Amezruy Negh

Amezruy  Negh

"imal ur esk arra siwa s tmusni d zuxx s yizri"
"l'avenir ne se construit que sur la connaissance et

Photos from Amezruy  Negh's post 08/09/2023

quelque motif kabyle amazigh

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08/09/2023
08/09/2023

ⵉⵢⴻⵍⵉⴸⴻⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
Les Rois Amaziɣs

08/09/2023

ⵛⴻⵔⵉⴼ ⵅⴻⴷⴰⵎ ⴸ ⵢⵉⴸⵉⵔ

08/09/2023

Tasekla n Taqbaylit (littérature kabyle)
ⵎⵉ ⵎⴻⵣⵔⴰⵏ >

"« MI MEZRAN » : LA LÉGENDE OUBLIÉE D’UNE FEMME LIBRE.

Parmi les kabyles, qui n’a pas entendu sa mère ou grand-mère dire « iwwet ayjḍur » ( frapper Ayjḍur).

Voici l’histoire!

On raconte qu’un Ayelliḍ (roi) qui s’appelle Ayjḍur habitait un royaume riche par un commerce de quelque chose de si rare: les tapis en cheveux soyeux de femmes!

Ce roi était cruel. Il déclara que les cheveux de toutes les femmes de son royaume étaient sa propriété. Il les obligea à les couper quand ils arrivent à leur taille, arborant leurs hanches de sirènes. Une fois chose faite, elles devaient les tisser, et en faire des magnifiques tapis. Les royaumes voisins se les arrachaient. Ils coûtaient très chers. Ayjḍur était content!

Les femmes du royaume, réputées pour leur chevelure soyeuse et d'un noir éclatant, se laissaient donc pousser leur cheveux qui n’étaient plus les leurs mais la propriété d’ Ayjḍur. Même la reine et sa mère n’échappèrent pas à cette entreprise si unique ! Le royaume fut ainsi connu comme Le Royaume des Femmes Chauves « TAYELDA N TFARṬASIN ».

Ayjḍur avait une fille. C’est une perle édénique! Belle et espiègle, mais surtout altière. Ses cheveux étaient si noir que même la nuit d’hiver serait jalouse en les voyant, et si long qu’elle créerait une tempête si seulement elle secoue sa tête une seule fois. Tout le monde l’appelait MI MEZRAN (celle qui a des longs cheveux)!

Ayjḍur aimait Mi Mezran, mais celle-là le craignait. Comme toutes les femmes du royaume, elle était triste.

Un jour, Agejdur voulait se remarier avec une reine v***e d’un autre royaume. Cette dernière qui aurait déjà vu et enviée la chevelure de Mi MEZRAN, avait posé une condition intransigeante: Les cheveux de la fille d’Agejdur comme tapisserie !

Ayjḍur hésita d’abord mais accepta à la fin. Comme on dit souvent, les cuisses de la deuxième femme gardent plus de chaleur.

Agejdur décida de commettre ce que sa fille redoutait depuis toute petite. Lui couper ses cheveux. Pire! les offrir à une belle-mère tyrannique et envieuse ( Takkna n yemma-s).

Une nuit, alors, elle prit un épais et solide bâton Aεaẓẓay (Aqelluz) et a frappé mortellement son père le roi qui était endormi. Elle le tua sec !

Mi Mezran, prît le sang du roi Ayjḍur et traça avec son index droit une ligne droite sur son menton blanc comme de l'ivoire. Que nul n’oublie la tyrannie! Certaines parlent de tatouage dans le même endroit. Le tatouage sur le menton est connu depuis en kabylie profonde comme « TICREṬ N UYJḌUR ».

Le lendemain, La fille d’Ayjḍur fut proclamée reine du royaume! Elle avais mis fin au commerce des tapis de cheveux. Le Royaume de Mi MEZRAN était né !

Cette histoire peu connue n’est plus racontée maintenant! Les religions monothéistes ne les arrangent pas, voyez-vous ! Elles effacent toutes les traces qui montrent gaillardement l’émancipation de la femme, en général, la femme Amazigh, en particulier

Quand une vieille dit aujourd’hui « ewwet Ayjḍur s uεaẓẓay (uqezzul) » , elle ne sait peut-être pas qu’elle parle d'un acte brave d’une reine légendaire!

Pour moi, C’est un hymne à l’insoumission !"

Photos from Amezruy  Negh's post 30/08/2023

Tajmaât

Lorsque les Français sont arrivés en Kabylie en 1857, ils avaient progressivement étudié les traditions et coutumes prévalant dans la société, jusqu'à ce qu'ils aient constaté que la région de Kabylie n'avait ni prisons, ni tribunaux, ni forces de l'ordre, néanmoins, ils vivaient en paix, en sécurité et leur grande force était bien la discipline.

Ils étaient surpris par cette société organisée équivalente à celle des États occidentaux les mieux institués.

