Hodjo William Meyan
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Témoignage 34
J’ai haï ma mère durant des années pour avoir causé ce grand malheur à ma famille : elle avait trompé papa avec un étranger. Ma mère fut tuée par l’épreuve du Gôpô, le fétiche de notre village pour désigner les malfaiteurs. Et mon père qui n’a pas supporté ce péché d’adultère de sa femme, est mort de chagrin. Ce sont mes deux grands-parents paternels qui m’ont adopté à l’âge de quatre ans.
Nous étions chez le féticheur Zamourou qui avait donné le Gôpô à ma mère pour dénoncer son infidélité. Cet homme mystique devait préparer un fétiche pour moi, comme il le faisait pour tous ceux qui devaient sortir de notre village et trouver un domicile ailleurs. Avec ce fétiche envoutant, on pouvait convaincre n’importe qui de nous héberger chez lui. Je venais d’être admis à l’entrée en sixième et affecté en ville pour m’inscrire au collège. C’est avec mon fétiche dans la poche que j’arrivai en ville, en compagnie de mon grand-père, pour trouver un tuteur.
Nous sommes entrés dans une maison que mon grand-père trouva bien mais nous avons été surpris que le propriétaire de ce domicile nous refuse l’hospitalité. Quand j’eus le réflexe de mettre ma main dans ma poche, je constatai que le fétiche avait disparu !
- Sacrilège !
S’exclama mon grand-père.
Sans ce fétiche, personne ne pourra nous héberger chez lui. Notre village est à plusieurs centaines de kilomètres de la ville, nous voilà contraints de dormir dans la rue, exposés à l’agression de dangereux brigands.
Mon pépé et moi sommes retournés à la gare routière pour y passer la nuit. Ce soir-là, un mendiant dans un boubou sale et en haillon vint s’assoir à coté de nous. Il avait faim et me tendit la main pour me demander le pain avec la sardine que je mangeais. Je coupai un morceau de mon pain que je lui remis et il s’en alla.
La colère de mon grand-père s’enflamma contre moi. Il me reprocha ma désobéissance à notre coutume, au village, de ne pas donner à manger à quelqu’un qu’on ne connaissait pas. J’étais attristé par cette éducation de mépris envers les étrangers, prônée dans mon village.
Nous passâmes la nuit à la gare routière. Au petit matin, mon pépé m’envoya chercher de l’eau pour nous laver le visage et la bouche. C’est ainsi qu’une dame étonnée de me voir si tôt dans le marché de la gare routière m’interpella. Je lui expliquai comment mon orientation scolaire m’avait conduit dans cette ville et que je ne trouvais pas de tuteur. La femme, touchée par mon récit, décida de m’héberger chez elle. Ainsi, on n’eut plus besoin de retourner au village prendre le fétiche du sorcier Zamourou pour trouver un tuteur par la force mystique.
Cette bonne dame et son mari me comptaient parmi leurs enfants et je me considérais dans ma deuxième famille adoptive, après celle de mes grands-parents. Pendant mes sept années scolaires dans cette famille, je n’eus aucun problème majeur jusqu’à ma dernière année.
Mon tuteur, un coureur de jupon qui fréquentait beaucoup de filles dont il s’amourachait, sortait avec une jeune fille du nom de Marcelline. J’étais moi aussi amoureux de cette dernière. Je décidai de sortir avec elle.
J’étais en classe de terminale. Un samedi, j’ai fait croire à mon tuteur que j’allais veiller à l’étude dans le cadre de la préparation de mon examen de fin d’année, or j’étais dans un hôtel avec Marcelline.
Le lendemain, en sortant de l’hôtel après cette sale besogne, mon cœur n’était pas tranquille. Je craignais que mon tuteur apprenne que j’avais une relation amoureuse avec sa petite amie Marcelline. En regagnant la maison, je me retrouvai nez à nez avec quelqu’un, et mon âme tressaillit de peur !
C’était le mendiant de la gare routière dont mon grand-père s’était plaint au sujet du pain que je lui avais donné. Après sept années, l’homme avait gardé son apparence et ses attributs que je reconnus : son bâton, sa petite calebasse pour recueillir les aumônes et son long cure-dent.
Cette fois, c’était le mendiant qui me souriait dans le tourment de mon péché d’avoir couché avec la petite amie de mon tuteur. Je pris deux pièces dans ma poche pour les lui remettre.
- Mon fils, si tu savais à qui tu fais l’aumône, c’est toi-même qui lui demanderais à manger !
Parla ainsi ce mendiant. J’eus des frissons à ces mots. Il me dit encore :
- Tu vas passer à l’épreuve du Gôpô ce soir. Ton oncle sait que tu couches avec sa petite amie. Si tu manges ce Gôpô, tu signeras ton arrêt de mort mais si tu ne le manges pas, laisse-le quelque part dans la maison et tu verras la mort dans l’épreuve du Gôpô. A ce moment-là, tu fuiras loin de cette maison !
Le mendiant, après m’avoir fait part de cette troublante parole, s’en alla. Je me demandai comment il connaissait l’épreuve du Gôpô, ce fétiche de mon village pour démasquer les malfrats.
Arrivé à la maison, mon tuteur me demanda de tuer un gros coq qu’il avait acheté. Sa femme devait en faire un bon kédjénou de poulet pour le repas de toute la famille en ce jour dominical.
Pendant que sa femme était à la cuisine, mon tuteur m’envoya faire des courses. A mon retour, la maisonnée était déjà passée à table et il ne restait plus que mon repas. C’était la première fois que j’allais manger seul. D’habitude, je mangeais avec les enfants de mon tuteur et ma tutrice. Je vis le danger !
