fr/festival-les-chemins-de-travers/
Re post - parce que la Bretagne c'est si beau 😍
📷Retour en photo sur notre passage en Bretagne [26 avril au 4 Mai]
Allez faire un tour sur notre site internet pour voir tous nos articles et photos : www.enselles.fr
Nantes nous avait ouvert les portes de la Bretagne et nous avons sillonné ses routes depuis la Loire-Atlantique, vers le Morbihan, jusqu’aux Côtes d’Armor avec un crochet par l’île-et-Vilaine. De Nantes à Guérande, nous respirons les embruns en roulant avec un beau soleil ☀️. Nous profitons de notre passage près de Vannes pour rencontrer l’entreprise Terhao.
L’arrivé dans les Côtes d’Armor est odorante, principalement dû à l’épandage de lisier issu de l’élevage intensif dans ces campagnes. Arrivé près de Loudéac, nous avons posé quelques jours nos sacoches pour nous consacrer à la réflexion des épisodes de podcast 🎙. Aussi une bonne occasion de profiter d’un accueil musicale exceptionnel, à base de musique bretonnes à l’accordéon, et de se faire une soirée galette et cidre avec nos followers bretons adorés.
Arrivé sur la baie de Saint-Brieuc (connu pour ses records de marnage mais également pour ces marais vertes), nous rencontrons Elise et Alex qui ont réalisé un voyage à vélo à travers l’Europe sur la thématique de l’assainissement.
Annie d’Humusséo, a pris le temps de nous faire visiter des bouts de sa chère Bretagne, depuis son atelier de toilettes sèches, jusqu’au magnifique cap Fréhel. Nous sommes ensuite arrivé à Saint-Malo en bateau à la façon des corsaire (n’exagérons rien, c’était que 10 min de navette 😅) accompagné de Mewen.
Nous avons conclu notre parenthèse bretonne chez François, habitant du quartier participatif l'ôooberge, qui réfléchit à l'installation de toilettes sèches dans les 3 immeubles de la résidence.
💧Bastian Etter – Institut Eawag & Vuna
17-19 Mai 2022
Après un transfert en TGV pour rejoindre Zurich depuis Paris, nous avons été accueilli par Bastian pour débuter nos rencontres en territoire Suisse 🇨🇭🇨🇭. Bastian a pris le temps de nous faire visiter le très prestigieux institut Eawag, spécialisé en recherche sur l’eau. C’est dans ses locaux qu’il nous a également présenté le procédé Vuna permettant de produire de l’engrais concentré à partir d’urine humaine. L’Eawag regorge de projets passionnants en ce qui concerne l’accès à l’assainissement, la séparation à la source, la valorisation des matières (et plus encore), et c’était un immense plaisir de pouvoir en découvrir certains. Un grand merci à Bastian et l’équipe de Vuna et à ses collègues de l’Eawag pour cet accueil si bienveillant !
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Nous avons pris le train de Paris à Zurich. On est arrivé 1h30 avant le départ pour démonter nos vélos au maximum. Après analyse du marché, les housses de transport recommandées par les compagnies ferroviaires coûtent a minima 70euros. Même sur leboncoin c’est compliqué de trouver quelque chose en-dessous de 40euros. On essaie d’appeler la SNCF afin de connaître leur niveau d’exigence sur le démontage des vélos. La personne que nous avons au téléphone a du mal à nous répondre. On décide de tenter un truc à l’arrache. On va empaqueter nos vélos comme de grands paquets cadeaux. Pour cela, nous avons acheté des housses de matelas en plastique à 5euros trouvées à Leroy Merlin. Ce n’est pas hyper solide mais en renforçant le tout avec du carton, ça devrait le faire. Tous ces préparatifs nous prennent un peu de temps.
Pour être encore plus crédible, il faut que l’on arrive à porter chacun de notre côté : toutes nos sacoches + le vélo démonté. Pour Nathan, ça se fait assez bien car il a un vélo plutôt léger et toutes ses sacoches ont des sangles pour se porter en bandoulière. Pour Victor, c’est plus complexe, une seule bandoulière et un vélo seul, qui est déjà bien lourd. Il galère à passer le portique d’accès au quai. Il se fait aider par les employés de la SNCF sans avoir de remarques particulières sur son chargement.