Ils réalisèrent que le secret résidait dans la force, la solidité et l'enracinement de la structure Tajmaât, ce système coutumier régnait dans tous les villages Kabyles, dont l'organisation était tellement efficace presque infaillible dans la gestion des affaires courantes et le règlement des conflits entre citoyens, qu’il n'y avait ni clôtures pour protéger les biens (champs, vergers...), ni vols, ni meurtres, ni forces de sécurité.

Pour contrer cette réglementation et briser Tajmaât, les autorités françaises avaient publié un décret en 1868, interdisant aux Kabyles de recourir à Tajmaât, et au début de 1872, plusieurs tribunaux avaient été créés à Tizi Ouzou, Ain El Hammam, Béjaïa, Sidi aich,Akbou, Sétif, Bordj...

Les français continuaient à changer et déformer les traditions et coutumes kabyles, car ils étaient persuadés que tant qu'ils seraient gouvernés par Tajmaât, la cohésion de la communauté villageoise serait solide et le contrôle sur eux serait difficile.

Malgré les efforts déployés par le colonialisme pour casser la structure, les Kabyles restèrent fidèles et ne recourent jamais aux juridictions instituées par la France.

N'est-il pas le moment de retourner à nouveau à cette organisation ancestrale, vu l'absence totale de l'État ⁉️

29/08/2023

Firmus, le prince rebelle !

Sur les traces d'une cité perdu
au cœur de la Kabylie ...


Ammien Marcellin, l’historien latin (330-400 apr. J.-C.) auquel nous devons le récit de la révolte de Firmus, était d’origine grecque. La date de sa mort montre qu’il était contemporain des faits qu’il relate. Nous avons emprunté à son récit certains passages.

Cet historien n'a pas fait que rapporter les évènements, il a mis des appréciations, et des avis personelles, qu'il faut interpréter prudemment.

Lors de cette révolte Firmus a sillonné la Kabylie et il s'est souvent réfugié avec succès dans les montagnes de la Kabylie. " La cité perdu " dont je vous ai parlé dans le précédent poste est l'un de ses lieux, que tout porte à croir , lui appartenait...

Je me suis contenté de partager sur ce poste la révolte de ce prince, afin de pouvoir vous parler de cette cité dans la dernière partie !

Je vous souhaite une agréable découverte et une passionnante lecture !

👑deuxième partie 👑


On dépêcha en Afrique, avec un faible détachement, le maître de la cavalerie Théodose, que ses éminentes qualités désignaient pour venir à bout de la révolte du Firmus et des cinq peuplades Kabyles.

Le général parti d'Arles, passa la mer avec la flotte dont il avait pris le commandement, et prit terre à Igilgitane (Jijel ), dans la Mauritanie Sitifense, il prépara la concentration de ses troupes et il en fait sa première base d’opération.

Gildon, l'un des frère de firmus faisait parti de ses soldats. Il était resté dans la légalité et, en tant qu’officier supérieur de l’armée romaine, il a continué à servir avec fidélité les gouverneurs et les généraux délégués par Rome dans son pays. Ce qui signifie qu’il a participé à la répression de la révolte que son frère Firmus a fomentée. Un atout entre les mains de Théodose !

(Gildon, fini par se révolter à son tour... Une autre histoire qu'on partagera une autre fois ! )

Avant d’entreprendre toute opération, Théodose dans un premier temps, retira la direction des opérations à Romanus, puis dans un second temps, Romanus et son acolyte Vincentius furent arrêtés et n’exercèrent plus aucune fonction.

Firmus inquiet demande la paix, afin d'éviter la guerre, mais Théodose ne modifie en rien son plan de campagne. La Kabylie était dans l'obligation de faire face à l'armée romaine.

🚩La première campagne ou la première confrontation se fit sous le signe de la rapidité, dans la vallée inférieure de la Sava (Soummam), l’armée gagne, une région difficile d’accès,Thubusuptu, d'où sont parties les premières opérations. Thubusuptu est la ville de Tiklat, qui se trouve dans la vallée de la Soummam, près d'El-Kseur.

Ils s'emparent du château de Sammac à Petra qui se trouvait à proximité de M’lakou et qui avait les proporrion d'une ville et qui fut rasé jusqu’aux fondations. ( les ruines de la demeurede Petra sont toujours visibles et sont révélées aux publics en 2014)

Ammien Marcellin reste vague sur le temps qui a été nécessaire à la reconnaissance des lieux par Théodose.

Puis Théodose s’attaque à deux “gentes” montagnardes. La première bataille, dans laquelle se sont engagés ses autres frères Mascizel et Dius, a d’ailleurs eu lieu sur la portion du territoire sur lequel s’est précisément exercée l’autorité de la famille des Nubel.

La victoire des Romains a été favorisée par la faiblesse de l’armement des Tendenses et des Massissenses que ces deux princes ont dirigés. Ces deux tribus se trouvaient de part et d’autre de la Soummam. L’une est localisée sur la rive gauche de ce fleuve et l’autre sur sa rive droite.

