Culture geographique

On compte 58 parcs naturels régionaux en France. L’un des derniers qui a vu le jour est celui du parc régional du Mont-Ventoux, créé par publication au Journal Officiel le 29 juillet 2020. Malgré que l’UNESCO désigna le territoire du Mont-Ventoux comme Réserve de Biosphère en 1990, le projet de classement en parc régional naturel est long à mettre place. Un syndicat d’aménagement touristique est créé en 1965 car déjà à cette époque le Géant de Provence attire les curieux.

Il y avait urgence à classer ce territoire qui compte un million de visiteurs par an. Véritable lieu touristique grâce ou à cause du Tour de France, il est une étape indispensable dans la région. Au sommet (1910m d’altitude), une vue magnifique s’offre à tous les randonneurs, cyclistes ou aux personnes véhiculées. En plus de la vue, sa vegetation méditerranéenne, alpine, puis son paysage lunaire en fait un environnement exceptionnel pour tous les amoureux de la nature. Il est possible d’y observer « facilement » des chamois, mouflons, cerfs, sangliers et même le loup !

Mais cette biodiversité unique et très localisée était en danger. Le tourisme a dégradé ce milieu sensible, certaines espèces ont même disparu. Imaginez l’état du Ventoux après le passage du Tour de France… Grâce à la création de ce parc, des zones de stationnement sont mises en place, des chemins balisés jusqu’au sommet, des ecogardes viennent à la rencontre des touristes afin de les sensibiliser à l’environnement.

Ces étonnantes vasques de calcaire se trouvent au pied de la Sainte-Baume, dans les sources de l'Huveaune 😮💙

Crédit photo : romainfotographie

Qu’est ce qu’un migrant ? Il s’agit d’un terme complexe qui a acquit une connotation négative avec le temps.
La définition de base d’un migrant est celle d’une personne qui passe d’un endroit à l’autre. On peut préciser cette définition en ajoutant le critère des frontières géographiques des pays car la notion de territoire est la base de la définition. Un migrant devient donc une personne qui passe d’un pays à l’autre.
Et les touristes alors ? Sont-ils des migrants ? Il faut donc ajouter d’autres critères comme le lieu de naissance. Mais pas que car un expatrier, dans les consciences collectives, n’est pas considéré comme un migrant.
Les Nations Unis ont définis un migrant comme ceci : « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».

Aujourd’hui un migrant c’est une personne qui fuit son pays, il y a la notion de recherche d’une vie meilleure, la recherche de la sécurité, du travail… Les Nations Unis estiment qu’en 2020 les migrants représentaient 3,6% de la population mondiale.

Le changement climatique est perçu comme une bombe à retardement pour les migrations. On parle de 143 millions de migrants climatiques d’ici 2050. Un phénomène qui touchera tous les pays, cela entraînera peut-être une redéfinition plus large du migrant car des migrations au sein même de certains pays d’Europe seront à prévoir notamment en France avec la montée des eaux.

Le Glacier des Gourgs Blancs (3128m) dans le Luchonnais s’en est allé… et d’autres vont le suivre. 📷 .laporte.guide

Cartographie des méduses en Région PACA Cartographie des méduses en Région PACA

Avant il y avait des années à méduses, il semble aujourd’hui qu’elles envahissent les côtes méditerranéennes tous les étés voire même l’hiver parfois.

Plusieurs causes expliquent, en partie, cette prolifération.
Des causes naturelles :
1. Des températures atmosphériques élevées et des périodes sans pluie
2. Les vents Sud-Est qui peuvent ramener les méduses à travers les courants océaniques

Des causes anthropiques :
1. La surpêche qui fait diminuer le nombre de super prédateurs
2. Le réchauffement de la mer Méditerranée qui a augmenté 20% plus vite que la moyenne des océans
3. Le canal de Suez qui permet à des espèces exotiques d’arriver en Méditerranée perturbant ainsi toute la biodiversité. C’est le cas de la méduse nomade déjà présente en Méditerranée orientale et qui sera probablement présente sur les côtes Ouest dans une ou deux décennies. Une méduse qui peut atteindre 1m de diamètre et peut provoquer des brûlures graves.
4. La surcharge en nutriments de la mer liée à l’activité humaine (rejets agricoles ou industriels).
5. Le recours massif aux digues qui permet de créer des bassins adorés par les méduses

Certains indicateurs permettent d’estimer la population des méduses notamment grâce à la présence du poisson-lune qui mangent les méduses. Leur nombre permet de se rendre compte de la prolifération des méduses.

