BBL Gospel

Notre Coeur,

Dans cette capsule, je voudrais parler d'une merveilleuse vérité spirituelle que nous pouvons trouver dans le fonctionnement de notre cœur, comparé à celui d'un moteur diesel, et de l'efficacité extraordinaire du sang précieux de Jésus.

Imaginons, si nous voulons, que votre cœur soit tel un moteur diesel. Comme ce moteur, notre cœur a besoin de carburant pour fonctionner correctement. Dans ce cas, notre carburant est l'amour, la foi, l'espérance et la communion avec Dieu. Comme le diesel est compressé dans le moteur pour générer de l'énergie, notre cœur, lorsqu'il est rempli de l'amour de Dieu, est capable de générer une puissance spirituelle incroyable.

Comme le soulignait récemment un médecin, notre cœur fonctionne également comme une pompe vitale. Tout comme un moteur pompe le carburant dans les composants du véhicule, notre cœur pompe le sang dans toutes les parties de notre corps humain. Chaque battement est une symphonie de vie, distribuant l'oxygène et les nutriments nécessaires à chaque cellule, tout en éliminant les déchets.

Dans la Parole de Dieu, dans le livre des Proverbes (Proverbes 4:23), il est écrit : "Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie." C'est comme si la Bible nous enseigne que notre cœur est le moteur de notre existence spirituelle, d'où jaillit toute notre vie.

Mais il y a un aspect crucial à ce processus. Tout comme un moteur diesel a besoin d'être entretenu et nettoyé régulièrement pour fonctionner efficacement, notre cœur a également besoin d'être purifié et renouvelé. Sans cela, des impuretés peuvent s'accumuler, obstruant notre relation avec Dieu et entravant notre capacité à vivre pleinement selon Sa volonté.

Dans le Psaume 51:10, David implore Dieu en disant : "O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé." David reconnaît l'importance d'un cœur purifié pour être en communion avec Dieu et accomplir Sa volonté.

C'est là que le sang de Jésus entre en jeu. Le sang versé par Jésus sur la croix est plus puissant que n'importe quel nettoyant que nous pourrions utiliser pour purifier nos cœurs. Il a le pouvoir de laver nos péchés, de nous libérer de nos fardeaux et de restaurer notre communion avec Dieu.

Comme l'apôtre Jean le déclare dans sa première lettre (1 Jean 1:7) : "Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché." Le sang de Jésus nous purifie complètement, nous permettant de nous approcher de Dieu avec un cœur purifié et renouvelé.

En nous permettant de recevoir Son pardon et Sa grâce, le sang de Jésus transforme nos cœurs en des moteurs spirituels pleins de puissance et de vie. Il nous donne la capacité de vivre non pas selon la chair, mais selon l'Esprit, accomplissant ainsi la volonté de Dieu dans nos vies et répandant Son amour et Sa lumière dans le monde.

Que cette vérité nous inspire à entretenir nos cœurs comme de précieux moteurs spirituels, nourris par l'amour de Dieu et purifiés par le sang de Jésus, afin que nous puissions briller comme des témoins de Sa grâce et de Sa puissance dans un monde qui a désespérément besoin de Son salut.

Occupation des Espaces : Une Responsabilité Chrétienne et la Reconnaissance envers le Donneur Divin

Dans notre quête pour comprendre notre rôle en tant que chrétiens dans ce monde, le Psaume 115:16 résonne avec une clarté profonde : "Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils de l’homme." Cette déclaration révèle une dualité significative entre la souveraineté divine et la responsabilité humaine. Nous sommes appelés à occuper les espaces terrestres avec intention et à reconnaître ou glorifier celui qui donne, le Créateur tout-puissant.

