When the time stops. †

Les amours ça va ça vient, on s'attache à des sons, des odeurs, des souvenirs, jamais à rien de plus. La vie est une succession d'images et de ressentis, ce que vous pensez et ressentez pour les autres n'est que le reflet de votre subjectivité. Si vous souffrez, c'est que vous avez du mal à faire la part des choses. C'est normal, c'est humain, mais ça fait mal.

Le temps efface surtout les personnes et comme la nature est bien faite, surtout celles qui nous ont fait du mal et le souvenir de la souffrance avec elles.

Comme une pluie diluvienne qui tombe derrière mon dos. Enchevêtrement de pensées moroses dans le but de sortir d'une impasse, d'un cul-de-sac, d'une route à sens unique. Reculer pour mieux revenir, retourner aux bases pour avancer dans le futur. Écouter ceux qui nous veulent du bien et ne plus croire les mauvaises influences.

When the time stops. †

Encore cette même rengaine. Ce tourbillon qui n'en finit pas, ces ténèbres attractives. On se perd dans la noirceur de nos âmes égarées dans le tourment de l'incertitude, du doute et de la peur. La crainte de la solitude, du manque et de l'avenir. La vie est faite d'obstacles, que personne ne peut prédire ni empêcher. Le plus important après un échec, et de se relever de sa chute plus fort. C'est un cercle infini qui est rabâché inlassablement qu'on nomme la vie.

Peut-être qu'un jour je prendrais en main ma vie, que je serais ce que je veux vraiment en faire. Mais en attendant je fais n'importe quoi, avec n'importe qui et n'importe où. Tout ça parce que j'ai trop de fierté pour accepter un échec, et que par conséquent je laisse ma vie se dérouler en la laissant filer.

Mon esprit tourmenté, mon âme égarée, il ne reste plus que l'indifférence pour contrer ce que tu me fais endurer. J'aimerais te dire va au diable, je voudrais une fois pour toute faire une croix sur toi et te faire sortir de ma vie. Pourtant une force invisible me pousse vers toi et je ne peux échapper a son contrôle. Ma fierté, mon indépendance, balayées.

Un nom, un souffle, un murmure. Un souvenir dans le vent, qui s'efface peu à peu. Le temps, s'il guérit les blessures, nous fait aussi oublier les moments et les personnes qui nous ont rendu heureux. Un chuchotement discret, des rires bruyants. Parfois c'est ce qui nous reste de longues heures partagées. Juste un léger souvenir qui s'efface peu à peu avec le temps.

J'offre mon âme au diable, qu'importe ce qu'il en fait. Il ne me reste plus que ma voix, ma rage et aller de l'avant. Je me suis trop battu avec mes racines, aujourd'hui je les coupe. Désolé les gars, c'est un adieu. Je pars vers le grand monde, me faire un nom. Qu'importe si j'ai peur, je le ferais quand même, les obstacles sur mon chemin ne seront que des broutilles face à ma rage de réussir. Si le rap c'est ma vie, alors ma vie sera du rap. C'est ma passion, ce qui me pousse à avancer. Alors désolé, ma vie d'avant n'existe plus, je laisse ma famille mes amis, toutes mes attaches, et je traverse 8mile.

Un sentiment de tristesse qui t'étreint le cœur, et une douce mélancolie qui s'empare de ton esprit. Tu souffres, tu as mal, ton cœur saigne et tes pensées pleurent en silence. Tu écoutes des chansons en mineur, pour accentuer ton mal être. Au fond, je crois que tu veux souffrir, car ça te rappelle que tu es toujours vivant, tu n'es pas qu'une coquille vide.

