L'homme qui n'avait rien compris

L'homme qui n'avait rien compris

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Photos from TamazƔa's post 29/06/2022
27/06/2022

Guerre de libération nationale : Agouni-Fourrou aux 110 martyrs

Le rôle de la société civile se cristallise à travers l’immense travail de l’association culturelle locale Tanekra du village d’Agouni-Fourrou, dans la daïra des Ouacifs (wilaya de Tizi-Ouzou), dans l’histoire et la mémoire. Car c’est une mission qui n’est pas seulement du ressort des chercheurs en histoire ou des travaux académiques.
«A l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale, nous initions une manifestation ‘Ussan n cfawat’ (journées de la mémoire) Nous avons décidé d’en faire un rendez-vous pérenne en dédié aux jeunes générations afin qu’elles se souviennent des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour la liberté de leur pays et de leur peuple», confie le journaliste et vice-président de l’association Tanekra, Mohamed Kebci.
Selon ce dernier, des projections de films documentaires, des conférences sur le parcours révolutionnaire des martyrs de la région et le rôle de la population civile sont au programme de l’événement. Dans cette optique, le journaliste a effectué des recherches sur les 110 martyrs du village Aggouni-Fourrou, tombés au champ d’honneur. Il arrive à retracer leur parcours durant la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954. «Je viens de clore le parcours de chacun des 110 glorieux martyrs de notre village Agouni-Fourrou, morts les armes à la main durant guerre de libération nationale. Un long et laborieux chantier. Un travail que j’ai entamé il y a des années et que j’ai finalisé en septembre dernier», fait-il savoir. Un temps relativement court, selon lui, pour un projet de cette envergure. «Il n’est pas aisé de trouver des témoignages vivants sur la vie de nos glorieux martyrs et leurs faits d’armes. Ma démarche est la collecte de témoignages de certains acteurs de cette épopée dont la majorité est décédée. D’autres se sont installés loin de la région, dans des villes en Algérie ou à l’étranger», relève Kebci.
Un ouvrage pour mémoire
Recenser et identifier les martyrs du village a pour objectif d’enlever l’épaisse couche d’oubli qui les ensevelit notamment avec la disparition des témoins et acteurs de cette période de l’histoire de la révolution. «Pour faire aboutir ce travail de mémoire, j’ai eu recours aux nouvelles technologies et collecter des renseignements de personnes qui se trouvent en dehors du pays. Dans ce cadre, j’ai reçu un bon nombre de témoignages et d’anecdotes de notre diaspora, que ce soit sous forme d’écrits, audio voire même des vidéos, de photos et de documents en France, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et au Canada. Une aide précieuse pour achever cette recherche», affirme le journaliste.
Sans prétention aucune, Kebci se dit obligé de faire ce travail de mémoire pour rendre hommage aux chouhada. Une contribution d’un simple citoyen appartenant au village dont sont originaires ces martyrs. «Je ne suis pas chercheur en histoire. Notre travail dans l’association peut se faire dans d’autres régions du pays pour sortir de l’oubli des milliers de chouhada, inconnus de nous tous et qui n’ont même pas une sépulture. En fait, c’est une manière d’apporter notre pierre à l’écriture de notre histoire», explique-t-il. A ce propos, il annonce la sortie prochaine d’un livre pour mettre noir sur blanc les noms et la vie des 110 martyrs. «Comme dit l’expression, les paroles s’envolent, les écrits restent. Ce projet d’ouvrage vise à transmettre la mémoire et l’histoire de notre pays aux générations futures, car les témoins de cette époque sont rattrapés par l’âge et disparaissent un à un sans pouvoir transmettre ce qu’ils ont vécu durant la guerre de libération et la période coloniale», estime le journaliste. Il s’agit également de l’inestimable contribution des villageois qui ont fait appel à leur mémoire pour rapporter les événements au détail près, dont nos chouhada étaient les héros. «Il est question aussi de relater les souffrances et surtout la résistance des villageois à l’implacable ordre colonial», soutient-il. Le livre traitera également de l’épisode de l’implantation, en mai 1956, d’un poste avancé à Tamurt Ufella, comprenant une compagnie composée de 120 hommes issus de bataillons de chasseurs alpins, de la construction de l’école primaire du village, l’une des toutes premières à Tizi Ouzou… L’association Tanekra a d’autres projets concernant l’histoire du village Agouni-Fourrou. «Il s’agit de transformer une ancienne mosquée abandonnée (ajmait) en musée qui les portraits des martyrs et d’autres objets. Ce projet sera financé par la recette de la vente du livre. Notre association et le comité de village œuvrent dans ce sens. Des portraits à l’effigie de nos martyrs seront installés un peu partout à travers notre village. Des plaques commémoratives seront érigées aux endroits où les martyrs sont tombés au champ d’honneur, pour ceux, bien entendu, tués au village», ajoute encore notre interlocuteur.
Par ailleurs, les victimes tombées sous les balles assassines des hordes terroristes durant la tragédie nationale dans les années 1990 auront également un chapitre dans ce travail de mémoire. «Ils sont neuf victimes, natives de notre village. Ils ont leur place dans nos cœurs et le travail de mémoire que nous effectuons. Je pense qu’il est temps de se pencher sur cette période difficile qui a marqué des milliers de familles algériennes. Chacun de nous a perdu un proche, un ami, un collègue. De fait, évoquer ces victimes est un devoir et une lutte contre l’oubli», conclut Kebci.

