Remorquage Vallières

petit retour en arrière de quelques mois à hier

À 2 hr. ce matin , à un demi kilomètre dans la trail de ski-doo , que faisait-elle là. Merci à Eric Courteau pour être venu avec sa petite dépanneuse 4x4 . c'était juste en largeur mais la job a été faite.

Ma soeur Michèle au volant de ma dépanneuse. Regarder ce sourire de satisfaction. Impossible de lui refuser surtout quand c'est sur sa bucket list . C'est la première fois que je suis passager dans ma dépanneuse depuis au moins 10 ans. Son sourire ma fait tellement plaisir.

Ceci n'est pas une histoire de pêche. Comment ce petit chevreuil a fait cela : les 2 pattes arrières de chaque coté du drive shaft, le muffler à gauche, la boite au dessus et la tank à gaz à droite.

Méthode utilisée : soulever l'arrière du f-150 pour étirer la suspension au max., un policier attache les pattes arrières pour ne pas me faire ruer par ses pattes le temps que je dévisse le drive shaft au diff., l'autre policier veille à ce que tout se passe bien pour le chevreuil et le proprio du f-150 prend quelques photos et ensuite il vient m'aider à enlever le drive shaft. Le chevreuil est reparti quelque peu hésitant au début et ok par la suite. Merci aux 2 policiers de la SQ qui n'ont pas hésités à se salir, coucher sous le pick-up et aussi au proprio. Lorsque tout le monde met l'épaule à la roue on peut faire de grandes choses.

Un petit jeudi midi très chaud sur la 55 Un gros merci à toute l'équipe de Remorquage Courteau pour etre venu à mon aide car je ne pouvais pas faire tout ca seul. Hé oui je travaille en solo. J'ai développer un réseau d'aide toujours pret et surtout fiable. Un gros MERCI Éric.

Ca n'arrive pas seulement sur youtube. Sur le pont enjambant la rivière St-Francois a Windsor.

Selon son GPS il était sur la bonne route ???

Impensable mais le conducteur est venu chercher ses effets personnels la journée même, quelques bleus et égratignures seulement.

Mon meilleur client de la dernière saison hivernale. 3 fois le même livreur + un de ses confrères , le même mois, dans un rayon de 10 kms.

Je rencontre parfois des gens formidables, Vincent Vallières est de ceux l­a . Même si l'on n'a pas de liens de parenté on garde le sourire même quand ca va mal.

Hors-série

Mardi
Quand j’ai frappé le chevreuil, je n’ai pas eu le temps de penser à rien. Mes réflexes ont agi pour moi. On revenait de Drummondville où l’équipe de soccer de Théo, mon fils, venait de disputer un match. Il était assis côté passager. Louis, son coéquipier et son ami, était assis sur la banquette arrière. Bref, on roulait peinards sur la 55 en revisitant les faits saillants de cette courte défaite subie par l’équipe. Pendant que j’y allais de ma fine analyse de gérant d’estrade, les ados m’écoutaient, peu convaincus. Un petit mardi tranquille.

Dans le noir total de cette section de l’autoroute que nous traversions, c’est Théo qui a vu l’animal en premier.

-Heille Papa! ‘Tention!!!

J’ai freiné abruptement, essayé d’éviter la bête tant que j’ai pu, mais il n’y avait rien à faire. Comme attiré par la lumière, le chevreuil apeuré s’est littéralement jeté sur nous. Ma voiture l’a frappé de plein fouet. Le choc a été brutal.

Un bruit sourd s’est mêlé au crissement des pneus. Des morceaux de mon pare-chocs ont éclatés dans les airs en même temps que le chevreuil a été projeté sur le côté gauche de la chaussée. Je pense l’avoir vu ensuite se relever d’un bond pour poursuivre une course confuse, mais j’ai peut-être halluciné ce bout-là. Je ne sais pas.

J’ai demandé aux gars s’ils étaient ok. Ils m’ont répondu que oui, ils étaient corrects.

Théo, spontanément, a mis sa main sur mon épaule.

-Toi, t’es-tu correct, p’pa?

-Ben oui, inquiète-toi pas pour moi mon homme…

Nos regards se sont croisés. J’ai essayé de me montrer le plus rassurant possible. Je ne sais pas si j’ai réussi.

En état de choc, mon premier réflexe a été de continuer notre route comme si de rien n’était. Vite fait, mon tableau de bord m’a ramené à la réalité. Toutes les lumières s’y étaient allumées d’un coup. Ça clignotait de partout, comme un mini-feu d’artifices. J’ai arrêté environ deux cents mètres plus loin, tout près d’un lampadaire, pour être à la vue des automobilistes qui s’en venaient à haute vitesse.

