Empire Sosso ou Kaniaga

Empire Sosso ou Kaniaga

Nous sommes à la quête de l’histoire réelle d’un empire ouest africain oublié de nos jours.

18/08/2023
18/08/2023

Un éminent historien originaire du Mali dissèque minutieusement le récit de SOUMAORO KANTE, souverain éclairé des Sossokas, en démontrant une maîtrise incontestable de l'histoire malienne. Son expertise mérite indubitablement le plus grand égard. Toutefois, une légère correction s'impose : SOUMAORO entretenait neuf épouses, en lieu et place de quatre-vingt-dix-neuf. Votre bienveillance est grandement appréciée.
Empire Sosso ou Kaniaga

14/08/2023

Soumaoro Kanté, le fondateur éminent de l'Empire Sosso, qui s'étendait sur des territoires englobant l'actuel Mali, la Guinée Conakry, la Côte d'Ivoire, une portion du Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, le Niger, ainsi que des fragments du Nigéria, du Togo et du Bénin, se trouva engagé dans une série de confrontations mémorables. Parmi celles-ci, se distingue l'âpre affrontement avec les arabo-berbères, dont les contingents provenaient d'horizons divers tels que le Royaume du Maroc, l'Égypte, l'Algérie, et autres. Le Soumaoro Kanté, ardument opposé à l'esclavage, fut un empereur inébranlable dans son combat contre les arabo-berbères, et fut à l'avant-garde de trois batailles singulières visant à contrecarrer leur entreprise d'instaurer la suprématie et la ségrégation.

Lors de leur première rencontre, Soumaoro Kanté sollicita l'appui de ses vassaux soumis à sa férule, en vue d'unir leurs forces et d'éradiquer l'esclavage sous toutes ses formes. Malheureusement, ses voisins et alliés, bien que relevant de sa suzeraineté, déclinèrent son appel, laissant le souverain du Sosso à affronter seul les forces des arabo-berbères. Malgré les jours de combats acharnés, les arabo-berbères, supérieurement armés et résolus, tinrent tête, justifiant ainsi la réticence des royaumes vassaux à venir en aide au panafricaniste Soumaoro Kanté.

Ce fut avec une détermination inébranlable que Soumaoro Kanté, à la tête de son armée du Sosso, mena une vaillante résistance contre les envahisseurs arabo-berbères, déterminés à asservir de force les hommes à la peau noire. Grâce à son intrépidité légendaire et à la bravoure de son armée, Soumaoro Kanté fit reculer ces esclavagistes et réaffirma son contrôle sur l'ensemble du territoire, mettant ainsi fin à leur tentative de prise de pouvoir. Néanmoins, la victoire remportée n'émoussa pas sa détermination, car il consolida l'unité et la liberté du Sosso avec une dignité inébranlable.

Soumaoro Kanté demeura un homme à la destinée exceptionnelle, dont l'engagement résolu et les accomplissements perdurent dans l'annale des luttes antiesclavagistes et de la préservation des valeurs africaines.
Empire Sosso ou Kaniaga

10/08/2023

La Biographie de Soumaoro Kanté :
Soumaoro Kanté, issu des nobles lignées de Mansa Tiemoko et de trois femmes distinguées - Touré, dont les triplées Aya, Dabi et Sansu Touré - émerge comme un protagoniste éminent dans l'histoire en tant que prince du Sosso. Sa vie, empreinte d'une aura magnétique et d'un destin exceptionnel, se tisse en un récit captivant qui transcende les siècles.

Au cœur de son ascension, Soumaoro Kanté se révèle être un artisan habile et un maître dans l'art de la thaumaturgie. Son savoir-faire en forgeage et sa maîtrise des arts ésotériques lui ont valu une renommée qui a franchi les frontières du Sosso. En quête de sagesse, il a poursuivi son apprentissage à Koumbi Saleh, l'antique bastion des érudits, où il a non seulement acquis un savoir profond, mais a également consolidé son emprise sur la région.

L'héritage mystique et la connaissance ésotérique, transmis de génération en génération au sein de sa famille, ont façonné son parcours exceptionnel. Mari de neuf femmes et père de nombreux enfants, Soumaoro Kanté a prospéré au sein d'une structure familiale élargie, chacun de ses pas guidé par la richesse de son héritage.

L'éclat de Soumaoro Kanté brillait à travers plus de 63 totems, symbolisant les strates profondes de sa connexion avec le spirituel. Ces totems étaient gardés avec dévotion dans neuf lieux d'occulte, abritant ainsi les clés de son pouvoir mystique et de sa sagesse cachée.

Pourtant, l'histoire a injustement voilé la grandeur de Soumaoro Kanté. Les narrateurs traditionnels, les griots, ont diabolisé son héritage, et les administrations modernes au Mali et en Guinée Conakry ont relégué sa mémoire à l'obscurité. Pourtant, il émerge comme un héros visionnaire et stratège, un fervent défenseur de l'abolition de l'esclavage et un champion de l'égalité raciale. En tant que pionnier du mouvement panafricain, il se dresse comme le premier empereur à résister courageusement aux forces arabo-berbères.

