Sauvons - le - Ndop

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14/07/2023
11/07/2022

En règle générale, il est interdit de manger la chair de tous les animaux pouvant servir de «totem». Il en est ainsi des serpents, des gros gibiers tels que la panthère, l'éléphant, l'hippopotame, le chimpanzé. Les crapauds et les grenouilles, les totems collectif des bébés, sont aussi concernés.

Seuls quelques rares membres de certaines grandes confréries religieuses peuvent transgresser cette interdiction. Il faut pour celà faire subir à la viande un rite destiné à la rendre de nouveau propre à la consommation. Il y a derrière cette mesure, une stigmatisation évidente de l'anthropophagie.

L'interdit s'étant sur le chat, le chien, dont la grande familiarité avec l'espèce humaine leur a valu d'être assimilés aux animaux totems. Les mêmes critères d'affinité expliqueraient pourquoi la volaille et les caprins, dont l'élevage est pourtant très développé en pays Bamiléké, n'occupent qu'une place résiduelle dans l'alimentation traditionnelle des montagnards.

Les raisons qui font de la viande du porc la viande officielle seraient sans doute liées au fait que le porc, malgré les efforts destinés à le domestiquer, gardé toujours un tempérament sauvage.

La coutume proscrit également la consommation de la tortue, animal utilisé par la justice et bénéficiant de ce fait d'une considération quasi divine.

(LA'AKAM ou le C.I.S.E.S.V.B)

10/07/2022

Malgré la croisade des colons et des missionnaires occidentaux contre les mariages polygamiques, cette forme de contrat matrimonial est resté pendant très longtemps l'indicateur principal de la réussite sociale chez les Bamiléké.

La possession de plusieurs épouses constitue la preuve que le mari est financièrement capable de régler leur dot, de leur construire de logements individuels et surtout d'offrir à chacune un lopin de terre à cultiver.

Plus on possède de d'épouses, plus on accroît sa plus value sociale. Conformément à l'adage populaire qui voudrait que la fortune appelle la fortune, c'est encore aux riches notables que d'autres dignitaires, y compris le roi, proposent leurs filles en mariage.

Certains rois Bamiléké ont compté dans le temps plus d'une centaine d'épouses, et certains riches notables, une cinquantaine.

Les écarts d'âge parfois trop grands, entre le mari et ses jeunes épouses sont sans importance. Il est particulièrement plus valorisant pour une jeune demoiselle d'être l'épouse d'un puissant notable, même croulant, que de se mettre avec un jeune homme sans ressources, fût-il le plus beau et le plus robuste du village.

La richesse du prince prime sur son charme.

Il n'était pas surprenant, à une époque, qu'une fille à peine pubère soit proposée à un vieillard de l'âge de son grand-père. Des observateurs extérieur ont très vite conclu qu'il s'agissait de mariage forcé.

Même si on ne peut pas nier totalement les cas de mariages forcés dans les anciennes coutumes Bamiléké, il faut avouer que plusieurs de ces mariages entre couples non assortis se tissaient avec le consentement de la proposée.

En plus du prestige social qu'il y a à être là d'une concession célèbre et la probabilité d'être un jour la mère du chef de lignage, la jeune mariée, très souvent éclairée par les conseils de sa mère, possède parfois une stratégie beaucoup plus subtile.

En acceptant pour époux un vieillard, elle mise sur sa mort imminente pour se mettre soit avec son héritier, soit avec un des grands garçons du défunt qu'elle aime déjà dans le secret de son cœur.

Les épouses permettaient au maître de la concession de contenir la libido débordante de certains de ses fils adultes dans un environnement qui châtiait parfois de la peine de mort les relations sexuelles hors mariage.

En effet, chaque femme de la concession, même très jeune, est considérée comme la mère de tous les enfants de son mari. Quoi donc de plus normal qu'une maman fasse appel à un de ses fils pour lui rendre des petits services ou tout simplement lui tenir compagnie dans sa nouvelle case.

Il arrive ainsi que des sentiments plus que filiaux naissent entre certaines épouses et leurs fils d'adoption. Du vivant même du chef de lignage cocufié par un de ses fils, il se chuchotait parfois sous les chaumières que certains bébés de la concession n'étaient en réalité que les petits-fils du maître des lieux.

(LA'AKAM ou le C.I.S.E.S.V.B)

29/06/2022

Retour imminent de NGONSO cette année après plus de 120 ans de captivité en Allemagne.

Pour la petite histoire, c'est vers 1384, lorsque la jeune NGONSO tenta de suivre ses frères NCHARE YEN et MFOUMBAM, ils lui jouèrent un coup rapide en coupant le pont de lianes après avoir traversé la rivière Mape.

C'est en 1825 que sa représentation, une sculpture sur bois ornée de cauris, est retrouvée à Kumbo et déportée en 1903 au musée de Berlin.

En fait, lorsque NGONSO mourut vers 1456, son fils LE' fut couronné premier Fon de NSO.

LE' a été remplacé par son frère JING comme deuxième Fon de NSO (nous ne savons pas pourquoi 😓).

JING a été suivi de 10 Fon dont l'enregistrement chronologique n'a pas encore été constitué. C'est à partir du 13ème Fon appelé YIIYAANG que l'ordre est respecté.

Le Fon actuel SEHM MBINGLO (résident à Yaoundé à cause de la crise anglophone) est le 28ème sur le trône de LE'.

Maintenant la question est de savoir...

OÙ SERA ACCUEILLI NGONSO À SON RETOUR ❓ ET PAR QUI❓

Certains évoquent l'hypothèse des rois Bamoun ou Bafia pouvant le faire sur leurs terres en tant que frères de NGONSO (ce qui n'est pas correct pour nous)

Nous pensons que NGONSO peut bien être accueilli par le Fon SEHM MBINGLO et gardée provisoirement à Yaoundé chez lui, mais avec de grandes mesures de sécurité.

Et vous❓ Vous proposez...🤷🏾‍♂️

09/10/2021

Les frères

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