Le nom des Massissenses de la tribu de M’cisna établie à quelques kilomètres au nord-est de M’lakou, sur la rive droite de la Soummam semblent avoir conservé le nom.

Firmus a manifestement pressenti sa défaite puisqu’il n’a pas abandonné la voie de la négociation et s’est retranché quelque part en montagne.

Après cette opération éclair, Théodose fit traverser le pays kabyle à son armée victorieuse et se rendit à Tipasa. C’est au cours de cette traversée d’est en ouest de la Kabylie ou à Tipasa même que Firmus envoya des évêques à Théodose
Pour demander la paix et livrer des otages.puis il se présenta au comte pour obtenir l’aman. Ils finirent par conclure un accord.

Deux jours après, ainsi qu'il en était convenu, Firmus livre la ville d'Icosium et restitue tout le butin qu'il avait fait...

Théodose reçut une ambassade de la puissante tribu ou confédération des Mazices qui occupaient la vallée du Chélif et les massifs montagneux qui la bordent pour demander l'aman.

De là il se rendit à Cæsarea (Cherchel), il y établit la première et la seconde légion, avec ordre d'en déblayer les ruines, et de la protéger contre toute nouvelle invasion. Théodose acquit, avant son départ de cette ville, la certitude que Firmus, qui, sous le masque de la soumission et de l'humilité, cachait le projet de tomber sur eux comme la foudre, au moment ou ils seraient le moins préparés à cette agression.

🚩La deuxième campagne se déroule dans la vallée du Chélif. Partie de Cæsarea (Cherchel), l’armée romaine s’empare de Zucchabar (Miliana) puis de Tigava (Kherba) où Théodose fait exécuter les officiers et les unités qui avaient fait cause commune avec les insurgés, ce qui a soulevé le mécontentement des ces compagnons.

Entre Tigava et Castellum Tingitanum (Chlef), les Romains s’emparent d’un nouveau château, le Fundus Gaionatis. Parvenu à Castellum Tingitanum, Théodose franchit le mont Ancorarius (l’Ouarsenis) et tombe sur les Mazices dont le nom s’applique à l’ensemble des petits massifs situés à l’ouest du Zaccar (Transcellensis Mons), au sud et à l’ouest de Cherchel, y compris le plateau du Dahra. Ces derniers furent écrasés et leur préfet Fericius qui avait épousé la cause de Firmus, mis à mort.

Théodose se tourna contre les Musones (?) et se rendit à d’Adda (?), puis il s'avance imprudemment en territoire rebelle après avoir occupé le Fundus mazucanus, domaine portant le nom d’un autre frère de Firmus qui l’avait suivi dans la rébellion .

Théodose n’avait plus que 3 500 hommes sous ses ordres lorsqu’il apprit le renforcement de la coalition des tribus insurgées et l’action de Kyria ( Cyria ), sœur de Firmus, qui avec son or entretenait les foyers de révolte en recrutant des gueriers de tribus non Kabyles.

L'action de Kyria, pousse Théodose d'opérer avec lenteur un mouvement en arrière, que changea bientôt en pleine retraite.Théodose ramène sa colonne à Tipasa (orthographié Tipata) qui après la destruction de Cæsarea était devenue la ville la plus importante.

Arrivé en février 373 dans cette place, qu'il occupa longtemps, il entreprend de dissocier la coalition des tribus rebelles dont il craignait un affrontement direct avant d'avoir l'avantage sur eux.

Il envoya des émissaires en son nom dans le pays des Bajures, des Cantauriens, des Avastomates, des Cafaves, des Davares et autres tribus circonvoisines, employant, pour obtenir leur soumission l'argent , les menaces, et les promesses du pardon...Elles font toutes leur soumission !

Firmus devant cette position d'infériorité, abandonne le combat dans les territoires du nord et se réfugie dans les gorges inaccessibles des monts Caprarienses(?), loins de la Kabylie. Ce qui permet aux romain de prendre son camp ...

🚩La troisième compagne : Le camp de frimus prit par les Roamins fut pillé. Tout ce qui fit résistance fut passé au fil de l'épée ou fait prisonnier, et le pays fut devasté dans une grande étendu. À mesure qu'il traversait le territoire d'une tribu, à la poursuite du prince, Théodose avait pris soin d'y laisser derrière lui l'autorité dans des mains sûres. Il battit ensuite sans peine les Caprarienses et les Abannes leurs voisins.

Mais les tribus Éthiopiennes aux redoutables guerriers vinrent se joindre à la révolte en prêtant main forte aux guerriers de Frimus. Les romains se retirent puis s'engagent à nouveau et s'emparent de la ville de Conte (?) que Firmus avait choisi pour en faire un dépôt de prisonniers. Théodose rendit la liberté à tous les captifs.

Théodose suspend donc sa politique offensive et retourne dans des régions plus clémentes, sans doute à Auzia.