Il reste suffisamment de places dans notre wagon pour mettre les sacoches dans les rangements réservés aux valises. Les vélos restent dans le couloir. Durant tout le trajet, les contrôleurs ne nous ont jamais rien dit. Bref, nous avons finalement cumulé beaucoup de chances tout au long de cette journée sur les rails !
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💧 François Garnier – Compost’Tout
La fin de notre passage en Bretagne s’était conclu avec la rencontre de François à Dol-de-Bretagne, début Mai. Une rencontre qui fut riche en visite et intense en discussions ! En 1 journée, François a pu nous introduire à la vie en habitat participatif grâce à « l’Ôôôberge » avec son fameux projet d’installation de toilettes sèches dans différents appartements. Il nous a également fait découvrir son activité de collecte et valorisation de la matière organique à Dol, au sein de son association « Compost'Tout ». Une rencontre touchante que nous souhaitions vous partager !
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Hier soir (2 Mai), nous avons dormi à Saint-Méloir des ondes chez la tante de Victor. Nous décollons tranquillement vers 11h. 1h de vélo nous suffit pour rejoindre Dol-de-Bretagne. François nous accueille chez lui au sein de l’habitat participatif l’Ôôôberge. On s’installe sur une table près du jardin. Il a prévenu ses voisins de notre arrivée. Petit à petit, plusieurs d’entre eux nous rejoignent pour boire le café et échanger avec nous au soleil. C’est étonnant de convivialité !
L’Ôôôberge est un projet d’habitat participatif qui date de 2013. Cette cinquantaine d’habitants vient d’aménager au mois de septembre dans 23 logements répartis sur 3 bâtiments. Mais pourquoi autant de temps ? Tout simplement car il s’agit d’une initiative innovante et complexe. Tout d’abord, il a fallu trouver le terrain. Au début l’ancien collège de Dol était visé. Finalement, le maire en a décidé autrement. C’est une maison de retraite qui s’y est fait à la place. Le collectif repère un ancien restaurant routier avec une parcelle composée d’un grand parking. Cette fois-ci ça sera la bonne.
La seconde étape pour le collectif a été de trouver un bailleur social intéressé pour les suivre. En effet, depuis le début, l’Ôôôberge souhaite créer un habitat participatif dans lequel on retrouverait des logements sociaux. C’est la grand particularité de ce projet : une volonté très forte de mixité sociale. Par chance, ils identifient un bailleur motivé et qui est réellement intéressé par le projet. Ce dernier est même d’accord pour mettre en place un « Prêt Social Location Ascession » (PSLA). C’est à dire de laisser, pour certains logements la possibilité pour les habitant.e.s d’acheter l’appartement dans un délai de 3 ans après installation dans le bâtiment. Après avoir établis les principes du partenariat avec le bailleur social, s’ensuit toute la réflexion concernant la conception des bâtiments. Les architectes désignés par le bailleur n’ont finalement pas l’habitude de ce type de projet. Ils doivent apprendre à concevoir en fonction des besoins des habitant.e.s. C’est alors qu’ont lieu des heures de discussions sur les envies et besoins de chacun. Comment satisfaire tout le monde ? En effet, au début, chacun souhaitait un appartement en rez-de-chaussée avec une terrasse donnant sur le jardin partagé. Fondamentalement, c’est impossible. Débat et compromis ont finalement permis de faire avancer le projet.
Aujourd’hui, très peu d’appartements se ressemblent. Le collectif a dû essuyer quelques plâtres dans la conception avec notamment les Architectes et Bâtiments de France (ABF) qui ont interdit les toits plats et obligé la mise en place de ganivelles sur les coursives extérieures pour une meilleure intégration en centre-ville.
Et oui, centre-ville ! Car le collectif est principalement composé d’urbains qui se projetaient dans une ville plus petite mais qui souhaitaient garder certaines commodités de l’urbain. Ils sont aujourd’hui très proches du centre bourg et peuvent pratiquement tout faire à pied ou en vélo. Dol-de-Bretagne possède une gare avec des trains réguliers vers Paris ou Rennes. Nombre d’entre eux travaillent à Rennes par ailleurs.
