Appel à Agir
"Qui dirige le Gabon ? Au Gabon comme à l’étranger, chacun se pose cette question sans pouvoir y apporter une réponse conforme à la Constitution.
| Elza Ritchuelle Boukandou
Dans ce numéro du mois d’Avril, pour notre rubrique “3 questions à” nous avons eu la chance de pouvoir recevoir 3 conseils de la part de Mme Elza Ritchuelle Boukandou, Député à l’Assemblée Nationale de Transition.
Pour en savoir plus ....⤵️
https://edenvisionmagazine.com/3-questions-a-elza-ritchuelle-boukandou/
Le 28 février 2019, nous avons lancé un "Appel à Agir" à tous les Gabonais. Le 30 août 2023, le CTRI à répondu à notre Appel à Agir . Merci au CTRI. Le Gabon est libéré.
C'est avec une grande fierté et un profond sens des responsabilités que je vous annonce ma candidature aux de l'année #2023. Aujourd'hui, je me présente devant vous, animé par la volonté de servir notre communauté et de défendre les intérêts de notre arrondissement.
Vous pouvez compter sur ma détermination à lutter contre toute forme de corruption et à défendre les valeurs qui fondent notre société.
Je sollicite donc votre soutien et votre confiance pour cette campagne électorale. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour notre arrondissement et pour notre pays.
"Agir aujourd'hui pour garantir demain."
Placide AUBIANG NZEH, candidat aux élections législatives, ̀me , Province de l'
https://www.youtube.com/live/24Y2lJtjTEk?feature=share
🔴[#Direct] Conférence de presse Appel à Agir #GMT #GMTtv #Gabon
Nous sommes en direct et
Vous pouvez poser vos questions
Conférence de Presse
Merci de poser vos questions en ligne.
https://fb.watch/jOxr_CRdIx/?mibextid=Nif5oz
Ceci est une Invitation.
Ce dimanche 09 Avril 2023, le collectif citoyen Appel à Agir ( les 10 comme vous les appelez) va s'exprimer à la faveur d'une conférence de presse dès 15h à la salle Privat Event à Louis
Venez nombreux et soyez connectés !
Seule la République nous oblige
C'était il y a 3 ans, et depuis les faits continuent de nous donner raison.
POUR LA RÉPUBLIQUE ET LE GABON ÉTERNEL, NOUS PERSISTONS
"Certains d’entre vous seraient tentés de nous demander pourquoi nous continuons à douter de la capacité d’Ali Bongo à assumer les devoirs de la charge de président de la République. D’autres pourraient nous accuser d’avoir cru en une justice indépendante. Si ces remarques sont recevables, nous ne devons ni avoir la mémoire courte ni manquer aux devoirs attachés à notre citoyenneté.
Souvenons-nous que de 1965 à 1967, alors que le président Léon Mba était malade, le peuple fut abreuvé de mensonges, au point de lui demander de «voter photo». Devons-nous accepter l’éventualité qu’un tel scénario soit rejoué ? Devons-nous faire comme si tout cela était normal ? Pour notre part, nous nous refusons de nous faire les complices, même passifs, de cette nouvelle tromperie," (Appel à agir. Conférence de presse du 15 mai 2019)
Depuis septembre 2018, Ali Bongo n'est plus en capacité de diriger le Gabon.
C'est aussi vrai que Noël est en décembre.
Nous nous souvenons. Nous étions 10. Nous le sommes toujours.
APPEL À AGIR
Libreville, le 28 février 2019
Depuis plus de quatre (4) mois, notre pays est l’otage d’une imposture sans précédent. Malgré cela, on nous demande de continuer à faire comme si de rien n’était. Depuis quatre (4) mois, on nous demande de nous taire et de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mesdames et Messieurs,
Depuis le 24 octobre 2018, au mépris total des dispositions constitutionnelles et dans le silence complice des institutions, un groupe de compatriotes exerce frauduleusement le pouvoir suprême. Cet état de fait traduit une triple réalité : la déliquescence totale de l’appareil d’État, la mise à mort de la République et la négation de la démocratie. Inédite dans l’histoire de notre pays, cette situation est inacceptable. Aucun Gabonais ne doit la laisser prospérer.