Aujourd'hui, le voile de l'oubli se soulève, révélant la véritable stature de Soumaoro Kanté dans toute sa splendeur. Son nom est gravé dans les annales de l'histoire en tant que leader, penseur et visionnaire, un héros dont l'héritage perdure, transcendant les limites du temps et de la mémoire collective.
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23/07/2023

La dynastie des KANTE a longtemps gouverné dans la région de Menzalo bien avant l'époque de SOUMAORO KANTE. Plus de seize rois issus de cette dynastie ont succédé au trône au fil des générations.

Originairement, les KANTE étaient des Soninkés qui venaient de Wagadu, mais ils ont fini par occuper la partie Sud-Est de la région, où ils sont devenus dominants.

Avant de régner à Menzalo, les KANTE avaient déjà exercé leur pouvoir à Wagadu, cependant, cet empire était sujet à des coups d'État fréquents.

Les KANTE sont également les fondateurs du royaume Sosso du Kaniaga et son avènement en Empire, ayant pris leur indépendance totale.

D'ailleurs, les KANTE sont parfois considérés comme les ancêtres de certaines populations bambaras.

Cette dynastie a toujours été connue pour la bravoure de ses membres. En effet, les KANTE étaient de grands guerriers, des hommes réputés pour leur invincibilité, ainsi que pour leur savoir-faire et leur connaissance de la magie.

La dynastie des KANTE jouissait d'un grand respect et d'une obéissance indéfectible de la part de ses sujets.
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14/07/2023

Selon les premiers écrivains et historiens arabo-berbères et arabes originaires du Maghreb et du monde oriental, l'Empire Sosso se démarquait par la puissance et la grandeur de son armée en Afrique. Sous le règne de Soumaoro Kanté, cette armée comptait plus de 200 000 guerriers, faisant d'elle la plus forte et la plus nombreuse de la région.

L'Empire Sosso se distinguait également par son avancement dans de multiples domaines. Sur le plan musical, il était réputé pour avoir inventé plusieurs instruments. De plus, il excellait dans l'exploitation du fer et de l'or, ainsi que dans les domaines de l'agriculture et de la médecine. L'Empire Sosso jouait donc un rôle prépondérant dans le développement culturel et économique de la région.

En outre, Sosso entretenait des relations étroites avec ses royaumes vassaux et ses voisins. Grâce à son niveau de développement avancé, il était en mesure de prodiguer des soins et de veiller au bien-être de ces territoires, contribuant ainsi à leur prospérité.

Malgré sa grandeur et sa puissance, l'Empire Sosso se distinguait par son humilité et son esprit novateur. Il était conscient des enjeux économiques et culturels de son époque et s'efforçait constamment de progresser et de se développer.

En conclusion, l'Empire Sosso, dirigé par Soumaoro Kanté, se démarquait par sa puissante armée, son avancement dans les domaines de la musique, de l'exploitation des ressources naturelles, de l'agriculture et de la médecine, ainsi que par sa bienveillance envers ses royaumes vassaux et ses voisins. Cet empire était un modèle d'humilité, de grandeur et d'innovation pour la région.

14/07/2023

Voici trois éléments importants méconnus au sujet de l'empire Sosso :

L'empire Sosso était une entité impériale, et non un simple royaume. Il était composé de huit royaumes vassaux qui lui étaient soumis.
L'empire Sosso possédait sa propre charte, appelée la charte de Koloka , qui était constituée de 100 articles. Cette charte est antérieure à celle du Mande et témoigne de l'ancienneté et de la richesse culturelle de l'empire Sosso.
Soumaoro, le dirigeant de l'empire Sosso, était un grand stratège militaire, un érudit et un homme d'esprit ouvert. Il était même considéré par certains écrivains arabes comme l'homme le plus intelligent de tous les temps.
Il est regrettable que l'empire Sosso soit largement oublié de nos jours, car il était en réalité en avance sur son temps et possédait des avancées considérables par rapport au reste du monde à cette époque.

11/07/2023

Chaque individu, dans son contexte, est un élément constitutif d'un mécanisme socio-culturel séculaire. En respectant ce schéma complexe, certains hommes au destin exceptionnel transforment leurs sociétés et inspirent les générations futures. Soumangourou Kanté s'inscrit dans la lignée de ces hommes d'État hors du commun. Né au XIIème siècle à Sossodaga², de Balladjan Kanté³ et de Sansoun Touré (ou Ina Coumba Sow), sa jeunesse fut marquée par l'adversité et la mobilité, avant qu'il ne parvienne, non sans difficultés, au trône du Sosso4.

Grâce à ses talents mystiques et à sa renommée, le petit-fils de Solomanedjan Kanté menaça rapidement la tranquillité et la cohésion sociale de ses voisins proches et lointains, notamment le Manding, par sa politique expansionniste. Il convient de souligner que Soumangourou Kanté est souvent présenté sous un jour uniquement négatif et/ou monstrueux, selon de nombreuses plumes et sources orales, même si elles sont mieux vulgarisées. Certes, il succomba à certaines dérives dans l'exercice de son pouvoir, comme tout dirigeant de l'époque jusqu'à nos jours. Cependant, réduire ce roi illustre du XIIIème siècle à une image exclusivement néfaste serait trop limitatif, réducteur, simpliste et invraisemblable. C'est pourquoi cette étude propose une approche alternative de l'œuvre de ce roi effacé ou oublié, en s'immergeant délicatement et nécessairement dans les enjeux mémoriels, tout en préservant l'histoire de ce roi singulier souvent évoqué de manière négative.

