Mélanie Huchon - Accompagnements

Le bonheur
J'ai longtemps pensé que mon bonheur était conditionné à ce que j'avais ou les étapes de vie que j'allais franchir. Je me disais "quand j'aurais ça" ou "quand j'en serai là", je serais heureuse. Alors j'étais heureuse sur le moment, de cocher une case dans mes objectifs et puis le sentiment de vide revenait.

Le bonheur résonnait dans "l'avoir". J'étais dans le contrôle.
Et même quand j'avais ce que je voulais, je n'étais pas forcément plus heureuse, ça sonnait vide de sens. Alors je poussais plus fort pour avoir plus... Et puis une dépression m'a touchée de plein fouet et j'ai appris à reconsidérer les choses....

Mon bonheur aujourd'hui c'est le bruit des pas de mes enfants qui viennent me réveiller, leur chuchotement quand ils me préparent une surprise, c'est les rires partagés avec mes amis, c'est le bruit de la pluie, c'est marcher en pleine nature, c'est danser, c'est un carré de chocolat qui fond dans la bouche, c'est oser dire ce que je ressens, c'est un rayon de soleil sur la peau, c'est le footing du dimanche avec les copines et les conversations whatsapp à n'en plus finir... ".

Mon bonheur n'est plus dans ce que j'ai mais bien dans ce que je ressens dans ces moments là.

Si c'était aussi simple que "de le vouloir", je pense qu'il y aurait plus de personnes qui arrêteraient de fumer, de boire, qui perdraient du poids ou se mettraient au sport ou qui "changeraient".

Voilà pourquoi je trouve que les phrases qui font jolies telles que "quand on veut on peut", "décide le", il faut se donner les moyens, sont très culpabilisantes.

Elles sous entendent et font croire aux personnes qui n'y arrivent pas que c'est de leur faute, qu'elles ne font pas ce qu'il faut, qu'elles n'ont pas le mental etc...

Pour exemple, j'ai crée mon entreprise et pendant 5 ans j'ai sué sang et eau et j'ai versé beaucoup de larmes pour la développer sans comprendre pourquoi je n'avais pas les résultats que je souhaitais et le nombre de clients que je voulais. Pourtant, j'en ai passé du temps à me former, à me faire coacher, à crée du contenu, à me faire connaître...

Est ce de ma faute ? Je l'ai cru pendant longtemps.
Parce que justement je croyais à toutes ces injonctions sur la volonté and co.

Non tout n'est pas qu'une question de volonté.
Simplement on ne maîtrise pas le résultat.

Arrêtons de culpabiliser, de nous remettre systématiquement en question, de croire que nous avons des problèmes!

Et essayons de voir que nous faisons de notre mieux... Car si nous pouvions faire autrement nous le ferions !

Je vous souhaite à tous une excellente année 2024. Qu'elle soit douce et lumineuse ✨

Je vous souhaite de cultiver l'amour de vous-même, d'être en paix avec vous-même, de vous fo**re la paix, de lâcher prise sur ce que vous ne pouvez contrôler ou changer... D'être heureux avec vous !

La positivité toxique.
Pour moi c'est un vrai problème dans le monde du développement personnel et du bien-être.

D'abord, qu'est ce que c'est ?
C'est cette façon que certaines personnes ont (et j'ai fais partie de cette pendant un temps, mea culpa), de prôner le tout positif à tout va.
Tu traverses une période plus difficile, sombre, compliquée ou tu n'as simplement pas le moral ou envie ?
Récites des affirmations positives, médites, changes tes pensées et ton minds set... S'auto persuader que tout va bien, alors que pas du tout. Bref, tout un tas d'injonction à la positivité et au fait de relativiser.

Sauf que c'est pour moi un biais dangereux.

Si tu ressens une émotion à un instant T, une pensée qui surgit, c'est qu'elle doit être et exister. La balayer d'un coup revient à nier ce qui se passe en soi.
C'est résister à ce qui est, fuir... Bref tout sauf être présent à ce qui se passe réellement en soi.

Et c'est aussi activer le mode survie. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, si on ne fait que refouler la réalité de nos sentiments et émotions notre système nerveux ne se régule plus comme il faut et on se sent en insécurité.

Il est donc tout à fait normal de ne pas être bien tout le temps, de ne pas être au top, d'avoir des pensées pas toujours positives, de ne pas tout prendre avec le sourire. Parfois ça ne veut pas. Et c'est parfait comme ça.

Soyons plus indulgent avec nous même, nos émotions, nos pensées... Nous faisons de notre mieux chaque jour
.

Nous évoluons dans une société qui tend à nous faire croire que nous ne sommes pas assez comme nous sommes.
Qu'il faudrait changer, s'améliorer, viser toujours plus, toujours mieux pour atteindre une fausse perfection qui sera le graal pour être enfin en paix et aimé.