En effet, le 14 novembre 2018, pour éviter de constater la vacance de pouvoir, les neuf (9) juges constitutionnels, dans une décision de triste mémoire, se sont autorisés à ajouter un alinéa à l’article 13 de la Constitution, créant la notion d’indisponibilité temporaire, sans en préciser la durée, alors que l’intérim consécutif à la vacance ou à un empêchement définitif ne peut excéder 60 jours. L’histoire retiendra que c’est ce 14 novembre que la Cour Constitutionnelle, présidée par Marie-Madeleine MBORANTSOUO, a pris la décision de sortir le Gabon de l’ordre constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à une usurpation du pouvoir d’État que nul ne peut plus contester.
On relève, en effet, que sortant totalement de son rôle, la présidente de la Cour constitutionnelle apparaît désormais comme le véritable détenteur du pouvoir exécutif, n’hésitant plus à s’associer aux actes de gestion courante de l’État ou à se poser en clef de voûte des institutions.
Les faits parlent d’eux-mêmes :
• Dans la parution du 02 décembre 2018 du principal hebdomadaire africain d’information, les Gabonais ont découvert à la Une et sur plusieurs pages une opération de communication politique de la présidente de la Cour Constitutionnelle ;
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• Le 04 décembre 2018, chacun a pu s’étonner de la voir conduire à Rabat au Maroc une délégation comprenant le vice-président de la République et le Premier ministre.
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• Au lendemain de l’élection du Bureau de l’Assemblée Nationale, l’opinion n’a pas manqué de s’étonner de l’audience qu’elle a accordée au Président nouvellement élu. Du jamais vu en République.
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• Le 15 janvier dernier, on a vu le gouvernement prêter serment non pas «devant le président de la République et en présence de la Cour constitutionnelle» mais plutôt «devant la Cour constitutionnelle et en présence du président de la République». Que ce soit dans le décorum, la répartition des rôles ou la préséance, tout attestait bien de ce que c’était la présidente de la Cour constitutionnelle qui présidait la séance en lieu et place du président de la République.
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• Et que dire de la présence de la Présidente de la Cour Constitutionnelle à l’audience que le Chef de l’exécutif a accordée, le 25 de ce mois, à la Présidence de la République, au Premier ministre et aux présidents des deux chambres du Parlement. Au-delà de l’évidente connivence institutionnelle, cette audience est la manifestation de la négation du principe de séparation des pouvoirs et de l’omnipotence de la présidente de la Cour constitutionnelle. On peut se demander ce qui justifie sa présence à cette rencontre. Pourquoi la présidente de la Cour constitutionnelle et pas le vice-président de la République, les présidents de la Cour de Cassation, du Conseil d’État, de la Cour des comptes ou du Conseil économique, social et environnementale (CESE) ?
•
Si certains ont pu parler de régence, nous y voyons une imposture manifeste. Lorsqu’une autorité se drape des oripeaux d’une autre ou exerce les charges dévolues à une autre, cela porte un nom : imposture. Quand une personnalité s’accapare le pouvoir suprême, en violation de la loi, cela porte un nom : un Coup d’État.
Le 07 janvier 2019, un Commando dirigé par Kelly ONDO OBIANG prenait la Radio nationale et appelait le peuple au soulèvement. Au grand étonnement du peuple gabonais et même des amis de notre pays, ce que le pouvoir présentait alors comme une tentative de coup d’État ne suscita aucune réaction de la part d’Ali Bongo, pourtant concerné au premier chef en sa double qualité de détenteur du pouvoir suprême et de chef suprême des armées.
A partir de ce moment, la religion de l’opinion publique était faite, et la nôtre aussi : Ali BONGO n’est plus en capacité de diriger le pays.
Depuis le 04 décembre dernier, le pouvoir a choisi de communiquer à travers des vidéos, les unes toujours plus controversées que les autres. Depuis le début de ce mois de février, il a entrepris de diffuser des décrets et arrêtés censés être signés d’Ali Bongo et datés de l’année en cours. De l’enfumage par le montage vidéo nous sommes passés à la mystification par la signature.