Je fis semblant de manger ce repas que je gardai caché quelque part dans la cuisine. Toute la nuit, je ne dormis pas. Je pensais aux propos de ce mendiant qui me disait qu’il y avait la mort dans l’épreuve du Gôpô. A quatre heures du matin, mon tuteur vint dans notre chambre. Je faisais semblant de dormir. Il alluma la lumière pour me regarder sur le lit que je partageais avec ses enfants. Il referma la porte et sortit de la maison. Je passai la tête par la fenêtre et je le vis partir avec sa tenue du travail. Il n’était pourtant pas l’heure pour lui d’aller au boulot.
Quelques minutes après, je me rendis dans la cuisine et je tombais sur un tas de souris mortes, empoisonnées par le repas qui m’avait été servi. Je compris que la mort était vraiment dans l’épreuve du Gôpô, comme l’avait prédit le mendiant !
Juste après la sortie de l’épouse de mon tuteur pour aller à son lieu de commerce au marché de la gare routière, je sortis de la maison avec mes bagages. Il était cinq heures du matin. Je ne savais pas où aller mais j’avançais dans la pénombre, loin de cette maison, précipitamment, comme l’avait recommandé le mendiant.
C’est alors que réapparut le mendiant devant moi. Je transpirais à grosse gouttes malgré la fraicheur matinale. Je tremblais. Le mendiant me dit :
- Mon fils, ne te trouble pas ! Je vais te raconter une histoire qui va te délivrer de cette haine contre ta mère, qui est en toi depuis ton enfance, provoquée par cette épreuve satanique, le Gôpô. J’étais dans un petit village appelé Tiakésseu, dans la région montagneuse de cette nation…
J’ai failli interrompre le mendiant car il parlait de mon village : Tiakésseu mais il fit signe de me taire et de l’écouter. Il continua :
- Mon fils, ce village est habité jusqu’à présent par des gens méchants qui sont inhospitaliers. Seule, une femme a eu le courage de m’héberger en l’absence de son mari. Cette dernière a été accusée d’adultère avec moi par l’épreuve du Gôpô, sous la malice du sorcier Zamourou. Elle mourut et son mari est mort de chagrin par la suite. La bienveillance de cette femme morte est montée au ciel et redescend, maintenant, sur son fils !
Je compris que c’était moi, le fils de cette femme, ma mère, accusée injustement d’avoir trompé son mari et qui mourut à l’épreuve du Gôpô ! Je pleurai pour avoir haï ma mère durant des années croyant qu’elle était adultère. Mais là, c’était moi maintenant qui méritai la mort puisque j’avais couché avec la petite amie de mon tuteur. Je me repentis de mon péché. Je fléchis genou pour adorer cet homme qui était pour moi un esprit de nos forêts dans les montagnes, que nos parents invoquaient mais il m’empêcha de l’adorer en me disant :
- Ne m’adore pas. Le moment viendra où tu adoreras le vrai Dieu !
- Quand est-ce que j’adorerai ce vrai Dieu ?
- Mon fils, quand tu verras par la foi, la main de ton Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! Ce jour-là, ceux qui ont cru seront sauvés ! Maintenant va dans cette cour, devant toi. N’aie pas peur, frappe à la porte, l’on t’ouvrira et t’hébergera !
Le mendiant disparut dans un couloir, dans le noir. Je frappai à la porte de cette cour qu’il m’avait indiquée et je fus accueilli comme il l’avait prédit. C’est dans cette famille que je terminai mon cursus scolaire sans jamais avoir de nouvelles de mon premier tuteur.
Après mes études, j’étais en stage pour un emploi quand j’ai rencontré quelqu’un dans une campagne d’Évangélisation qui m’a révélé que j’avais croisé un ange de L’Eternel. C’était le mendiant que je prenais pour un bon génie de la brousse. Cet ange est venu à moi par l’hospitalité de ma mère comme le mentionne la parole de Dieu aux Hébreux 13 : 2.
Devenu un chrétien, je compris par cette parole, dans le livre de l’Apocalypse chapitre 19 verset 10, pourquoi l’ange ne voulut pas que je l’adore…
Quand j’ai commencé à travailler et que j’eus un très bon salaire, j’estimai que le bien que je pouvais faire pour mon village, c’était de le délivrer de certains actes de nos traditions entachées d’idolâtrie.
Je décidai d’aller en campagne d’Evangélisation dans mon village pour amener les gens à la repentance et à la conversion au christianisme. Surtout, pour amener mon village à abandonner son péché d’inhospitalité, comme m’avait recommandé l’ange de Dieu, le mendiant, afin de dissiper la colère de Dieu qui planait sur ses habitants. Mais j’étais combattu par certains villageois avec à leur tête le sorcier Zamourou, le détenteur de l’épreuve du Gôpô.
J’épousai une femme de mon village qui avait donné sa vie à Jésus. Elle avait la crainte de Dieu et fut pour moi une femme vertueuse. Par elle, beaucoup de personnes dans sa famille furent gagnées par le Corps du Christ.
Pendant des vacances scolaires, ma femme alla au village avec mes enfants et voici que le malheur allait s’abattre sur toute la région ouest du pays. La rébellion qui était dans le pays limitrophe allait se déporter chez nous de façon inattendue. Une des factions de rebelles allait entrer dans notre région et s’attaquer aux populations. Plusieurs villages furent pillés et détruits.