Nous vivons dans un monde où on pense que l'on ne suffit pas. Que ce que nous sommes est cassé, malade, bizarre... On se pense different ou spécial.

Normal que tant de personnes souffrent et se mettent la pression pour être autrement; elles pensent qu'elles ne sont pas aimables.

Il m'a fallut des années (et je n'en suis pas complètement sortir) pour comprendre et accepter que je n'ai rien qui cloche chez moi, que je ne dois pas me forcer pour changer quelque chose chez moi qui serait un handicap ou un problème.

Je pense au contraire que nous sommes tous exactement comme nous devons être, et que nos changements et notre évolution se fait d'elle même sans rien forcer.

Et si on voyait tout ce que l'on pense être des défauts, des problems, des handicapes comme des trésors qui font de nous notre singularité ? 💞✨

On nous a répété qu'il fallait que l'on guérisse de nos blessures, de nos peurs, de nos traumas, pour être aimé et accepté (de soi et des autres). Comme si on était cassé et que l'on devait se réparer.
En résumé, que l'on devait guérir qui l'on est, pour ne pas déranger.

Sauf que l'on est le résultat de notre histoire. Et on ne peut pas changer notre histoire. Elle fait la personne unique, speciale et différente que l'on est.

Finalement, je pense qu'il s'agit plus d'apprendre à être en paix avec soi que de se guérir. 💞

Depuis quelques semaines je vis typiquement une situation qui me fait ressentir de la culpabilité, de l'injustice, de la dévalorisation et du rejet (on adore).

Et mes premiers réflexes sont de ne surtout pas vouloir ressentir ce que je ressens. Je tente par tous les moyens de fuir. Mes pensées élaborent des 10 aines de stratagèmes dans lesquels je me sentirais de nouveau accueillie, aimée etc...
D'autres s'anesthesieraient dans l'alcool, en fumant, en regardent des ecrans... Autant de méthodes pour ne pas ressentir.

SAUF que... Fuir m'empêche de voir ce que se passe en moi.
Car je n'aime pas ces moments là, qui me font croire que je suis "faible" ou vulnérable.

Pourtant c'est la vie.
C'est la vie qui passe en moi, pour mettre en lumière les parts blessées qui ne demandent qu'à être vues et considérées.
Alors oui c'est parfois violent, déstabilisant, carrément pas agréable... On a l'impression d'être "mal" et on se fait croire qu'on est une moins bonne personne parce que l'on nous fait croire qu'on devrait être bien tout le temps.

Alors la prochaine fois que vous vivrez ce genre de moment, comme moi en ce moment, essayons de nous regarder avec plus d'amour et de compassion, sans chercher à changer ce qui se passe en soi ❤️

Je ne suis pas quelqu'un qui s'exprime facilement à l'écrit. Mon canal de prédilection c'est l'oral.
Quand je parle, c'est facile, c'est fluide (en témoignent mes audios whatsapp que je fais à mes amis 😊).
A l'écrit je tatonne, j'hésite, je réfléchis finalement plus à la forme qu'au fond et mon message se voit rogner de son essence.

Pourtant j'avais envie de partager avec vous ce qu'il s'est passé pour moi.
Depuis bientôt 2 ans j'ai repris une activité salariée en plus de mon activité de thérapeute.
Ça n'a pas été une décision facile. J'avais peur, honte, je ressentais un énorme sentiment d'échec.
Pourtant il était NÉCESSAIRE, que je revienne à un job salarié. J'avais à ce moment là de ma vie besoin de sécurité (financière, émotionnelle), de plus de stabilité, de confort et de sérénité. J'avais quitté le monde salarié avec des mauvaises experiences et d'y retourner me permettait aussi de me réconcilier non seulement avec ce passif mais aussi je me montrer que tout est possible, que ce que je pensais être un échec n'était finalement qu'une étape dans la vie.

Aujourd'hui j'ai repris à plein temps le salariat et ça me fait un bien fou.
J'avais besoin de prendre cette hauteur et ce temps pour repenser mon activité et voir à quel point je m'y étais plongée à corps et cœur perdu car j'avais beaucoup de choses à prouver.
J'ai également fermé mon site, de clôturer pleinement cette page pour en ouvrir une autre plus alignée.

Je ne suis pas encore prête à y revenir pleinement, elle m'a tellement coûtée en charge mentale, en dévalorisation en perte de confiance... Je me reconstruis encore, avec beaucoup de fierté et moins de honte.
Je continue d'accompagner occasionnellement des personnes qui se retrouve dans mon approche plus douce, plus simple..et qui me permet de voir là où j'ai envie d'aller.

Tout ça pour vous dire (si vous êtes encore là...) qu'il n'y a pas de bons ou mauvais choix. Il n'y a que des choix. Que l'on prends a un instant T pour soi.
On ne maîtrise simplement pas le résultat et c'est ça qui est si beau et parfois inconfortable.

