INFOS MAROC 24

Aïd Al-Adha : le prix du pousse de nombreux foyers à y renoncer
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La cherté du mouton au Maroc, à l’origine du hashtag annulation de l’Aïd Al-Adha, n’a de cesse de faire débat. En effet, la célébration de ce rituel risque d’être compromise pour beaucoup de foyers au Maroc en raison de la hausse vertigineuse du prix des moutons qui, au bas mot à une quinzaine de jours, oscillent entre 20 et 40 % par rapport à la même période de l’an passé.

Bien plus que les prévisions du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts qui indiquaient tout récemment que le prix du mouton ne devrait augmenter que de 15 à 25 % par rapport à l’année précédente au regard de la conjoncture à l’interne et à l’externe.

Et même si l’Exécutif s’est voulu rassurant quant à une éventuelle interdiction de l’Aïd Al-Adha devant le législatif, le 9 mai dernier lorsque le chef du gouvernement, assurait qu’il n’était pas question d’annuler les célébrations de l’Aïd, et que le gouvernement œuvrait à réguler les prix pour ne pas léser la population, nombre de Marocains n’oseront pas franchir le pas cette année.

Ce qui s’entend logiquement avec une inflation qui charrie facilement les 10 %. L’économie marocaine est effectivement plongée depuis plusieurs mois dans une crise sans pareil qui frappe durement les couches les plus fragiles de la population. Dans ce contexte les prix du bétail destinés au sacrifice ont augmenté en raison de la sécheresse qu’a traversée et que traverse le Royaume et qui impacte le secteur agricole et pour ce qui est du cheptel de la hausse des prix de la nourriture des bêtes. Dans ce scénario, les ménages marocains les plus précaires ne s’y retrouvent plus et subissent une baisse de leur pouvoir d’achat comme jamais auparavant.