A l’instar de cette prolifération, certaines espèces de méduses sont en voies d’extinction en raison de l’actualité humaine.

L’association « Les amis du marégraphe de Marseille » est officiellement reconnue comme organisme d’intérêt général par la Direction générale des finances publiques.
Les dons effectués à son profit ouvrent donc droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant.
Soutenez financièrement Les amis du marégraphe de Marseille !
Nous bénéficions bien sûr d’un fort ancrage dans les Bouches-du-Rhône, mais l’universalité de nos raisons d’être (valorisation patrimoniale, vulgarisation scientifiques, etc.) se traduit aussi par 30% d’adhérents résidant en dehors de ce département (voir publication du 14 juin 2022).
Adhérez à notre association ! Quelle que soit votre sensibilité, scientifique, patrimoniale, artistique, écologique ou simplement curieuse, vous serez bienvenu(e)s. Avec vous nous irons encore plus loin.
Faire un don / adhérer : https://amis-maregraphe-marseille.fr/?page_id=1226

Quoi de plus géographique qu’une ligne de partage des eaux. Il s’agit d’une limite géographique qui délimite des bassins versants.
Un bassin versant est un territoire géographique qui délimite les collectes des eaux (fluviales, pluviales) d’un cours d’eau. Les limites sont délimitées par un relief aux pentes plus ou moins abruptes. Les eaux s’écoulent donc dans le sens de la pente.

On peut étudier les lignes de partage des eaux à différentes échelles. La plus précise est celle à l’échelle d’un cours d’eau, et peut se faire aussi à une échelle plus large : celle d’un pays ou d’un continent. L’élément essentiel est l’exutoire, qui est le point d’évacuation de l’eau. L’exutoire le plus global qu’on puisse trouver est l’océan, les mers.

Ainsi, en France métropolitaine par exemple, on distingue trois sorties d’eau principales : la mer Méditerranée, l’océan Atlantique et la Manche. Cette ligne de partage des eaux distingues tous les cours d’eau qui ont comme embouchure finale un fleuve qui se jettent dans un de ces trois océan/mers.

Le marégraphe de Marseille à été construit à la fin du 19ème siècle pour fixer l'origine du réseau de nivellement français continental (l'altitude 0).
Cette référence a été établie à partir des observations du niveau de la Méditerranée effectuées par le marégraphe totalisateur entre 1885 et 1897.
En Corse, l'origine des altitudes à été établie à partir de mesures réalisées entre 1912 et 1937 par un marégraphe implanté à Ajaccio.
Merci à Paul Vidal de la Blache (1845-1918), plus connu sous le nom de Vidal-Lablache, et à ses belles cartes murales colorées, pour leur aide illustrative.
Toutes les références altimétriques françaises sont sur :
https://geodesie.ign.fr/index.php?page=reseaux_nivellement_francais

La définition d’un paysage n’est pas si évidente que cela d’autant plus qu’elle diffère selon des mouvements géographiques.
Qu’importe la définition le paysage est ce qui est visible dans un espace géographique.
Le paysage est l’intégration de différentes couches d’informations géographiques :
- Les aménagements et les exploitations anthropiques (réalisées par l’Homme) : villages, champs, vignes, mines, sites industriels, barrages…), le caractère social et culturel que donnent ces aménagements à un paysage.
- La géomorphologie (le relief : vallée, montagne, collines…) mais aussi l’hydrologie et l’hydrogeomorphologie : rivières, delta … et les restes d’anciens cours d’eau : bras morts, lits asséchés
- La climatologie (effets du climat sur le relief : inondations, glissements de terrain, la mousson pour des agriculteurs en Asie…)

L’aspect historique est à intégrer à un paysage pour connaître son évolution, l’Histoire est la quatrième dimension du paysage. Aussi l’aspect temporel d’un paysage est importante car celui-ci peut évoluer selon les saisons, les années, les décennies.

L’espace géographique s’articule autour de 5 mots-clés : s’approprier, exploiter, communiquer, habiter et gérer. Comme tout espace, les paysages ne sont pas étudiés indépendamment des uns des autres mais tous ensemble car les territoires communiquent et leur organisation s’explique par l’étude du territoire voisin.

Zones rurales vs zones urbaines ou unités urbaines : quelles différences ?
Ici on parle de catégorie géographique de la ville et des territoires.

