Nursing en ligne

de transmission infectieuse

La règle ECORSET du soin permet au soignant de vérifier en permanence la validité, la pertinence et la qualité de son soin grâce à sept critères : – lʼefficacité ; – le confort ; – lʼorganisation ; – la responsabilité ; – la sécurité ; – lʼéconomie ; – la transmission.

Le 15 février est le jour dédié aux cancers des enfants. Profitez de cette journée pour sensibiliser votre entourage aux cancers de l’enfant. En France ce sont chaque année 2 300 nouveaux cas de cancers pédiatriques.
Au niveau mondial, ce sont annuellement 163 000 cas de cancers qui sont déclarés chez les enfants entre 0 et 15 ans et 80 000 qui en décèdent, avec une grande hétérogénéité selon les pays et les niveaux de développement.
En Afrique par exemple, les taux de mortalité avoisinent les 60% tandis qu’en Amérique du Nord, l’on se situe aujourd’hui à moins de 15%.
Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de la collaboration internationale pour une meilleure compréhension, un meilleur traitement et un meilleur suivi des cancers de l’enfant.

des groupes sanguins
Il existe plusieurs systèmes antigéniques qui permettent d’identifier les cellules sanguines. Les plus connus sont les systèmes ABO et Rh qui définissent la compatibilité et l'incompatibilité sanguine entre le donneur et le receveur.
Le système ABO permet d’attribuer à chaque individu une lettre qui caractérise son groupe sanguin : A, B, AB ou O. Le système Rh détermine si vous êtes Rh positif ou négatif.
des groupes sanguins
Les personnes du groupe O, également appelées « donneurs universels », peuvent donner leurs globules rouges à n’importe quel receveur. Le groupe O- est surtout utilisé dans les situations d'urgence.
A l’inverse, les personnes du groupe AB+ sont les « receveurs universels », ils peuvent recevoir du sang, des globules rouges, de tous les groupes sanguins.
Toutefois, dans la majorité des cas, les receveurs sont transfusés avec le sang d'un donneur de leur propre groupe sanguin.

anomalies des globules blancs
Les leucocytes (globules blancs) sont des cellules du système immunitaire. En temps normal, les valeurs de référence se situent entre 4.000 et 11.000/mm3. Leur nombre augmente en cas d'infection ou de réaction inflammatoire tandis qu'une diminution peut traduire une infection virale, parasitaire ou un déficit immunitaire. Certains médicaments peuvent aussi provoquer des anomalies. On distingue plusieurs types de leucocytes qui permettent d'en savoir plus sur la nature de l'infection.

Les polynucléaires neutrophiles augmentent en cas d'infection bactérienne (ex : pneumonie) ou de traitement aux corticoïdes et diminuent en cas d'infection virale ou parasitaire ou d'hyperthyroïdie.
Les polynucléaires éosinophiles doivent rester inférieurs à 580/mm3. Ils augmentent en cas d'allergie ou d'infection parasitaire.
Les polynucléaires basophiles doivent rester inférieurs à 110/mm3. Ils augmentent en cas de réaction allergique ou infectieuse.
Les lymphocytes, qui fabriquent les anticorps, diminuent lorsque les défenses immunitaires sont amoindries et se multiplient face à une infection virale ou une maladie auto-immune. Leur valeur est comprise entre 1.000 et 4.800/mm3.
Les monocytes augmentent lors de certaines pathologies infectieuses (par exemple : mononucléose, toxoplasmose). Leur valeur est comprise entre 150 et 1.000/mm3.

Blague du jour 😂😅

DCI ou comment parler clairement des médicaments?
Souvent les patients trouvent difficile de se souvenir des noms des médicaments qu’ils utilisent. Le nom commercial, le nom du générique, comment s’y retrouver ? Et si on parlait tous la même langue. C’est ce que propose la DCI.

Définition de la DCI :
La DCI ou Dénomination Commune Internationale est un nom non commercial pour désigner les substances pharmacologiques actives et donc les médicaments. Ce système de DCI a été mis en place par l’OMS (organisation mondiale de la santé) en 1953.

La DCI d’un médicament correspond donc au nom de sa substance active.

dci1

Il existe plus de 8 000 noms commerciaux pour seulement 1 700 DCI.

A quoi ça sert ?
C’est un nom universel, conçu pour être utilisé sans ambiguïté dans la plupart des pays.

L’utilisation de la DCI présente plusieurs avantages :

♦ Identifier, prescrire et délivrer en toute sécurité.

♦ Prévenir les surdosages (en évitant de prendre plusieurs fois la même molécule).

♦ Informer sur le mode d’action de la molécule en indiquant la parenté pharmacologique.

♦ Prévenir les interactions avec d’autres médicaments en repérant la classe pharmacologique.

♦ Communiquer facilement entre professionnels de santé et chercheurs.

♦ Retrouver facilement un médicament quand on est dans un pays étranger.

Quelques exceptions :
Il n’existe pas de DCI pour les substances qui sont employées depuis longtemps pour des fins médicales (comme la morphine ou la codéine), ni pour les substances végétales, ni pour les produits homéopathiques, ni pour les mélanges de substances.

Le paracétamol est la dénomination d’un médicament très connu. Ce nom provient de la contraction du nom chimique para-acétyl-amino-phénol. On comprend pourquoi aux Etats-Unis on utilise un nom différent formé aussi sur la contraction du nom chimique : acetaminophen.

dci

Quelques exemples :
On retrouve dans la DCI des segments clés qui permettent d’identifier la molécule.

♦ Statine : désigne des hypocholestérolémiants (simvastatine, rosuvastatine…)

♦ Sartan : désigne des antihypertenseurs (candésartan, irbésartan…)

♦ Prazole : désigne des anti-sécrétoires gastriques (oméprazole, rabépraole…)

♦ Zépam : désigne les benzodiazépines anxiolytiques, hypnotiques (bromazépam, lorazépam…).

Depuis le 01/01/2015, les médecins ont l’obligation de prescrire en DCI. C’est pourquoi, sur vos ordonnances, apparaissent la DCI suivie du nom commercial (ou pas). A noter que la plupart des génériques sont nommés par leur DCI.

Un taux de cholestérol élevé est l’un des facteurs principaux de risque contrôlables de la coronaropathie, de la crise cardiaque et de l’AVC.

Plus votre taux de cholestérol sanguin est élevé, plus votre risque de coronaropathie augmente.

On retrouve deux types principaux de cholestérol sanguin : celui de haute densité, ou HDL, et celui de faible densité, ou LDL.

Le cholestérol LDL est celui qu’on dit « mauvais » : s’il est présent en trop grande quantité, il peut former des plaques et des dépôts gras sur les parois des artères, et ainsi empêcher le sang de circuler jusqu’au cœur et au cerveau.

Le HDL, en comparaison, est « bon », car il permet d’éliminer l’excès de cholestérol que l’on retrouve dans le corps.

Le cholestérol est un lipide qui est produit naturellement par le corps, mais dont la quantité peut augmenter en fonction de notre régime alimentaire.