Après avoir actionné mes feux de détresse, je suis sorti constater les dégâts en sommant les gars de rester dans la voiture. Ça fumait à fond sous le capot, comme si des hippies s’y étaient donné rendez-vous pour un petit party. Le pare-chocs était renfoncé du côté gauche.

-Vincent, ton char coule on dirait.

C’est Louis qui m’a annoncé la nouvelle. J’ai regardé à l’arrière pour constater qu’effectivement, une importante trainée de liquide nous suivait. J’ai compris à ce moment qu’on ne repartirait nulle part sans demander de l’aide.

La gentille dame du 911 m’a transféré au poste de police le plus proche. De là, une agente s’est occupée de nous trouver un service de remorquage. Ensuite, j’ai appelé ma blonde pour ne pas qu’elle s’inquiète de notre re**rd, puis j’ai rejoint mon chum Mailhot qui se trouve aussi à être le père de Louis. Quand je lui ai résumé l’état des lieux, il m’a dit simplement :

-Crisse de Vallières.

Mailhot est le genre d’ami qui sait toujours trouver les mots. C’est pour ça que je l’aime tant.

-O.k. Bougez pas, j’arrive!

Ça, pour ne pas bouger, il n’avait pas à s’inquiéter.

Je n’ai pas eu le temps de ne rien ajouter qu’il avait déjà raccroché et volait à notre secours.

Il ne s’est écoulé que quelques minutes avant que le gars de la remorqueuse se pointe, son garage étant situé à peine à quelques kilomètres de notre accident, à St-François-Xavier-de-Brompton. L’homme qui est débarqué de la cabine avait l’air tout droit sorti d’un film. La barbe hirsute, le regard vif, le sourire franc. La soixantaine solide et vaillante.

-Salut, je m’appelle André Vallières.

Drôle d’adon, j’avoue.

-Salut, moi c’est Vincent Vallières.

-Pas le chanteur?

-Ouaip.

-Heille, c’est ma blonde p*s ma fille qui seraient contentes d’être là!

-P*s vous, vous êtes pas content?

On a éclaté de rire.

En attendant Mailhot, André m’a jasé de son entreprise de remorquage qu’il a mise sur pied après sa retraite, il y a 7 ans. Il m’a parlé des aléas de cette vie et des défis qu’elle comporte selon les saisons.
Pendant qu’il se roulait une cigarette, manière Lucky Luke, on a approfondi de façon sommaire nos arbres généalogiques pour convenir finalement que nous n’étions pas de la même branche. Qu’à cela ne tienne, on s’adonnait bien pareil.

Quand Mailhot est arrivé, André et moi, on était rendus pas mal ami.

Après avoir transféré nos gars dans la voiture de Mailhot pour assurer leur sécurité dans la nuit, André a mis mon véhicule blessé sur sa remorque. J’ai signé la paperasse, un autographe pour sa fille, un pour sa blonde puis j’ai rejoint Mailhot qui regardait la scène assis au volant.

-Maudit Vallières, pas capable de te calmer le showbizz, même après un accident! On aura tout vu calisse!

Assis en arrière, nos gars riaient de bon coeur. Mailhot a quitté l’accotement et repris la route, pleinement satisfait.

-P*s les gars, comment s’est passé la game?

L’analyse du match a repris de plus belle.

On a mis le cap sur Magog en jasant presque paisiblement. Dans le rétroviseur, j’ai regardé André qui, finissant de solidifier ma voiture sur sa remorque, nous a envoyé la main.

Quel ne fut pas ma surprise à mon arrivée sur cet appel de remorquage. 4 cavalières de la S.Q. et leurs magnifiques chevaux. Ce fut un plaisir de jaser un peu avec vous.

Lorsque la mise à l'eau du bateau ne va pas comme prévu.

Lorsque tu roule paisiblement et qu'un arbre tombe dans ton pare- brise ...

Tout ce qu'il reste d'un kawa 750 après quelques années dans la rivière (fin mai 2020)

PÈCHE SUR GLACE en février 2020 je le retient en attendant une plus grosse ligne a pèche.Il y a une pelle a neige 11 pi. de large a l'avant du tracteur prise sous la glace. Merci Nicolas de Remorquage Orford

Petit retour sur la dernière saison

grosse soirée au bord de la p*scine