Elena Goutard - Coach Parental & Familial

Nous sommes nombreux à vouloir changer les comportements de nos enfants. Mais c’est souvent en changeant nos propres réactions que nous faisons avancer les choses.

Ce témoignage vous a touché ou vous a rappelé votre propre histoire ? Partagez-moi votre réaction en commentaire 🫶

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Je suis Elena, coach parentale et thérapeute. Je vous aide à naviguer dans le vaste monde de la parentalité et vous accompagne vers un quotidien familial serein et épanoui.
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Les étiquettes, comment de simples mots à première vue anodins, peuvent impacter la vie et la confiance de soi de l’enfant ?

Avez-vous connu des étiquettes lorsque vous étiez enfant ? Quel souvenir en gardez-vous ?
Essayez-vous d’en protéger vos propres enfants aujourd’hui ?

Venez me raconter votre histoire en commentaire ✨💛

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Elena Gout**d, coach parentale et thérapeute. Je vous aide à naviguer dans le vaste monde de la parentalité et vous montre le chemin vers un quotidien familial serein et épanoui.
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Le moment du coucher a toujours une importance particulière pour un enfant. Entre l’excitation qui a du mal à retomber, les émotions accumulées de la journée et les petites angoisses que l’arrivée de la nuit peut générer chez l’enfant, il n’est pas étonnant que certains aient du mal à se détendre et à s’endormir paisiblement. Résultat : l’enfant se relève plusieurs fois, réclame une histoire de plus, demande un verre d’eau, à faire p**i, un dernier câlin…

Voici quelques idées de rituels pleins de douceur pour aider vos petits à accueillir la nuit avec un sourire.

Quels sont vos préférés ? ✨🥰

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Elena Gout**d, coach parentale et thérapeute. Je vous libère des difficultés qui vous empêchent de profiter de votre vie de famille et vous accompagne vers un quotidien familial serein et épanoui.
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Inspiré par

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« C’est le soir. Je me sens fatiguée et déjà stressée d’avance. Ma fille de 10 ans ne donne toujours aucun signe de vie, la do**he n’est pas prise, les devoirs ne sont pas faits. Je ressens une vague de colère monter en moi mais au lieu de crier une fois de plus, je décide de monter la voir dans sa chambre. Je la retrouve couchée sur son lit une tablette entre les mains.

Je m’assois a côté d’elle et décide de lui parler. J’ai exprimé ce que je ressentais, j’ai expliqué que c’était difficile depuis la séparation avec son père, que le stress me faisait souvent perdre patience et avoir des réactions démesurées. Je lui ai demandé comment elle-même vivait la situation.

Je pensais qu’elle me renverrait balader comme elle le fait l’habitude mais je sentais que notre échange était différent.

Elle m’a écoutée avant de répondre : « Je me sens seule maman. Depuis que A. (la grande sœur) a grandi, il n’y a plus personne pour jouer avec moi. Toi tu sembles toujours occupée ou fatiguée, je ne veux pas te déranger, alors je vais sur la tablette, je regarde des vidéos qui me font rire, parfois je discute avec des copines, comme ça je me sens moins seule, je me sens qu’on s’intéresse à moi. »

« Cela te dirait que je vienne te coucher comme avant ? Que je recommence à te lire des histoires ? Et peut-être on pourrait se faire de nouveau des sorties ensemble toutes les deux, qu’en penses-tu ? »

Je voulais vous remercier car grâce à vous j’ai l’impression d’avoir retrouvé ma fille. Je l’ai vue si petite et vulnérable, comme un petit animal sans défense perdu au milieu d’une forêt. »

Bravo à cette maman d’avoir osé le changement et d’avoir trouvé le courage de prendre les choses en mains.

J’ai trouvé son témoignage plein d’espoir. Alors je le partage ici. Si vous vivez une situation semblable dans votre famille, sachez que des solutions existent. Ne restez pas seuls 💛

Etre un parent atypique, qu’est-ce que ça change ? TDA/H, HPI, hypersensibilité, on parle souvent des neuroatypies des enfants, mais qu’en est-il de celles des parents ? En quoi le fait d’avoir une (ou plusieurs) atypies peut-il changer notre parentalité et impacter notre vie de manière générale ? Quelles sont les solutions pour s’épanouir dans sa différence au lieu de la subir ?