La Bible nous enseigne que les cieux sont la demeure de Dieu, l'espace où sa souveraineté règne incontestablement. En tant que chrétiens, cela nous appelle à la reconnaissance, à la gratitude et à une compréhension profonde de notre dépendance envers le Créateur. Colossiens 1:16 renforce cette perspective en proclamant que tout a été créé par Dieu et pour Dieu. Ainsi, en comprenant la nature des cieux, nous sommes amenés à une adoration et une humilité renouvelées.
La constance de Dieu en tant que donneur est une pierre angulaire de notre foi, comme le souligne Malachie 3:6. Cette constance crée une base solide pour la confiance chrétienne dans l'occupation des espaces, rappelant que le Seigneur est fidèle à ses promesses.

Le Psaume 115:16 nous révèle également la confiance de Dieu envers l'humanité en nous confiant la terre. Notre responsabilité en tant que chrétiens ne se limite pas à l'occupation physique de l'espace terrestre, mais s'étend à un rôle de gardiens de la création. Genèse 2:15 nous rappelle que Dieu a placé l'homme dans le jardin pour le cultiver et le garder. Ainsi, notre occupation des espaces doit refléter la volonté divine de soin et de respect envers la création de Dieu.
Les Écritures, à travers des récits tels que celui de Josué et de la conquête de Canaan, démontrent la confiance de Dieu dans la capacité de l'homme à occuper les espaces. Le lien entre la foi, la confiance en Dieu et la conquête territoriale est évident, soulignant la responsabilité qui découle de ce don divin.

La reconnaissance envers celui qui donne, combinée à la responsabilité chrétienne dans l'occupation des espaces, doit se traduire par des actions concrètes. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à occuper les espaces physiques, sociaux et professionnels avec une intention basée sur les valeurs bibliques. La générosité divine devrait nous inspirer à partager les bénédictions reçues et à prendre soin de la création. Chaque action quotidienne devrait refléter une compréhension profonde de celui qui donne.

En conclusion, le Psaume 115:16 nous invite à une réflexion profonde sur notre rôle en tant que chrétiens dans l'occupation des espaces terrestres. Notre responsabilité va de pair avec la reconnaissance envers le Créateur qui nous a confié cette terre. Que notre occupation des espaces soit imprégnée de gratitude, de soin et de respect envers celui qui donne, façonnant ainsi notre vie quotidienne selon la volonté divine.

LA FAMILLE SELON DIEU

Chers membres, je souhaite partager avec vous une réflexion sur la valeur inestimable de la famille. Peu importent nos convictions individuelles, la famille demeure un trésor que Dieu nous a confié, une richesse à préserver et à chérir.

Même si nos croyances diffèrent, nous pouvons tous reconnaître que la famille est un don précieux de la vie. Comme l'exprime le Psaume 127:3 : "Voici, des fils sont un héritage de l'Éternel, le fruit des entrailles est une récompense." C'est dans cette perspective que nous comprenons le rôle sacré de la famille dans le plan divin.

L'amour familial est une force universelle qui transcende les différences. Que nous croyions en Dieu ou non, l'amour est le liant qui unit nos cœurs, comme l'enseigne 1 Corinthiens 16:14 : "Que tout ce que vous faites soit fait dans l'amour." L'amour au sein de la famille est une expression tangible de la grâce de Dieu. La Bible souligne également la responsabilité que nous avons envers nos proches. Galates 6:2 nous rappelle de "porter les fardeaux les uns des autres". Même sans partage de foi commune, prendre soin les uns des autres, être là dans les moments difficiles, est un témoignage de l'amour que Dieu souhaite voir reflété dans nos vies.

L'unité familiale, bien que parfois difficile à maintenir, est un joyau rare. Psaume 133:1 proclame : "Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble!" En tant que famille, préservons cette unité qui transcende nos diversités.
En explorant la généalogie de Jésus dans Matthieu 1:1-17, nous découvrons l'importance de l'héritage spirituel. La famille de Jésus était loin d'être parfaite, mais Dieu a travaillé à travers elle pour apporter le Sauveur au monde. Cela nous rappelle que chaque famille, avec ses imperfections, peut être un vecteur de l'œuvre divine.

