SOFIN Africa

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Société de Finance en Afrique ( SOFIN Africa) a pour mission de contribuer a la bonne compréhensi

10/05/2022
04/05/2022

Trophées African Banker 2022

Au total, 64 prétendants ont été sélectionnés parmi les banques, les institutions financières et les fournisseurs de technologie les plus performantes en Afrique. «Nous avons reçu un nombre record de nominations pour les trophées de cette édition. Mes catégories préférées sont celles des transactions de l’année. Elles montrent qu’il existe des actions concrètes pour s’attaquer aux problèmes de développement les plus urgents du continent, notamment l’énergie et les infrastructures», déclare Omar Ben Yedder, éditeur du magazine African Banker et président du Comité des Trophées.
Le Maroc est concerné par deux nominations pour le Trophée de la banque africaine de l’année. Il sera ainsi représenté par Attijariwafa bank et Bank of Africa, aux côtés de cinq autres établissements présents en Afrique. Il s’agit d’Access Bank, Bank of Industry, Ecobank, Guaranty Trust Bank et The Standard Bank Group. La cérémonie de remise des trophées aura lieu le 25 mai au Kempinski Accra, au Ghana.
Notons, qu’en plus du Trophée de la banque de l’année, d’autres catégories sont distinguées par African Banker. Elles concernent, en l’occurrence, le Banquier africain de l’année, la Banque de l’année pour les PME et la Banque durable de l’année. Ceci en plus des trophées de l’inclusion financière, et des Deals de l’année : agriculture, dette, equity, énergie et et infrastructure.
Le Comité des Trophées African Banker a ajouté deux nouvelles catégories en 2022, celle de la FinTech de l’année et IFD (Fonds d’investissement) de l’année. Ces catégories reconnaissent le rôle significatif des Institutions financières de développement en tant qu’acteurs clés de la reprise post-pandémique et de la transformation numérique dans les services bancaires.
«Nous avons la prodigieuse accélération digitale et les FinTechs sont devenues incontournables dans la sphère bancaire», affirme Omar Ben Yedder dans ce sens. Son discours, lors de la remise des trophées concernera le thème de la souveraineté bancaire et une plus grande autonomie pour pouvoir mieux soutenir la croissance de nos institutions et le développement de notre continent.
Rappelons que les trophées African Banker célèbrent les grands succès des banquiers africains qui créent de nouvelles opportunités économiques pour les citoyens de tout le continent et inspirent les nouvelles générations qui façonnent l’avenir de l’Afrique.

03/05/2022

Le bitcoin monnaie officielle en Centrafrique après le Salvador.