🚩La quatrième campagne voit Théodose agir dans la région d’Auzia. Firmus, revenu lui aussi dans le Tell, trouve refuge chez les Isaflenses (iflissen ), qui contrôlait la Kabylie occidentale et la vallée de l’oued Isser, donc au nord-ouest d’Auzia. L'une des plus puissante peuplades de kabylie qui ont fait preuve d'une ardeur au combat et d'une générosité exemplaire.

Averti que Firmus avait pris refuge chez les Isaflenses, Théodose entra sur leur territoire, et, sur leur refus de le livrer , ainsi que son frère Mazuca et le reste de sa famille, déclara la guerre à toute la tribu. Une rencontre sanglante eut lieu; les Isaflenses sont vaincus, et firent une perte considérable.

Firmus après avoir livré combat réussi à s'en sortir alors que son frère Mazuca, mortellement blessé, fut pris. On voulait l'envoyer à Césarée, où il avait laissé de sanglants souvenirs ; mais il parvint à se donner la mort en élargissant sa plaie de ses propres mains. Sa tête, séparée du tronc, fut du moins offerte aux regards des habitants de cette ville, qui la reçurent avec des transports de joie.

La course infernale s’est poursuivie, car la capture ou la mort de Firmus était une question d’honneur, pour Théodose, et de survie pour le pouvoir de Rome en Afrique du Nord.

Les Isaflenses battus, Firmus se replie chez les Jubaleni d’où sa famille est originaire. Théodose hésite à faire campagne dans ce pays montagneux, aux défilés profonds et au terrain difficile,
se replia sans perte sur le fort d'Audiense, la place forte d’Auzia qui se trouvait sur le territoire voisin des Iesalenses, une importante tribu qui après avoir férocement combattu fini par lui faire sa soumission.. Une courte soumission comme celle des Isaflenses !

Pendant une longue station qu'il fit au fort Munimentum Medianum (Bordj Medjana ?) attendant avec anxiété le résultat de divers plans concertés pour se faire livrer Firmus, Théodose apprit que son ennemi était retourné chez les Isaflenses et qu'il attirait à lui les Iesalenses qui reprennaient les armes.

🚩La cinquième campagne : Théodose reprend les armes et s'apprête à livrer combat. Igmazen, le puissant roi des Isaflenses se presenta audacieusement devant le général , et, d'un ton de menace :

--" D'où viens-tu ? "dit-il; " et que viens-tu faire en ce pays ? "
-- " Je suis , l'un des comtes de Valentinien, souverain de l'univers. Il m'envoie ici le débarrasser d'un brigand. Et tu vas me le livrer sans délai tel est l'ordre de mon invincible empereur ou... périr avec tout ton peuple. » répond Théodose.

lgmazen, à ces mots, se répandit en injures, et se retira gonflé de couteaux.

Le lendemain, au point du jour, les deux armées, avec des provocations réciproques, s'ébranlèrent pour en venir aux mains. Les kabyles présentaient en ligne près de 20 000 hommes, et tenaient en réserve des corps masqués, avec l'intention d'envelopper les romains .

Pendant toute la durée du combat, qui se prolongea depuis le lever du soleil jusqu'à l'entrée de la nuit, on ne cessa de voir Firmus sur un cheval de haute taille, agitant son ample manteau de pourpre, en même temps qu'il criait aux soldats romains de lui livrer le tyran Théodose.

Ces paroles agirent diversement sur l'esprit des romains. Les uns n'en furent que plus animés à combattre, mais il y en eut qui lâchèrent pied : aussi, dès que la nuit eut étendu ses premières ombres sur les deux partis, Théodose en profita pour se retirer sous le fort Duodiense et fit périr par divers supplices les soldats qui s'etaient laissé entraîner par les exhortations de Firmus.

Plusieurs attaques tentées dans l'ombre par les Kabyles, quand la lune se fut cachée, furent repoussées avec perte, et les plus audacieux furent faits prisonniers...

Après un combat difficile qui dura une journée entière, il se voit contraint d’abandonner le champ de bataille et retourne à Auzia. Par une attaque surprise, il tombe sur les Iesalenses dont il dévaste le territoire. Il se rend ensuite à Sitifis en empruntant un itinéraire compliqué qui lui permet de faire une démonstration de force en pays kabyle.

La guerre alors se renouvelle avec les Isaflenses, qui, subirent beaucoup de pertes dans un premier engagement. Le roi Igmazen, jusque-là toujours victorieux, s'émut devant ce désastre.

Il décide d'agir et vint se présenter devant Théodose, qu'il pria de lui envoyer Masilla, l'un des chefs maziques, pour s'entendre avec lui. Théodose y consentit et des négociations s'ouvrirent.

Igmazen fait savoir à Théodose que son peule qui avait embrassé la cause de Firmus ne se soumettra pas facilement et que la guerre promettait de s'allonger... Les négociations maintenues finissent par aboutir à ce que roi des Isaflenses lui livre le prince rebelle.

Firmus averti par Masila de la trahison d'Igmazen décide de fuire mais ce dernier fut arrêté et emprisonné. Se voyant prit au piège il décide de se donner la mort, en se pandant dans sa cellule en (375).