Mon village fut la cible de ces rebelles sans foi ni loi. Mon épouse m’appela pour me dire qu’elle était parmi les fuyards. Je priai mon Dieu de la protéger et de protéger aussi tous ceux qui fuyaient avec elle devant les rebelles. Mais voilà qu’au journal de 20 heures, j’appris que les fuyards de mon village n’avaient pu franchir le fleuve pour atteindre la zone sécurisée. Le pont conçu avec des lianes pour traverser le cours d’eau avait été détruit et les rebelles avaient rattrapé les fuyards et les avaient tous massacrés ! Quand je me rendis compte que le téléphone avec lequel je communiquais avec ma femme était fermé, mon cri de douleur déchira le silence du quartier. Ma maison fut remplie par des voisins qui n’arrivaient pas à me consoler pour la mort de ma femme, mes enfants et mes parents du village. Je ne comprenais plus ce Dieu que je louais, lui qui était censé protéger ma famille. Je me retrouvai en un instant dans les tourments de son serviteur Job.
Mais je ne maudis pas mon Dieu pour ce malheur qui s’abattait sur moi. Je me ressaisis en méditant sur cette parole aux Romains, chapitre 8 verset 28 dans la bible, et Je reçus la consolation du Saint-Esprit qui mit la paix dans mon âme.
Au milieu de la nuit, alors que je priais mon Dieu, mon téléphone se mit à sonner. C’était mon épouse ! Elle était bien vivante avec mes enfants et certains membres de sa famille. Mon épouse témoigna que L’Éternel Dieu avait opéré le miracle pour lui accorder le salut ainsi qu’à certaines personnes parmi les fuyards.
Le salut des rescapés était venu d’un message qu’avait reçu mon épouse, en esprit, lui ordonnant d’attendre devant le pont détruit, sans craindre les rebelles à leurs trousses. Ils verraient le secours de L’Éternel Dieu. Mon épouse fit part de cette révélation à tous les villageois qui ne pouvaient pas traverser le cours d’eau à cause du pont détruit.
Le sorcier Zamourou s’opposa à cette révélation et incita certains fuyards à s’enfuir dans la forêt. Dès que cet homme mystique qui comptait sur ses fétiches pour se protéger et protéger ceux qui le suivaient, quittèrent le bord du fleuve pour entrer dans la forêt, une barque apparut miraculeusement sur l’eau aux yeux de ma femme et tous ceux qui n’avaient pas bougé. Ils traversèrent le fleuve pour échapper aux rebelles.
Zamourou le sorcier, dans sa désobéissance à la révélation de la parole de Dieu, périt avec tous ceux qui l’avaient suivi, par la main des rebelles !
Ma femme me révéla que cette barque pour la traversée, était une main invisible que l’Esprit de Dieu lui permis de voir, à elle seule ! Je crus à la main du Seigneur et Sauveur pour l’adorer !
La main de Jésus-Christ !
Alléluia !
Le témoignage 34, nous a été rédigé par le Ministère de la Parole Révélée par les Œuvres d’Arts « Jésus Mon Sauveur ». N’oublie pas de partager ce témoignage pour édifier quelqu’un. Tu as reçu gratuitement, donne gratuitement !
N’endurcissons pas nos cœurs devant ce message. Nous sommes dans les derniers temps pour embarquer dans le salut. Ne nous laissons pas séduire pas les choses de ce monde ! Repentons-nous et sanctifions-nous !
Que le Saint-Esprit nous permette de saisir sans relâche cette main du Seigneur et Sauveur Jésus, tendue à toute l’humanité pour son salut !
Amen !
À SON ENTERREMENT, IL N'Y AVAIT PERSONNE !
Tiré d'une histoire vraie.
Très belle histoire, remplie d'enseignements.
Dans un village vivait un riche homme, un boucher et un boulanger. Chaque jour que Dieu faisait, le boulanger passait dans chaque famille et donnait à chacun du pain. Il en était de même pour le boucher qui après avoir tuer son bœuf, distribuait la moitié de la viande aux villageois.
Quant au riche homme, rien du tout.
Un jour le richard tomba malade, personne au village n'est parti lui rendre visite.
L'état de sa santé se détériorait de jour en jour et personne ne lui rendit visite. Il fini par succomber de sa maladie.
Il fut enterré par les membres de sa famille seulement, les villageois ayant refusés de les aider car pour eux, de son vivant, le richard n'avait rien fait pour eux.
Le lendemain du décès du riche homme, ni le boucher, ni le boulanger ne donnait encore quelque chose aux villageois.
Comme la situation se répétait chaque jour et que les habitants avaient l'habitude de recevoir de la viande et du pain chaque matin, ils partirent se plaindre auprès du boucher et du boulanger.
Les deux les firent savoir que c'était le richard qui achetait le pain et la viande afin qu'ils partagent aux villageois. Mais comme il n'était plus, eux aussi ont cesser de donner .
Les villageois sont rentrés tous tristes pour avoir causé du tort au richard.
Hélas!! C'était trop t**d pour se faire pardonner.
Mon frère, ma sœur, ne préjugeons jamais quelqu'un.
Combien de fois nous avons eu tort de juger une personne avant de prendre connaissance de la réalité?
Que Dieu nous pardonne pour toutes nos erreurs!
Amine. 🤲🤲🤲
Bon mois de septembre à tous 🙏
L’ Éternel délivra mon fils !
Avant que je n’accepte le Christ comme Seigneur et Sauveur, pour recevoir le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, j’avais une relation amoureuse avec Sylvie. Une jeune étudiante d’une grande école que j’ai rencontrée à la gare des taxis intercommunaux. En ce moment, j’étais en stage dans une société téléphonique.
