Lucie
Des mots, des notes, bouts de poèmes spontanés et chansons délivrées.
A demain ! 😉
Cette semaine j'ai fait bonne presse 😅
Merci le petit journal et le travailleur catalan pour l'article et la photo en une. 😉✊🏼
Samedi 16 mars, je serai à 17h30 à la maison de la Catalanité pour jouer quelques compositions et reprises d'artistes féministes...🎤🎸 Mais tu peux venir le vendredi et le samedi toute la journée pour rencontrer de chouettes nanas.📖 💜
Toute la prog ici 👇🏼
Avenir cannibale
J'ai la dalle.
J'ai tellement la dalle que j'avalerais un financier sans le mâcher. À la force du gosier Hop! Au prix du kilo..c'est peut-être gâché. Mais quand plus rien ne pousse ... Qu'on n' a plus que la dalle à nos trousses...
Ensuite je préparerais avec passion une salade d'actionnaires sur son lit de crevettes grillées que je saupoudrerai de graines de sésame torréfiées. En accompagnement; des petits poids et des pommes de terre en persillade, parce qu'ici on aime l'ail. Imagine...En hors d'oeuvre ; un PDG d'un graaaaand groupe que j'aurais préparé en cuisson lente au four...sur son lit de mocassins. Quand je croquerais dans la chair, la graisse dégoulinera et je m'essuierais la bouche avec sa chemise.
Imagine.
Tellement la dalle que j'avalerais à la suite: une truite fumée, des oeufs mollets, une omelette et des mollets de directeurs à la mords-moi-l'-noeud. Puis j'irais chercher un cadre, un gradé et un bourgeois biens gras. A la broche ! Et que ça tourne! Et que suinte l'huile et le bouillon ! Et que l'oignon cuit nous caresse la langue ! Et que l'odeur de la cuisine bien faite nous fasse rougir de plaisir !..
Sur la poêle, je ferais revenir le lard d'un riche cochon dégoulinant de mépris. Et que ça saute !
Et puis j'inviterais mes amis de la dalle, on dressera les tables, des planches sur des tréteaux, et que le repas nous fasse bien plaisir et que les rires éclatent. Repus, la main sur le ventre...
On reviendra, dis !
On n'a pas grand chose mais on a des cravates dans notre pays.
Joie et indignation sur nos têtes en 2024 ! 🦄✨🧡
Que la musique et les rires nous enrichissent ! Que les porcs pourrissent dans l'oubli ! Et que la créativité et l'écoute nous embarquent !
Je bouge pour du nouveau et du beau... 🖋️
À bientôt. 😉
🎭📣Oyez oyez chers parents,
Cette année je reprends les ateliers théâtre des 4-8 ans au théâtre du réflexe à Canohes, les lundis de 17h30 à 18h30. Les inscriptions sont ouvertes ! (Le cours d'essai est gratuit.) 🎉🎭
Vous pouvez appeler Maryse au 06.52.19.49.69.
Voici quelques photos de la journée dégustation au domaine Vaquer au mois de mai où j'ai eu l'occasion de présenter la comtesse de LaLie et sa sélection de poèmes liquoreux... ✨
🙏🏻 Merci au photographe Robert Jeantrelle qui a eu la gentillesse de me les envoyer.📸
Il reste encore des places disponibles.
On vous attend !
🥳 Les inscriptions commencent à tomber ! Youpiiii ✨🌞🌸⛱️
Nous avons déjà deux adultes de 40 à 60 ans et trois adolescents de 11 et 13 ans. 🩵
Viens, on va bien s'amuser !
Cet été je vous propose un stage un peu spécial...
Ça vous tente ?!
💐😁 Je remercie particulièrement les pupitres mobilisés lors de cette rencontre. ✊🌷
Première sortie de coquille aujourd'hui pour la contesse de la Lie. Entre Syrah et Grenache, amuse gu**le et grande bouche, balade gourmande tout en douceur et en poésie.
Merci Frédérique Vaquer pour l'accueil. 🌹
À très bientôt !
En place ! ✌️
Naissance d'un 1er mai...un premier jet.
Labo. Bientôt.
Stop.
Parce qu'une photo attire vos yeux, je voulais attirer votre attention sur ceci :
"Elle arrive on ne sait quand et s'installe brutalement.. Tu ne l'avais pas vu venir.