Une partie de cette perception négative est le fruit du travail des griots du Manding. Après le règne de Soumangourou Kanté, qui les a profondément marqués, ils ont réduit au silence son véritable récit, ce qui explique pourquoi il est mal perçu dans l'imaginaire collectif. Selon de nombreuses sources, le nom de famille de Soumangourou est Kanté. Cependant, d'autres affirment qu'il est Soninké (Diarisso) originaire du Wagadou. Étant donné que le forgeron n'est pas une ethnie, mais plutôt une catégorie socioprofessionnelle, il y a également des Diarisso forgerons au Sosso. Qu'il soit l'un ou l'autre, on peut se demander comment, n'étant pas prince, il a accédé au pouvoir au Sosso après la bataille épique de Krina, qu'il a livrée et perdue contre le futur empereur du Mali, Soundjata Keita, et ses généraux.

Soumangourou Kanté, homme au leadership exceptionnel, doté d'une maîtrise du feu et du fer, a acquis une puissance et un savoir-faire qui ont fait de lui un roi distingué, bien que son histoire soit seulement partiellement dévoilée. Il convient de souligner que traditionnellement,cet homme appartenant à une strate sociale spécifique (B. Dieng 2008. n.16), Soumangourou Kanté, a réussi à accéder à une telle fonction au XIIIème siècle.

Amadou Zan TRAORÉ

11/07/2023

Amadou Zan TRAORE

SOUMANGOUROU KANTÉ : HÉROS DÉCHU ET/OU INVISIBILISÉ ? ESQUISSE D'UNE AUTRE LECTURE DE SA VIE ET DE SES ŒUVRES

Amadou Zan TRAORÉ École Doctorale-DESSLA-Kabala, Mali [email protected]

Résumé
Traditionnellement, en Afrique de l'Ouest, les hommes d'exception et leurs exploits inspirent, à plusieurs égards, les vies et les générations. Tout en respectant les canaux de socialisation séculaires, ces icônes socioculturelles creusent le sillon de leur accomplissement multidimensionnel. Dans cette veine, au XIIIème siècle, le royaume Sosso connut un roi atypique : Soumangourou Kanté. Doté de pouvoirs mystiques et mythiques hors du commun, il régna pendant longtemps en utilisant des méthodes souvent critiquées pour diverses raisons. Certes, le temps et l'isolement du pouvoir l'ont conduit à des dérives répétées, suscitant ainsi la motivation de ses adversaires à le combattre avec succès. Depuis son règne jusqu'à sa défaite à Krina, en passant par les multiples versions de sa disparition à Koulikoro, Soumangourou Kanté fut un homme illustre et puissant, complexe et mystérieux. Cette étude propose, entre histoire et enjeux mémoriels, une approche différente de l'œuvre de ce roi effacé. Son objectif est de revisiter sa vie et son œuvre dans le but de mieux comprendre l'homme.

11/07/2023

Selon les témoignages de nos ancêtres en Guyane, les Kanté ont résisté à l'esclavage des Arabo-Musulmans, qui étaient soutenus par des familles Soninké telles que les Cissé (Wagadou) ou les Keita (Niani) (des marchands d'esclaves noirs). Par la suite, ils ont également combattu les négriers européens. Les Kanté ont été surnommés "Ban ba Ngana" (ceux qui refusent...) pendant des siècles, en raison de leur refus de se soumettre à l'oppression.

Les Kanté aux États-Unis se souviennent encore de l'histoire de leurs ancêtres, notamment de Kounta Kanté, également connu sous le nom de Kinte, fils d'Omorro Kanté, originaire du village de Djoufoure en Gambie. Il raconta comment il avait été capturé et vendu par ses propres frères alors qu'il était âgé de seulement 17 ans et qu'il était parti dans la forêt pour fabriquer un tambour.

Dans ce film basé sur une histoire vraie, nous pouvons reconnaître l'un des procédés utilisés par les Africains pour capturer d'autres Noirs, afin de les vendre aux Blancs qui les transportaient ensuite vers les Amériques et les Antilles pour les réduire en esclavage.

Il est important de se souvenir de cette période sombre et honteuse de l'histoire africaine et de la défendre dans la mémoire de notre peuple, en tant que descendants d'esclaves. Cela fait partie de notre héritage et de notre devoir de préserver cette mémoire pour les générations futures.

Cordialement,
Noël Némouthé

Empire Sosso ou Kaniaga

11/07/2023

A tous nos frères KANTE.