La dernière définition d’une zone rurale a été proposée par l’INSEE en 2020. Une zone rurale se défini selon deux critères. Premièrement il s’agit d’une commune très peu dense ou peu dense en population. L’INSEE croise ce premier critère avec un deuxième : les zones d’attractivité des villes. Il s’agit du lien à l’emploi des territoires qui est mesuré à partir des mobilités domicile/travail.
Cependant ces deux critères combinés créés finalement un troisième zonage : un mix entre le rural et l’urbain. Ainsi pour vraiment associer un territoire à l’urbain ou au rural. Il faut définir le poids de ces deux critères dans la balance.
Sources : IGN et INSEE

Zones rurales vs zones urbaines ou unités urbaines : quelles différences ?
Ici on parle de catégorie géographique de la ville et des territoires.
La dernière définition d’une zone rurale a été proposée par l’INSEE en 2020. Une zone rurale se défini selon deux critères. Premièrement il s’agit d’une commune très peu dense ou peu dense en population. L’INSEE croise ce premier critère avec un deuxième : les zones d’attractivité des villes. Il s’agit du lien à l’emploi des territoires qui est mesuré à partir des mobilités domicile/travail.
Cependant ces deux critères combinés créés finalement un troisième zonage : un mix entre le rural et l’urbain. Ainsi pour vraiment associer un territoire à l’urbain ou au rural. Il faut définir le poids de ces deux critères dans la balance.
Source : INSEE et IGN

Le maregraphe de Marseille

Insolite : toutes les altitudes de France sont calculées à partir d’un point zéro qui se trouve à Marseille ! Marseille Secrète vous en dit plus sur ce point zéro de l’altitude française qui se trouve sur la Corniche.

En 2021, 70 ours ont été recensés dans les Pyrénées, dont 15 oursons La population des ours continue à augmenter dans les Pyrénées qui ont vu naître 15 oursons l'an dernier

On connaît la menace sismique qui pèse sur le Sud Est de la France, mais le risque tsunami ? Pourtant son existence semble logique si un séisme se produit en mer Méditerranée, mais ce risque est peu connu du moins on en parle pas beaucoup.
Pourtant des tsunamis ont déjà frappé ces côtes. Par exemple en octobre 1979 où on dénombra 11 morts à Antibes. Le risque est pris au sérieux, la zone étant très urbanisée. Même si Nice est une commune vallonnée, la Promenade des Anglais et le centre-ville, zones touristiques situées au niveau de la mer, sont concernés.
Pour faire face à ce risque, en 2009 la France a créé un service de surveillance des tsunamis : le CENALT (le CENtre d’ALerte Tsunami).
Un opérateur analyse en continue les signaux sismiques et vérifie continuellement que l’ensemble des outils du CENALT sont opérationnels. Lorsqu’une alerte est lancée, l’opérateur lance des outils de calculs permettent notamment de déterminer la direction de la vague, sa vitesse, et l’heure d’impact. Une fois déterminée, le COGIC (Centre Opérationnelle de Gestion interministérielles des Crises) prévient la Prefecture, les services incendies et de secours…. Le protocole est rodé mais des défaillances persistes, ainsi la dernière phase de la procédure qui ne devrait durer qu’entre 3 et 8 minutes, a duré 32 minutes lors du dernier exercice réalisé avec la ville de Cannes en 2018, suite à des dysfonctionnements humains.
Sources photo : Nice Matin, CENALT

L'inondation par ruissellement "se produit lorsque les eaux de pluie ne peuvent pas ou plus s'infiltrer dans le sol" (http://xn--gorisques-b4a.gouv.fr/). Ce phénomène se fait en dehors du réseau hydrographique, et en dehors du réseau d'évacuation des eaux pluviales.
Il se traduit par de très fortes pluies sur plusieurs jours.

En France 175 000 personnes sont touchées par ce risque chaque année, et 1,2 millions de bâtiments résidentiels de plain-pied seraient exposés par ce risque.
Même si le risque inondation (premier risque naturel en France) est connu, le ruissellement est quant à lui moins connu. Il n’est pas référencé dans les actes de vente de biens immobiliers (en projet).

Ce risque est difficile à prévoir car ce ruissellement survient localement. Il dépend certes, de la concentration a un endroit et du volume d’eau qui tombe, mais aussi de l’aménagement du territoire (augmentation de l’imperméabilité des sols). Il se situe aussi au carrefour de plusieurs thématiques pour les communes : gestion des eaux pluviales, réseau d’assainissement, urbanisme).