La mère de Sylvie, une riche commerçante, s’opposait à notre relation amoureuse. Elle avançait que je ne pouvais rien n’apporter de grand à sa fille. Elle avait un grand projet pour sa fille, la faire partir en occident pour continuer ses études.
Dans notre idylle en cachette, Sylvie tomba en enceinte! Je n’avais les moyens pour m’occuper de cette grossesse, alors, j’imaginais la rage de la mère de Sylvie contre moi. J’étais terrifié par cette situation. Sylvie et moi, avions convenu de faire un avortement mais à ma grande surprise, sa mère lui demanda de garder cette grossesse. Et depuis ce temps, la mère de Sylvie se montrait aimable à mon égard. Elle était favorable même à notre mariage ! C’était comme cet enfant constituait une forte alliance entre la mère de Sylvie et moi.
Sylvie mit au monde un garçon. Ses parents, me fixa une amande de trois cent mille pour avoir enceinter leur fille sans la doter, selon leur tradition. Où trouver cette somme ? L’accouchement avait vidé mon petit compte d’épargne. C’est encore la mère de Sylvie qui vola à mon secours. Elle me remit la somme en secret. Elle me défendit de le révéler à quelqu’un, même à sa propre fille.
Cette dame n’arrêtera pas de me surprendre agréablement. Elle va me remettre de l’argent en cachette pour que je prenne une maison et vivre avec sa fille. Et pour parfait ses bonnes ouvres dans ma vie, elle me trouva du travail.
La mère de Sylvie devint ainsi mon dieu sur terre. Je l’adorais pour tous ses biens faits dans ma vie. Je ne jurais que par son nom. Et sa fille demandait pourquoi j’accordais plus de considération à sa mère qu’à ma propre mère. Je ne lui donnai pas de réponse parce que c’était dans le secret que sa mère me bénissait financièrement.
Un jour, je suis allé prendre une importante somme avec la mère de Sylvie, quand je rencontrai, sur le chemin du retour un homme avec une bible en main qui me dit ceci :
- Mon fils, tu n’auras aucun autre dieu sur cette terre. J’ai des projets de bonheur pour toi et non de malheur !
Dès que l’homme finit de m’adresser cette parole, il me saisit. Sa main qui tenait la mienne faisait vibrer tout mon corps. Je n’arrivais pas à me défaire de cette prise électrique. J’étais tétanisé. L’homme me fixa du regard et me dit :
- Ainsi, parle l’ Éternel !
L’homme avec la bible me lâcha et se mit à rire. J’ai accéléré ma marche pour fuir le coin. Toute la nuit, je n’arrivais pas à dormir. Les paroles de cet individu avec la bible me revenaient constamment. Aussi, je me lamentais de l’absence de Sylvie. Elle n’était pas là. Son téléphone était fermé ! Sa mère s’inquiétait de sa disparition.
Le lendemain, je me rendis très tôt chez les parents de Sylvie. Sa mère me reçut avec mine très attristée. Et elle va me briser le cœur en me tendant la lettre que sa fille lui a laissé. Sylvie, signifiait bien dans cette missive, son départ du pays pour un pays étranger, qu’elle n’a pas mentionné le nom. J’ai pleuré dans le salon des parents de Sylvie comme un enfant. Je refusais d’être consolé et je voulais descendre au séjour des morts pour soulager ma peine !
J’ai lancé des recherches partout, mais en vain ! Sylvie avait bel et bien quitté le pays pour une destination inconnu. J’étais assis au jardin public du plateau en train de pleurer quand une jeune dame vint à côté de moi.
- Serviteur de Dieu, qu’est-ce que tu as à pleurer à coté de cette grâce ?
Je regardai la jeune dame. Et je rétorquai :
- Où est-ce que tu vois cette grâce ?
- Elle est bien là ! Tu verras cette grâce bientôt ! Ainsi parle l’ Éternel !
La jeune dame s’en alla.
Des mois après la disparition de Sylvie, j’avais développé un réflexe. Je me précipitais sur mon téléphone, chaque fois, qu’il sonnait. J’avais ce geste automatique parce que j’espérais toujours recevoir un coup de fil de Sylvie.
Un jour, la mère de Sylvie m’appela. Elle devrait effectuer un voyage avec mon fils. Elle voudrait que je fasse des courses pour elle avec sa voiture. Et ce même jour, je reçus l’appel que j’attendais. Je reconnus la voix de celle qui avait emporté mon cœur dans l’abime. Je suppliais Sylvie de revenir parce qu’elle nous manquait, mon fils et moi. Sylvie ne répondit pas à toutes mes supplications. La seule phrase qu’elle me dit avant de raccrocher le téléphone est :
- Ne laisse pas notre enfant dans la main de maman !
Ne pas laisser l’enfant dans la mère de sa grande mère !? Qui saura bien s’occuper de mon fils. Ma mère au village, ne pourrai pas donner ce luxe dans lequel se trouve cet enfant. Néanmoins, j’étais troublé pas les propos de Sylvie. Pourquoi avait-elle dit cela ? Mon fils était-il en danger avec sa mère ?
Les nuits, dans certaines de mes rêves, je voyais la mère de Sylvie comme une grande reine. Elle avait beaucoup de serviteurs et de servantes. Elle était toujours assise sur un trône en or avec l’abime en arrière. Elle tenait un petit sac rouge dans lequel, elle sortait les billets de banques et les jetais sur tous ceux qui la servait. Ce sac rouge ne se vidait jamais de ses billets de banques. Et chaque fois que je faisais ce rêve, la mère de Sylvie m’appelait pour me donner de l’argent !