Chers membres de la famille Kanté,

Il est important de rappeler que notre rôle en tant que Kanté ne se limite pas à revendiquer notre appartenance à cette lignée, mais plutôt à poursuivre le travail entrepris par nos ancêtres, qui consistait à dénoncer et à combattre l'esclavage, où qu'il soit présent. Nous devons incarner l'esprit des "Ban ba Ngana" ou des "Mogo son né" (combattants et défenseurs de la liberté) dans tout ce que nous faisons.

Même de nos jours, il est encore tristement visible et présent au Gabon des pratiques révoltantes liées à l'esclavage, qui persistent dans les coutumes et les mœurs. Ces pratiques sont souvent associées aux populations non gabonaises provenant des pays voisins, qui ont importé avec eux leur culture de l'esclavage. Il est primordial de reconnaître ces réalités et de continuer à lutter contre ces formes d'oppression.

En tant que membres de la famille Kanté, nous avons la responsabilité de poursuivre le combat de nos ancêtres pour la justice et la liberté. Il est essentiel de sensibiliser, d'éduquer et de promouvoir des valeurs d'égalité et de respect de la dignité humaine. En unissant nos efforts et en œuvrant ensemble, nous pouvons contribuer à l'éradication de ces pratiques rétrogrades et à l'établissement d'une société plus juste et équitable.

Engageons-nous à être des agents de changement, à soutenir les initiatives visant à mettre fin à l'esclavage sous toutes ses formes, et à promouvoir la solidarité et la tolérance au sein de notre société. Ensemble, nous pouvons faire une différence et honorer l'héritage de nos ancêtres Kanté.

Avec détermination et engagement,

La famille Kanté

Empire Sosso ou Kaniaga

11/07/2023

Dans nos sociétés, principalement dans les sociétés mandingues, les préjugés liés aux castes ont longtemps été et continuent d'être considérés comme une forme de discrimination raciale. Cependant, cette perception est erronée car peu de gens savent que les castes ont toujours été composées de personnes nobles (HÔRÔN). Aucune race, ethnie ou patronyme ne peut être considéré comme supérieur à une caste. Aujourd'hui, ces préjugés prennent différentes formes. Certaines personnes refusent de se marier avec quelqu'un considéré comme faisant partie d'une caste, tandis que d'autres nient leur droit d'accéder à des postes de leadership. Pourtant, même à l'époque de l'empire du Mandé, les castes étaient considérées comme des personnes nobles (HÔRÔN).

Il est important de comprendre que le concept des castes est une idée introduite par les Arabes après la bataille opposant le Mandé et le Sosso. La plupart des récits historiques concernant le Mali et ses anciennes occupations sont falsifiés. Je lance un appel aux autorités de notre pays pour qu'elles mobilisent leurs efforts afin de réécrire la véritable version de notre histoire.

Aucune race ne peut être considérée comme inférieure à une autre. Ce que beaucoup de gens ignorent, c'est que les prétendues castes ont toujours exercé des métiers spécifiques qui leur confèrent cette appellation. Certaines personnes pensent aujourd'hui que le Mali devrait inclure, dans une nouvelle constitution, une distinction entre les castes et les personnes de noblesse, ignorant que les castes sont des personnes nobles (HÔRÔN).

Je suis d'avis que cette appellation de "Nyamakala" doit cesser, car selon le droit international, tous les individus naissent libres et égaux. Nous pouvons exercer différents métiers sans être considérés comme une race inférieure. Si une distinction doit être faite, les personnes considérées comme faisant partie des castes devraient plutôt être considérées comme une race supérieure, car elles jouent un rôle fondamental et indispensable dans nos sociétés.

Je pense que l'appartenance à une caste n'est pas une déclaration religieuse ou constitutionnelle, mais plutôt une identification ancestrale qui devrait être rejetée au nom de l'harmonie. J'assume mes métiers, mais je ne suis pas une caste.

Il est important de souligner que l'appellation "caste" est interdite par la constitution.

Empire Sosso ou Kaniaga

11/07/2023

Le Mandé est une partie de l'Empire Sosso.

Lors de l'ère de l'Empire Sosso, la légende sossokas raconte que huit (08) royaumes vassaux avaient été conquis pour la fondation de cet empire. Sosso était un empire très étendu, caractérisé par une grande diversité ethnique et religieuse.

Il est important de noter que Soumaoro Kanté était le seul empereur du MENZALO à avoir gouverné les Maures (Suraka). Le Royaume d'Audagoch, situé dans l'actuelle Mauritanie, était un royaume très puissant dont les dirigeants étaient des révolutionnaires de renom. Après la bataille opposant Sosso et les autres parties du MENZALO, que vous connaissez sous le nom de Mandé, les Mandingues ont pris le pouvoir. Audagoch a déclaré son indépendance et s'est retiré du MENZALO. C'est ainsi que le Mandé a gouverné les autres royaumes dont la population était majoritairement constituée d'individus à la peau noire.

Il convient de souligner que le Mandé faisait partie du territoire sossokas. À son époque, Soumaoro Kanté a gouverné l'ensemble du Mandé, c'est-à-dire le territoire et sa population. Cependant, après la bataille de Kirina, Soundjata n'a dominé que les territoires sossokas. Cette situation a suscité la révolte de la population, certains choisissant de migrer vers les côtes de la Guinée, du Cap-Vert et de la Gambie.