Elle pose ses pieds sur ton crâne et décide de rester là, coincée, entre les rêves, l'insomnie et l'incompréhension. Elle te piétine, t'étreint et t'envahit. Il n'y a que couché que l'air te semble respirable. Tes réveils sont des torrents de larmes. Gratuites. Insidieuses. Violentes.
Les bruits, les rumeurs, le fond sonore de la honte te laisse en corps tétanisé.
Tu n'as plus le goût à rien. Tu n'as plus la force de rien. Et ne rien faire c'est ton seul échappatoire. Et plus tu restes immobile, plus elle prend plaisir à te manger le cerveau. Et si tu t'agites elle te fatigue plus vite qu'elle ne te secoue.
Tu sens que tu lâches. Tu te sens lâche. Tu lâches l'affaire. Tu sens que tu es à bout de course, tu t'essouffles et tu souffres.
Elle te pousse à imaginer l'impensable. Dans la mort tout est silence.
Tu es incapable.
De te moucher. De te laver. De te nourrir. De réfléchir. De rebondir. De vivre.
Elle prend place dans ta cage thoracique et elle serre de toutes ses forces.
Ça tire tes yeux vers le néant et tout ton corps n'est plus qu'un hématome. Tu t'es cogné l'âme à ses bords acérés et c'est le bo**el dans toutes tes pensées. Tu n'as plus qu'une idée fixe qui t'attire comme tu culpabilises. En finir.
Et puis le jour se lève et c'est le même qu'hier.
On va te dire que tu pourrais faire un effort, commencer par te lever, te laver, te moucher. Arrêter d'essentialiser, de nombriliser, mais ce n'est pas toi le problème, c'est elle, et tu le sens dans tes viscères comme une mauvaise bouchée que tu aurais avalé. C'est une intoxication de vie.
Il n'y a pas de caprice dans ces cernes qui défigurent. Il n'y a pas de mauvaise volonté dans cette fièvre qui dure. Cette horrible sensation de sang qui se glace. Cette indicible douleur qui prend toute la place.
Regarde, il fait beau dehors, mais toi tu ne vois que le désastre accroché à un ciel sinistré.
Tu voudrais bien attraper la bouée, mettre ton pied sur une marche, mais ce sont autant d'obstacles qui te paraissent infranchissables. Tu voudrais juste... attraper la corde...
Alors tu te tais, tu te terre. Puisque ton mal est invisible à quoi bon essayer de faire comprendre ce qui se joue à l'intérieur. Toi même tu n'en assimiles pas bien les ressorts.
Tu es en bout de course, tu t'essouffles et tu souffres.
Tu voudrais la faire taire, l'étouffer sous un oreiller cette douleur. Mais elle te martèle que tu deviens f***e. Alors tu finis par le croire.
Ce n'est pas elle le problème, c'est toi.
Tu pourrais faire un effort. Te lever, te laver, aller courir. Mais tu cherches partout ton courage. Il s'est fait la malle avec ta dignité.
Et la boucle continue de boucler. Ça tourne en boucle. Tu fais des ronds. Des cercles. Elle te tourne autour et tu deviens l'animal apeuré.
Tu pourrais quand même te lever, te laver, te nourrir. Et tu pleures. Et tu sanglotes. Et tu deviens f***e. Ta poitrine n'est plus qu'une corbeille en osier de douleur. Dure. Rigide. Hurlante de brûlure.
Mais le diagnostic finira par tomber.
C'est une maladie.
Tu pourras désormais la nommer, lui donner un nom...
Dépression."
En France on estime qu'une personne sur cinq a souffert ou souffre de dépression au cours de sa vie. 5 à 20% des patients se suicident.
Alors en parler c'est un chemin vers la guérison. Il faut qu'on sache. Ne pas taire cette maladie invisible. Soyez vigilants et si dans votre entourage vous trouvez que quelqu'un a changé, s'enferme, ou quelques signes que ce soit qui s'apparentent à de la dépression, ne le laissez pas seul. Et surtout ne lui dites pas que ça va passer, qu'il doit faire un effort, ne pas se laisser aller. C'est pire que tout. Renseignez-vous. Accompagnez. Mais ne minimisez surtout pas ces signes de faiblesse. 🙏🏻
On peut en souffrir à tout âge. Ça touche n'importe quand, n'importe qui. Et cela a des conséquences aussi sur l'entourage...