En quoi l’Ôôôberge est un habitat participatif ? Certains habitant.e.s sont propriétaires, d’autres sont simplement locataires, aucune distinction n’est faite dans les usages des parties communes. Car oui, il y a des parties communes : le jardin, la buanderie, le poulailler, les garages, les parkings vélos, ainsi qu’un bâtiment (ancien restaurant routier). En matière de mixité sociale, le pari est plutôt réussi puisqu’il y a une partie des logements en HLM et une grande diversité de profil parmi les habitants : des enfants, des jeunes, des personnes âgées, des retraitées, des personnes en situation de handicap, des femmes, des hommes issu.e.s de différents horizons professionnels. Tous.tes les habitant.e.s sont impliqué.e.s dans la gestion de la vie commune. Pour cela, le collectif se réunit au minimum 1 samedi par mois pour échanger sur les sujets à l’ordre du jour. En plus, quelques personnes peuvent se réunir au cours de la semaine pour travailler ensemble en commission sur un sujet précis. Chaque commission rapporte ensuite en plénière le fruit de son travail.
Pourquoi sommes-nous allés les rencontrer ? Tout simplement car le collectif souhaite mettre en place des toilettes sèches dans une partie des appartements. Leur objectif : installer des toilettes à séparation à la source faisant appel à la technologie de la marque Ecodomeo, le séparateur en forme de tapis (cf article ecodomeo). Pour cela, le collectif s’est fait accompagner par l’entreprise Ecosec (cf article Ecosec) pour concevoir tout le système. En première approche, l’Ôôôberge avait imaginé positionner les toilettes des appartements sur un mur donnant sur l’extérieur de manière à faire traverser le tapis pour qu’il fasse tomber les matières fécales dans une colonne de chute. Ces matières auraient alors atterris dans un composteur situé au sous-sol des bâtiments.
Le problème ? Le terrain sur lequel sont construits les bâtiments est plutôt marécageux. Les fondations ont donc été très compliqué à réaliser. Les bâtiments sont positionnées sur pilotis enfoncés à plus de 20m de profondeur. Ils étaient donc impossibles de réaliser des caves au sous-sol. Le collectif a ainsi dû changer son fusil d’épaule. Les appartements sont tous équipés de toilettes à eau pour le moment. Petit à petit, chez les habitant.e.s les plus motivés, des toilettes sèches vont être installées. Elles comprendront un tapis séparatif qui collectera les urines à l’avant et les enverra dans un réseau séparatif d’urine. Ce réseau avait été conçu dès l’amont de la construction. Les urines rejoindront ainsi des cuves enterrées placées à proximité des bâtiments. Les cuves seront ensuite vidées par le lycée agricole de Dol-de-Bretagne et épandues directement dans les champs. Les matières fécales retomberont quant à elles à l’arrière du tapis dans un bac en plastique possédant un fond de sciure. Une fois plein, le bac sera collecté par un salarié de l’association Compost’tout et emmener en plateforme de compostage. Bien évidemment, pour ce qui concerne les eaux ménagères, l’Ôôôberge s’est raccordé au réseau d’assainissement collectif. La loi les y oblige.
Les habitant.e.s de l’Ôôôberge ont ainsi fait le choix de payer un prestataire pour la gestion de leur système d’assainissement. Ça tombe bien, François a créé compost’tout et est lui-même habitant de l’Ôôôberge. C’est donc lui qui viendra vider les bacs régulièrement et sera le gestionnaire du système dans son intégralité. Pour le moment, les habitant.e.s se sont entendu.e.s sur les prix avec l’association Compost’tout de manière à ce que chaque usager paie autant que s’il avait des toilettes à eau. Les économies financières faites sur l’économie d’eau (pas de chasse d’eau) correspondront au prix de la collecte des matières par Compost’tout. Il faut savoir ici que le prix de l’eau potable à Dol-de-Bretagne était l’un des plus chers en France.
François va donc récupérer les matières de ses voisins. Ce n’est pas évident. Il réfléchit donc actuellement à affiner la conception du caisson de la toilette sèche de manière à ce que :
– les dimensions soient les bonnes pour la pièce des toilettes ;
– le volume soit suffisamment grand pour lui éviter trop d’interventions ;
– les manipulations à réaliser soient les plus faibles ;
– l’étanchéité soit parfaite afin d’éviter les odeurs ;
– le contact visuel direct avec les matières des usagers n’existe pas lors de la manipulation des différents compartiments.