Au plan économique et social, les conséquences de cette crise ne peuvent plus être ignorées.
Qui dirige le Gabon ?
Au Gabon comme à l’étranger, chacun se pose cette question sans pouvoir y apporter une réponse conforme à la Constitution. Le désordre s’est installé au sommet de l’État, ruinant les minces et fragiles acquis de l’État de droit, de la Démocratie et des droits de l’Homme.
Au nom de quoi le peuple gabonais doit-il continuer à subir des choix opérés par d’autres loin de ses terres et contre ses intérêts ? Comment des Gabonais peuvent-ils accepter d’accompagner et de couvrir ce qui, aux yeux du monde, est devenu l’arnaque politique du siècle ?
Nous n’avons pas le droit de laisser s’installer plus longtemps cette situation. Parce que nous refusons d’être, par notre silence et notre inaction, les complices de cette imposture, nous lançons cette initiative qui vise, non pas à opposer les Gabonais, mais à rassembler sans exclusive tous les citoyens qui ont à cœur de sauver notre pays du péril qui le menace.
Nous lançons un appel à agir. Agir pour notre pays, pour sa survie et pour les générations futures.
Qui sommes-nous pour lancer cet appel ?
Nous sommes Placide AUBIANG NZEH ; Noël Bertrand BOUNDZANGA ; Elza Ritchuelle BOUKANDOU ; Franck NDJIMBI ; Nicolas NGUÉMA ; Jean Gaspard NTOUTOUME AYI ; Anges Kevin NZIGOU ; Marc ONA ESSANGUI ; Edgard OWONO NDONG ; et Maxime Minault ZIMA EBEYARD.
Nous sommes des citoyens libres, conscients et responsables. Nous venons d’horizons divers, de partis politiques et de la société civile. Nous sommes des enfants de la République, éduqués et formés avec l’argent public. C’est l’école de la République qui nous a enseigné que le Gabon ne se construira que dans l’union de ses fils, sans exclusive, le culte du travail et l’amour de la justice. C’est à l’école de la République qu’on nous a enseigné les valeurs d’union, de travail et de justice qui fondent notre démarche de ce jour. Nous sommes convaincus que la politique, comme la gestion d’un État, ne se ramène pas à la protection d’intérêts égoïstes. Nous sommes certains que la grandeur d’un homme réside dans sa capacité à se mettre au service de l’intérêt général.
Enfants de la République, nous devons défendre le bien commun. Nous le disons en pensant à nos congénères et collègues des lycées d’État et lycées techniques de tout le pays, du Lycée national Léon Mba, de l’Institut de l’Immaculée Conception, du Collège Bessieux, de l’Université Omar Bongo ou de l’Université des sciences et techniques de Masuku -(USTM). Nous leur demandons si ce Gabon qui se dessine sous nos yeux est celui où nous avons grandi et que nous souhaitons pour les générations futures. Nous leur demandons si cet État qui dresse ses enfants les uns contre les autres peut accoucher d’une nation unie et généreuse. Nous leur demandons si cette République otage de quelques-uns peut favoriser l’accomplissement de desseins collectifs. A nos congénères, à nos jeunes frères, tous bords confondus, nous disons : Travaillons ensemble pour sauver notre Patrie en péril, pour laver son honneur et ouvrir des perspectives aux jeunes générations. Travaillons ensemble pour exiger que soit mis fin à l’imposture actuelle qui n’a que trop duré.
A qui s’adresse cet appel à agir ?
A toutes les Gabonaises et à tous les Gabonais, où qu’ils se trouvent et quels qu’ils soient. Au-delà de nos religions et croyances, de nos métiers et fonctions, de nos engagements partisans ou sociétaux, nous sommes tous citoyens et cela nous oblige.
Notre appel s’adresse en particulier à ceux qui ont la charge de la gestion de l’État. Nous les invitons, une ultime fois ; à se plier à l’autorité de la loi. Notre pays est régi par une Constitution avec toutes les limites que nous lui connaissons. Nous devons la respecter et nous y soumettre.
Notre appel s’adresse aussi à tous les compatriotes qui sont en situation de protéger notre pays contre des troubles de tous ordres.