Et des numéros d'écoute existent : https://www.sante.fr/sante-mentale-les-lignes-decoute
Silence
Silence inaction.
Silence on lutte.
Silence des glaciers qui fondent
Silence pour la mère qui pleure
Silence pour le frère qui meurt
Silence pour la mémoire des torrents qui grondent
Silence du professeur
Silence du ver de terre
Silence au fond des cœurs
Silence violence policière
Silence du printemps qui n’a plus rien d’ordinaire
Et le silence des oiseaux...
Silence
Silence de l’effroi qui glace
Silence du temps qui passe
Silence de la sainte vierge
Silence pour les fleurs qui émergent
Silence des hommes qui tombent
Silence devant la tombe
Silence d’une lancinante agonie
Silence pour la patrie
Silence pour les ministres violeurs
Silence pour l’eau qui ne pleut plus
Et le silence des oiseaux...
Silence ici on exécute
Silence pour une p**e
Silence des ciseaux qui taillent
Silence de l’insurrection
Silence des nations
Silence de mort
Silence des lanternes
Silence pour les filles afghanes
Silence dans les écoles
Silence du bonnet d’âne
Silence des enfants qui rigolent
Silence du violon qui sanglote
Et le silence des oiseaux...
Silence devant l’impossible
Silence pour les sensibles
Silence tout puissant
Silence épuisant
Silence des scies égoïnes
Silence du clown triste
Silence des pelouses
Silence des pantoufles
Silence on réfléchit !
Silence on dépérit
Silence ça tourne
Silence !
Des oiseaux...
Silence
Silence inaction.
Silence on lutte.
Silence des glaciers qui fondent
Silence pour la mère qui pleure
Silence pour le frère qui meurt
Silence pour la mémoire des torrents qui grondent
Silence du professeur
Silence du ver de terre
Silence au fond des cœurs
Silence violence policière
Silence du printemps qui n’a plus rien d’ordinaire
Et le silence des oiseaux...
Silence
Silence de l’effroi qui glace
Silence du temps qui passe
Silence de la sainte vierge
Silence pour les fleurs qui émergent
Silence des hommes qui tombent
Silence devant la tombe
Silence d’une lancinante agonie
Silence pour la patrie
Silence pour les ministres violeurs
Silence pour l’eau qui ne pleut plus
Et le silence des oiseaux...
Silence ici on exécute
Silence pour une p**e
Silence des ciseaux qui taillent
Silence de l’insurrection
Silence des nations
Silence de mort
Silence des lanternes
Silence pour les filles afghanes
Silence dans les écoles
Silence du bonnet d’âne
Silence des enfants qui rigolent
Silence du violon qui sanglote
Et le silence des oiseaux...
Silence devant l’impossible
Silence pour les sensibles
Silence tout puissant
Silence épuisant
Silence des scies égoïnes
Silence du clown triste
Silence des pelouses
Silence des pantoufles
Silence on réfléchit !
Silence on dépérit
Silence ça tourne
Silence !
Des oiseaux...
C'pas pour fo**re le seum mais vu l'urgence y a qu'une solution...on reprend tout !
Poème d'un jour d'été
Et quand il n'y aura plus d'eau, ils feront comment? Tout va mourir alors ?
Ils feront comment les petits pour espérer grandir? Ils feront quoi de leurs routes, de leurs villes, de leurs bétons, de leurs voitures ?
Dis maman, ils feront comment pour grandir les arbres, les fleurs et les rivières. Et les bébés ? Les bébés pour grandir ils feront comment si ils ne peuvent plus téter?
Et ou est-ce qu'ils enterreront tous ces morts ?
Et ils pourront plus arroser les fleurs sur leurs tombes alors ?
Ils vont manger tout leur plastique ?
Et leurs jolies pelouses synthétique ?
Y a ceux qui ont peur de mourir noyés, tu crois qu'il y a ceux qui ont peur de mourir assoiffés?
Pourquoi personne n'empêche cela ?
Ils feront comment maman quand il n'y aura plus d'eau ?
Ils iront voler l'eau de leur piscine alors ?
On pourra pas l'inventer sa formule personnelle, même si on sait comment elle s'appelle. H2O, c'est rigolo...
Et tu sais, tout va de plus en plus vite.