Selon Ammien Marcellin : " Une nuit, où l'anxiété ne lui permettait pas de fermer l'œil, après s'être à dessein plongé dans l'ivresse, il prit le moment où ses gardes étaient profondément endormis, et s'échappa sans bruit de son lit, en s'aidant des pieds et des mains. Le hasard lui fit trouver à tâtons une corde, dont il se servit pour se pendre à un clou qui se trouva dans la muraille, et il mourut ainsi sans longues souffrances. "

Igmazen fit charger le cadavre sur un chameau; et, pourvu d'un sauf conduit par les soins de Masilla, il s'achemina en personne vers les tentes romaines, près du fort de Subicarense ( Rusubbicari, sur le littoral kabyle à l’ouest de l’Isser dont les Isaflenses contrôlaient le cours ).

Là le corps fut mis sur un cheval et présenté à Théodose. Les soldats et le peuple qui furent appelés à déclarer s'ils reconnaissaient bien les traits de Firmus, l'affirment.

Théodose, après cet événement, ne fit pas un long séjour à Subicare. Il revint à Sétif pour fêter sa victoire.

Après Sitif, il s'est rendu Carthage où il fut décapité sur ordre de l’empereur Gratien à l’instigation de Mérobaud, sans doute conseillé par Romanus !


🌿🌿🌿🌿🌿

Et si Firmus ne s'était pas suicidé !?

Je vais me permettre de donner mon appréciation, une critique personnelle qui porte sur le fait que la fin de cette reblion n'aurait peut-être pas été celle d'une trahison mais d'un arrangement.

Beaucoup d'indices vont dans ce sens dont voici quelques-uns :

Il m'est difficile de croire qu'à la proche d'une victoire, les Isaflenses et à leurs tête le roi Igmazen qui a auparavant osé insulté Théodose, se soient conduit en traître.

Comment expliquer que Masilla qui a averti Firmus ne soit pas mis à mort par Théodose, alors que ce dernier a fait périr même les siens, partout où il s'est rendu ceux qui ont prêté de prêt ou de loin main forte au rebelle .

Le passage qui parle du su***de est tout sauf claire.

Il fallait le mettre en position morale réduite pour justifier le su***de, d'où livresse et l'anxiété. Puis comme un homme qui est sortie de son lit " en s'aidant des pieds et des mains " a pu enchaîner tous les mouvements nécessaires pour se prendre !?

Et en plus comme par hasard il y avait une corde qui traînait et il aurait suffi d'un clou pour porter son poids.

Et l'auteur ne s'est pas trader sur cette fin qui pour autend a été victorieuse pour eux et il n'a pas glorifié Théodose comme lors des précédentes victoires, comme si cette dernière avait l'aspect d'un échec. Théodose, Aurait-il perdu l'admiration d'Ammien Marcellin !?

Théodose aurait-il traité avec Firmus, Masilla et Igmazen pour mettre fin à cette révolte sans qu'il perd la face et peut être par la même occasion s'enrichir !?

Ou est ce que les trois chefs Kabyles l'auraient arnaqué en lui présentant le cadavre d'un autre !? Puisque c'est le peuple qui l'aurait reconnus.

Firmus qui a fait rallié à sa cause par sa force de persuation et son étendu richesse un grand nombre de tribus kabyles et étrangères, et qui au cœur d'une bataille ses enemis ont tenté de lui livrer leur chef à la force de son exhortation, n'aurait-il pas une fois encore exercé son génie...

Il est difficile de savoir certaines vérités mais, il est nécessaire de toujours se dire que notre histoire à été écrite par d'autres et donc a prendre avec prudence.

A suivre...

Verbe & Racine

Première partie :

https://www.facebook.com/1664641703796491/posts/2385025478424773/

Sources :

🔹Encyclopédie Berbère
🔹Ammien Marcellin, Jornandès, Frontin (Les stratagèmes), Végèce, Modestus ...
🔹Esquisses historiques sur la Mauritanie Césarienne et Iol Cæsarea (Cherchel): par MM. B. de Verneuil et J. Bugnot
🔹Moeurs et coutumes de l'Algérie : Tell, Kabylie, Sahara / par Daumas Eugène et Fabar
🔹Richesse Minerale de L'Algerie: Accompagnée D'Eclaircissements Historiques Sur Cette Partie de L'Afrique Septentrionale, Volume 1 par Henri Fournel.