Il réfléchit également à concevoir toute la procédure d’intervention chez l’usager de manière à respecter les points cités précédemment. Il expérimente toutes les possibilités chez lui pour le moment ainsi qu’au tiers-lieu la Zuut où il possède son bureau.
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💧 Michel Gousailles
La deuxième personne du SIAAP que nous avons rencontré, comme promis, c'est Michel Gousailles. Il est aujourd'hui à la retraite mais reste un grand passionné du traitement de l'eau 🚽. Il a pu nous raconter les évolutions techniques des stations d'épuration sur les dernières décennies.
Michel est 🗣éloquent et un très bon vulgarisateur. Tout ce que l'on cherche pour notre podcast ! Merci à lui d'avoir accueilli chaleureusement notre démarche.
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C’est Fabien Esculier qui nous a parlé de Michel. C’était son prof’ lorsqu’il étudiait à l’Ecole Polytechnique. C’est Michel qui lui a donné envie de travailler dans l’assainissement et on comprend pourquoi. L’échange était passionnant pour nous. Lors de l’interview, l’enseignant a bien repris son rôle puisque nous avons eu l’impression de revivre nos cours de traitement des eaux en beaucoup plus simple et limpide qu’autrefois. Ça nous a donné envie de replonger dans la théorie.
Michel Gousailles est ingénieur de formation. Il a fait l’école des ingénieurs de la ville de Paris. Pendant toute sa carrière, il a travaillé au Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP). C’est un ancien collègue de Jean-Pierre Tabuchi (cf article précédent).
Il a démarré en tant que responsable des appareils électromécaniques sur la station d’épuration d’Achères (ou Seine-Aval). Ensuite, il a eu l’opportunité de prendre la place d’un de ses collègues au laboratoire de recherche du SIAAP. Il devait remplacer, à l’époque, « l’éminence grise » du SIAAP parti en retraite. Cette évolution lui a permis de pouvoir s’intéresser totalement aux procédés de traitement des eaux. A l’époque de son arrivée, le traitement de l’azote et du phosphore n’étaient pas encore au point. La station traitait uniquement la matière organique présente dans les effluents.
💧 Sabine Houot
Les questions agricoles, vous l'aurez compris, sont un point central de notre réflexion. C'est pourquoi, après Lionel Jordan-Meille, nous souhaitions rencontrer d'autres agronomes🌻.
C'est le cas de Sabine Houot, enseignante-chercheuse à INRAE qui travaille sur tus les sujets qui ont trait à la ♻️valorisation de la matière organique. Merci à elles d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.
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Pour la première fois, nous décidons de réaliser l’interview par visioconférence. Le laboratoire de Sabine est situé à Grignon. Nous aurions dû faire plus de 3h de trajet dans la journée pour 1h d’interview.
L’ennui c’est que notre hôte actuel ne peut pas nous laisser son appartement pour faire l’interview dans le silence. Sa pièce à vivre est également son lieu de travail. C’est là qu’il y fait ses soins et reçoit ses clients. Nous sommes donc contraints de trouver un café dans Paris où l’on peut s’installer pour la visioconférence. Nous allons dans le quartier des Arts et Métiers. Là, on y trouve un café vegan très mignon qui fait aussi espace de co-working. Quand on arrive à 9h, il n’y a personne ! Le lieu parfait pour s’installer.
Malheureusement à 11h, au début de la visio, le café s’est remplit et la musique s’est allumée. Nous branchons la sortie de l’ordinateur directement sur l’enregistreur et suivons la discussion avec une oreillette chacun. Par ce système, on entend forcément un retour. On s’entend parler. Il faut donc un petit temps d’adaptation avant d’être réellement à l’aise.
Sabine de son côté est avec un casque et un bon micro. Elle est dans une pièce sans bruit. La configuration parfaite.
💧 Jacques Lesavre
Notre aventure parisienne avait pour but de rencontrer les acteurs institutionnels, tous présents dans la capitale.
📌 L'Agence de l'eau Seine-Normandie fait partie des grandes institutions du domaine de l'eau. Nous étions obligé d'échanger avec l'une de ces 6 agences qui couvrent le territoire national. D'autant plus que nous sommes tombé sur la perle : Jacques Lesavre.