Notre appel s’adresse enfin à tous les amis du Gabon.
Nous devons agir pour libérer le Gabon
Dans les jours et les semaines à venir, nous irons à la rencontre de tous. Nous irons à la rencontre des responsables d’institutions. Nous irons rencontrer les représentations diplomatiques accréditées au Gabon. Nous irons rencontrer les responsables des formations politiques, de l’opposition comme de la majorité, y compris le Parti démocratique gabonais (PDG). Nous irons rencontrer les responsables des différentes confessions religieuses pour en appeler à leur responsabilité citoyenne. Nous irons à la rencontre des syndicats et de la société civile.
Nous irons à la rencontre de nos compatriotes dans les différents quartiers de Libreville ainsi qu’à l’intérieur du pays.
D’ici au 31 mars, nous vous informerons régulièrement des résultats de nos rencontres. Nous vous le dirons sans tabous et en toute franchise. D’ici au 31 mars, chacun de vous, chacun de nous doit, comme pour paraphraser John Fitzgerald Kennedy, « se demander non pas ce que les autres peuvent faire pour lui ou pour le Gabon mais ce qu’il peut faire pour le Gabon ».
Dimanche 31 mars, si rien n’est entrepris pour mettre un terme à cette imposture, à Libreville comme dans les 9 provinces de notre pays, nous devrons agir, individuellement ou collectivement, pacifiquement et pour exiger que soit mis fin à l’imposture en cours.
Parce que nous n’avons d’autre rêve que celui de voir le Gabon s’ériger en modèle africain de démocratie et de développement, nous militons pour l’État de droit, la transparence et la responsabilité dans la vie publique.
Nous n’avons pas prétention au monopole du patriotisme. Nous disons simplement que les manipulations de la Constitution sont le terreau de l’anarchie et du chaos ; que la démocratie ne se construit pas par les tripatouillages de la Constitution ; que l’État de droit est un État où la loi s’impose à tous ; que la transparence est un gage de sincérité des décideurs et que la responsabilité conduit chacun à agir en conscience.
Nous demandons que cessent les manœuvres actuelles et que les dispositions légales soient appliquées. Au nom de quel intérêt vital de notre peuple et de notre nation, accepte-t-on ces allers et venues entre Libreville et Rabat chèrement payées par le contribuable ? Parce que personne ne peut y apporter une réponse claire, argumentée et cohérente, que l’article 13 de la Constitution soit appliqué. C’est cet objectif qui nous préoccupe. Et c’est à cela que nous allons nous atteler. Il est temps que chacun de nous ouvre les yeux, se ressaisisse et se mette en mouvement. Il y va de notre avenir à tous et de celui de nos enfants.
Afin que nul n’en ignore, notre démarche est Républicaine et non violente. Nous appelons à la mobilisation des énergies et à la libération des intelligences. Retrouvons-nous entre amis, entre voisins ou entre collègues pour échanger sur la situation de notre pays. Ayons peur, mais surmontons cette peur.
Surmontons notre peur car le pays a besoin de chacun pour faire échec à ce coup de force au sommet de l’État qui compromet notre avenir à tous. Surmontons notre peur pour offrir à notre pays et à sa jeunesse la renaissance dont il a tant besoin. Surmontons notre peur afin que chaque enfant de notre pays puisse s’instruire au mieux de son potentiel, que chaque jeune puisse se réaliser au mieux de son talent, que chaque mère puisse voir grandir ses enfants sans craindre pour leur avenir. Surmontons notre peur afin que notre vivre ensemble puisse retrouver tout son sens, afin que nous retrouvions cette confiance qui nous manque tant et sans laquelle rien n’est possible. Oui, chers compatriotes, ayons peur, mais allons au-delà de nous-mêmes pour nous hisser au rang des grands peuples de ce monde.
Au nom de tous les amis ici présents, je vous remercie.