Je serai ravie d’accueillir Virginie Cotel de , coach professionnelle et experte des atypies, pour aborder ces sujets en direct lors de notre live du lundi 8 juillet à 12h30.

Venez nombreux ! 💛

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Elena Gout**d, coach parentale et thérapeute. Je vous aide à en finir avec les difficultés qui vous empêchent de profiter de votre vie de famille et vous accompagne vers un quotidien familiale serein et épanoui.
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bienveillante ❤ ♥️

Il est difficile de comprendre un enfant avec notre cerveau d’adulte. Pour y parvenir, il faut réussir à grandir jusqu’à son niveau, devenir capables de rentrer dans son monde où tout est merveilleux, immédiat et possible. Notre prisme adulte déforme notre vision, et nous voyons désobéissance, défiance et insolence là ou il s’agit, en réalité, de simples réactions d’un enfant immature qui vit dans l’instant présent et protège son monde.

Beaucoup d’adultes ne gardent que peu de souvenirs de leur enfance. Et pourtant c’est en retrouvant notre âme d’enfant que nous arrivons à partager les meilleurs moments avec nos enfants.

Car oui, en grandissant ils oublieront la plupart des choses que l’on dit ou l’on fait. Mais ils n’oublieront jamais comment nous avons été avec eux. ❤️

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Hello, je suis Elena, coach parentale et thérapeute. Je t’aide à te libérer des difficultés qui t’empêchent de profiter de ta vie de famille et t’accompagne vers un quotidien familial serein et épanoui.
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bienveillante ❤ ♥️

Tu ne ressens plus de sentiments positifs envers ton enfant, fuis sa compagnie, vas le chercher à l’école avec une boule au ventre ?

Rassure-toi : les sentiments d’amour entre vous deux n’ont pas disparu. Ils sont simplement écrasés sous le poids des difficultés et des incompréhensions.

Comprendre d’où ça vient t’aidera à trouver des solutions et à renouer avec des sentiments affectueux. 💕

Mets un ❤️ si tu te reconnais dans cette situation ou commente pour partager une expérience perso.

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Je suis Elena, coach parentale et thérapeute familiale. Je t’aide à te libérer des difficultés qui t’empêchent de profiter de ta vie de famille et t’accompagne vers un quotidien familial serein et épanoui.
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Merci au formidable Daniel Siegel de nous rappeler que la capacité à réguler ses émotions se développe avec le temps et dépend directement de la maturité du cerveau de l’enfant.

Personnellement, quand je vois un enfant en crise, je sais qu’il est la première victime de ses propres émotions, qu’il se sent perdu et démuni dans ce tourbillon et qu’il n’arrive pas à agir autrement.

Alors que faire pour l’aider à traverser la tempête en attendant qu’il grandisse ?

✨ Revois tes attentes pour être sûr(e) qu‘elles soient en phase avec les capacités réelles de l’enfant. Je le rappelle, les crises jusqu’a 6-7 ans sont tout à fait normales. Ce n’est qu’à partir de cet âge que le cortex préfrontal commence à inhiber les impulsions et tempérer les comportements.

✨ Apprends à accueillir ses ressentis avec bienveillance et compassion. Dis-toi que si c’est pénible pour toi, c’est encore plus éprouvant pour lui. Ta présence soulagera ton enfant et lui montrera qu’il peut compter sur toi dans des moments difficiles.

✨ Au lieu d’attendre que ça se fasse seul, renseigne-toi sur des outils que tu peux transmettre à ton enfant pour lui apprendre à mieux vivre ses émotions.

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Je suis Elena, coach parentale et thérapeute. Je t’aide à te libérer des difficultés qui t’empêchent de profiter de ta vie de famille et t’accompagne vers un quotidien familial serein et épanoui.
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Mes enfants m’ont poussée plus d’une fois hors de ma zone de confort. Avec eux, j’ai découvert que je pouvais être à la fois une louve, une tigresse et une lionne capable de les nourrir, de les protéger et je m’aventurer avec eux hors des sentiers battus. J’ai découvert en moi des forces et des fragilités insoupçonnées. Grâce à eux que j’ai eu le courage d’entreprendre, de partir vivre à l’étranger, de prendre un chien (hihi, un détail mais qui compte beaucoup pour moi car il s’agit d’un rêve d’enfance auquel j’avais depuis longtemps renoncé). En somme, je ne serais jamais arrivée là où je suis si mes enfants n’étaient pas là.

