Sous le masque bis

Sous le masque bis

Page de substitution pour la page Sous le masque, l'incertitude, le temps que fb débanne mon autre compte - culés, va !

14/01/2021

Couper le chauffage
Manger du fromage.
Contenir ma rage
Vivre du partage
Dans ce monde de cage
Faut le courage
D'être pas sage
Tels les oiseaux de passage
C***r des messages
Dans un orage
Qui chasse les nuages.

04/01/2021

Demain dès l'aube j'irai,
Tel voué à l'opprobre le dératé,
Récupérer mes billets.
Enfourchant mon fidèle vélo
Tel à la poste courant le clodo,
Mon AAH volerai récupérer.
Ah que n'est il déjà demain
Que mon frigo soit plein ?
Doré devant mon chauffage
Malgré mes airs de sauvage
A manger des steaks hachés
Tels que vousautres rupins profiterai.
Pour un jour pour 20 jours qui le dira ?
L'argent est ce fromage des rats
Qui l'encage et le rend scélérat.
Demain dès l'aube je flamberai
Ces bouts de papiers à jamais damnés
Enfin faire un peu l'enfant
Entre deux parenthèses de précaire liberté.

23/12/2020

Sous la pluie qui tombe encore
Il fait une nuit qui ne réveille ni ne dort.
Fou, soudain je m'émerveille.
La décrépitude de ses morts
Je vieillis comme crépite la pluie
Les soucis et les envies
Rendent ma figure et mon coeur meurtris.
Ah la force de l'habitude me mine encor.
Amère solitude et pourtant un moteur
Pour inventer un monde meilleur.
Dans la mer de mes idées presque noyées
Mon cerveau a besoin de lâcher
L'amarre.
J'ai mis le parfum de p**e, par habitude,
Comme Dalida presque malgré moi.
Songeant avec un certain émoi
Qui un jour relèvera t'il mon mat ?

15/12/2020

Ardechillers,
De la dérision à l'ambition

A vous jeunes ardéchois
Qui les vieux laissez pantois.
Vous jeunesse de Vallon
Que l'on délaisse et dit de petits cons
- Pas toujours sans raison -
Jeunesse en liesse et jamais en laisse
O vous brillants d'une adresse
Qui espante dans la déraison
Glissant sur les pentes de l'alcool de vos darons
Je vous kiffe.
Si bien souvent je vous ébouriffe
On ne bouscule que ceux qu'on adule.
La rime suivante serait trop facile
Vous jeunesse marrante aux yeux qui brillent
Parfois nos propos vous plantent comme mauvais argile
Qu'on désespère de façonner
Mais en outre soyez en ravis
Seuls les génies subissent le mépris.

Jeunesses albenassiennes
Qui se la donne et fait des siennes,
Petits bobos bien rigolos
Vous avez cependant un cerveau
Ne devenz jamais des prolos
Le travail tue le travail mine
Le Festival de la Rue qui termine
A besoin de vous.

Jeunesse privadoise, ...Non je dé***ne.
XD à Privas à part Sheddar y'a personne.

Jeunesse ardéchoise qu'un rien détermine
Qui s('ils n'ont pas inventé le caviar
Le cafard éliminent
- Les sages sont foutus sans les imbéciles
Qui la bêtise de leur recul leur font voir.
Vous êtes notre Espoir
Dans cet avenir noir
Que seul l'inconscience illumine.
Impétueux et fiers comme des cabres
Parfois irrespectueux mais à ma vue candélabres
(Google est ton ami)
Jeunesse de mon Pays
Tout vous est pourtant acquis.
Quête incertaine mais d'autant plus valable !

15/12/2020

J'ai mis le parfum de p**e,
Que le Bon Dieu me culbute !
J'ai mis le parfum de p**e,
Tel que le bouc en rut
Me voici reparti pour la Lutte.
J'ai mis le parfum de p**e...
Mais plus dure sera la chute.

14/12/2020

Bûche

Il manque un peu de chaleur,
Encore un peu dans mon petit coeur
Vous dites sérotonine
Je dis le corps que l'Amour anime
Non, point d'artifices
De la haine l'armistice
Sans faux semblant
Redevenir un enfant
Qu'est ce qu'un poème de Noël
Le long d'une vie cruelle
C'est la neige qui vient et qui fond,
C'est cette araignée à mon plafond
Ce clair obscur qui me fait vivre,
Mordre l'espoir comme mes chiens mordent les gens
Dans le désordre de ce soir
Ressortons au moins vivants.

09/12/2020

On m'a dit "Sa race le Poète",
Ma vie est complète
Foin de la reconnaissance obsolète
Des éditions Hachette.

07/12/2020

Encore un hiver.

Sur la vertu légère
De la femme du commissaire
Comme infâme et rude est l'hiver !
L'encatané, que j'achète un bonnet !
On voudrait que je me terre,
Ils rêveraient que je me taire
(nique sa mère la grammaire).
Chaque goûte d'eau se fait amère
Dans la s**o de l'avenir sédentaire
Et solitaire. Lors que, pauvre hère,
Il semble que j'enterre
Mes Iroquois et haches de guerre.
O amis embastillés !
O frangins dans le froid lit d'un hôpital
O vous sous un porche ayant la dalle
C'est pour vous que je m'accroche malgré mon râle
Des dernières forces de mes nerfs.
Encore un hiver où tels des Corsaires
Même à genoux on lâchera pas l’affaire.
Mes grosses co****es
De ce froid polaire !
Ah, jarnidouille,
Que j'aime pas l'hiver !
Poésie précaire,
Sur la tombe de grand père -

13/11/2020

Lors que le salarié
Perd son temps pour du papier
Je rêve et par là je réalise
Une société où n'est de mise
Que l'humanité comme seule utilité publique.
Bite.