La Bible, dans le livre de Tite 1:5-8, nous exhorte à établir un leadership sage et juste au sein de nos familles : "Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, selon que je t'en ai donné l'ordre... car il faut qu'il soit irréprochable, comme économe de Dieu." Cela souligne l'importance de la direction éclairée dans la famille, guidée par des principes divins.

En définitive, que nous croyions en Dieu ou que nous explorions encore notre propre spiritualité, reconnaissons ensemble la valeur incomparable de la famille. Elle est un trésor divin qui dépasse les barrières de nos différences. En cultivant l'amour, la responsabilité et l’unité, nous honorons non seulement nos liens familiaux mais aussi la beauté de la vie elle-même.

Trouvons en elle-même la force de contribuer à faire de nos familles un lieu de paix, d'amour, de joie et de respect mutuel, portant ainsi un héritage spirituel précieux pour les générations à venir. Que Dieu bénisse chaque famille et guide chacune sur le chemin de la compréhension et de l'appréciation mutuelle.

La Tentation

Lorsque l'Éternel s'adresse à Satan en mentionnant Job, un homme parfait, droit, craignant Dieu et éloigné du mal, cela résonne parfois avec nos propres questionnements. Nous, qui nous efforçons d'être justes, honnêtes et pieux, pouvons nous demander pourquoi des épreuves nous touchent.

Bien que les Écritures affirment que Dieu ne tente personne, il est ajouté ici que parfois Il permet que la tentation survienne, avec la certitude que nous avons la capacité de la surmonter. Aucune épreuve n'excède nos limites.

Dans cette narration, une leçon capitale émerge : Dieu tire une fierté justifiée de Job et cherche à se glorifier à travers sa vie. De manière similaire, dans nos vies, notre Père céleste aspire à se glorifier à travers nos expériences, justifiant ainsi la permission des épreuves.

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Heureux les pauvres.

Luc 4:18 nous plonge dans le retour de Jésus à Nazareth après une période de tentation dans le désert, marquant ainsi le début de son ministère terrestre. Prononcé un jour de sabbat, ce passage sert d'introduction au mandat de Jésus.

Cette mission première, annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, suscite deux questions cruciales : Qui sont les pauvres, et quelle est cette bonne nouvelle ?

Les "pauvres" dont parle Jésus dépassent la simple définition monétaire. La pauvreté englobe la faim, le manque de logement, les problèmes de santé, l'accès limité à l'éducation et bien plus encore. Cette diversité démontre que la pauvreté revêt plusieurs visages, transcendant le seul manque d'argent.

Dans le contexte spirituel, la pauvreté est présentée en grec comme "ptochos," lié à "ptosso" signifiant "s'accroupir." Cela évoque une personne réduite à demander de l'aide, dépourvue de richesse ou d'influence. Jésus, en Luc 6:20, adresse cette bonne nouvelle spécifiquement à ses disciples, les invitant à se réjouir dans leur sentiment de pauvreté, car ils hériteront du Royaume des cieux.

Cette compréhension spirituelle guide l'injonction de prendre soin des disciples qui se sentent régulièrement démunis, comme le souligne Paul dans Galates 2:10, où il recommande de se souvenir des pauvres, signifiant ici les disciples dans le besoin.

En synthèse, l'annonce d'une bonne nouvelle aux pauvres s'étend au-delà du contexte financier, englobant une compréhension plus profonde de la pauvreté spirituelle et la responsabilité de prendre soin des disciples dans leur besoin constant.

Dieu est notre Père

Mathieu 6:9, souvent cité au sein des croyants, offre une profondeur significative souvent sous-estimée. La prière devient ainsi un canal privilégié de communication avec Notre Père, le Créateur, mentionné dès les premières pages de la Bible sous diverses appellations telles que Dieu, l'Eternel ou Yhwh.

Un éclairage pertinent provient d'Exode 35:2, où le repos du septième jour, le sabbat, est déclaré saint et soumis à une punition de mort en cas de travail. Cette prescription semble rigoureuse, mais comme un père qui impose des règles pour protéger son enfant de la douleur, Dieu ordonne des lois pour notre bien-être. Le repos sabbatique, conçu à l'image de la Création, vise à préserver notre santé physique et mentale.