Et quand il n'y aura plus d'eau on fera comment maman ?
Je laisse les paroles ici pour celleux qui veulent se joindre à nous ce soir... Je pousserai la chansonnette aux côtés des copaines grévistes de la ppdc ( barricada 840 avenue de l'industrie à Perpignan) dans la soirée...🫶
"Si j'étais de droite, je n'aurais pas besoin d'acheter des baskets pour manifester
Si j'étais de droite, je n'aurais pas besoin d'me lever à 4 h du mat...
Pour bloquer les rond-points, pour aider les copains sur les piquets de grève
Je serais contre la grève...
Si j'étais de droite je n'aurais pas envie d' réclamer une augmentation d'salaire
Si j'étais de droite, je n'aurais pas envie de séquestrer le patron,
Je voterais pas Ruffin, je changerais pas Higelin, j'défendrais pas le train, j'aurais des Louboutin...(putain ça craint...)
Mais j'suis de gauche et j'fais des tracts, j'ai pris ma carte à la cégète (ou à solidaire) et je m'entête à défendre l'orphelin. J'suis fatiguée mais je recommence demain.
Si j'étais de droite, j'écouterais Pascal Praud, mon idole s'rait Bernard Arnault
Si j'étais de droite j'aimerais les actions, les retraites par capitalisation
Et le crédit lyonnais et les intérêts, j'soutiendrais les traders, la semaine de 40h...
Si j'étais de droite j'roulerais en porche cayenne, j'trouvetais des fois pas con c'que dit Lepen
Si j'étais de droite, je trouverais le sommeil, en pensant aux prochaines vacances au soleil...
Mais j'suis de gauche et j'fais des tracts. J'ai pris ma carte à la cégète (ou à solidaire) et je m'entête à défendre l'orphelin. C'est épuisant mais je recommence demain !" ✊
Et une mini chanson inspirée par les copains sur les blocages... Entre les appels à manifestation, les piquets de grève et l'insurrection mentale, difficile parfois de trouver le sommeil...
La lutte c'est épuisant. Mais c'est aussi un moteur pour ne pas mourir doucement.
Tout mon soutien aux insurgé.es ! ✊
Bientôt de retour avec un (presque) nouveau set, et c'est à Tressere Chez Nadège et Thomas que ça va se passer ! Y'a longtemps qu'on s'est pas vu ?! 🙏💋
Aux mains dégueulasses et gercées,
Aux mains à crevasses et ridées,
Aux mains tordues, aux mains tendues
Celles qui tiennent bon mais qui tiennent malgré tout.
Aux mains des travailleuses dont les ongles sont rongés, souillés, noircies.
Aux mains des travailleurs dont les doigts sont noueux, cornés, déformés.
Aux mains de toutes celles et ceux qui souffrent en silence pour vous faire vinifier vos vins, pour vous construire vos palais divins
et à qui vous refusez aujourd'hui l'accès à des dortoirs, des douches, peut-être parce qu'elles font tâches, qu'elles ont l'air louches...
Aux mains calleuses, aux mains rugueuses dont les caresses retenues du soir débordent de tendresse.
Aux mains qui se croient honteuses mais sans qui vos mains immaculées ne dégu**leraient de richesse.
Aux mains urgentes, aux mains sanglantes
Aux mains prudentes, aux mains patientes
Aux mains formées par la torture des gestes répétés. Aux mains qui lavent, qui frottent, qui récurent. Aux mains qui tremblent pour une écriture.
Aux mains qui posent, aux mains qui placent,
Aux mains qui pèsent, aux mains qui glacent,
Aux milliers de mains qui demain pourraient lâcher prises...
À toutes ces pognes de forces exquises
Je lève mon point solidaire et lutteur à toutes leurs rides !
😉
Il a plu
Enfin !
Deux minutes de pluie inespérée
Deux minutes de joie pour un cœur desséché
Deux pauvres petites minutes pour des jours d'attente, des nuits de canicule, achevés par un nuage ridicule...
Le ciel a grondé pourtant
Nous ne pensions pas vouloir un jour qu'il pleuve autant
L'excitation était au rendez-vous
Nous l'attendions comme l'enfant devant l'arbre de Noël
Elle est tombée
Quatre gouttes pour un jour solennel
Quatre gouttes pour un sol fissuré
La récompense était de courte durée
Et nous voilà impatients à attendre la prochaine pluie comme les enfants au pied de l'arbre à Noël.