Et vous, qu’avez-vous accompli grâce à vos enfants ?

PS : Pour info, Elian Aron est psychothérapeute et spécialiste mondialement reconnue de l’hypersensibilité. Ses best-sellers : « Hypersensibles - Mieux se comprendre pour s’accepter » et « Mon enfant est hautement sensible » que je recommande fortement si vous vous sentez concerné par le sujet de la haute sensibilité chez vous ou votre enfant.


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Les enfants ne sont pas toujours capables de ressentir leurs sensations de faim. Certains auront beau avoir des gargouillis et un creux dans l’estomac, ils ne comprennent pas d’où ça vient, surtout s’ils s’amusent en même temps.

Pour prévenir les petites (et les grosses) faims et éviter le risque d’une crise de nerf intempestive :

✨ Veillez à ce que le rythme des repas soit régulier et bien adapté aux besoins de l’enfant. Beaucoup de parents préfèrent que le repas du soir se fasse ensemble en famille, mais l’heure des adultes est parfois vraiment trop t**dive pour un enfant.

✨ Surveillez la composition des assiettes en limitant si possible les aliments gras et sucrés. Des repas/goûters trop riches en graisses et en sucres n’apportent pas à l’organisme de l’enfant les nutriments nécessaires et peuvent mener à l’hypoglycémie qui affecte le bien-être et l’humeur. A la place, proposez des collations de qualité : une galette de riz, des morceaux de fromage ou un fruit.

✨ Essayez de rendre les repas agréables. L’ambiance familiale joue beaucoup sur l’appétit de l’enfant et sa capacité à écouter son corps. Pourquoi ne pas introduire un petit rituel familial sympa pour que tout le monde prenne du plaisir à se retrouver ?

✨ Ne forcez pas l’enfant à manger. S’il rejette certains aliments, optez pour une initiation douce et progressive : invitez-le à observer, à toucher ou à sentir un aliment avant de lui proposer de le goûter.

Et vous, avez-vous déjà remarqué que la faim et la colère ne sont pas toujours de bons amis ? D’autres astuces pour prévenir les crises ?

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Nos enfants ont aussi le droit d'avoir de mauvais jours…
💔de ne pas être au top de leur forme
💔d'avoir des sautes d'humeur
💔de ne vouloir voir personne...

Tout au long de la journée, nous sommes traversés par une multitude de grandes et de petites émotions. Qu'on ait 50, 15 ou 2 ans, les émotions n'épargnent personne et c'est tant mieux. Les émotions sont les moteurs du changement et de la mise en action. C'est grâce à elles qu'on apprend à se connaître, à mieux comprendre les autres et à construire des relations saines avec notre entourage.

Le problème est qu'avec leur cerveau immature, leur manque de compréhension de leur fonctionnement et leur langage limité, les enfants ne sont pas toujours en mesure d'identifier ce qui leur arrive et encore moins de mettre les mots sur leurs ressentis. Ils vont alors utiliser le langage le plus intuitif et le plus accessible : leur corps. Résultat : cris, pleurs, agressivité.

Alors si votre enfant est ronchon, qu'il boude ou se met en colère pour un rien, essayez ces 5 solutions (vous pouvez piocher au hasard sans risque de vous tromper 😉) :

👉 Validez l'émotion : "Cela n'a pas l'air d'aller aujourd'hui, tu sembles énervé, triste, fatigué"...

👉 Aidez l'enfant à verbaliser ce qu'il vit : « Veux-tu me parler de ce qu'il se passe en toi ? Est-ce en lien avec l'école ou un ami ? Je suis curieux(se) de comprendre... »

👉 Soutenez et encouragez : « Je suis là pour toi quoi qu'il arrive, je t’écoute et te comprends. »

👉 Offrez du réconfort physique : c'est souvent contre-intuitif et on a tout sauf envie de prendre l'enfant dans ses bras quand cela ne va pas. Et pourtant le contact physique (toucher, chaleur corporelle, respiration) font le plus grand bien en cas de coups de mou. La tendresse est votre plus grande alliée.

