solarinaissance

Mon experience sage femme

*Je sais pourquoi maintenant*

Je suis enceinte! Oh ce n’était pas prévu que je tombe enceinte si vite.

On m’a toujours dit que ça prendrait quelques essais.

Aussi je ne croyais pas que ma fertilité était si accru. Mais bon! Il faut absolument que je rentre en contact avec Émilie.

À l'époque, j'allais à l'université et puis je m’étais mis en équipe avec Emilie.
Elle m'avait confié lors d'un de nos échanges qu’elle avait fait un interview avec l’une des maisons de naissance de Montréal.

Elle m’expliqua à sa facon l’univers des sage-femme leur rôle et les avantages être suivi par une sage-femme au Québec. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai emmagasiné l’information.

Avec le recul, je sais pourquoi maintenant.

Pas question que je me fasse suivre à l'hôpital!

J’ai trop vu et entendu d'histoires de mauvais pour que je mette volontairement dans la gu**le du loup. Pour moi, à ce moment là, l'hôpital était synonyme de danger.

*Une nécessité, pas du luxe*

J’ai contacté la maison de naissance. J’ai donné mon nom et j’ai attendu.
Pour moi un suivi sage-femme c’était une nécessité et pas du luxe.
Puis j’ai reçu un appel me confirmant que j’avais été sélectionné!

J’étais tellement contente!

Ma sage-femme, à toutes les fois que je pense à elle et à son accompagnement, je n’ai que de beaux souvenirs. Ma fille porte même son nom, pour vous dire à quel point elle a une place spéciale dans nos coeurs.

La chaleur, le calme, le vibe étaient très rassurant. Les lieux de rencontre de nature très familiale. À chaque fois que j’y mettais les pieds je n’avais pas le goût d’en ressortir.

Bienveillance,
Respect,
Humanité,

Ce sont les attributs qui me viennent à l’esprit quand je pense à mon suivi sage-femme. Je fais parti des rares personnes au Québec qui ont eu la chance d’avoir un suivi sage femme. Je dis rare parce que bien que le service soit couvert par la RAMQ, le nombre de sage femme disponible pour la demande est insuffisant.

Bon ça c'est un autre sujet!

*J’étais en contrôle des décisions*

J’ai eu cinq enfants et je les ai eu avec un suivi sage-femme. Mon expérience avec elles on été super respectueuse.
Je me sentais à l'aise pour discuter de mes soucis et lorsqu'il y avait des décisions à prendre je ne sentais pas qu’on m’imposait, mais bien qu’on m’informait sur les différentes options.

De cette façon, je choisissais les examens que je voulais suivre. Je comprenais la pertinence de ceux-ci et si je refusais un examen qui est souvent considéré de routine, j'étais respecté dans mon choix, sans souci de représailles.

Les tactiques de peur ou de coercition souvent utilisées par malheureusement par beaucoup trop de médecins ou d'infirmières n'étaient pas présentes.

Je pouvais discuter d’égale à égale même si les sage-femme ont des connaissances et des études poussées. Je sentais que j’étais en contrôle des décisions qui me concernaient moi et mes bébés.

*Une expérience à caractère humain*

Grace à mon suivi sage femme, j’ai eu une experience humaine et je ne suis pas senti infantilisé, au contraire!

J’ai reçu des outils qui m’ont permis de croire en moi, en mon corps, en ma capacité de donner naissance, mais plus encore, d‘avoir confiance en ma capacité d'être parent.

Mes suivis en maison de naissance étaient personnalisés et adaptés à chaque grossesse.

Cette fluidité, cette humanité sera perdu si jamais la profession de sage femme le projet de loi 15 passe.

Cette magie féminine qui permet de la douceur de la liberté, l’autonomie de corps sera mis de côté.

Cette capacité de croire en la capacité au corps de la femme de donner naissance disparaitra.