Affaire : Appel à Agir contre Ali Bongo
Afin que nul n’en ignore
Par requête enregistrée au greffe du tribunal de première instance de Libreville le 28 mars 2018, nous (Appel à Agir) sollicitions l’autorisation de faire assigner à comparaitre monsieur ALI BONGO ONDIMBA, aux fins de désignation d’un médecin spécialiste en neurologie, avec pour mission « d’établir l’état de santé » de ce dernier et de « définir précisément l’état de ses facultés physiques et mentales ainsi que sa capacité à exercer pleinement sa fonction de président de la république »
Curieusement, dans une ordonnance rendue le 2 mai 2019, le tribunal ainsi saisi va conclure à l’irrecevabilité de notre requête en violation de ce principe bien connu des juristes « nul ne plaide par procureur » en soulevant des moyens tirés des articles 13 de la constitution et 94 de la loi organique sur la cour constitutionnelle.
Le 08 mai nous avons évidemment fait appel et par ordonnance du 10 juillet 2019, la Cour d’Appel nous autorisait, via une ordonnance de fixation, à faire assigner ALI BONGO ONDIMBA à l’audience du 15 juillet 2019.
A l’audience du 15 juillet, les avocats de monsieur ALI BONGO ONDIMBA sollicitaient un renvoi qui leur était accordé pour 29 juillet 2019.
Entre temps, monsieur ALI BONGO ONDIMBA formulait un pourvoi en cassation contre une certaine ordonnance datée du 19 juillet 2019. Chose curieuse.
Apres examen du pourvoi ainsi formulé, la cour de cassation cassait et annulait l’ordonnance du 19 juillet 2019. Or cette ordonnance qui n’est en réalité (lorsqu’elle existe) qu’un acte d’administration de la justice n’existe pas. C’était le 7 juillet 2020.
Le 30 juillet 2020, notre avocat sollicitait le rabat de ce terrible arrêt.
Allant de surprise en surprises, le premier président de la Cour de Cassation, sans faire application des dispositions des articles 557 et suivants du code de procédure civile (instruction de la requête) va décider de siéger tout seul en chambre réunies, et va rejeter notre requête par ordonnance rendue le 06 Aout 2020.
Le 05 novembre 2020, nous allons à nouveau saisir la cour de cassation aux fins de rabat d’ordonnances et d’arrêt.
Aujourd’hui, vendredi 25 février 2022, après instruction de la requête, la cour de cassation, réunie en assemblée plénière estime « qu’il n’y a pas lieu à rabat d’arrêt ».
Voilà tout !
Comment tu te sens en ce moment ? : « c’est l’exercice de la citoyenneté qui nous rend digne de la république. »
Elza tu n’as pas peur ? « Ce sont les esclaves qui ont peur de leur maitre. Moi je suis une jeune femme libre ».
Donc Appel à Agir a perdu ? : « les procès à caractère politique ne se gagnent pas dans les prétoires mais plutôt dans l’opinion. Nous le savions, mais il nous fallait éprouver les institutions »
Par requête enregistrée au greffe du tribunal de première instance de Libreville le 28 mars 2018, nous (Appel à Agir) sollicitions l’autorisation de faire assigner à comparaitre monsieur ALI BONGO ONDIMBA, aux fins de désignation d’un médecin spécialiste en neurologie, avec pour mission « d’établir l’état de santé » de ce dernier et de « définir précisément l’état de ses facultés physiques et mentales ainsi que sa capacité à exercer pleinement sa fonction de président de la république »
Curieusement, dans une ordonnance rendue le 2 mai 2019, le tribunal ainsi saisi va conclure à l’irrecevabilité de notre requête en violation de ce principe bien connu des juristes « nul ne plaide par procureur » en soulevant des moyens tirés des articles 13 de la constitution et 94 de la loi organique sur la cour constitutionnelle.
Le 08 mai nous avons évidemment fait appel et par ordonnance du 10 juillet 2019, la Cour d’Appel nous autorisait, via une ordonnance de fixation, à faire assigner ALI BONGO ONDIMBA à l’audience du 15 juillet 2019.
A l’audience du 15 juillet, les avocats de monsieur ALI BONGO ONDIMBA sollicitaient un renvoi qui leur était accordé pour 29 juillet 2019.
Entre temps, monsieur ALI BONGO ONDIMBA formulait un pourvoi en cassation contre une certaine ordonnance datée du 19 juillet 2019. Chose curieuse.