👉 Offrez des alternatives : "C'est normal d'avoir envie de tout casser quand on est fâché. Et si tu essayais plutôt de te détendre sous un plaid bien chaud pour calmer ta colère ?"

Évitez par contre de reprocher à l’enfant d'être pénible ou de mauvaise humeur. Cela ne fera qu'empirer ses ressentis avec, à la clé, encore plus de comportements problématiques et de symptômes de mal-être.

C’est ça le secret des émotions : plus on leur donne le droit d'être vécues et exprimées, plus vite elles s'apaisent. Une fois que nous avons aidé l'enfant à comprendre le message cachée derrière une émotion, celle-ci s'en va plus rapidement.

Et vous, êtes-vous à l'aise avec les mauvaises humeurs de vos enfants ? Quelles sont vos solutions y faire face ?
💛

📸 sur Instagram

La semaine dernière, mon fils m'a demandé d'avoir un petit frère. Le dernier de la fratrie de quatre garçons, il sait pourtant qu'il n'y aura pas d'autre bébé.

Il n'empêche que son envie était légitime et qu'il avait le droit de la manifester.

Voici ce que je fais (ou ne fais pas) quand mes enfants expriment des envies irréalistes, voire parfois totalement loufoques comme le souhait de quitter la planète Terre pour partir vivre sur Mars :

❌ Je ne cherche pas à raisonner : "Tu sais bien que c'est impossible, je t'ai déjà expliqué que...". L'envie est avant tout une affaire d'émotion. Expliquer à l'enfant pourquoi telle ou telle chose n'est pas possible ne le fera pas la désirer moins.

✅ A la place, je cherche à comprendre d'où vient cette envie : cache-t-elle une émotion réprimée ou un besoin non satisfait (par exemple, se voir attribuer des responsabilités de grand en devenant un grand frère). Cette phase va m'aider à mieux comprendre les motifs qui guident la demande de mon enfant et de trouver les meilleurs moyens d'y répondre.

❌ Je ne dénigre pas la demande, quelle qu'elle soit. L'envie est un ressenti réel qui s'accompagne d'autres émotions telle que l'impatience, l'excitation, l’enthousiasme, ou encore la frustration ou la peur de ne pas obtenir ce qu'on souhaite. C'est à la fois une expérience excitante et terriblement angoissante pour l'enfant.

✅ Au lieu de rejeter en bloc la demande, je prends le temps d'accueillir le vécu de l'enfant et je l'aide à mettre les mots sur ce qu'il ressent "Ça aurait été chouette d'être un grand frère ! Pas toujours facile d'être le plus petit de la famille, je comprends..."

❌ Je ne fais pas de diversion en espérant que "ça passera".

✅ Au contraire, j'aide l’enfant à se projeter dans ce que la réalisation de son désir lui procurerait : "Qu'est-ce que tu ferais si tu avais un petit frère ou une petite sœur ? A quoi jouerais-tu avec lui/elle ? Quel grand frère serais-tu à ton avis ?" Cela va permettre à mon enfant d'exprimer le fond de sa pensée, de vivre cette expérience comme si elle était réelle et d'exprimer ainsi l'émotion qui l'habite.

Je crois que le plus dur pour un enfant n'est pas d'entendre un refus, mais de se retrouver seul et incompris dans ses ressentis. Qu'en pensez-vous ?

Crier, menacer, punir... Avant d’avoir des enfants, vous pensiez sûrement que cela ne vous arriverait jamais. Mais ça c’était avant de plonger dans le grand bain de la parentalite avec sa charge de travail sans fin, son rythme h24, ses nuits courtes et incertaines, la crise de 2 ans, celle de 3 ans, puis l’adolescence... nous avons beau adorer nos enfants et être remplis de bonnes intentions, force est de constater que la capacité de garder notre calme en toute circonstance est parfois hors de notre portée. Parents ou pas, nous restons humains. Comme nos enfants, nous avons des besoins (souvent mis de côté), des émotions (nombreuses et intenses). Beaucoup de parents se retrouvent ainsi irritables, à fleur de peau, jusqu’à croire que la naissance de leur enfant a fait ressortir chez eux les pires traits de leur personnalité.