Depuis mercredi 27 avril, le bitcoin est monnaie officielle de Centrafrique au côté du franc CFA et l’usage des cryptomonnaies est légalisé. L’objectif est de dynamiser la croissance et de créer des emplois dans un pays frappé par la guerre civile depuis 9 ans. La corruption y est très répandue et l’emprise Russe avérée. C’est le deuxième Etat à officialiser la cryptomonnaie après le Salvador.
Un deuxième Etat au monde sacre le bitcoin comme monnaie officielle. La République Centrafricaine, pays d’à peine 5 millions d’habitants en Afrique centrale, a adopté la cryptomonnaie comme monnaie légale au côté du franc CFA, a annoncé mercredi 27 avril la présidence, relayée par l’Agence France Presse. Le pays dessine un cadre réglementaire qui vise à favoriser l’adoption des cryptomonnaies comme mode de paiement par les commerces ainsi que pour le versement des contributions fiscales via des plateformes reconnues et autorisées par le gouvernement.
L’Assemblée nationale a voté la loi à l’unanimité des députés présents pour « régir la cryptomonnaie en République centrafricaine » et le président Faustin-Archange Touadéra l’a promulguée, assure la présidence centrafricaine dans un communiqué. Ce qui fait de la Centrafrique le premier pays du continent africain à adopter le bitcoin comme monnaie de référence, et le deuxième au monde après le Salvador en septembre 2021.
“Pays courageux et visionnaire”
Le Fonds monétaire international (FMI) avait réagi à l’annonce du Salvador en dénonçant une décision dangereuse « pour la stabilité financière, l’intégrité financière et la protection des consommateurs ». La présidence du Centrafrique estime au contraire que « cette démarche place la République centrafricaine sur la carte des pays les plus courageux et visionnaires. » Elle partage le franc CFA avec cinq autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui jouissent de situations économiques plus favorables que la Centrafrique.
La nouvelle loi autorise et régit toutes les transactions liées aux cryptomonnaies, sans restriction, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées. Le texte s’applique aux activités de commerce en ligne, à toute transaction électroniques et aux contributions fiscales. La loi prévoit aussi que « les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumis à l’impôt ».
Un pays pauvre et peu connecté
Pour s’émanciper de la devise issue du colonialisme et chercher des leviers économiques innovants, la tentation de monnaie digitale est une solution atteignable par les gouvernements sans avoir besoin de créer une banque centrale. Ce changement de monnaie ne coûte à peu près rien, puisque ce sont les mineurs de la blockchain qui sécurisent et défendent le système.
Pour autant le défi technologique demeure : la Centrafrique est le deuxième pays le moins développé du monde, selon l’ONU, malgré des réserves d’or et de diamant. De nombreux habitants ne possèdent pas de compte en banque et la pénétration d’Internet dans ce pays enclavé est d’environ 11 %, selon DataReportal, un portail de données en ligne.
Des années de conflit violent et une crise politique qui ont secoué le pays à l’approche des élections présidentielles de décembre 2020, ont eu de graves répercussions sur l’économie et endommagé les relations avec les partenaires internationaux, entraînant même des retards dans la distribution de l’aide vitale.
L’ombre de la Russie
« Avec une corruption systématique et un partenaire russe sous sanctions internationales, le contexte incite à la suspicion », a déclaré à l’AFP Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique centrale à l’Institut français des relations internationales (IFRI). « La recherche de voies de contournement des sanctions financières internationales par la Russie invite à la prudence.»
Fin 2020, une majorité des groupes armés qui occupaient alors les deux tiers du territoire ont lancé une offensive contre le pouvoir du président Touadéra, qui a appelé Moscou à l’aide. Déjà présents depuis 2018, des paramilitaires russes sont venus en renfort aux côtés des soldats centrafricains pour repousser l’offensive rebelle.
Le prochain pays à franchir le rubicond pourrait être le Panama. Sans faire forcément le choix de la monnaie officielle, le Panama travaille sur l’autorisation des paiements en Bitcoin et Ethereum. La situation est différente: le Panama n’a pas de monnaie officielle mais utilise le Dollar américain. Le Guatemala et le Honduras sont également évoqués dans les prévisions des experts.

02/05/2022

Salon africain de la fintech (SAFINTECH): première édition en octobre

Avec un taux de pénétration estimé à 60%, le mobile est le support le plus utilisé sur le continent africain. Cela a favorisé un développement phénoménal de l’utilisation de l’Internet sur ce support. Cette mobilité et cette connectivité a favorisé l’émergence des services, notamment, le paiement électronique, qui vient à point nommé dans un environnement caractérisé par un faible taux de bancarisation. Face au manque d’innovation du secteur, on assiste à la naissance de plusieurs start-up qui apportent des solutions innovantes au développement de la finance africaine.
Dans l’optique de promouvoir ces instruments financiers numériques innovants et de participer au développement de l’inclusion financière en Afrique, MOV’UP AFRICA Sarl a initié le Salon africain de la fintech (SAFINTECH). Prévue pour se tenir les 13, 14 et 15 octobre 2022 à Ouagadougou, la première édition aura pour thème : « Fintech : quels sont les enjeux pour le continent africain ».