12/11/2020

Souriez, on est les enfants des années 80.
Si on se défilait, qui montrerait le chemin à nos gamins ?
On en a vu tellement, on pourrait tellement en dire
Mais l'amertume nous amènerait à maudire.
Allons, marchons, parlons, passons le relais.
Si le virus est la bêtise on est immunisés
On a connu Skyblog et Benny B,
Le ridicule ne nous a pas tué.
Forts de ces silences armés
Soyons une épaule solide pour nos cadets.
Que notre vécu ne soit pas vain.

09/11/2020

Je ne porte pas le poids des fautes des malheureux, mais le poids des "on fait ce qu'on peut" dans un monde qui n'est pas conçu pour eux.

09/11/2020

Il pleut le jour veut pas se lever
encore une journée de damné à tourner
et virer de la cafetière
Oh dieu que ne sais je faire
quelque chose de concret.
Les poèmes c'est pour les niais
Les teubés les shtarbés qui n'ont de vie
Que le miroir de leurs écrits
J'aurais déjà dû être père et Papy
Oui mais la vie oui mais les soucis
Pauvre et gay quel petit va m'adopter ?
Je ne suis pas né pour cette éternité
A virevolter à simuler
Comme une femme déçue dans le lit
Pas d'ici pas d'aujourd'hui
Je veux écarter les murs de cette société
Faire du monde un énorme Walt Disney
Sans l'hypocrisie sans les idéaux n***s
Sans l'hypocrisie de la rentabilité.
Oui je rêve et je le sais
Mais cette réalité n'est pas adaptée
A ceux dont le seul sacerdoce est d'aimer.

08/11/2020

A l'abri avec mes chèvres
J'attends une trêve.
L'encatané de ce temps
Qui perturbe petits et grands !
Jusqu'à quand ô jusqu'à quand
Tiendrons nous tantôt courant tantôt rampant ?
Enfin ça va pour l'instant
L'endeman l'endevant aura soin de nos dents.

06/11/2020

Certes je le sais vous vous dites
Et vous êtes dans le vrai
Que si je ne cuisais ces frites
Je serais fort bien dérangé
La vache enragée je l'ai mangée
Je l'ai digérée je l'ai fumée
Comme Saïd la maréchaussée
Pour tous ces frites soient bénites
Que sans elles ô affreux ô damné
O éternel psychotique par trop condamné,
Je serais incontrôlé.
Oui certes mais, que le mal ne m'habite,
Aujourd'hui j'ai frites merguez et steaks hachés.

05/11/2020

J'ai vu les jouets barrés
Au rayon supermarché
J'ai failli pleurer
Ils ont pas le droit de voler
Le Noël des pequelets.

04/11/2020

Qui dira encore Toz ?
Qui dira encore Bollos ?
Jeunesse perdue qui jamais n'ose
Vieillesse foutue qui s'enquilose.

03/11/2020

On croirait le temps qui rend fou mais non,
C'est juste le temps qui rend con.
On nous dit demain vous aurez tout
Mais on sait les promesses bidon de ces ripoux
Demain on mangera des oignons.
Je me comprends
La misère fait mal aux dents
La soupe aux cailloux aplatit les joues
L'espoir jamais atteint toujours en joue
Jaloux, comme fous, nous usa jusqu'au trognon.

01/11/2020

Même dans la pauvreté
Les gens pensent rentabilité
Même dans l'alternatif
Les gens bloquent sur le productif
Société vénale système pénal absurde
J'en suis le chacal le chien la brute
Vos carottes vous pouvez vous les mettre
A cuire. Vos bâtons vous feront maître
Là où vous conduit votre paraître. Aucu
-ne hésitation. Mon jardin en friche
Emmerde votre système de t-riches.

01/11/2020

Vieux texte écrit en 2015 alors que j'étais en taule (ce qui explique un certain fatalisme, une certaine culpabilité qu'est pas de moi) rapporté par un ami sur ma demande:

Il m’apparaît aujourd'hui que j'ai eu tort. Cette révolte que j'aimais tant m'a encore conduit à un mur. La sacralisation de l'échec, je vaux mieux que ça. Et toujours me défoncer pour accepter mes vices, ça va me mener à la morgue avant d'avoir été... comme mon père. Et c'est pourtant pour ne pas être comme lui, aigri et asocial, que j'ai jamais voulu être adulte ! Comment faire taire ce sale gosse en moi ? Et quelle meilleure perspective d'avenir ? Devenir enfin un Homme, avec de vraies valeurs, quelqu'un sur qui on peut compter, s'appuyer sans finalement être déçu. Mais sur quelles bases ? Je ne connais pas ce chemin là. Puis, je ne peux pas renoncer à tout mes engagements, alors où sont les bornes ? La psy à sûrement raison, je n'ai réussi qu'à devenir un sociopathe... ou un "sociophobe". Mais, comment faire confiance en cette société constamment dans le beurre ? Si je la combats, je fais la même erreur, et montrer le bon exemple ne suffit plus. En vrai, je ne sauverai pas le monde, mais, penser qu'à moi serait égoïste... Puis, j'ai fait des choses biens, j'ai eu des moitiés de solutions -soupir- En n'acceptant pas de ne pas être le meilleur, je suis devenu le pire. J'ai du temps pour penser à tout ça, mais, le temps ne fait pas la solution. Mon gros challenge du moment de l'an à venir, devenir moins con, me racheter un avenir

Will, le 24/10/2015

27/10/2020

Le monde est une jungle qu'on a dénaturé en zoo.
L'humble meurt sous l'hypocrisie immonde
des animaux sociaux