Analogiquement, certaines restrictions alimentaires dans l'histoire juive soulignent la sagesse divine anticipant les besoins humains, notamment lors de déplacements longs où des éléments alimentaires spécifiques étaient écartés pour des raisons de digestion et de praticité.

Ainsi, derrière ces lois et ordonnances, se profile l'intention paternelle de procurer le bonheur et le bien-être de l'humanité, créée à l'image du Créateur. Honorer ces prescriptions dépasse la simple obéissance; c'est en comprendre la sagesse bienveillante qui vise à nous élever vers un bien commun. En conclusion, appliquer ces recommandations prend une nouvelle dimension lorsqu'on les appréhende dans leur profondeur et leur bienveillance originelles.

L’œuvre du Salut selon DIEU

Genèse 6:1-7 relate une période où les fils de Dieu s'unissent aux filles des hommes, menant à une génération de géants. Cependant, la méchanceté de l'homme devient prédominante sur la terre, incitant Dieu à regretter sa création. Cette méchanceté conduit à la décision divine de détruire l'humanité, mais Noé trouve grâce aux yeux de Dieu.

Genèse 7:11-12 dépeint le déluge qui s'abat sur la terre pendant quarante jours et nuits, marquant un changement radical dans l'histoire humaine.

Genèse 8:1-7 révèle que Dieu se souvient de Noé et fait cesser les pluies. L'arche, symbole de la direction divine, repose sur les montagnes d'Ararat, et Noé envoie un corbeau qui, après plusieurs allers-retours, indique le début du déclin des eaux.

Ces récits soulignent que le salut ne résulte pas d'une œuvre humaine, mais d'une intervention divine. Ils mettent en lumière la nécessité de reconnaître la souveraineté de Dieu dans les moments cruciaux de l'histoire humaine, montrant que la délivrance vient de Lui, indépendamment des actions humaines.

En conclusion, ces passages rappellent que le salut est une œuvre divine, soulignant l'importance de placer notre confiance en Dieu, l'architecte du salut, plutôt que de s'appuyer sur nos propres efforts.

Je recherche quelqu’un qui ne parle des autres.

Trouver une personne qui s'abstient de critiquer les autres semble difficile, voire impossible, surtout lorsque notre discours se focalise sur les imperfections. Jacques 3:2 souligne la difficulté inhérente à maîtriser nos paroles, affirmant qu'un homme parfait, capable de gouverner tout son être, est une rareté.

Jacques nous oriente vers une réflexion sur la perfection, un attribut qui, selon toute la Bible, n'est associé qu'à Jésus-Christ, comme souligné dans Hébreux 7:28. Cela nous amène à reconsidérer notre jugement envers ceux qui profèrent des paroles injustes à notre égard. L'Ecclésiaste nous rappelle qu'il n'y a sur terre aucun homme juste qui ne pèche jamais, soulignant ainsi l'impact du péché sur notre imperfection.

Cela nous conduit à comprendre que nos paroles inappropriées découlent de notre nature imparfaite, générant des émotions négatives. Si nous, dépourvus de sagesse, nous plaignons souvent du comportement des autres, il est crucial de reconnaître que le péché nous rend imparfaits, influençant nos paroles et engendrant des émotions néfastes.

Cependant, la question clé est de savoir si la compréhension de l'attitude des autres justifie notre propre comportement. Les paroles que nous proférons émanent de l'abondance de notre cœur, comme le soulignent Matthieu 15:11, Luc 6:45 et Matthieu 12:34. Reconnaissant notre nature méchante par défaut, il devient impératif de laisser Jésus vivre en nous, afin d'être transformés à son image en paroles et en actes.

En conclusion, aspirez à ne jamais parler négativement des autres implique de permettre à Jésus de résider en nous, transformant notre cœur méchant en un trésor de bonté, conforme à Matthieu 12:35.