En tant que femme noir dont le passé ayant de lourds trauma intergénérationelle du au traitement qu’à subit ma communauté, la préservation de cette capacité à croire en la force du corps féminin pour donner naissance revêt une signification particulière.

La patronisation de la profession de sage-femme risquerait de faire disparaître cette confiance essentielle, sapant la magie féminine qui transcende les générations.

Ainsi, je conclus en invitant chacun d'entre vous à réfléchir à votre propre expérience de grossesse. Avez-vous eu recours à une sage-femme?
Partagez votre histoire, votre expérience.
Chaque histoire à sa complexité et son unicité. Elle mérite d'être entendue. Les suivis de de grossessse peuvent-être empreints de douceur, de bienveillance, de puissance et de beauté seulement avec la liberté qu'ont les sage-femmes.

Et toi, as-tu eu recours à une sage-femme? Partage ton récit avec nous en commentaire.

Pour donner naissance de façon naturelle il faut être accompagné mais par qui et pourquoi? Toutes les réponse se trouve dans cet article blogue par Cindy Petrieux

La fin de semaine passée j'était au festival Enfanter l’évolution et j'ai eu la chance d'y entendre Whapio Diane Bartlett la sage-femme qui est à l'origine des enseignements dits de la naissance quantique.
Enseignements que Karine de Quantik Mama a mis à disposition de la communauté francophone notamment via ses enseignements sur le vortex de la naissance.

Je partage dans cette publication, la première d'une série de 4, les principaux enseignements que je retire de cette conférence.
Évidemment c'est depuis ma propre couleur que je fais ce partage 🙏

Les états altérés de conscience accompagnent la naissance
Lors de la mise au monde, une personne qui accouche descend au travers ses différents états de conscience, a fortiori si elle vit la naissance sans inhibition du processus.

BETA : Notre cerveau est en éveil, actif, alerte. C'est notre état au quotidien.
ALPHA : État de concentration, et de détente. C'est quand nous sommes absorbé·es.
THETA : État de rêve lucide. Arrive quand nous sommes en méditation profonde ou en sommeil léger.
DELTA : État inconscient. Quand on est en sommeil profond

L'enjeu c'est que toutes les personnes, doula, sage-femme, infirmière, médecin... accompagnant la personne qui accouche sont dans leur état Beta.

Et vont donc agir depuis leur état Beta.
Si elle n'ont pas conscience que la personne qui accouche a besoin de descendre dans ses états altérés de conscience elles vont toujours être en train de la ramener dans Beta.
On dit souvent qu'il faut pouvoir lâcher le néocortex : le cerveau de la raison, de la logique, de la parole.
=> C'est l'allié numéro 1 de l'état de conscience Beta.
Préserver les conditions permettant de descendre dans les états de conscience est donc capital pour favoriser le bon déroulement de la naissance.

En réalité c'est très simple, il s'agit de favoriser un environnement semblable à celui qui favorise le sommeil :
relaxation, sécurité, pénombre, intimité, chaleur....

Et éloigner de la personne qui accouche tout ce qui perturberait cet environnement :
parole, lumière, écrans, mouvement, observation...

Deux décisions sont donc décisives pour favoriser la traversée des états altérés de conscience de la naissance.

Où je décide d'enfanter ?
Pour être dans un espace sécuritaire

Avec qui je le fais ?
Pour rester dans sa confiance et s'assurer d'être entouré·e de personnes qui vont la soutenir.

Nous avons été conditionné·es à obéir
Whapio nous disait lors de cette conférence que le plus grand risque pour ce processus c'est le choix du ou de la professionnel·le qui va accompagner la grossesse et assister à la naissance.

Parce que nous sommes habitué·es à obéir.
Si nous avons face à nous un·e pro qui évolue dans le paradigme dominant dans lequel la naissance est considérée comme un événement éminemment dangereux et risqué,
dans le paradigme dans lequel la nature a besoin d'être domptée et contrôlée,
cette personne va avoir pour réflexe d'intervenir dans le processus.