Photos from Cultur'Art kabyle's post 08/08/2023
06/08/2023

le savoir faire des Ath Abbas (population Berbère de la grande tribu Sanhadja) dans le domaine industriel :

De nombreux écrits coloniaux ont mis en avant le savoir faire des Ath Abbas dans le domaine industriel (Vêtements, Orfèvrerie, Armurerie,…). C’est le cas par
exemple d’Edouard Lapène, qui écrit : « Les Kabaïles connaissent l’industrie. Ils exercent et exploitent les produits de leurs montagnes ». Un colon de la première
heure donne plus de précisions (1833) : « La tribu des Béni Abbès est essentiellement manufacturière. On y fabrique diverses étoffes de laine, et on y fait des burnous blancs et rayés qui sont très estimés dans toute la contrée. On y fabrique beaucoup de savon. Il y a aussi dans cette tribu beaucoup d’ateliers pour la
fabrication de cardes à laine ». « Il y a aussi à Béni Abbès beaucoup d’ateliers d’orfèvrerie dans lesquels on fabrique tous les bijoux d’or et d’argent à l’usage des femmes Kabyles ».
Cependant, c’est dans le domaine de l’armurerie que la Qal`a jouera un rôle qui dépassera le cadre de l’Algérie. Reprenons le témoignage de Lapène : « La tribu des Béni Abbès fabrique les longs fusils des Kabaïles avec le fer de la tribu des Béni Sédiman. Le minerai est en roche et traité par le charbon de bois dans un bas fourneau à l’instar de la méthode catalane. Les soufflets sont faits avec des
peaux de boucs et fonctionnent comme ceux de nos étameurs forains à mains d’hommes ». C’est aussi à la Qal`a n’Ath Abbas que l’on faisait les batteries. « La
Qal`a fournissait aussi les platines qui ont une très grande réputation et s’exportent jusqu’à Tunis ».

03/08/2023

CYRIA

Cyria, une princesse guerrière amazighe .
Pour nombre d’entre nous, Cyria, ne fût que ce simple nom qu’on pouvait négligemment lire sur les paquets de ci******es que la SNTA commercialisait naguère.
Pourtant l’étiquette de ces paquets véhiculait le nom et l’histoire d’une prestigieuse femme au destin exceptionnelle. Une héroïne qui avait précédé la Dihia , Faḍma N Sumer, autres femmes, figures emblématiques de la résistance amazighe . Méconnue, comme l’est notre histoire ancienne , Cyria fut pourtant cette héroïne qui fit face aux légions Romaines du général Théodose vers 371 durant la révolte de Firmus, bien après le soulèvement de Tacfarinas, un autre héros du temps de Juba II .

Dans leur progression, les troupes romaines eurent à affronter de nombreuses tribus qui s’étaient rassemblées à l’appel de Cyria, sœur de Firmus. Les numides de cette époque, pour les humiliations qu’ils subissaient , étaient faciles à exciter et à manipuler car ils nourrissaient tous une haine viscérale de ce qui s’apparentait aux Romains.

La jeune femme était une amazone intrépide. Elle avait une belle allure, une solide constitution physique, un esprit ferme. Elle était indomptable comme le serait Dihia bien plus t**d. Bien campée sur un coursier et les cheveux flottant en l’air, Cyria allait d’un groupe à l’autre pour haranguer et communiquer à ses guerriers son ardeur et sa détermination.

Une fois qu’elles eurent franchi les hautes montagnes et quittèrent l’Ancorarius (Ouarsenis) pour se diriger vers Auzia où tous les chemins et défilés étaient bien quadrillé par les troupes numides, dès l’apparition des premières colonnes des légionnaires Romains, Cyria tira son glaive de son fourreau et en hurlant elle lança son cheval au galop, les naseaux écumant ; Toute sa cavalerie s’ébranla sur ses traces avec fougue et impétuosité sans esprit de recul, pour affronter l’ennemi romain.

Après une première charge héroïque, les troupes numides commandées par Cyria se retrouvèrent en prises avec les légions Romaines. Il s‘ensuivit un engagement et une lutte âpre, effroyable, sanglante et impitoyable. Harcelées de partout, les troupes d’invasion ne résistèrent pas longtemps face aux attaques fougueuses de leurs adversaires. Dominées et battues, elles se replient dans le désordre pour ensuite se reconstituer. Vainement, deux autres tentatives s’ensuivirent qui furent repoussées avec de lourdes pertes. Dans l’impossibilité d’entreprendre une percée à travers les détachements commandés par la jeune numide, le général Théodose ordonna le repli et bât en retraite. Il rebroussa chemin et s’arrêta à Mazuca pour se remettre de ses émotions et panser ses blessures.

14/01/2023
Photos from Amezruy  Negh's post 14/01/2023

اسماء الفراعنة (الليبيين) او الامازيغ الي حكموا مصر
من عهد حكم الفرعون شيشنق سنة 950 قبل الميلاد