Mais est-ce que l’impulsivité est vraiment due à un tempérament colérique ? Ou est-ce la conséquence de plein d’autres facteurs qui épuisent nos ressources et nous empêchent d’accéder à la meilleure version de nous-mêmes ?

Qu’en pensez-vous ?

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Ce serait une erreur de pensez que nos enfants ne nous écoutent pas pour s’opposer à nous, nous manipuler ou défier notre autorité.

Il y a une multitude de raisons pour lesquelles la coopération n’est pas toujours au rendez-vous dans les familles. Parmi elles, des problèmes (bien trop fréquents) de communication entre les parent et les enfants.

Résultat : parents stressés, fatigués et agacés.
Et du côté des enfants : perplexité et incompréhension devant l’énervement parental.
Au final, tout le monde souffre et la situation ne change pas.
 
Voici 4 erreurs courantes qui nous empêchent de communiquer efficacement avec nos enfants (et quelques conseils pour éviter ces écueils).

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❤ ♥️

Nos enfants ne sont pas des robots que nous pouvons programmer pour qu’ils s’exécutent à la minute.

Ils ne sont pas non plus des mini adultes capables de fonctionner à la même vitesse que nous.

En théorie, nous le savons.
Dans la pratique, nous l’oublions, souvent.

Nous l’oublions quand nous exigeons l'obéissance sans tenir compte des capacités et du rythme naturel de l'enfant.

Nous l’oublions quand nous traitons l’enfant de trop lent, distrait ou maladroit. La plupart du temps, il fait simplement de son mieux compte tenu de son âge et de son niveau de développement.

Nous l’oublions quand nous nous agaçons devant un enfant qui pleure, qui s'impatiente ou se met en colère. Alors qu’il est loin d’être facile de grandir dans un monde où tout va trop vite. Être un enfant dans un quotidien rempli de tentations, d’interdits, d'urgences et d’obligations n’est pas de tout repos.

Je crois que le simple fait de se rappeler ces vérités permet de réfléchir et de se mettre à l’écoute de l’enfant. Car exiger de ce dernier ce qu’il n’est pas capable d’accomplir est la porte ouverte aux conflits et à l’agacement.

A l’inverse, lorsque nos attentes sont en phase avec l’âge et le caractère unique de chaque enfant et que nous prenons le temps de lui transmettre nos enseignements avec patience et pédagogie (choses que la plupart d’entre nous exige des enseignants), cela rend l’éducation agréable, la relation complice et l’ambiance à la maison plus sereine.

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Crédit image Brittani Burns sur Unspash

« C’est comme ça. Un point c’est tout ! »
Cela vous est-il déjà arrivé de sortir ce genre de phrase à votre enfant ?

J’appelle cela une consigne irréfléchie. Il peut s’agit d’un non purement automatique, d’un ordre dénué de sens ou d’un interdit qui n’a pas de réel fondement :
- Non, tu ne mettras pas ce pantalon !
- Tu es un garçon, tu ne dois pas avoir de cheveux longs !
- On ne joue pas dans les flaques d’eau !
- Il faut ranger sa chambre chaque soir…

Sans savoir le pourquoi de telle ou telle affirmation, nous sommes convaincus d’avoir raison. Et pour changer d’avis ou nous convaincre du contraire, il n’y a pas mieux qu’un enfant qui se rebelle 😁.

J’ai la chance d’avoir un fils qui remet systématiquement tout en cause.
Il a besoin de comprendre le sens des règles et des limites (qu’il accepte alors volontiers du moment que ces dernières font sens pour lui),
Il cherche à savoir pourquoi un non est un non,
Pourquoi un oui hier peut devenir un non aujourd’hui…

Un jour, alors que je lui ai dit sans réfléchir “Ne sors pas dehors, il fait froid”

Il m’a mis, grâce à ses questions, face à moi-même :

“Et comment font les enfants dans les pays où il fait toujours froid ?”
“Pourquoi quand on va aux skis, on passe nos journées dehors alors qu’il fait plus froid que là ?”
“Si je m’habille bien, je n’aurai plus froid, n’est-ce pas ?”