Jacques a démarré sa carrière en 1977. Il a donc pu nous retracer les différentes évolutions de l'assainissement au cours des dernières décennies. 〽️
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Le contact avec Jacques se fait très t**divement dans notre escale parisienne. Nous avons déjà calé un grand nombre de rendez-vous dans notre agenda quand il nous appelle. Par chance, vendredi après-midi, nous avons un créneau qui se libère. Il peut nous accorder une partie de son après-midi si toutefois nous le rejoignons chez lui.
Comme la majorité des personnes que nous rencontrons dans la capitale, Jacques habite en banlieue. Victor monte dans le train à Saint-Lazare en direction de Sannois. Jacques vient le chercher à la gare et l’emmène au centre-ville. Nous envisageons dans un premier temps de réaliser l’interview dans un parc mais l’absence de table nous fait opter pour un café-restaurant. Le bruit du service à l’intérieur de l’établissement nous conduit à nous installer en terrasse.
Jacques est quelqu’un de très abordable. Nous avons tout de suite été très à l’aise d’échanger avec lui. Il est aujourd’hui à la retraite mais croule sous les charges de tout jeunes grands-parents tels que la garde des petits-enfants ou s’occuper des aînés. En effet, le soir même il reçoit toute la famille chez lui pour fêter les 99 ans de sa belle-mère. Un événement important !
💧 Jean-pierre Tabuchi - SIAAP
Rencontrer la plus grosse collectivité compétente en 💩 assainissement ? Nous l'avons fait en échangeant avec Jean-pierre Tabuchi et Michel Gousailles.
Le syndicat de l'agglomération parisienne gère des ouvrages qui collectent et traitent les eaux usées de plus de 9 millions d'habitants. L'une des plus grosses infrastructures en Europe. Quelle est sa vision de l'assainissement actuel et futur ? C'est ce que nous sommes allés leur demander.
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Jean-Pierre habite dans une commune proche de Massy-Palaiseau. Il a bien voulu que l‘on se retrouve dans un café proche de la gare de Massy. On s’installe tranquillement à une table et on commande deux expressos. Entre les clients et la cuisine, il y a un peu de bruit autour. Victor a oublié ses écouteurs. Ils étaient dans la sacoche de Nathan. Il a donc enregistré l’interview par simple analyse des décibels captés par l’enregistreur. Normalement, avec les micros-dynamiques ça devrait aller. Ils devront parler bien proche des micros.
Comment présenter Jean-Pierre ? C’est avant tout un ingénieur. Il a fait ces études dans le domaine de la géologie. A la suite d’un stage, il est embauché à l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN). Dans cet organisme, il était d’abord chargé de la mise en œuvre de la politique d’intervention dans le domaine des eaux pluviales avant de prendre en charge le service des aides à l’investissement des grands services publics d’eau potable et d’assainissement au niveau du centre de l’agglomération parisienne. Après avoir beaucoup travaillé avec le SIAAP, il a eu l’opportunité de rejoindre cette collectivité. Le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) est aujourd’hui la plus grande collectivité en charge de l’assainissement en France. Historiquement, à Paris, c’était l’ancien département de la Seine qui était en charge de l’assainissement. Puis, la population croissant, ce département a été découpé en 4 départements que l’on connaît aujourd’hui.
💧 Renaud Piarroux
A l'hôpital la Pitié-Salpétrière, nous avons rencontré un spécialiste mondial du Choléra : le professeur Renaud Piarroux !
Auparavant bénévole très engagé au sein de 🆘 Médecins Sans Frontières / MSF, Renaud Piarroux est celui qui a 📢 mis en évidence l'origine et la source de l'épidémie de Choléra apparue en Haïti en 2010. Cette histoire, il l'a d'ailleurs bien raconté dans une série de podcast réalisé par France Culture : Mécaniques des épidémies. 📻
C'était pour nous passionnant de pouvoir discuter avec un Renaud Piarroux, un spécialiste qui garde une vision limpide du terrain et de la situation mondiale en matière d'épidémies.
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Nous avons rendez-vous dans l’hôpital la Pitié-Salpêtrière. C’est un vrai symbole pour notre aventure de venir ici. Avant d’être un hôpital, ce lieu était une usine de production d’explosif et d’armes à base de salpêtre. Cette substance, riche en phosphore, pouvait avoir de nombreuses origines différentes. L’une d’entre elles était les urines.