Ainsi, il est important de souligner que le Mandé n'a jamais gouverné le peuple sossokas, mais seulement le territoire sossokas. En revanche, Soumaoro Kanté a exercé une domination totale sur l'ensemble du Mandé.

Il est à noter que l'Empire Sosso, également connu sous le nom de Kaniaga, était le nom donné à cet empire.

Empire Sosso ou Kaniaga

31/05/2023

La Charte du KANIAGA (Appeler aujourd’hui la charte de Kemekiriya).
Elle est l’ensemble des traditions, des coutumes et des règles de l’empire sosso qui date de 1077.
De la date de la fondation de l’empire jusqu’en 1235 constitue 158ans, soit un siècle et demi.
Cette charte était enseignée dans le LAGA (Ecole africaine) ou tous les sossoka étaient obligés de suivre les cours pour maîtriser et mémoriser afin d’avoir une bonne éducation, une bonne connaissance et être un bon travailleur pour la croissance de la communauté.

Elle est composée de dix (10) chapitres. Chaque chapitre contient dix (10) articles.

Elle a été une première déclaration des droits de l’homme après la charte de Koumbi Salé qui est composée de quatorze (14) articles (Empire de Ghana).

Elle a été une référence pour le reste du monde pour la rédaction de différentes constitutions car, il a été constaté que tous les aspects de la vie de l’être humain s’y trouvent.
Chapitre I : le récipient couvert.

ARTICLE 1 : Allez à la recherche du savoir utile.
ARTCLE 2 : Unissez-vous.
ARTICLE 3 : Ne soyez pas ennemis.
ARTICLE 4 : Respecter le récipient couvert.
ARTICLE 5 : L’exercice du pouvoir est transparent, il est à la portée de chaque famille.
ARTICLE 6 : De consensus des villages sont habités par les patronymes.
ARTICLE 7 : Ne tuez pas.
ARTICLE 8 : Défendez la patrie.
ARTICLE 9 : Soyez sérieux dans la vérité et dans la parenté à cousinage.
ARTICLE 10 : Ne mentez pas, car le mensonge n’a jamais longue vie.

Chapitre II : Kira kérén
ARTICLE 11 : On peut revenir sur toutes les conventions avec accord
ARTICLE 12 : Ne voler pas.
ARTICLE 13 : Chercher la bénédiction de vos parents.
ARTICLE 14 : Defender votre patrie.
ARTICLE 15 : Ne faites pas d’adultère.
ARTICLE 16 : Respecter la parenté.
ARTICLE 17 : Protéger vous par des habillements.
ARTICLE 18 : Faites le sacrifice pour les morts.
ARTICLE 19 : Plusieurs bons services valent mieux qu’un seul.
ARTICLE 20 : Ne dites jamais si je savais.

Chapitre III : Le chemin du savoir
ARTICLE 21 : Apportez assistance à une province en guerre.
ARTICLE 22 : Assistez vos proches et lointains parents.
ARTICLE 23 : Traitez les malades même s’ils sont démunis.
ARTICLE 24 : Manifestez davantage votre pitié à l’endroit de celui que vous connaissez.
ARTICLE 25 : Dans le sosso une seule langue N’nakha.
ARTICLE 26 : L’or ou un autre bien de valeur ne peut s’échanger sans témoins.
ARTICLE 27 : Prévoyez plus d’un bol pour le repas d’un sage.
ARTICLE 28 : La parole du chef est sacrée.
ARTICLE 29 : Trouvez une épouse à tout jeune homme devenu adulte.
ARTICLE 30 : Donnez en mariage toute jeune fille qui a ses menstrues (règles).

Chapitre IV : Trois carrefours face au levant.
ARTICLE 31 : Ne cueillez pas les fruits avant leur maturité.
ARTICLE 32 : Tout village doit avoir son camp militaire.
ARTICLE 33 : Sachez que le destin est variable (hier, aujourd’hui et demain).
ARTICLE 34 : Les limites des provinces peuvent être soit des montagnes, des fleuves ou des espaces étendus etc…
ARTICLE 35 : Le chasseur a l’obligation de ramener au village son gibier.
ARTICLE 36 : En cas de crise la parole revient aux sages.
ARTICLE 37 : Les jeunes exécutent les commissions et rendent compte.
ARTICLE 38 : En cas de conflits toutes les classes d’âge se mobilisent.
ARTICLE 39 : Ne recrutez pas un ennemi dans l’armée.
ARTICLE 40 : Travaillez pour un lendemain meilleur.

Chapitre V : Trois carrefours face au couchant.
ARTICLE 41 : Kandet le chef et son entourage ne font qu’un.
ARTICLE 42 : Le jugement du chef est impartial.
ARTICLE 43 : Les santigui (ministres) assistent le chef dans l’exercice du pouvoir.
ARTICLE 44 : Les kountigui (sages) veille au respect des traditions et coutumes.
ARTICLE 45 : Les khali (chef de village) et les batoula (courtisans) veillent à l’application des règles et décisions.
ARTICLE 46 : Le chef des armées (Galimanguè) est chargé de la défense du territoire.
ARTICLE 47 : (Galidié) l’armée est régie par les coutumes et règles.
ARTICLE 48 : Le recrutement des femmes est autorisé dans l’armée.
ARTICLE 49 : Donnez raison à qui de droit.
ARTICLE 50 : L’armée ne recrute pas un étranger de fraîche date.