Une adolescente et sa peine de cœur viennent de me souffler cette chanson...💔
Poème d'un jour d'été
Et quand il n'y aura plus d'eau, ils feront comment? Tout va mourir alors ?
Ils feront comment les petits pour espérer grandir? Ils feront quoi de leurs routes, de leurs villes, de leurs bétons, de leurs voitures ?
Dis maman, ils feront comment pour grandir les arbres, les fleurs et les rivières. Et les bébés ? Les bébés pour grandir ils feront comment si ils ne peuvent plus téter?
Et ou est-ce qu'ils enterreront tous ces morts ?
Et ils pourront plus arroser les fleurs sur leurs tombes alors ?
Ils vont manger tout leur plastique ?
Et leurs jolies pelouses synthétique ?
Y a ceux qui ont peur de mourir noyés, tu crois qu'il y a ceux qui ont peur de mourir assoiffés?
Pourquoi personne n'empêche cela ?
Ils feront comment maman quand il n'y aura plus d'eau ?
Ils iront voler l'eau de leur piscine alors ?
On pourra pas l'inventer sa formule personnelle, même si on sait comment elle s'appelle. H2O, c'est rigolo...
Et tu sais, tout va de plus en plus vite.
Et quand il n'y aura plus d'eau on fera comment maman ?
Une de mes petites dernières.
Vive le bourbon. 💋🤪
Qu'est-ce que ça peut faire que ce ne soit pas droit ?!
T'as jamais marché droit.
Les lignes droites c'est pour les gens sans ambitions...
(pérégrinations en terres inconnues...
1ere tentative dessinée. J'en suis pas mécontente 😜🖖)
Ouais, j'me mets à la poésie...
Une mer de nuage
Un horizon sans fin
L'amour n'a pas d'âge
Et l'immortel s'en tient
Il le répète, le fustige, le martèle
Vois sa surface, il te le crie, te le rappelle
C'est un voyage divin
Sur ses routes façonnées
Toi qui ne crois plus en rien
Te voilà rassurée
Sur ses dunes rocheuses
Tu as étalé ta peine
Tes douleurs fabuleuses
Ton incroyable haine
Il a cet attitude dure
Et le port altier
Sa familiarité qui s'efface au sommet
Tu t'es senti perdue
Innocente et fragile
Ses glaciers disparus
Et ses marques graciles
Ont anéanti ton être
Effacé ton identité
Tu as oublié les lettres
Réappris a parler
Sur son flanc indocile
Écrasante douceur
Tu as toisé les villes
En secret en pudeur
Tu as confondu le jour
Les lueurs de la nuit
Il t'a offert ses contours
Dans un inaudible cri
Et te voilà muette face à tant de beauté
Fabuleuse crête, tendre majesté
La petite mort à l'aurore t'as bercé
Entre ses bras dort son secret inavoué
C'est une croûte ancestrale
Qui murmure à mon cou
Cet amour brutal
Qu'on appelle canigou.
Une mer de nuage
Un horizon sans fin
L'amour n'a pas d'âge
Et l'immortel s'en tient
Il le répète, le fustige, le martèle
Vois sa surface, il te le crie, te le rappelle
C'est un voyage divin
Sur ses routes façonnées
Toi qui ne crois plus en rien
Te voilà rassurée
Sur ses dunes rocheuses
Tu as étalé ta peine
Tes douleurs fabuleuses
Ton incroyable haine
Il a cet attitude dure
Et le port altier
Sa familiarité qui s'efface au sommet
Tu t'es senti perdue
Innocente et fragile
Ses glaciers disparus
Et ses marques graciles
Ont anéanti ton être
Effacé ton identité
Tu as oublié les lettres
Réappris a parler
Sur son flanc indocile
Écrasante douceur
Tu as toisé les villes
En secret en pudeur
Tu as confondu le jour
Les lueurs de la nuit
Il t'a offert ses contours
Dans un inaudible cri
Et te voilà muette face à tant de beauté
Fabuleuse crête, tendre majesté
La petite mort à l'aurore t'as bercé
Entre ses bras dort son secret inavoué
C'est une croûte ancestrale
Qui murmure à mon cou
Cet amour brutal
Qu'on appelle canigou.