La fintech ou finance technologique peut être définie comme une entreprise utilisant la technologie (digitale) pour innover en finance. Les fintechs sont de plus en plus en vue dans le marché africain. Cette émergence est favorisée par le manque d’innovation dans le secteur et la forte adoption du mobile par les populations africaines. Elles en font presque un assistant, que ce soit pour se renseigner ou faire des achats.
Ces start-up viennent aujourd’hui concurrencer les acteurs traditionnels, essentiellement les banques et les assurances. Elles profitent des nouvelles habitudes du consommateur pour lui proposer des services qui lui offrent à la fois mobilité et facilité dans la gestion de son portefeuille.
Cependant, comme toute innovation, les fintechs sont confrontées à de multiples défis en Afrique. Il s’agit, notamment, de l’insuffisance d’infrastructures nationales ou régionales, de l’inexistence de cadres règlementaires dans certaines régions, de la difficulté à mobiliser des financements ou encore la faible éducation financière des populations. C’est justement dans l’optique d’apporter des solutions à ces défis que s’inscrit l’organisation du SAFINTECH.

Il se veut une plateforme pour le développement de la fintech en Afrique. Ce Salon est ouvert à tous les professionnels du domaine en Afrique, mais aussi à toute la population burkinabè et à la jeunesse désireuse d’apprendre de nouvelles choses, surtout maîtriser les enjeux du monde de demain. Des packages de sponsoring et des stands sont mis à la disposition des professionnels pour la promotion de leurs produits et/ou services. « Fintech : quels sont les enjeux pour le continent africain ? » Selon le président du comité d’organisation (PCO), Evrard Jean Kevin Moné, le choix de ce thème est motivé par les enjeux énormes de la fintech au continent africain.
A en croire le PCO, la population africaine enregistre un faible taux de bancarisation. Seulement 28% disposent d’un compte bancaire. Les fintechs apportent des solutions à ce problème en développant l’inclusion financière par l’élargissement de l’accès aux services financiers sur le continent. Aussi, les fintechs africaines ne représentent que 2% des 13 000 start-up de la finance recensées dans le monde.

Qu’est-ce qu’une fintech gagnerait en participant à ce Salon ?
Plusieurs activités sont inscrites dans l’agenda du SAFINTECH. Il s’agit de l’organisation des cadres de rencontre, notamment, le B2B (rencontre d’affaires), le B2C et des expositions. Il y aura des pitchs, des conférences, des panels et des ateliers sur des thèmes bien précis pour apporter des solutions aux défis du monde de la fintech en Afrique. Le Salon offre plusieurs avantages aux participants. Il s’agit, notamment, de faire partie d’un forum sur la transformation numérique en Afrique, de former des relations sur un marché numérique unique africain et de découvrir la technologie Blockchain en Afrique et les avantages qu’une entreprise peut en tirer.

Participer au développement de l’économie burkinabè
La finance technologique accélère la dématérialisation des échanges et des flux financiers. Ainsi, elle permet un développement de l’inclusion financière, selon le PCO, Evrard Jean Kevin Moné. En effet, dit-il, la fintech a permis l’utilisation des porte-monnaie électroniques, notamment, ceux des entreprises de téléphonie mobile. Cela permet aux populations de faire des transactions sans utiliser la monnaie fiduciaire ou scripturale (le papier, les pièces de monnaie, les chèques, les transferts bancaires).
En plus, les porte-monnaie électroniques offrent la possibilité d’avoir un compte bancaire virtuel ou numérique. Ce compte bancaire permet à son détenteur de faire un pas dans le système bancaire formel et de pouvoir accéder à d’éventuels financements. La fintech permet donc d’accéder directement au crédit sans passer par des opérations classiques. « Cela suppose que le détenteur fait exclusivement ses transactions avec son compte bancaire virtuel et que la banque a une grande confiance en l’agent économique du fait des nombreux mouvements qu’ils opèrent », a-t-il ajouté.

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