Parabole du Juge Inique Luc 18:1-8

Jésus partage une parabole captivante, soulignant l'importance de toujours persévérer dans la prière. L'histoire raconte un juge injuste qui, pendant longtemps, refusait de rendre justice à une v***e. Pourtant, cette v***e, persistante dans sa demande, finit par obtenir justice.

En restant dans la perspective de changer l'église pour changer la nation, ce récit révèle une leçon profonde sur la nature de Dieu. Le juge injuste ne craignait pas Dieu, tandis que la v***e réclamait vengeance, un attribut réservé à Dieu. Les situations difficiles que nous traversons peuvent parfois nous faire douter de la justice divine, nous poussant même à vouloir prendre des mesures par nous-mêmes.

Cette perception peut se traduire dans nos offrandes, dîmes et actions de grâce, reflétant une certaine insatisfaction et amertume. Face à des périodes d'épreuves persistantes, où Dieu semble silencieux, et devant les défis socio-économiques, il est naturel de s'interroger sur la justice divine.

Jésus, dans sa conclusion, soulève une question profonde : au-delà des difficultés actuelles, retrouvera-t-il la foi lorsqu'il reviendra? La foi, source de persévérance dans la prière, s'affirme comme une assurance ferme que Dieu est juste et n'hésitera pas à intervenir en notre faveur. C'est cette foi qui permet aux justes de vivre et de changer l'église, impactant ainsi la nation.

En résumé, la foi devient le moteur de la persévérance dans la prière, et ceux qui vivent par la foi sont les agents du changement dans l'église, contribuant ainsi à la transformation de la nation.

Le Rôle de la femme.

Le rôle de la femme en tant qu'aide semblable, créée par Dieu pour accompagner l'homme, prend une dimension particulière lorsqu'on considère les multiples missions attribuées à l'homme dans le jardin, notamment l'agriculture et l'élevage. Il est plausible que, confronté à ces responsabilités, l'homme aurait eu du mal à trouver le temps nécessaire pour bien s'alimenter. Dans un acte de sollicitude divine, Dieu pourrait avoir identifié ce besoin et confié à la femme, qui est "l'os de ses os", la tâche de pourvoir à ses besoins alimentaires.

Cette perspective trouve une confirmation dans deux passages bibliques significatifs. Dans Genèse 3:6, la femme, percevant que l'arbre était bon à manger, partage le fruit avec son mari. Adam, pour sa part, accepte de manger du fruit, possiblement influencé par le fait que la femme assume la responsabilité de son alimentation. Ce lien entre la femme et la nutrition d'Adam est souligné lorsque, dans Genèse 3:12, il se réfère à elle comme celle que Dieu a mise à ses côtés, impliquant ainsi une charge partagée, voire déléguée.

Il est essentiel de noter que cela ne signifie pas que l'homme doit exclusivement se nourrir par l'intermédiaire de la femme. Des exemples de chefs cuisiniers masculins éminents en témoignent. Cependant, cette perspective souligne qu'en vue d'optimiser l'efficacité et les performances dans le travail de l'homme, la femme a un rôle important à jouer en veillant à sa nutrition. Cela renforce la dynamique complémentaire des rôles assignés par Dieu à l'homme et à la femme dès le jardin d'Éden.

Dieu souhaite t-il détruire la terre?

Une fois de plus, je m'engage dans une réflexion profonde sur la thématique captivante : "Changer l'Église pour changer les Nations". Notre foi en Christ repose sur la conviction que Jésus est le Fils de Dieu et qu'il reviendra sur une terre qui, selon Apocalypse 21:1, sera renouvelée. Cependant, est-ce que Dieu manifeste une hâte particulière pour cet événement?

Un examen des Écritures révèle que, par le passé, Dieu a choisi de ne pas détruire la terre immédiatement pour éradiquer le péché, mais plutôt de juger des peuples spécifiques. À l'époque de Noé, bien que Dieu ait annoncé la destruction de toute chair, la terre a été préservée pour la famille de Noé et les animaux. L'exemple de Sodome et Gomorrhe montre également que Dieu cherchait des raisons de sauver la ville, soulignant l'importance de trouver des justes. Même avec Israël, Dieu était prêt à détruire le peuple, mais après l'intervention de Moïse, il a préservé ceux qui avaient vu sa gloire.