Un dimanche, je me suis rendu à l’église. J’étais invité par ma cousine à la bénédiction nuptiale de son mariage. Je m’ennuyais dans ce culte quand l’homme au pupitre va m’accrocher avec cette parole :
- Toi, qui es dans mon assemblée, sache que tu n’auras aucun autre dieu sur cette terre. J’ai des projets de bonheur pour toi et non de malheur ! qu’est-ce que tu as à pleurer à coté de cette grâce ! Ainsi parle l’ Éternel !
Je ne m’en revenais pas. Cet homme de Dieu a récité exactement les propos de cet homme avec la bible qui m’a secoué le corps et cette jeune dame qui j’ai croisée dans le jardin public au Plateau. Je cherchais donc à croiser ce prophète. Ma cousine nous met en contact et je pars le rencontrer.
Dans son bureau, le prophète me dit qu’il ne connaît ni d’ Ève ni d’Adam l’homme avec la bible et la jeune dame au jardin public. Le serviteur de Dieu me révéla que j’ai eu grâce aux yeux l’ Éternel qui a créé toute chose en son saint nom. Et que je devrais arrêter d’adorer mon faux dieu ! Je voulais savoir quel est ce faux dieu. Alors, l’homme dit:
- Mon fils, trouve d’abord le vrai Dieu et par la suite, il te sera révéler le faux dieu !
L’acte de chercher le vrai Dieu, me conduit à la repentance et ensuite à ma conversion au christianisme. J’ai été baptisé dans les eaux, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Depuis que j’acceptai Christ comme Seigneur et Sauveur, je ne faisais plus de rêve où je voyais la grande mère de mon fils et elle ne me donnait non plus d’argent. Cette dernière ne me recevait plus chez elle. J’avais pourtant besoin d’elle pour des soucis financiers. Et aussi, j’avais des problèmes avec mon patron au boulot qui est l’une de ses connaissances.
Je perdis ainsi mon emploi et je n’avais plus de sous pour vivre. La mère de Sylvie ne voulait toujours pas me recevoir, même pour voir mon propre fils. J’ai vendu la voiture qu’elle m’avait donnée. Je suis allé expliquer ma situation au prophète de Dieu. Celui-ci me recommanda de ne pas faire de palabre à la mère de Sylvie. Seulement, de faire confiance à Dieu, l’Eternel des armées.
Les jours passaient et mon calvaire s’amplifiait. C’était difficile cette galère, depuis que je suis privé des ressources financières de la mère de Sylvie. Je me demandais ce que j’ai pu faire à cette dame qui m’a adopté, pour qu’elle me rejette aujourd’hui. Elle finit par m’appeler et me donner un rendez-vous dans un restaurant. C’était curieux, car elle m’avait toujours reçut chez elle.
Avant de partir à sa rencontre, le prophète m’appela pour me dire qu’à mon sujet, Dieu lui a parlé en songe que je ne devrais plus rien prendre de la mère de Sylvie. Et au rendez-vous, La dame vint avec mon fils. Elle était très souriante et s’excusait pour tout ce temps qu’elle ne me recevait pas. Elle sortit une liasse de billets de banque qui devrait résoudre tous mes problèmes. Mais son visage va changer d’aspect quand je refusai son don. Elle n’en revenait pas. Elle insista et je restai ferme. La dame se leva et me laissa avec mon fils, sans même payer la facture de ce que nous avions consommé dans ce restaurant. Je compris qu’elle était très en colère. J’étais heureux de retrouver mon fils. J'appelai l’homme de Dieu pour lui faire le compte rendu de ma rencontre avec la mère de Sylvie.
- Mon fils, tu as obéi au vrai Dieu, Jésus-Christ en refusant les millions de cette dame , contrôlée par le faux Dieu Mammon. Maintenant, tu auras la révélation du mal, dont souffre ton enfant, au nom de Jésus !
M'a-t-il dit. Je me demandais de quoi souffrait cet enfant apparemment bien portant. Quand je le déshabillai pour le laver, je vis un caleçon rouge qui attira mon attention. La même couleur rouge écarlate que le sac que je voyais avec sa grande mère dans mes rêves. Quand je baissai la culotte de mon fils, je vis des billets de banque dans ses fesses. J’appelai le prophète et me répondit :
- Mon fils, tu viens de découvrir le mal dont souffre ton fils. Son a**s produit de l’argent par la magie du dieu de sa grande mère. Ton fils a été envouté ! Maintenant, tu as reçu le pouvoir de délivrer ton fils des mains du diable au nom de Jésus !
J’ai fléchis genou et je me suis mis à invoquer le nom de mon Dieu. J’ai prié avec foi pour que mon fils ne soit plus le moulin à produire de l’argent pour sa grande mère. Et ma prière fut exhaussée au nom de Jésus !
Quand je revins à mon fils, il était tout nu. Le caleçon magique et son contenu avait disparu. La mère de Sylvie ne cessait de me supplier de lui renvoyer mon fils. Elle me promettait plusieurs millions. Mais je lui disais que j’ai trouvé le vrai Dieu à qui appartiennent l’or et l’argent.