Ce qui est observé dans ce paradigme c'est que la ou le pro de santé,
persuadé·e d'agir dans l'intérêt de la personne accompagnée, pour sa "protection",
va faire appel à deux processus pour faire accepter ses recommandations et protocoles si iel sent de la réticence de la part de la personne enceinte :

> la peur et la culpabilité
les risques aussi minimes soient-ils et les scénarios catastrophes aussi rarissimes soient-ils sont érigés en grande menace,pour faire accepter des tests,
des interventions ou des "précautions" qui vont pourtant perturber le processus physiologique.

Les témoignages ou le / la pro de santé dit "et si il arrivait..." ou encore "allez-vous vous en vouloir si..." sont malheureusement légions.

Et comme nous avons, particulièrement les femmes, été conditionné·es à obéir,
affirmer SES conditions, refuser des interventions
=> quand on nous fait peur,
=> quand on nous fait culpabiliser,
=> quand on nous infantilise,
=> quand on nous diminue dans notre capacité à savoir ce qui est bon pour soi,
est particulièrement ardu.

Le rapport de pouvoir est établi.
Le contrôle patriarcal de nos corps se met en place.

Tu veux connaître la suite ?
La conférence de Whapio était si riche que 3 autre publications suivront.

Je partage ici et su r Instagram du contenu pour que chaque personne qui a le désir contribuer à l'émergence d'un nouveau paradigme des naissances incarne fièrement, avec audace son autorité.

Participe toi aussi en faisant voyager ce post dans ton réseau.

Du 4 mai au 25 mai 2023

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Je suis en plein Rebranding. C'est l'anniversaire de mon conjoint, de ma fille et c'est mon anniversaire de mariage au courant du mois de mai.

Wouw!!! J'ai le goût de célébrer.

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À quoi sert la douleur lorsqu'on donne naissance?

Contrairement à ce que l'on peut penser la douleur pendant les contractions, lors de la naissance, n'est pas une mauvaise chose.

Elle indique 3 choses.

Que notre corps fonctionne bien
À quel hauteur se situe bébé dans notre bassin
Que on va bientot mettre au monde notre bébé
Qu'il est temps de se mobiliser pour aider bébé à descendre et sorti.

Cette douleur ne doit pas être percu comme un ennemi mais un allier.
Elle n'est pas une punition
Et n'est pas un indicateur quil y a un problème ou qu'on a fait qqch de mal.

Bien au contraire.

Cependant si on la combat et la perçoit comme un élément à éviter et bien le travail sera plus long et plus effrayant. C'est comme ça que les risques de complications augmenteront.

Alors respirer profondéement, désserer les dent et la mâchoire et puis visualiser des choses agréables.

Vous verrez tout ira bien

As-tu eu peur des douleurs de l'enfantement? Si oui ce post te rassure-t-il?

À quoi sert la douleur lorsqu'on donne naissance?

Contrairement à ce que l'on peut penser la douleur pendant les contractions, lors de la naissance, n'est pas une mauvaise chose.

Elle indique 4 choses.

Que notre corps fonctionne bien
À quel hauteur se situe bébé dans notre bassin
Que on va bientot mettre au monde notre bébé
Qu'il est temps de se mobiliser pour aider bébé à descendre et sorti.

Cette douleur ne doit pas être percu comme un ennemi mais un allier.
Elle n'est pas une punition
Et n'est pas un indicateur quil y a un problème ou qu'on a fait qqch de mal.

Bien au contraire. C'est tout à fait normal

Cependant si on la combat et la perçoit comme un élément à éviter et bien le travail sera plus long et plus effrayant. C'est comme ça que les risques de complications augmenteront.

Alors respirer profondéement, désserer les dent et la mâchoire et puis visualiser des choses agréables.

Vous verrez tout ira bien

As-tu eu peur des douleurs de l'enfantement? Si oui ce post te rassure-t-il?