1- 950 قبل الميلاد (شيشنق الاول)
2- 922-887 ق م (اوسركون الاول ابن شيشنق)
3- 887-885 ق م (شيشنق التانى ابن اوسركون الاول)
4- 885-872 ق م (تاكلوت الاول ابن شيشنق التانى)
5- 872-837 ق م (اوسركون التانى ابن تاكلوت الاول)
6- 837-798 ق م (شيشنق التالت ابن اوسركون التانى)
7- 798-785 ق م (شيشنق الرابع ابن شيشنق التالت)
8- 785-778 ق م (بامى ابن شيشنق الرابع )
9- 778-740 ق م (شيشنق الخامس ابن بامى )
10- 740-730 ق م (بيدوباست الثانى ابن شيشنق الخامس)
11- 730-716 ق م (اوسركون الرابع ابن بيدوباست التانى)......................
الاسرة الثالتة والعشرين
1- 880-860 ق م (هارسيس الاول )
2- 840-815 ق م (تاكلوت التانى)
3- 829-804 ق م (بيدوباست الاول ) من التاريخ يبدو انه مات فى نفس السنة
4- 829-804 ق م (يوبات الاول )
5- 804-798 ق م (شيشنق السادس )
6- 798-769 ق م (اوسركون الثالت)
7- 774-759 ق م (تاكلوت التالت)
8- 759-755 ق م (رودامون)
9- 755-750 ق م (اينى)
10- 750-740 ق م (نبفاركار)......................................
الاسرة الرابعة والعشرون
1- 732 725 ق م (تيفناخت الاول )
2- 725-720 ق م (بوكريس)
.......................................
الاسرة السادسة و العشرون:
1- 568 525 ق.م (امازيس المعروف باحمس الثاني)
2- 526 525 ق م (بسماتيك الثالث اخر فراعنة مصر)

15/08/2022

الأمازيغية هي اللغة الاولى التي كلم بها الله نبيه موسى حسب كتب التراث الاسلامي

بقلم الأستاذ مصطفى صامت

قد يبدوا العنوان صادم للكثير ، لكن هذا ما تأكده كتب التراث الاسلامي، وليس أي كتب، انها كتب كبار علماء و مفسري الامة الاسلامية على رأسهم الامام عبد الرحمن بن الكمال أبي بكر بن محمد سابق الدين الخضيري الأسيوطي الملقب بجلال الدين السيوطي، من مواليد القاهرة بمصر، تخصص في الفقه والتفسير والتاريخ، وكذلك الامام محمود شهاب الدين أبو الثناء الحسيني الآلوسي وهو، مفسر، ومحدث، وفقيه، وأديب، وشاعر يلقب بالألوسي من مواليد بغداد بالعراق .

الأمازيغية في كتب التراث الاسلامي

فقد جاء في كتاب تفسير الألوسي (روح المعاني في تفسير القرآن العظيم والسبع المثاني) 1-11 مع الفهارس ج4، تفسير سورة الأعراف الآيات: 143 -153: ”

وأخرج الديلمي ، عن أبي هريرة رفعه لما خرج أخي موسى إلى مناجاة ربه كلمه ألف كلمة ومائتي كلمة ، فأول ما كلمه بالبربرية أن قال : يا موسى ونفسي معبرا : أي أنا الله الأكبر . قال موسى : يا رب ، أعطيت الدنيا لأعدائك ومنعتها أولياءك ، فما الحكمة في ذلك ؟ فأوحى الله إليه : أعطيتها أعدائي ليتمرغوا ، ومنعتها أوليائي ليتضرعوا ..

المصدر من الكتاب الاصلي من هنا

تفسير السيوطي (الدر المنثور في التفسير بالمأثور) 1-7 ج3 / تفسير سورة الأعراف الآية 142 الصفحة 217 :”

… وأخرج ابن أبي حاتم عن أبن عجلان قال : كلم الله موسى بالألسنة كلها، وكان فيما كلمه لسان البربر فقال كلمه بالبربرية: أنا الله الكبير

المصدر من الكتاب الاصلي من هنا

هل كان المقصود باللغة البربرية لسان أهل شمال افريقيا ام لسان غير العرب ؟

وللإجابة على السؤال ، نقول أن المقصود هو لسان سكان شمال افريقيا لعدة اعتبارات، اهمها ان العرب لم يطلقوا مصطلح البربرية بنفس المدلول القدحي (السلبي) الذي استعمله الاغريق واللاتين الذين كانوا يقصدون به الشعوب الخارجة عن حضارتهم ، بل استعمله العرب للدلالة على عرق أخر غير العرب وهو سكان شمال افريقيا (ابن خلدون)، بنفس الأسلوب أطلقوا مصطلح العجم على شعوب بلاد فارس والروم على شعوب اللاتين . والقبط على المصريين …