Quelques mois après, je reçois un appel masqué. C’était Sylvie. Elle était en pleure. Elle va me révéler que sa mère n’avait jamais changé à mon égard. Son comportement était une ruse pour nous prendre notre enfant et le sacrifier. Sylvie savait que sa mère faisait partir d’un cercle diabolique avec mon ex-patron. Elle était devenue la reine cette organisation satanique. Et que sa mère m’amenait, moi aussi, à adorer son faux dieu sans que je ne le sache. Maintenant, elle fait le constat que le plan diabolique de sa mère a échoué contre notre enfant et que sa mère se plaint de sa ruine. Toutes ses affaires ne marchent plus depuis que j’ai récupéré notre enfant. Et que sa mère ne pourra plus, même, payer ses études, dans le pays où elle l'a envoyée pour l'éloigner de moi.
Sylvie me présenta ses excuses pour m’avoir quitté sans me dire. Et qu’elle avait quelqu’un d’autre dans sa vie, maintenant...
Je lui ai dit que je ne suis plus l’homme qu’elle a connu dans le passé. Je suis né de nouveau en Jésus. Et que J’ai déjà pardonné tout le mal qu’elle m’a fait, comme mon Dieu, a pardonné aussi le mal que j’ai fait. Sylvie s’en pressa de me demander avec quelle autorité je suis arrivé à délivrer notre fils de la captivité de la puissante secte satanique de sa mère. Je lui ai répondu :
- C’est par l’Autorité de Jésus-Christ !
Ce témoignage 5 vous a été rendu par le Ministère de la Parole de Vie Révélée par les Œuvres d'Art " JÉSUS MON SAUVEUR". Tague une connaissance que tu désires édifier, en obéissant à cet ordre divin" Tu as reçu gratuitement, donne gratuitement !" Matthieu 10 v 8.
l'Éternel Dieu est vivant !!! Notre Seigneur nous donne le pouvoir, ces derniers temps de vaincre le dieu Mammon. Saisissons-la pour notre délivrance de la prison de la bête 666, au nom de Jésus-Christ de Nazareth !
Amen !
Genèse, 2:15 - L`Éternel Dieu prit l`homme, et le plaça dans le jardin d`Éden pour le cultiver et pour le garder.
" DIEU A PLANTÉ LE JARDIN ET Y A MIS L'HOMME.. IL SAVAIT QU'IL ALLAIT Y AVOIR LE SERPENT MAIS Y A QUAND MÊME MIS L'HOMME. IL SAVAIT QU'IL Y AURAIT LA TENTATION, MAIS Y A MIS L'HOMME.
IL SAVAIT QUE CELA ALLAIT ÊTRE COMPLIQUÉ, MAIS T'Y A QUAND MEME MIS
IL SAVAIT QUE CETTE ETAPE ÉTAIT DIFFICILE, MAIS T'Y A QUAND MÊME CONDUIT
IL SAVAIT QUE CETTE RELATION ALLAIT ÊTRE DIFFICILE MAIS T'Y A QUAND MÊME MIS(E).
IL SAVAIT POUR CE VOYAGE, IL SAVAIT QUE LE PAYS SERAIT DIFFICILE MAIS T'Y A CONDUIT.
IL SAVAIT QUE LE MÉTIER QUE TU EMBRASSAIS SERAIT REMPLI DE PIÈGES,MAIS T'Y A QUAND MÊME MIS.
IL SAVAIT POUR L'ENFANT MAIS TE L'AS QUAND MÊME DONNÉ.
IL SAVAIT POUR CETTE ANNÉE ET T'Y A QUAND MÊME CONDUIT : IL SAVAIT POUR TES FINANCES, POUR TES PROJETS, POUR TES DÉFIS,POUR LA MALADIE ,POUR LA PANDÉMIE..MAIS T'Y AS CONDUIT.
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ET DIEU A ORDONNÉ À L'HOMME DE GARDER ET DE CULTIVER SON JARDIN;
TON RÔLE N'EST DONC PAS DE TE CACHER.. MAIS DE CONTINUER À CULTIVER TON JARDIN, MÊME SI TU DÉCOUVRES QUE TU ES NU(E)..
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Soyez toujours à l'heure à l'église et ne faite pas attendre Dieu. C'est nous on a besoin de Dieu et sa grâce...
Mn fils Abrogroua u es bénis continue comxa et u verras la grâce de Dieu dans ta vie xa ment pas
L’Éternel m’a envoyé son fils !
Ce dimanche au culte, en tant que responsable des chantres de mon église, je devais être la plus heureuse de l’assemblée des enfants de Dieu. Je conduisais la louange et l’adoration avec une très grande joie ! J’étais impatiente que mon père spirituel vienne annoncer à la chaire, la bonne nouvelle me concernant.
J’avais invité mon fiancé, Albeck Fabrice, un employé des forces onusiennes qui intervenaient en force impartiale suite à une crise politico-militaire qui secouait mon pays. C’était un bel homme qui craignait L’Éternel Dieu. Il avait sur lui la somme de cinq cent mille francs à offrir à l’église pour acheter des instruments, à ma demande.
Quand l’homme de Dieu vint au pupitre, il marqua un grand silence. Son regard fixa le fond de la salle comme hypnotisé par une vision et il ferma son cahier dans lequel il avait pris des notes pour prêcher.
- Éternel, mon Dieu, tu es vivant ! Je bénis ton nom et te -remercie de me délivrer ce message destiné à ton peuple, en lieu et place de celui que j’ai préparé pour ce jour dominical ! Malheur à moi si je ne t’obéis pas ! Peuple de Dieu, Je te salue dans le précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! Voici. L’Éternel m’est apparu dans une vision tout à l’heure et m’a chargé de vous dire d’ôter l’interdit au milieu de nous !
