Louise Pierrard - Viole de gambe
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Sortie de SOLEIL NOIR dans 7 jours !
☀️⚫ J-7.
▪️ Emiliano Gonzalez Toro, ténor et direction
▪️ Flora Papadopoulos, harpe
▪️ Louise Pierrard - Viole de gambe
▪️ Thomas Dunford, théorbe
▪️ Mathilde Etienne, conception
https://www.naiverecords.com/emiliano-gonzalez-toro
naïve
🔴 RADIO - Générations France Musique , le live 🔴
Rdv samedi 10 octobre à partir de 16h dans l’émission de Clément Rochefort Générations France Musique , le live, avec mes amis Garance Boizot et Guillaume Haldenwang
Pour écouter de la viole de gambe, en solo, duo et trio !
Au programme : F*x, Marais père et fils, Boismortier, Abel...
*x
NOUVELLE VIDÉO
Je suis heureuse de vous présenter un nouveau projet autour de pièces à deux violes et de sonates en trio à deux violes et continuo, avec mes amis Garance Boizot et Guillaume Haldenwang.
Vous aurez l’occasion de nous écouter le samedi 10 octobre prochain dans l’émission de France Musique Générations France Musique, le Live.
En attendant de nous retrouver, voici une Allemande de la troisième Suite en sol mineur de l’Opus 10 de Boismortier.
J’espère que vous aimerez cette pièce autant qu’elle nous émeut !
Courante « Narcisse » de Denis Gaultier, transcrite par Johan van Reede (Manuscrit de Göess B, 1668)
https://youtu.be/M9iWvCOOqWw
D. Gaultier, Courante « Narcisse » - Louise Pierrard, viole de gambe Transcription de la pièce pour luth par J. van Reede Manuscrit de Göess B, 1668
Programme pour viole seule
🌿NARCISSE🌿
Aujourd’hui, quelques mots pour vous présenter un programme pour viole seule intitulé « Narcisse », inspiré de la courante de Denis Gaultier (1603-1672) du même nom
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Pourquoi un récital de viole de gambe aujourd’hui ? Cet instrument un peu désuet a-t-il encore quelque chose à nous dire, peut-il encore nous émouvoir ?
Cela est certain, car la musique pour viole seule est extrêmement hardie et actuelle. Elle nous plonge dans un Grand Siècle foisonnant et décloisonné, où les musiciens côtoyaient princes et gens de lettres, eux-mêmes musiciens amateurs, où les échanges étaient très riches malgré des moyens de communication beaucoup plus sommaires qu’aujourd’hui, où les polémiques et engagements esthétiques étaient virulents, en un mot dans une période qui peut nous inspirer aujourd’hui et dont nous avons encore beaucoup à apprendre.
Constantin Huygens est une figure majeure de cette époque : diplomate, poète mais aussi luthiste, il entretient une correspondance avec de nombreux musiciens comme le grand Hotman, « excellent jouer de Violle et du Lut » selon le graveur Théodore Merle, ou encore avec Van Reede, lui aussi diplomate et musicien. Les pages de musique, les lettres et même les instruments circulent entre Paris, Amsterdam, Anvers, Londres, Utrecht...
L’ami de Huygens, Van Reede, copie de la musique pour sa propre pratique dans des cahiers, soigneusement conservés au fil des générations et qui ont ainsi pu nous parvenir. Musique anglaise, de l’époque où Van Reede vivait dans la capitale britannique, mais aussi et surtout musique française, pour luth et théorbe. Non seulement il copie les pièces de ses contemporains, mais il les transpose également pour son autre instrument de prédilection, la viole. N’oublions pas que les violistes de l’époque sont également luthistes. Le répertoire des deux instruments est extrêmement poreux, et les pièces voyagent constamment de l’un vers l’autre. Ainsi Van Reede transpose-t-il la mélancolique Courante pour luth « Narcisse » de Denis Gaultier à la viole de gambe, de façon extrêmement fidèle et réussie. Cette pièce qui donne son titre à ce programme est alors pour nous le témoignage précieux d’une époque toute en audace et en intéractions. J’ai choisi de proposer une transcription personnelle de l’Allemande « La Conversation » de De Visée, pour redonner vie à ce lien consubstantiel qui a toujours existé entre viole de gambe et luth.
Avec l’essor de la musique pour violon, la défense du répertoire pour viole devient un sujet primordial. C’est en France que cette querelle stylistique est la plus vigoureuse. Alors que Dubuisson et Hotman écrivent des pièces mélodiques, l’élève De Machy développe quant à lui une vision harmonique de la viole. Il souhaite, à l’image du soldat anglais Hume, faire de la viole un instrument soliste qui se suffit à lui-même, tel le luth, le théorbe ou le clavecin. Il est le premier à publier un recueil de pièces pour basse de viole non accompagnée, et également le premier à faire référence à « quelques Pièces à pincer » pour viole de gambe.
En allant plus avant dans le XVIIIe siècle, la douce rêverie mélancolique d’une viole solitaire sied particulièrement aux compositeurs allemands de l’Empdinsamkeit, et la viole devient alors virtuose, préfigurant le Sturm une Drang à venir.
Ainsi, en mêlant les pièces, les pays et les époques, ce programme nous dévoile une viole de gambe aux multiples facettes, en déroulant le fil d’un mystérieux monologue aux affects mouvants.
📸 David Chalmin
K. F. Abel, Arpeggio
Je suis heureuse de vous retrouver sur cette page a l’occasion du lancement de mon site internet :
➡️ www.louisepierrard.com
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Vous pourrez découvrir sur celui-ci mes nouveaux projets ansi que quelques vidéos ! ✨
Ici, un Allegro de Telemann, extrait de sa suite pour viole seule en ré majeur.
Belle écoute !
https://youtu.be/vIxpIJ1QsJU
G. P. Telemann, Allegro (Sonate TWV 40:1) - Louise Pierrard, viole de gambe