Chapitre VI : Deux chemins séparés face au levant.
ARTICLE 51 : Le pouvoir se transmet au neveu.
ARTICLE 52 : Le partage de l’héritage revient au neveu.
ARTICLE 53 : La femme a droit à l’héritage de son mari et de ses enfants.
ARTICLE 54 : Un animal non égorgé rituellement ne se consomme pas.
ARTICLE 55 : La justice se rend devant la case du chef.
ARTICLE 56 : La purger est une plante médicinale.
ARTICLE 57 : Le cheval et la vache sont des animaux domestiques.
ARTICLE 58 : Le défrichement, le brûlis des champs sont réglementés.
ARTICLE 59 : La propriété de la terre n’est pas accordée à l’étranger.
ARTICLE 60 : Tout enfant en faute en cours d’initiation mérite correction.

Chapitre VII : Deux chemins séparé face au couchant.
ARTICLE 61 : Sema (instructeur) forme les enfants.
ARTICLE 62 : L’initiation de l’enfant ne prend fin qu’après sa guérison et son cycle de formation.
ARTICLE 63 : L’enfant doit savoir se taire.
ARTICLE 64 : Le respect du droit d’aînesse prime.
ARTICLE 65 : Les aînés rendent compte.
ARTICLE 66 : L’enfant appartient à son père.
ARTICLE 67 : Porter vous assistance mutuelle.
ARTICLE 68 : Prévoyez pour les temps difficiles ¨Gbessi-Gbessi¨ (l’argent) est un moyen d’échange.
ARTICLE 69 : Les nouveaux initiés apprennent les coutumes et les traditions.
ARTICLE 70 : Eduquer les enfants, surveiller les.

Chapitre VIII : Les sept cieux et les sept terres
ARTICLE 71 : Au sommet les (siliki) : les grands chefs, les grands érudits et les grands richards.
ARTICLE 72 : En second lieu LASSIRI : Nobles, propriétaires d’esclaves et propriétaires terriens.
ARTICLE 73 : Suivre les khorès (hommes libres).
ARTICLE 74 : Quatrième les konyi : Esclaves.
ARTICLE 75 : En fin khognè : l’étranger.
ARTICLE 76 : Bokhigbé (empire).
ARTICLE 77 : Bokhi (province).
ARTICLE 78 : Manguèta (chef-lieu).
ARTICLE 79 : Ta (village).
ARTICLE 80 : Dakha (hameau).

Chapitre IX : Le monde à quatre pôles.
ARTICLE 81 : Aucun village ne porte le nom d’un étranger.
ARTICLE 82 : Le droit d’Asile est consacré.
ARTICLE 83 : Le divorce est interdit.
ARTICLE 84 : Les esclaves, les femmes et les enfants ne sont pas responsables de leurs actes.
ARTICLE 85 : La case du chef est la plus haute.
ARTICLE 86 : La tactique de la terre brûlée est un moyen de défense et de sauvegarde.
ARTICLE 87 : Les louanges et le balafon sont pour le vainqueur.
ARTICLE 88 : La quête des richesses est une nécessité et un point d’honneur.
ARTICLE 89 : Tout individu de la communauté sossoka est tenu de s’habiller correctement.
ARTICLE 90 : Une phrase non terminée n’est pas prise en considération.

Chapitre X : La connaissance acquise.
ARTICLE 91 : Les menteurs sont renvoyés de la communauté.
ARTICLE 92 : Le traitre est décapité.
ARTICLE 93 : Le malfaiteur est emprisonné.
ARTICLE 94 : Les auteurs de fausses accusation sont condamnés.
ARTICLE 95 : Le sorcier est démasqué et puni.
ARTICLE 96 : Les membres de la communauté sont égaux en droit.
ARTICLE 97 : Planter les arbres pour leurs utilités.
ARTICLE 98 : Sauvegarder les débits des cours d’eau et les grandes forêts.
ARTICLE 99 : Vous appartenez à une grande communauté.
ARTICLE 100 : Respectez les coutumes, les traditions et les règles.
Nous remercions le grand savant M. Mohamed Bentoura Bangoura qui a consenti d’énormes efforts pendant 33ans à la recherche de cette charte de l’empire soussou pour la mettre à la disposition de la nouvelle génération.

22/12/2022

Voici l'une de nos sources de recherche.

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"Dans le cadre de notre étude, il est fortement recommandé de ne jamais accepter l'accompagnement d'un individu non autorisé, car cela pourrait entraîner une rencontre avec une personne peu informée dans le domaine. Cette mise en garde souligne notre détermination à prouver un fait historique : l'Afrique n'a connu l'écriture que pendant la période allant du 14e au 17e siècle.