Toute l’assemblée était tétanisée par la parole de mon père spirituel qui fustigeait le péché dans la maison de Dieu. Le pasteur dénonçait les mauvaises pratiques de certains parmi nous qui favorisaient les manœuvres de Satan pour mener à mal la mission de Dieu. Je ne me sentais pas concernée parce que je vivais une vie de sanctification. Je restais chaste, en attendant de me marier, pour avoir des rapports sexuels. La preuve, mon fiancé que je connaissais depuis des mois, n’avait pas couché avec moi.
Après le culte, mon fiancé remit son offrande de cinq cent mille francs dans une enveloppe, que curieusement mon pasteur refusa. J’étais très étonnée de voir mon père spirituel, qui aimait l’argent, ne pas accepter cette grosse somme !
Quelques jours après, le pasteur vint à la répétition de notre groupe musical pour me parler :
- Ma fille, cette vision que j’ai eue au culte dernier, concernait ton fiancé que tu es venue présenter à l’église. Je ne voulais pas te scandaliser devant le peuple, raison pour laquelle je n’ai pas expliqué l’image que Dieu m’a montrée ce jour-là, devant son peuple. J’ai vu une femme arrêtée derrière ton fiancé qui a attrapé deux enfants, un à gauche, l’autre à droite et un troisième, attaché dans son dos ! Par ce signe, L’Éternel voulait me dire que ton fiancé était marié à une femme dans son pays d’origine. Il te cachait cela mais Dieu l’a dévoilé.
Je fondis en larme. J’avais du mal à croire mon père spirituel. Je suis allée voir Fabrice et lui ai demandé de me dire la vérité sur sa vie. Fabrice me fixa du regard, ses yeux se remplirent de larmes, et il se mit à pleurer comme un gamin. Je lui demandais ce qu’il avait et il me dit ceci :
- Mon amour, ton pasteur a vu juste ! J’avais une femme et trois gosses au pays, mais il y a quelques années, le malheur m’a frappé et j’ai perdu ma femme et mes enfants dans un accident…
Mon homme ne termina pas ses propos et éclata en sanglots. Je pleurais à chaude larme auprès de mon amour. Je suis allée voir mon père spirituel pour lui faire part de la situation et je vis dans son regard qu’il ne croyait pas aux dires de mon fiancé. Il me demanda de prendre trois jours de jeûne pour me sanctifier afin de prier et crier à L’Éternel de me révéler qui sera mon futur mari.
J’obéis et j’entamai les trois jours de jeûne. Le deuxième jour, un frère en Christ de mon église, du nom de Kuyota vint chez moi. Il me dit que Dieu lui avait révélé que c’était moi sa future épouse. Je me suis mise à rire, tellement je le voyais comme un plaisantin. Je lui ai demandé :
- Toi, si je te demande cinq cent mille francs, seras-tu capable de me les donner ?
- L’Éternel va envoyer son fils pour te donner ces cinq cent mille francs, un jour !
- Tu penses que Jésus est un coursier pour faire descendre l’argent du ciel ? C’est pour ça que tu ne veux pas te trouver un job ?
- Par la foi, il viendra !
A ces mots, Il souleva mon courroux contre lui et je lui demandai de me laisser en paix dans mon jeûne. Ma mère, qui avait suivi la scène, vint me demander ce qui se passait mais je ne lui dis rien.
Le troisième jour de mon jeûne, Fabrice vint me chercher à la maison pour me faire voir une surprise. Il était vraiment merveilleux, son cadeau. Un appartement, tout meublé qu’il m’offrait en attendant qu’on se marie. J’étais tellement contente que je me suis jetée dans ses bras pour l’embrasser en oubliant que je devais me sanctifier selon l’ordre divin pour avoir la révélation de mon futur mari. Je repoussai Fabrice qui devint malheureux et il se mit à pleurer. Je le consolai en lui disant que mon père spirituel m’avait recommandé de me sanctifier afin que Dieu puisse me parler. Voilà que Fabrice allait me troubler par sa révélation :
- Ton père spirituel est un grand escroc ! Il me fait du chantage depuis le début, mais tu l’ignores. Moi aussi, je suis enfant de Dieu et j’ai un père spirituel qui me parle depuis mon pays. Je vais maintenant te révéler pourquoi ton pasteur n’a pas pris les cinq cent mille francs. Il sait que je suis un fonctionnaire international, très bien rémunéré. En repoussant cet argent, c’est pour faire monter les enchères en espérant avoir plus !
Je suis restée un moment à réfléchir. Et je commençais à penser à toutes les occasions où mon pasteur s’était montré cupide ! Je me demandais si ce n’était pas lui qui avait envoyé le frère Kuyota chez moi, pour me dire qu’il serait mon futur mari. Je pris le téléphone pour l’appeler et lui parler de ce que m’avait dit Kuyota. Il me répondit que Dieu lui avait révélé aussi que Kuyota serait mon futur mari mais de finir mon moment de jeûne et d’interroger Dieu pour avoir la confirmation. Fabrice rétorqua :
- Ton père spirituel ment, mon amour ! C’est moi ton futur mari. Regarde, je vais déposer demain sur ton compte la somme de un million de francs. Mais je t’en prie, je vais te demander une petite chose, ne me l’a refuse pas.
- Qu’est-ce que tu veux mon chéri ?
- Faire l’amour avec toi, maintenant, dans ce luxueux appartement ! Nous sommes bien cachés ici. Personne ne saura que nous avons eu ce rapport sexuel avant le mariage !