Ces exemples démontrent que Dieu ne précipite pas la destruction de la terre, mais cherche des occasions de grâce. Alors pourquoi, en tant que chrétiens, sommes-nous souvent impatients de voir cette terre détruite? Peut-être que, si nous adoptons le regard de Dieu, nous comprendrons notre mission de remplir, assujettir, dominer, et surtout conquérir la terre pour le Royaume de Dieu.

En conclusion, notre désir ardent de voir la terre détruite peut être mieux compris à travers la perspective divine, qui nous appelle à accomplir notre mission terrestre avec engagement et fidélité pour étendre le Royaume de Dieu.

La piscine de Bethesda Jean 5:1-16

Dans ce passage biblique, nous découvrons qu'un homme malade attendait sa guérison en étant dépendant du mouvement de l'eau dans la piscine de Bethesda. Sa guérison semblait conditionnée au fait qu'une personne le jette dans l'eau au moment opportun. Toutefois, lorsque Jésus lui dit simplement "Lève-toi, prends ton lit, et marche", cela soulève des réflexions profondes.

Il est intéressant de noter que cet homme aurait pu être tenté de rester au bord de la piscine, à une distance minimale pour être le premier à se jeter dans l'eau. La question cruciale est : pourquoi ne le faisait-il pas? Certains peuvent suggérer des besoins légitimes tels que manger, mais la vérité est que des besoins légitimes, même nécessaires, peuvent parfois devenir des obstacles à la guérison.

Le lit sur lequel le malade était allongé peut être vu comme une représentation du confort auquel il s'était habitué. Son déplacement constant vers la piscine, son espoir en la prochaine agitation de l'eau, tout cela s'inscrivait dans une routine confortable, même si cela ne lui apportait pas la guérison. Cependant, si cet homme avait choisi de quitter son lit et d'attendre l'ange à quelques pas de la piscine, il aurait peut-être expérimenté la guérison.

La leçon à tirer souligne l'impact du confort dans nos vies. Dans ce passage, le lit du malade symbolise le confort qui peut nous empêcher de recevoir les faveurs divines. Choisir de sortir de notre zone de confort, même lorsque cela semble difficile, peut être la clé pour accéder aux bénédictions que Dieu a pour nous.

Changer L'Eglise pour changer la Nation.

Par la foi, nous comprenons, selon Hébreux 11:3 (Darby Bible), que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, révélant que ce qui est visible trouve son origine dans l'invisible. Ayant déjà établi que notre regard devrait être tourné vers la Nation pour jouer pleinement notre rôle sur terre, ce passage souligne que la matérialisation de notre réalité résulte de la parole de Dieu.

Cette réflexion soulève une question cruciale : que percevons-nous dans notre Nation? Entre conflits armés, catastrophes naturelles et émergence des NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de Communication), les réseaux sociaux s'imposent comme des acteurs majeurs dans les décisions internationales. En janvier 2020, la suspension permanente du compte Twitter du président sortant des États-Unis après l'assaut du Capitole en est un exemple frappant.

Les réseaux sociaux, fruits des dernières décennies, transforment notre perception de l'espace, du territoire et des relations sociales. Si la Nation est définie comme une communauté politique partageant origine, histoire, culture et traditions, il devient incontournable d'associer aujourd'hui les réseaux sociaux à cette notion.

Par la foi, acceptons que tout ce que nous voyons provient de l'invisible, affirmant ainsi que les réseaux sociaux ont été formés par la parole de Dieu. Par déduction, conquérir notre Nation signifie conquérir ces réseaux sociaux pour Jésus.

En conclusion, la conquête des réseaux sociaux devient impérative pour rendre possible le changement de notre Nation, mettant en lumière le rôle essentiel de la foi dans cette transformation.