Karima Dehiles

Horizons

25/06/2022

24ème anniversaire de son assassinat aujourd'hui
Matoub condamné à vivre!

C'est aujourd'hui que sera commémoré, un peu partout, le 24ème anniversaire de l'assassinat du chanteur, poète et militant de la cause amazighe et de la démocratie, Matoub Lounès, assassiné à l'âge de 42 ans à Tala Bounane sur la route qui mène à son village natal Taourirt Moussa. C'est dans ce dernier qu'aura lieu aujourd'hui, le traditionnel recueillement qu'organise chaque année la Fondation Matoub-Lounès.
Cette dernière a annoncé la tenue d'un programme commémoratif du 24ème anniversaire de l'assassinat du rebelle.
Un programme qui se concrétisera, en collaboration avec d'autres associations et comités de villages. Il comprend un tournoi de football organisé par la fondation, l'association culturelle Mouloud-Feraoun et l'association Ecole sportive Tasuta. Il s'est déroulé à la salle des sports polyvalente Loucif-Hamani, sise à proximité du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou-ville. Etaient présents les amis de Matoub, des élus locaux, des membres de la famille Matoub, etc. Pour aujourd'hui, la Fondation Matoub Lounès a programmé, en plus d'un recueillement sur la tombe de Matoub, au village Tala Bounane (Ath Douala), une cérémonie de recueillement devant la stèle érigée sur le lieu de l'assassinat, au lieudit Tala Bounane. Il y aura en outre, une exposition de photos, d'articles de presse et de livres retraçant la carrière artistique et le parcours militant de Matoub au siège de la fondation portant son nom qui n'est autre que sa maison réaménagée à cet effet.
Le public, qui se déplacera à Taourirt Moussa, aura droit à une conférence-débat animée par Yacine Zidane et Lynda Ouatah, deux professeurs d'université qui préparent des thèses de doctorat sur l'oeuvre poétique de Matoub.
La dernière escale de l'hommage prévu par la Fondation Matoub sera la remise du Prix de la résistance Matoub-Lounès ainsi que celle du Prix féminin. Il y a lieu de préciser que le 24ème anniversaire de cet événement sera commémoré ailleurs, comme à Ouaguenoun où depuis jeudi dernier, un salon du livre, organisé par l'association culturelle Tamusni est dédié au rebelle. Dans le même sillage et à la même occasion, l'association culturelle Aksas en collaboration avec Nadia Matoub et l'association Matoub-Lounès Mémoire et transmission, organisent un gala musical au village Tighilt Bouksas avec la participation des chanteurs Oulahlou, Boudjemaâ Agraw, Karim Khelfaoui, Rabah Ouferhat,... Aussi, il est prévu au même village, une journée spéciale sous le thème: «Mazal sut-iw ad-yebaâzak» pour rendre hommage au poète assassiné. Toujours à cette occasion, l'association Soummam Éco-Culture organise un gala artistique, aujourd'hui, à partir de 20h30, à la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui.
La rencontre sera animée par Tarik Aït Khelifa, Hamza Baouche, Salim Ichallal, Smaïl Urufal et Oulahlou