J'apprends aujourd'hui à faire la différence entre les moments où je (me) fuis et fuis ce que je ressens (ces moments où je cherche à tout prix une solution pour "aller mieux", où je cherche une méthode miracle pour changer ou guérir...), des moments où je suis dans l'accueil. Où je laisse faire ce qui se passe en moi.

C'est une subtilité importante qui fait toute la différence : être dans la séparation de soi et accueillir ce qui se passe en soit.

J'ai longtemps cherché à fuir, à guérir, à régler ce que j'estimais être des problèmes (mes réactions, traumas, peurs...) et j'ai surtout longtemps accompagné mes clients dans ce sens.

Aujourd'hui je change mon approche, que j'estime être plus douce et bienveillante : apprendre à se réconcilier avec soi, son histoire, ses blessures... Ne plus chercher à (se) fuir mais bien s'accueillir.

Profitez-en, jusqu'à ce soir minuit tous les audios dispo sur ma boutique sont à - 50% avec le code MELA. 😊
C'est le moment de se faire plaisir !

Passée cette date le site ne sera plus disponible et les audios non plus!

Beaucoup de choses vont changer, je ne sais ni encore comment ni de quelle manière, je sens simplement que j'ai besoin de faire un reset total.

La boutique ici :

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Je pense sincèrement que la souffrance vient de la séparation d'avec soi et de la resistance à qui l'on est.

On passe notre temps à vouloir être autrement, à penser autrement, à réagir autrement, à ressentir autre chose.
On pense que l'on réussira enfin à s'aimer lorsque l'on aura gommé et changé tout ce que l'on déteste chez soi.

Une émotion se présente et on la juge bien ou mal en se disant je ne devrais pas ressentir ceci ou cela, une pensée surgit et on essaie de la changer par une version plus positive.
En plus d'être fatiguant, la résistance (nous) empêche de voir pleinement les parties de nous-même qui veulent simplement exister, être reconnue... Pour guérir et avancer.
En résistant, on s'empêche d'avancer.

Je prône de plus en plus la réconciliation avec soi. Avec qui l'on est : son passé, ses traumas, ses peurs, ses émotions, son corps, etc...

Avec la réconciliation vient l'apaisement, la sérénité, le lâcher prise.
Le changement existe par lui-même, il n'a pas besoin de nous, il se fait quand on se laisse vivre.
✨

Il y a autant de vérité, de point de vue que de personnes sur terre.
Ces vérités sont le résultat de l'expérience de vie de chacun, faite de ses blessures, peurs, traumas, apprentissages et échecs.

C'est pourquoi pour moi, il est vain d'essayer de vaincre l'autre que j'ai raison, que ce que je pense est la vérité... C'est MA vérité.

Et ma vérité, l'est à un instant T, elle va changer, évoluer en fonction de mes futures expériences etc...

Voilà pourquoi je pense qu'il ne peut pas y avoir des méthodes toutes faites, déclinables à l'infini et qui conviendrait à tout le monde.. Cela sous entendrait que tout le monde doit penser/fonctionner/voir le monde de la même manière.

Alors écoutez votre vérité et faites ce qui vous fait du bien à vous, même si cela n'est pas compris des autres... Ils ne peuvent pas comprendre, ils n'ont pas la même vision que vous ❣️
(et la boucle est bouclée)

J'ai appris à m'aimer, même s'il y a des choses en moi avec lesquelles je ne suis pas en paix.

Je pourrais me convaincre que j'aime tout de moi, lutter contre ce que je pense et ressens réellement.. Mais se convaincre revient à se mentir...

Je pensais que m'aimer signifiait tout aimer de moi. Je sais aujourd'hui, que là encore c'est une question de nuance.

Je m'aime, même si je n'aime pas tout chez moi.
Je m'aime, même si je n'aime pas mon ventre et mes hanches que je trouvent trop gros.
Je m'aime, même avec ce besoin viscéral de me sentir parfaite pour être aimée.
Je m'aime, même si j'accorde souvent encore trop d'importance à ce que pensent les autres de moi.
Je m'aime, même avec ma culpabilité.

L'amour de soi se cultive tous les jours, avec des bons et des mauvais (jours). On plante des petites graines qu'on essaye d'entretenir du mieux qu'on peut sans maitriser le résultat.
On avance un jour à la fois💞

Reset.
J'ai fais un reset total sur cette page, comme une envie de repartir à zéro, sans aucune empreinte extérieure.

D'ailleurs, repars-je réellement de zéro ?
Je suis enrichie des experiences de ces dernières années.
J'ai testé, appris, expérimenté, échoué, recommencé.. Je me suis nourrie de mes rencontres.

Je ne sais vraiment pas ce que va devenir cette page.
Je la souhaite la plus authentique possible, faites de partages 100% moi et non plus inspirés de l'extérieur.

Il n'y a pas de retour à la case départ, il y a differents départs à différentes étapes. ❣️