كما يجب الاشارة الى العلاقة الوطيدة والعريقة بين اللغة المصرية القديمة وكذلك شعبها مع اللغة البربرية التي تعرف في الأوساط العلمية اللسانية ليبيكو بربر (Libyco-Berber) ، فالامازيغية/ البربرية شقيقة اللغة المصرية القديمة وتتفرعان من نفس الاسرة اللغوية وهي “اللغات الأفرو-آسيوية” (Afro-asiatic languages)، ففي الثلاثينيات من القرن 19 وُضع أول معجم مزدوج أمازيغي فرنسي ألفه “venture de paradis”، وقدم له عالم المصريات : “Jacques Champollion” الذي أشار في مقدمة هذا المعجم على أن الأمازيغية والمصرية القديمة لغتين متقاربتين .و النبي موسى عاش وتربى في مصر التي كان أهلها يعبدون ألهة أمازيغية مثل (آمون) الذي تحدث عن ليبيته (أمازيغيته) المؤرخ الاغريقي هيرودوت، في القرن الخامس قبل الميلاد والذي كان يعبد في واحدة سيوة المصرية ، فهناك إفتراض لغوي قوي من أن يكون آمون من الكلمة الامازيغية ” آمان” التي تعني الماء، وسيواة من الفعل ” يسوا” في الأمازيغية أي شرب . كذلك الربة نيت “Tanit” التي عبدها الامازيغ بإسم تانيت وأكد ولاس بيدج في كتاب آلهة المصريين ، وهيرودوت الذي جعل مسقط رأسها في بحيرة تريتونس، وآخرون على ليبيتها غرب تونس ، وهي ربة الخصوبة لازال الامازيغ في الجزائر حتى اليوم يقولون للمرأة التي تكون بالنفاس ” أث تنيث ”

وحتى كتاب التوراة الذي نزل على النبي موسى كليم الله والذي يسمى في العبرية تورا (Torah) هو نفس المصطلح الامازيغ تورا tura الذي يعني كُتِبتْ ، المشتق من تيرا tira أي الكتابة .

حضور أمازيغي كبير في مصر منذ القدم

كانت مصر مسرح للتواجد العنصر الليبي (الامازيغي) منذ القدم، وصل الامر في بعض الفترات الزمنية ان أصبحت السلطة العسكرية والدينية كلها في يد العنصر الأمازيغي ثم السلطة الفرعونية لاحقا لأكثر من قرينين، يقول مصطفى كمال عبد العليم ، درسات في تاريخ ليبيا القديم ،صفحة 32،33. :

إن الجيش المصري أصبح ابتداء من عصر الأسرة العشرين مؤلفا من الليبيين دون سواهم. وقد منحهم ملوك مصر هبات الأرض كأجر لهم وهكذا استطاعوا أن ينشئوا في البلاد جاليات عسكرية وكان يترأس كل حامية رئيس ليبي يحمل لقب الرئيس الكبير لما. “ما” هي اختصار لاسم مشوش

الصورة المرفقة: الكتابة الأمازيغة في هرم خوفو بالجيزة

دون ان ننسى أن الأمازيغية القديمة مدونة بكتابتها اليبيكو بربر (تيفيناغ حاليا) في أحد أكبر أهرمات مصر القديمة وهو هرم خوفوا بالجيزة ،اقدم من زمن موسى بكثير، يطرح الكثير من الاسئلة عن العلاقات المصرية البربرية قديما.

الصورة: الكتابة الأمازيغية في هرم خوفو بالجيزة بمصر

الدراسات الجينية وتحليل الحمض النووي

أخيرا نشير الى الدراسات الجينية الحديثة التي قامت بها شركة ناشيونال جيوغرافيك بمصر والتي أكدت على موقعها الرسمي أن نسبة الحمض النووي الخاص بالشمال افريقييين في دولة مصر والذي يتشارك فيه الامازيغ والمصريين هو 68 بالمئة .

اشارت كتب التراث الاسلامي الى حديث رب موسى بالأمازيغية أو البربرية هي معلومة نشرها نشطاء امازيغ على التواصل الاجتماعي أردنا بهذا المنشور فتح نقاش عام حول الموضع قصد الاثراء والمناقشة و اثارة الاسئلة حيث تكمن اهمية هذا الموضوع في كون ان الجزء الاكبر من الامة الامازيغية قد تعرب بفعل هذه الأفكار المقدسة التي جعلت أغلبية الامازيغ يقبلون على التعريب الطوعي (دون الحديث عن التعريب الممنهج والمسيس) بسبب الوازع الديني المقدس، فكثيرا ما كان بعض شيوخ الدين الاسلامي في زمننا هذا ، يروجون عبر منابرهم لفكرة ان العربية لغة أهل الجنة رغم إنعدام أي دليل يفيد ذلك بل إن شيخ الاسلام إبن تيمية نفسه ينفي ذلك جملة وتفصيلا . فلما لا يتحدث هؤلاء الأئمة على قداسة اللغة البربرية من حيث انها اول لغة كلم بها الله نبيه موسى مثلا ؟ ومن حيث ان كل اللغات من عند الله وكلها جميلة ومقدسة في نظر أهلها ؟

بقلم الأستاذ مصطفى صامت

ملاحظة: بخصوص مصطلح ليبي/ أمازيغ نشير الى ان مصطلح “ليبيا” يقصد به في الدراسات التاريخية الاكاديمة شمال افريقيا، و”الليبي” يقصد به الانسان الشمال افريقي، وبخصوص مصطلح الامازيغية وبربر والبربرية راجع مقال : ” تصحيح المغالطة التاريخية المتداولة حول الاسم الاثني بربر للأمة الأمازيغية”

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