Il est regrettable de constater que la satisfaction de certains Africains réside uniquement dans la reconnaissance des philosophes tels que Socrate, Platon et Pythagore, reléguant ainsi nos propres ancêtres, qui ont accompli des réalisations exceptionnelles, au rang d'êtres primitifs uniquement associés à la vie animale.

Cette attitude dévalorisante envers l'Afrique est préoccupante.

Empire Sosso ou Kaniaga

11/12/2022

La Charte de KEME KIRIYAH
C’est l’ensemble des traditions, des coutumes et des règles de l’empire sosso qui date de 1077 créée par le premier fondateur (Manga Dantouma) de l’empire sosso. De la date de la fondation de l’empire jusqu’en 1235 constitue 158ans, soit un siècle et demi.
Cette charte était enseignée dans le LAGA (Ecole africaine) ou tous les sossoka étaient obligés de suivre les cours pour maîtriser et mémoriser afin d’avoir une bonne éducation, une bonne connaissance et être un bon travailleur pour la croissance de la communauté.
Elle est composée de dix (10) chapitres. Chaque chapitre contient dix (10) articles.
Elle a été une première déclaration des droits de l’homme après la charte de Koumbi Salé qui est composée de quatorze (14) articles (Empire de Ghana).
Elle a été une référence pour le reste du monde pour la rédaction de différentes constitutions car, il a été constaté que tous les aspects de la vie de l’être humain s’y trouvent.
Chapitre I : le récipient couvert
ARTICLE 1 : Allez à la recherche du savoir utile.
ARTCLE 2 : Unissez-vous.
ARTICLE 3 : Ne soyez pas ennemis.
ARTICLE 4 : Respecter le récipient couvert.
ARTICLE 5 : L’exercice du pouvoir est transparent, il est à la portée de chaque famille.
ARTICLE 6 : De consensus des villages sont habités par les patronymes.
ARTICLE 7 : Ne tuez pas.
ARTICLE 8 : Défendez la patrie.
ARTICLE 9 : Soyez sérieux dans la vérité et dans la parenté à cousinage.
ARTICLE 10 : Ne mentez pas, car le mensonge n’a jamais longue vie.
Chapitre II : Kira kérén
ARTICLE 11 : On peut revenir sur toutes les conventions avec accord
ARTICLE 12 : Ne voler pas.
ARTICLE 13 : Chercher la bénédiction de vos parents.
ARTICLE 14 : Defender votre patrie.
ARTICLE 15 : Ne faites pas d’adultère.
ARTICLE 16 : Respecter la parenté.
ARTICLE 17 : Protéger vous par des habillements.
ARTICLE 18 : Faites le sacrifice pour les morts.
ARTICLE 19 : Plusieurs bons services valent mieux qu’un seul.
ARTICLE 20 : Ne dites jamais si je savais.
Chapitre III : Le chemin du savoir
ARTICLE 21 : Apportez assistance à une province en guerre.
ARTICLE 22 : Assistez vos proches et lointains parents.
ARTICLE 23 : Traitez les malades même s’ils sont démunis.
ARTICLE 24 : Manifestez davantage votre pitié à l’endroit de celui que vous connaissez.
ARTICLE 25 : Dans le sosso une seule langue N’nakha.
ARTICLE 26 : L’or ou un autre bien de valeur ne peut s’échanger sans témoins.
ARTICLE 27 : Prévoyez plus d’un bol pour le repas d’un sage.
ARTICLE 28 : La parole du chef est sacrée.
ARTICLE 29 : Trouvez une épouse à tout jeune homme devenu adulte.
ARTICLE 30 : Donnez en mariage toute jeune fille qui a ses menstrues (règles).
Chapitre IV : Trois carrefours face au levant.
ARTICLE 31 : Ne cueillez pas les fruits avant leur maturité.
ARTICLE 32 : Tout village doit avoir son camp militaire.
ARTICLE 33 : Sachez que le destin est variable (hier, aujourd’hui et demain).
ARTICLE 34 : Les limites des provinces peuvent être soit des montagnes, des fleuves ou des espaces étendus etc…
ARTICLE 35 : Le chasseur a l’obligation de ramener au village son gibier.
ARTICLE 36 : En cas de crise la parole revient aux sages.
ARTICLE 37 : Les jeunes exécutent les commissions et rendent compte.
ARTICLE 38 : En cas de conflits toutes les classes d’âge se mobilisent.
ARTICLE 39 : Ne recrutez pas un ennemi dans l’armée.
ARTICLE 40 : Travaillez pour un lendemain meilleur.
Chapitre V : Trois carrefours face au couchant.
ARTICLE 41 : Kandet le chef et son entourage ne font qu’un.
ARTICLE 42 : Le jugement du chef est impartial.
ARTICLE 43 : Les santigui (ministres) assistent le chef dans l’exercice du pouvoir.
ARTICLE 44 : Les kountigui (sages) veille au respect des traditions et coutumes.
ARTICLE 45 : Les khali (chef de village) et les batoula (courtisans) veillent à l’application des règles et décisions.