Le pire c’est qu’il avait raison.

Combien de nos pseudo vérités n’ont aucun sens ? Combien de conflits avec nos enfants peuvent être évités quand on ose remettre en question nos croyances infondées ? Ces phrases qu’on porte parfois en soi depuis l’enfance sans jamais les avoir questionnées ?

Nos enfants nous offrent une merveilleuse opportunité d’évolution
En s’opposant à nous
En défiant notre autorité
En remettant en cause nos ordres et nos interdits

Je suis convaincue qu’il n’y a pas d’expérience plus riche en termes d’évolution personnelle que notre rôle de parent. Si nos enfants nous font parfois vivre des tsunamis émotionnels, c’est parce qu’ils secouent nos certitudes, changent et agrandissent notre perspective. C’est inconfortable, parfois douloureux, mais tellement bénéfique et guérisseur.

Alors que nous élevons nos enfants, ce sont eux qui nous font grandir.

Et vous, cela vous est déjà arrivé de dire à votre enfant « Ce sera comme ça parce que je l’ai décidé » ? 🤔

✨

Crédit image Freepik

« Arrête maman ! J’écoute mon corps ! », a répliqué mon garçon de 7 ans en ce lundi matin alors que j’essayais désespérément de lui faire avaler sa tartine au petit déjeuner.

C’était le jour de la rentrée, et visiblement l’appétit n’était pas au rdv. Prise par le temps et le stress qui montait, j’ai oublié une de mes grandes résolutions : ne jamais forcer mes enfants à manger.

Comme je ne les ai jamais obligés à mettre des pulls s’ils n’avaient pas froid, à faire un dernier p**i avant de sortir dehors ou à aller vers les autres s’ils ne le sentaient pas. Respecter les sensations et les émotions de mes enfants, j’en ai fait mon credo.

Cette phrase « Écoute ton corps » c’est d’ailleurs moi qui la leur ai enseignée, pour qu’ils sachent s’écouter, écouter leur esprit, leur corps et leur cœur, 3 radars essentiels pour bien se diriger dans la vie.

Je ne suis pas une mère parfaite mais je suis fière d’avoir réussi à leur transmettre ceci. Aujourd’hui, qu’il s’agisse de leurs parents, leurs amis ou le reste de leur entourage, mes enfants savent dire non quand la demande va à l’encontre de ce qu’ils ressentent au fond d’eux.
Ils savent aussi s’arrêter quand leur ventre est plein.
Ils savent intuitivement qui deviendra leur ami et qui ne le sera jamais.

Quelle tranquillité d’esprit pour nous les parents que de savoir que notre enfant sera capable d’entendre le chuchotement de sa propre voix dans le brouhaha des voix extérieures.

Alors, malgré la crainte que mon enfant ne passe sa matinée le ventre vide, j’ai pris une grande respiration et en l’embrassant je lui ai dit « Tu as raison mon cœur. Continue d’écouter ton corps, c’est parfait ! »

💛

On remet souvent en cause la communication en entreprise mais pas assez celle de la famille, alors que c'est précisément là que tout commence.

Notre façon de communiquer avec les enfants impacte la coopération, l'écoute et la réceptivité, le plaisir de vivre ensemble et globalement l'ambiance à la maison.

La communication en famille définit aussi le chemin que prendront nos enfants dans leurs interactions avec les autres.

Tout comme en entreprise, une communication bienveillante et efficace :

✨ réduit les incompréhensions et les tensions,

✨ rend notre message clair et percutant,

✨ augmente la motivation et la coopération,

✨ favorise le développement des compétences émotionnelles et sociales telles que l'empathie, la capacité à réguler les émotions et à résoudre les conflits...

Alors même si communiquer avec ses enfants n'est pas une chose aisée et est loin d'être une compétence innée, essayons de faire preuve de respect quand nous parlons. Mettons-nous à leur écoute, faisons preuve de bienveillance, soyons indulgents de leur immaturité et, surtout, essayons d'être exemplaires.

Les enfants apprennent par mimétisme, et un enfant respecté aujourd'hui deviendra un adulte respectueux plus t**d.

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Image par Lookstudio sur Freepik