Apres examen du pourvoi ainsi formulé, la cour de cassation cassait et annulait l’ordonnance du 19 juillet 2019. Or cette ordonnance qui n’est en réalité (lorsqu’elle existe) qu’un acte d’administration de la justice n’existe pas. C’était le 7 juillet 2020.
Le 30 juillet 2020, notre avocat sollicitait le rabat de ce terrible arrêt.
Allant de surprise en surprise, le premier président de la Cour de Cassation, sans faire application des dispositions des articles 557 et suivant du code de procédure civile (instruction de la requête) va décider de siéger tout seul en chambre réunies, et va rejeter notre requête par ordonnance rendue le 06 Aout 2020.
Le 05 novembre 2020, nous allons à nouveau saisir la cour de cassation aux fins de rabat d’ordonnances et d’arrêt.
Aujourd’hui, vendredi 25 février 2022, après instruction de la requête, la cour de cassation, réunie en assemblée plénière estime « qu’il n’y a pas lieu à rabat d’arrêt ».
Voilà tout !
Donc Appel à Agir a perdu ? : « les procès à caractère politique ne se gagnent pas dans les prétoires mais plutôt dans l’opinion. Nous le savions, mais il nous fallait éprouver les institutions »
Qui dirige le ?
Si le Ministre de la Défense annule le décret du Président de la République. Si le Chef d'Etat Major Général est obligé d'écrire au Chef Suprême des Armées faute de pouvoir le voir.
IRRECEVABLE.
C'est l'unique argument que les 3 avocats d'Ali Bongo, tous recrutés par BLA en son temps, ont opposé à AAA devant la Cour de Cassation.
Délibéré le 25 février.
Osons de nouveau poser la question :
QUI DIRIGE LE GABON ?
COMMUNIQUE
Depuis quelques jours, le monde sportif gabonais se trouve englué dans un inqualifiable scandale. Des centaines de jeunes, tous mineurs, auraient subi des agressions sexuelles, des viols pendant de longues années de la part de leurs encadreurs. Comble de l’horreur, les victimes dont les témoignages inondent désormais les réseaux sociaux affirment que ces pratiques ne seraient pas simplement connues de toutes les fédérations, mais qu’elles seraient tues par banalisation dans toutes les sphères, et à cause de l’implication de personnalités bien connues qui utiliseraient la menace et l’intimidation pour faire appliquer la loi du silence aux victimes et à leurs parents.
Tout en exprimant son immense indignation devant la cruauté de ces comportements sur des enfants, l’Union Nationale se félicite de la rapidité avec laquelle le personnage cité comme central dans cette horreur a été appréhendé par les forces de police. À contrario, l’Union Nationale s’insurge contre le fait que la Fédération Gabonaise de football, elle-même impliquée du fait de sa responsabilité et de son devoir de protection, se permette de lancer un appel à témoignage aux victimes dont on sait pourtant qu’elles sont sous le coup de la menace et du traumatisme. Elle dispose pourtant d’un fichier de joueurs correspondant aux dates et catégories visées qu’il suffit de convoquer de manière directe et discrète pour les entendre.
L’Union Nationale exhorte vivement la Justice à se saisir de cette sordide affaire pour que la vérité éclate, pour que tous les auteurs et acteurs de cette ignominie, quoi qu’il en coûte et quels qu’ils soient, paient le juste prix de leur crime. Elle exige que contrairement aux autres enquêtes annoncées à grands cris sur d’autres affaires criminelles, celle-là aille jusqu’au bout et ses conclusions portées au public.
L’Union Nationale attire enfin l’attention du Pouvoir sur sa responsabilité, ses manquements à l’obligation de protection de l’enfance et l’image désastreuse que son absence de politique envers les jeunes offre du Gabon. Un pays qui est incapable d’assurer une bonne scolarité à ses enfants et de leur offrir un avenir, mais dans lequel ces derniers sont les proies des pratiques sexuelles criminelles de ceux qui en ont la responsabilité.
Fait à Libreville, le 22 décembre 2021
Le Secrétaire Exécutif Adjoint
Chargé de la Jeunesse, de l’Innovation
et du Numérique
Serge ZENG ANGO