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Ma petite biographie. 🥰
Vos bénédictions pour la suite.

Née à Kati (Mali) en 1994, Alima Togola entre très jeune à l’Institut National des Arts (INA) de Bamako en 2010. En 2014, elle entre au Conservatoire des Arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté dont elle reçoit le diplôme de Licence en 2017.

A l’écran, elle joue dans Nandy l’orpheline (2013), réalisation Batoma Doumbia, Dibi (2016), interprète l’un des rôles récurrents dans la série télévisée Bamako – la ville aux trois caïmans depuis 2015, dans Bamako News, ainsi que dans plusieurs courts-métrages, comme Héritage de Fatoumata Tioye Coulibaly.
Elle anime également des émissions de télévision, telles que « Alima ka Sotrama » (la sotrama d’Alima) pour la chaîne TM1 ou sur RHHM.

Ses vidéos sur les travers de la société, diffusées sur les réseaux sociaux (YouTube, Facebook : Alima Dioba Togola), l’ont faite connaître en Afrique de l’Ouest et un peu partout dans le monde avec des centaines de milliers de vues et près d’un million d’abonnés.
Elle s’adresse particulièrement à la jeunesse, notamment aux jeunes femmes. Avec les armes de l’humour et de la satire, sans jamais vexer ni blesser, son combat porte sur l’égalité entre hommes et femmes, les violences conjugales, les relations de couple dans une culture où une femme ne peut pas dire « non ».

En 2020, elle est inscrite comme « personnalité d’avenir » de son pays par l’Institut français du Mali.

Au théâtre, dès 2013, en parallèle à sa formation à l’INA, elle joue le rôle de Juliette dans Roméo et Juliette de Shakespeare, mise en scène d’Amandine Sagnès. La même année, le spectacle part en tournée en France.
Elle tient le rôle principal dans Chaka-Zoulou de Djibril Tamsir Niane (2015).
En 2016, elle joue dans Les Marguerites ne poussent pas dans le désert, d’après le recueil de nouvelles de Birama Konaré. Le spectacle, créé au 1er Festival Arts-Femmes de Mama Koné est joué de nombreuses fois (Institut français du Mali, Festival sur le Niger à Ségou…).
Plus récemment, elle joue dans le spectacle de Kotéba Tanyinibougou au Complexe culturel BlonBa.

Fin 2016, elle est en Suisse, où elle joue le double rôle de Rosette Wolczak et d’une jeune réfugiée africaine dans 4928 ou le Voyage en Suisse de Rose W., texte et mise en scène de Michel Beretti, spectacle repris en 2018.

En décembre 2019, avec la comédienne « historique » de l’ORTM Oumou Diarra Dièma, elle joue à guichets fermés au Babemba de Bamako Kounou ni bi (Hier et aujourd’hui), avec le soutien de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GIZ.
Elle poursuit cette trajectoire avec un nouveau spectacle sur les rapports entre hommes et femmes, le fossé entre les générations etc avec Eh Alima vrrrraiment i sera sabali yé ! au Babemba, création le 28 mai 2021.

En 2018, elle crée au Complexe culturel BlonBa, à Bamako, Djon bé sini don ? (Qui connaît l’avenir ?). Ce monologue, qu’elle a conçu avec Michel Beretti, présenté en 2019 en partenariat avec les Francophonies en Limousin - Zébrures d’Automne (direction Hassane Kouyaté), tourne dans les Instituts français d’Afrique en 2020-2021 : Congo, Togo, Burkina Faso, Sénégal, Tchad, Cameroun, Mali…
Vidéo à la création (mai 2018) :
https://www.youtube.com/watch?v=SQrHCCb3zco
et le 5 février 2021 à l’Institut français du Togo :
https://www.facebook.com/IFTogo/videos/138948498064436

En résidence à la Villa Ndar, Institut français de Saint-Louis, Sénégal, elle a écrit Karatabougou Mali gnogôlon (La Case en paille, un spectacle pour le Mali), en collaboration avec Michel Beretti (bourse du Centre National du Livre – France), sur les conflits superposés du Sahel et les moyens de restaurer la paix, dont la première diffusion des 7 épisodes de la version radiophonique en 5 langues parlées au Mali vient de s’achever sur Joliba FM 105.0. La réalisation scénique est en préparation.