ARTICLE 46 : Le chef des armées (Galimanguè) est chargé de la défense du territoire.
ARTICLE 47 : (Galidié) l’armée est régie par les coutumes et règles.
ARTICLE 48 : Le recrutement des femmes est autorisé dans l’armée.
ARTICLE 49 : Donnez raison à qui de droit.
ARTICLE 50 : L’armée ne recrute pas un étranger de fraîche date.
Chapitre VI : Deux chemins séparés face au levant.
ARTICLE 51 : Le pouvoir se transmet au neveu.
ARTICLE 52 : Le partage de l’héritage revient au neveu.
ARTICLE 53 : La femme a droit à l’héritage de son mari et de ses enfants.
ARTICLE 54 : Un animal non égorgé rituellement ne se consomme pas.
ARTICLE 55 : La justice se rend devant la case du chef.
ARTICLE 56 : La purger est une plante médicinale.
ARTICLE 57 : Le cheval et la vache sont des animaux domestiques.
ARTICLE 58 : Le défrichement, le brûlis des champs sont réglementés.
ARTICLE 59 : La propriété de la terre n’est pas accordée à l’étranger.
ARTICLE 60 : Tout enfant en faute en cours d’initiation mérite correction.
Chapitre VII : Deux chemins séparé face au couchant.
ARTICLE 61 : Sema (instructeur) forme les enfants.
ARTICLE 62 : L’initiation de l’enfant ne prend fin qu’après sa guérison et son cycle de formation.
ARTICLE 63 : L’enfant doit savoir se taire.
ARTICLE 64 : Le respect du droit d’aînesse prime.
ARTICLE 65 : Les aînés rendent compte.
ARTICLE 66 : L’enfant appartient à son père.
ARTICLE 67 : Porter vous assistance mutuelle.
ARTICLE 68 : Prévoyez pour les temps difficiles ¨Gbessi-Gbessi¨ (l’argent) est un moyen d’échange.
ARTICLE 69 : Les nouveaux initiés apprennent les coutumes et les traditions.
ARTICLE 70 : Eduquer les enfants, surveiller les.
Chapitre VIII : Les sept cieux et les sept terres
ARTICLE 71 : Au sommet les (siliki) : les grands chefs, les grands érudits et les grands richards.
ARTICLE 72 : En second lieu LASSIRI : Nobles, propriétaires d’esclaves et propriétaires terriens.
ARTICLE 73 : Suivre les khorès (hommes libres).
ARTICLE 74 : Quatrième les konyi : Esclaves.
ARTICLE 75 : En fin khognè : l’étranger.
ARTICLE 76 : Bokhigbé (empire).
ARTICLE 77 : Bokhi (province).
ARTICLE 78 : Manguèta (chef-lieu).
ARTICLE 79 : Ta (village).
ARTICLE 80 : Dakha (hameau).
Chapitre IX : Le monde à quatre pôles.
ARTICLE 81 : Aucun village ne porte le nom d’un étranger.
ARTICLE 82 : Le droit d’Asile est consacré.
ARTICLE 83 : Le divorce est interdit.
ARTICLE 84 : Les esclaves, les femmes et les enfants ne sont pas responsables de leurs actes.
ARTICLE 85 : La case du chef est la plus haute.
ARTICLE 86 : La tactique de la terre brûlée est un moyen de défense et de sauvegarde.
ARTICLE 87 : Les louanges et le balafon sont pour le vainqueur.
ARTICLE 88 : La quête des richesses est une nécessité et un point d’honneur.
ARTICLE 89 : Tout individu de la communauté sossoka est tenu de s’habiller correctement.
ARTICLE 90 : Une phrase non terminée n’est pas prise en considération.
Chapitre X : La connaissance acquise.
ARTICLE 91 : Les menteurs sont renvoyés de la communauté.
ARTICLE 92 : Le traitre est décapité.
ARTICLE 93 : Le malfaiteur est emprisonné.
ARTICLE 94 : Les auteurs de fausses accusation sont condamnés.
ARTICLE 95 : Le sorcier est démasqué et puni.
ARTICLE 96 : Les membres de la communauté sont égaux en droit.
ARTICLE 97 : Planter les arbres pour leurs utilités.
ARTICLE 98 : Sauvegarder les débits des cours d’eau et les grandes forêts.
ARTICLE 99 : Vous appartenez à une grande communauté.
ARTICLE 100 : Respectez les coutumes, les traditions et les règles.
Nous remercions le grand savant M. Mohamed Bentoura Bangoura qui a consenti d’énormes efforts pendant 33ans à la recherche de cette charte de l’empire soussou pour la mettre à la disposition de la nouvelle génération. Nos remerciements vont également à mademoiselle KEME KIRIYA qui a eu le courage et la disponibilité de publier cette charte pour la première fois sur facebook, même remerciement à ZIZOU M’BALOU TOURE TOURE qui a été la deuxième personnalité a la publiée sur les réseaux sociaux ; nous remercions également Docteur TOURE OUMAR DEEN pour ses conseils utiles pour l’encouragement de mademoiselle KEME KIRIYA pour assurer ce grand travail.

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Un éminent historien originaire du Mali dissèque minutieusement le récit de SOUMAORO KANTE, souverain éclairé des Sossok...