Nous nous rendons au 4ème étage du pavillon Laveran, où se situe le service parasitologie-mycologie. Le professeur Piarroux nous apprend que c’est là qu’a été examiné et prélevé le malade à l’origine de l’isolement et de l’identification du virus du sida par l’Institut Pasteur. C’est dans son grand bureau que nous avons rendez-vous.
Renaud Piarroux est épidémiologiste. Il est une référence mondiale en matière d’épidémie de choléra. On peut même le définir comme éco-épidémiologiste. C’est à dire qu’il étudie les facteurs de l’environnement (au sens large) qui ont un impact sur le développement des épidémies. Il a pendant longtemps travaillé bénévolement pour médecins du monde. Il s’est donc déplacé sur le terrain sur des situations d’urgence. Et oui, car dans le monde, un grand nombre de personnes sont encore sujettes à des maladies dont l’origine peut provenir des matières fécales.
💧Mathilde Besson
Nous n'avions pas eu l'occasion de croiser Mathilde à Toulouse. Nous rattrapons le coup lors de notre passage dans la capitale🗼.
Mathilde a deux métiers. Elle fait de la recherche (INSA Toulouse) et de l'étude (Le Sommer Environnement). Lors de sa thèse, elle a modélisé différents scénarios d'assainissement à l'échelle d'un quartier. Son objectif ? Connaître les avantages et inconvénients de chacune des solutions techniques en matière ♻️ environnementale et 💰 financière.
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Commençons par présenter Mathilde. Elle a réalisé son parcours d’ingénieur au sein de l’INSA de Toulouse. Ensuite, elle a eu l’occasion de réaliser une thèse au sein du Toulouse Biotechnology Institute (TBI). Sa thèse, elle la réalise dans le cadre des projets MUSES et DESIGN. Ces deux programmes de recherches visent à modéliser différents scénarios d’assainissement à l’échelle d’un quartier suivant plusieurs échelles de densité de l’habitat.
En effet, lorsque l’on part de la feuille blanche, un nombre important de systèmes d’assainissement peuvent être imaginés sur un quartier en construction. Le plus répandu est le raccordement au réseau public et l’envoi des effluents en station d’épuration. Néanmoins, Mathilde a souhaité tester d’autres possibilités telles que : la séparation et la gestion des urines sur place tout en envoyant les autres effluents en station de traitement ou bien encore la mise en place d’un réseau d’assainissement sous vide pour les eaux noires provenant des toilettes. Pour ce dernier système, ce n’est plus l’eau qui sert de moyen de transport mais l’air. Les réseaux sont sous vide et les effluents sont aspirés jusqu’à la station de traitement. Cette technologie a notamment été expérimentée en Allemagne et aux Pays-bas. Toutefois, elle est peu présente en France, si ce n’est dans nos trains SNCF.
💧 Sandrine Potier - FNCCR
La Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies a bien voulue nous recevoir dans leurs locaux. A notre grande surprise, nous découvrons que l'équipe du pôle eau suit notre aventure depuis le début ♥️
La FNCCR est un acteur très important du monde de l'eau en France. Vous le comprendrez bien en lisant l'article. Ce regroupement de collectivité, au travers de Sandrine Potier, a une 👁 vision globale du modèle d'assainissement actuel. Cette structure est notamment régulièrement consultée par les ministères lors de l'élaboration des lois📜.
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Après notre matinée à Champs-sur-Marne, nous enchaînons rapidement avec le RER pour rejoindre les locaux de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR). Sandrine Potier nous accueille chaleureusement. Sa collègue est même venue nous dire simplement bonjour et nous dire que notre projet lui plaisait beaucoup. En effet, on découvre que toute l’équipe « cycle de l’eau » de la FNCCR nous suit depuis le début sur les réseaux sociaux. C’est très encourageant de la part de tous ces gens qui suivent les politiques de l’eau en France depuis de nombreuses années déjà.