Oui je sais je suis impulsive. Je ne réfléchis pas forcément à mes actes, j'agis pas avec ma tête mais avec mes tripes. Je dis ce que je pense, mes paroles dépassent souvent mes pensées. Je m'énerve pour un rien, même si je sais que je suis parfois insupportable. Mais voilà je suis une fille entière, j'aime mes amis, je ferais tout pour eux. Je suis pas du genre à me prendre la tête, je crois que je prends rien au sérieux, sauf mes potes. Je fais souvent de la m***e au bahut, dans ma famille, en soirée. Souvent en soirée. Je fais toujours attention à ceux que j'aime, parce qu'eux si ils ont gagné ma confiance c'est pas pour rien, je la donne pas facilement. Alors ok je parle beaucoup, je ris fort, je souris tout le temps, mais si tu remarques bien, mon sourire cache souvent le sillon de mes larmes, mes rires couvrent mes sanglots et je parle pour ne rien dire pour ne pas dire ce que ressens réellement. J'ai trop de fierté, c'est peut-être pour ça que j'ai du mal à rester en couple. Rappelez-vous d'une chose importante, « c'est souvent ceux qui paraissent le plus fort qui sont en fait les plus faibles ».

Parfois, on se dit qu'on aimerait bien que quelque chose chamboule notre quotidien. Ou quelqu'un. On aimerait que l'étincelle de vie dans notre cœur revive encore, comme elle a vécu auparavant. Mais la plupart du temps, on veut rester en sécurité dans notre vie, notre routine habituelle.

Accoudée à ma fenêtre, je t'observe en face. Je te regarde, je te dévore des yeux. Dieu que tu es beau. Je te vois aller au bureau de tabac, sortir avec un paquet rouge non identifiable d'ici. J'aimerais tant fumer une cigarette avec toi, mais je n'ose pas essayer. Je crois que ça me plaît de t'observer de loin, de ne pas te parler, juste de rêver, de m'imaginer partageant ta vie. Je ne suis pas timide, mais toi tu m'intimides. Tu as ce genre de pouvoir sur moi, quand tu es dans mon champs de vision, il n'y a plus que toi, que ton extraordinaire chevelure noire en bataille, tes chemises que je devine hors de prix, ton visage et ton corps de rêve. Je ne sais pas ou tu habites, dans le quartier certainement, mais je ne sais pas ou. Mais un jour je saurais, et je viendrais te parler. Pour l'instant, il me semble préférable de t'observer de loin.

Parle, parle sur moi, ne te gène pas, je ne t'en empêche pas. Mais pu**in je t'emm***e, raconte ta m***e, mais baisse pas les yeux quand je te regarde. Vas-y, vas-y, détruis moi par derrière, mais change pas de trottoir quand tu me vois. T'as le droit de donner ton avis, mais en général on le donne aux personnes concernées, pourquoi aller parler sur la vie des autres à ta cour de toutous, la tienne est pas assez intéressante, faut que tu craches sur le dos d'autrui ? T'as une sacrée vie de m***e tu sais ? Maintenant, si j'étais toi, je fermerais ta pu**in de gu**le, on sait pas ce qui peut te tomber sur la gu**le. Mais après, si c'est ton tripe de t'attirer des problèmes, continue, t'es sur la bonne voie espèce de grosse p**e en chaleur.

Des coups de feu.
Bruit assourdissant. Explosion. Sang, partout. Le bruit des blessés, leur cri leur hurlement, n'étaient même plus perceptible.
Le malheur du monde, des guerres, des conflits et de toute cette violence m'apparurent alors, et mon métier de soldat me parut alors comme la pire atrocité que j'avais commis de ma vie. Pourquoi vivre pour enlever la vie des autres. Pas la même patrie, pas les même origines, quelque chose qui entraîne un conflit entre deux nations, est-ce une raison pour les tuer ? Je ne pense pas non.
Qu'est-ce que je fiche sur ce champ de bataille à tuer et massacrer de pauvres gens pour mon pays, alors que dans mon pays, une femme magnifique que j'aime et une adorable petite fille de trois ans m'attendent chaudement, la boule au ventre ?
Toute ma vie me sembla alors être une énorme blague, et sans réfléchir à ce que je faisais, et sûrement par désespoir, j'enlevai mon casque, mon gilet par b***e, je laissai tomber mon arme au sol et je me mis au milieu du champs de tir.
Je pense que je mis environ deux secondes pour recevoir une b***e dans le cœur et mourir.
Mais je méritais bien ça, pour avoir causé autant de morts.