Le petit peuple de Sylve
Mes héros littéraires d’enfance fabriqués du bout des doigts. Un peu d’argile, d’eau et de bois flottés.
Ici on a gardé les cabines téléphoniques, les légumes sont à vendre en bord de route avec juste une petite boîte pour la monnaie, ici on tricote des oiseaux, des phares et des glaces à la fraise pour couvrir les boîtes de la poste.
Charme des îles britanniques…
Lorsque les écrivains reprennent le train après le festival, je me rappelle Bertrand Tavernier, son imper vert pendant sur ses épaules, un sac Babel au bout des doigts. Je le voyais chaque fois que j’allais reconduire les amis à la gare, sa haute silhouette voûtée et sa démarche un peu traînante, sa mèche de cheveux clair ; un peu comme si il n’avait pas bougé de l’année.
Petite récolte des Éditions Bruno Doucey, 10 pages au carré et le dernier roman de Murielle Szac.
George Sand et Marie des poules. https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/38462738
Antonio Jose Bolivar
Des oiseaux dans les cheveux
Un chat sous les pieds
Un livre sur le cœur
Ds cailloux plein les poches…Virginia
George
Matin rose
Antonio Jose
Suzanne
Lire avec un chat au lever du jour.
Ce que doit être le Printemps des poètes.
📣 Oui, le Printemps des Poètes aura bien lieu ! 📣
La tourmente dans laquelle le Printemps des Poètes se débat depuis quelques jours vient de conduire à la démission de sa directrice artistique, et cela à quelques semaines de l’ouverture officielle de la manifestation. Au-delà des polémiques de toutes sortes, nous tenons simplement à rappeler que nous devons avant tout penser au public. Celui qui chaque année depuis vingt-cinq ans se mobilise partout pour faire vivre la poésie.
Car cette manifestation est collective et participative. Sur tout le territoire des événements sont lancés, et des poètes sont attendus dans les hôpitaux, les écoles, les prisons, les médiathèques, les centres sociaux, les maisons de quartier, les théâtres, les cinémas, les universités, les EHPAD, dans les villes et les villages, en France, à l’étranger au-delà même des frontières du monde francophone. Il nous appartient de faire vivre cette édition, coûte que coûte. Parce que l’urgence de faire entendre la poésie dans un monde qui va si mal est chaque jour un peu plus vitale.
Comme tous les ans, et en toute indépendance, tant éditoriale que financière, nous publions une anthologie qui rassemble les voix des poètes autour du thème choisi pour le Printemps des poètes. Cette année encore Bruno Doucey et Thierry Renard ont réuni 118 poètes venus de tous les horizons pour ouvrir et déplier le mot Grâce avec sa richesse de significations qui échappe à toute simplification. Des extases érotiques, à l’engagement en passant par la défense de la nature ou la spiritualité pour ne citer qu’eux, les multiples sens de ce mot appellent à le célébrer, envers et contre tout.
Quant aux poètes que nous publions, ils sont plus que jamais mobilisés pour faire entendre partout la voix de la poésie, en ce moment privilégié où elle entre dans des lieux qu’elle ne fréquente que rarement.
Nous ne formulons désormais qu’un souhait : que les événements qui agitent le milieu de la poésie ne sonnent pas le coup de grâce d’une manifestation qui a plus que jamais sa raison d’être. Dès l’origine il s’agissait d’ouvrir la porte de la poésie au plus grand nombre, de la rendre enfin au public. Chiche, on ne lâche rien ?
Bruno Doucey, Murielle Szac, Ariane Lefauconnier
Aujourd’hui rangement de l’atelier…
Ils m’attendent à l’atelier mais je ne trouve pas de temps pour eux…
Il y aura des mains et aussi des plumes.
Cette hiver on ose les oiseaux…
En cours…
Un peu de couleurs.
Matin de novembre dans mon petit atelier.