Et oui, car la FNCCR, comme son nom l’indique, est un regroupement national de collectivité. C’est l’organisme qui représente les collectivités territoriales en France sur les thématiques de l’eau, de l’énergie, des déchets, et du numérique. Son rôle ? Suivre les évolutions réglementaires et défendre les intérêts des collectivités auprès de l’état. Elle s’attache également à alerter l’état des différentes remontées qu’ils peuvent avoir du terrain. Le dernier exemple en date concerne les pénuries sur les produits chimiques utilisées au sein des stations d’épuration. En effet, certains traitements nécessitent l’ajout de produits chimiques. Ces derniers sont généralement fabriqués à l’étranger. Avec la guerre en Ukraine et l’augmentation du coût de l’énergie, les collectivités compétentes en assainissement voient leurs charges d’exploitation exploser. C’est l’une des nombreuses dépendances que nous pouvons avoir avec nos voisins.
💧 Bernard de Gouvelo
Retour à l'école des Ponts. Nous n'avions pas rencontré tout le monde lors de notre premier passage et notamment Bernard.
Il est un peu considéré comme l'un des spécialistes de la gestion des 💦eaux pluviales en contexte urbain en France. Mais ce qui nous a particulièrement intéressé chez lui, c'est son approche socio-technique des sujets liés à l'eau et l'assainissement. En effet, Bernard vient du monde la technique mais ne peut s'empêcher de l'analyser sous l'angle 👥 sociologique, ce qui nous semble indispensable quand on parle d'organisation humaine et sociale.
Merci à lui pour cette 🧠 ouverture d'esprit !
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On comprend assez vite que Bernard est fan de notre démarche. Il s’est pas mal déplacé à vélo plus jeune. Il était parti voyager dans le sud de la France ainsi qu’en Belgique et aux Pays-bas. D’ailleurs, à l’époque, les pays-bas étaient les seuls à avoir développé autant d’infrastructures pour les cyclistes. Le devant de la gare d’Amsterdam était déjà, dans les années 90, plein de garage à vélo.
Bernard a un parcours assez particulier. C’est un ingénieur de formation. Il a effectué l’école Centrale Lille. D’une forte sensibilité pour les sciences sociales, il a fait le choix d’aborder la technique sous l’angle de la sociologie. Il a réalisé sa thèse sur : les différents modèles de gestion de l’eau et l’assainissement en Argentine. Depuis de nombreuses années maintenant, il s’est spécialisé sur les méthodes alternatives de gestion des eaux pluviales.
💧 Monique Eleb
Nos échéances de voyage nous ont obligé à traverser très rapidement la Normandie pour rejoindre la capitale. En effet, sur 🗼Paris, le planning était chargé. Nous rencontrions 2 structures différentes par jour. C'était intense !
Nous avons donc pleins d'acteurs à vous présenter. On commence d'ailleurs par une actrice : Monique Eleb.
Monique est une enseignante-chercheur en 🕍histoire de l'architecture. Elle s'est notamment intéressé à la place des toilettes et des salles de bain🚿 dans la conception architecturale. Merci à elle de nous avoir reçu !
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Après avoir déposé nos affaires et nous être rapidement installés dans l’appartement que nous prêtent gentiment nos amis, nous prenons le métro en direction du boulevard de Sébastopol. Là-bas, nous avons rendez-vous avec Monique Eleb.
Elle nous accueille chez elle, dans un vieil appartement Haussmannien, dans son bureau. C’est de là qu’elle travaille et écrit tous ses livres. Monique a 76 ans. Elle se présente comme socio-historienne de l’architecture. En effet, elle démarre des études de psychologie à l’université Paris-Sorbonne. C’est au travers d’un job étudiant qu’elle commence à s’intéresser à l’architecture. A l’époque, elle a pour mission de réaliser une bibliographie sur un sujet d’architecture. Elle se plonge complètement dedans et décide par la suite de réorienter ses études.
Elle devient rapidement chercheuse à l’institut de l’environnement, le premier laboratoire français à travailler sur l’histoire de l’architecture. Son sujet ? L’architecture domestique ou architecture de la vie privée et la généalogie de l’habitat. Elle fondera plus t**d avec Jean-louis Cohen le laboratoire Architecture, culture et société du 19ème au 21ème siècle. Ce laboratoire est aujourd’hui rattaché au CNRS. Au cours de sa vie, Monique a écris de nombreux ouvrages dont le plus connu est « Architecture de la vie privée ». Dans ses ouvrages, elle essaie de vulgariser au maximum les concepts qu’elle développe pour rendre la connaissance accessibles à toutes et à tous.