Aomar MOHELLEBI

l'Expression

25/06/2022

« Pour toi Lounès,

lorsque les ténèbres engloutissent la clarté, avec la hargne et la boulimie de la bêtise et que l’on assiste amère, au greffage morbide de l’identité millénaire, alors, le mythe devient réalité et ses démons nous agressent à chaque instant.
Nous refusons de plier, le greffon ne veut pas prendre et les bourgeons éclosent plus bas, avec la rapidité et la force de la vie qu’on étouffe.
Nous n’aurons de paix, que lorsque nous vivrons avec nous-même et que nos encêtres cesseront de se retourner dans leurs tombes. La négation nous offusque à en mourir, les tréfonds de notre âme en sont martyrisés.
Matoub Lounès, tu chantes tout haut ce tes frères ressentent tout bas, victimes que nous sommes d’un système où le mot liberté veut dire, liberté des uns à disposer des autres.
Tu es un baume au coeur outragé, une preuve vivante de notre inénarable attachement à rester debout. Le chant vient de ton âme et ta voix gonflée de rancoeur et de colère nous réchauffe les os.
Nous entrevoyons Taos Amrouche traverser les cieux de notre pays en compagnie d’un guerrier Numide. Les tatouages de nos mères deviennent alors, vérités absolues. Rien d’autre ne saurait, ni ne pourrait nous guider.
Lounès!, tu nous a rappelé avec bonheur que même lorsque l’on perd son sang, l’atavisme se régénère. Y a-t-il loi de la nature plus belle?
La confiscation de notre liberté, par ces gueux qui nous gouvernent ont fait de notre peuple un troupeau malade, où les meilleurs ont disparu, isolés ou vaincus et les médiocres ont pris des allures d’astres scintillants.
Pleures, oh vestale!, chantes-leur Lounès que la démocratie a été le premier goût dans nos bouches, que nous l’avons tété au sein de nos mères.
Chantes-leur notre soif de justice et de réparation.
Chantes Matoub, chantes, un poète peut-il mourir ?

24/06/2022

Al-Qalasadi,l'Amazigh qui .inventa les symboles mathémathiques .

Al-Qalasadi, de son nom complet Abou Al Hassan ibn Ali ibn Muhammad Al-Qalasadi, né en 1412 à Bastah (Al-Andalus) et décédé en 1486 à Béja (Tunisie), est un mathématicien amazigh

En usant de lettres pour désigner la racine carrée, l'égalité ou encore l'inconnue dans une équation, il annonce les algébristes modernes.

Ses contributions au symbolisme algébrique consistaient à utiliser de courts mots arabes, ou seulement leurs lettres initiales, comme symboles mathématiques. En particulier, il a utilisé :
wa voulant dire « et » pour +
illa voulant dire « moins » pour -
fi voulant dire « fois » pour ×
ala voulant dire « sur » pour la division (/)
« j » de jêdr voulant dire « racine» : La racine de 7 s'écrit alors: 7 « j »
« ch » de chay voulant dire « chose » (x, l'inconnue) : 12x s'écrivant 12 « ch »
« m » de mal ou mourabbaa pour x à la puissance 2 : 6 « M » signifie donc 6x²
« k » de kab pour x à la puissance 3
« l » de youadilou pour =
Al-Qalasadi a écrit plusieurs livres sur l'arithmétique et un sur l'algèbre. Quelques uns sont des commentaires comme son commentaire sur le Talkhis amal al-hisab (Résumé d'opérations arithmétiques) d'Ibn al-Banna, un mathématicien Amazigh marocain mort un siècle auparavant.

Son important traité s'appelle Al-Tabsira fi'lm al-hisab ("Éclaircissement de la science de l'arithmétique"). Il en écrit une version simplifiée, le "Dévoilement de la science de l'arithmétique", et une troisième version, le "Dévoilement des secrets de l'usage des lettres tumultes".

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