Je fus très attristée par cette proposition de fornication. Au bord des larmes, je rappelai à Fabrice notre accord de ne pas avoir de rapports sexuels avant le mariage mais il me dit qu’il brûlait depuis des années qu’il avait perdu sa femme. Il ne tenait plus. Au travail, il avait du mal à se concentrer. J’étais la seule personne à pouvoir le soulager. J’eus pitié de lui et j’acceptai de forniquer. Nous avons passé la nuit dans cet appartement. J’ai découché et j’ai été obligée de mentir à mes parents en leur disant que j’étais chez une camarade. Mon père spirituel m’appela et je ne répondis pas. Il m’envoya un message pour me demander ce que Dieu m’avait révélé après mes trois jours de sanctification. Je lui répondis que Dieu avait mis dans mon cœur que mon futur mari était Fabrice et que je quittais son église, définitivement. Il me répondit : Que Dieu soit avec toi ma fille ! Ce message me fit un grand choc. Je m’attendais à ce qu’il me supplie de revenir dans sa mission évangélique, moi, la responsable des chantres. J’étais mal à l’aise de voir qu’il se passait de moi, une personne très importante dans son ministère, aussi facilement.
Des mois après, je n’avais pas trouvé de nouvelle église où prier et je vivais, en cachette, dans la fornication avec Fabrice. Il n’avait vraiment pas le temps pour notre mariage. Il avait certes mis de côté la somme pour ma dot, mais il n’avait pas le temps pour la cérémonie jusqu’à ce qu’il soit muté brusquement hors de mon pays, pour une autre mission onusienne. Il m’avait promis de revenir. Je quittai mes parents pour aller vivre dans l’appartement qu’il m’avait offert, avant qu’ils ne regagnent le village pour leur retraite. Fabrice payait le loyer et il venait dormir avec moi, quand il venait au pays. Pour ne pas qu’on découvre que je couche avec Fabrice, je vivais seule !
Un jour, à mon balcon, où j’étais perchée pour prendre l’air, un jeune évangéliste vint crier à mes oreilles :
- Ma sœur, ainsi parle l’Éternel Dieu : Tu as abandonné mon ministère, en désobéissant à ma parole que j’ai donnée à mon serviteur à ton sujet! Maintenant, je vais te troubler en te révélant qui est ce beau menteur venu de loin !
Le jeune évangéliste s’en alla. Je pris mon téléphone et je tombai sur un post qui raidit tous mes membres. C’était une photo où je voyais bien, sur les réseaux sociaux, Fabrice et ses trois mômes. Il venait de célébrer, dans son pays, son mariage avec son épouse, celle qu’il m’avait présentée comme morte. Le téléphone tomba de mes mains. Je faillis me jeter du balcon pour mourir. Ce sa**ud, m’avait bien eue ! Je l’attendais de pied ferme mais il ne donnait plus signe de vie. Je me décidai à l’appeler mais il était injoignable. Il avait coupé tout contact avec moi. C’était moi qui allais devoir payer cet appartement et me prendre en charge. Où trouver l’argent, puisque je n’avais pas de boulot ?
J’étais vraiment troublée comme l’avait prophétisé le jeune évangéliste à mes oreilles. Mes parents à la retraite, au village, je ne pouvais pas aller vivre chez mes frères et sœurs que j’avais refusé d’héberger chez moi. Je pleurais toute les larmes de mon corps. J’appelais une cousine qui vivait avec sa camarade dans un studio. Les deux filles acceptèrent ma proposition de venir vivre avec moi et m’aider à payer mon appartement. Elles étaient de mauvaises vies, elles se prostituaient pour se prendre en charge, mais j’étais obligée de les accepter.
Au bout de quelques mois, j’avais vidé mon compte bancaire sans trouver de travail ! Et je ne trouvais même plus l’argent pour payer le loyer. C’était l’argent de mes deux colocataires, ma cousine et sa camarade, que je remettais au propriétaire de la maison. Et ce mois qui arrivait, si je ne payais pas, le propriétaire de la maison allait nous virer parce que j’avais maintenant accumulé des arriérés.
Un matin, j’étais sur ma couche quand j’entendis la voix de l’évangéliste. Je descendis de mon appartement et j’accourus pour le rejoindre. Je me jetai et me traînai à ses pieds. Il me releva pour me dire :
- L’Éternel est vivant ! Par ce geste d’humilité que tu viens de faire, Il te pardonne, selon la grandeur de sa miséricorde. Va maintenant faire la paix avec son oint afin qu’il t’instruise sur sa parole.
Je suis allée voir mon père spirituel. Il était content de me voir. Je me suis empressée de lui demander où était le frère Kuyota, celui qui devait être mon futur mari. L’homme de Dieu marqua un grand silence et dit :
- Ce jeune a rétrogradé et il a quitté l’église !
- Alors, pasteur, qu’en est-il de la prophétie qui dit que c’est lui mon futur mari ?
- Ma fille, Dieu est fidèle à sa parole ! Comme l’a dit son serviteur dans le livre de vie, car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé. Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas. Si elle t**de, attends-la, car elle s’accomplira ! Elle s’accomplira certainement… Le Juste vivra par la foi ! (Habacuc 2 : 3-4)
J’avais l’impression d’avoir chassé Kuyota, l’homme de ma vie. Le propriétaire de la maison m’avait donné une semaine pour payer les arriérés de loyers ou il me vidait ! Mes deux compagnes avaient déjà fait leurs bagages. J’avais décidé d’aller dormir à l’église si au bout de mes 3 jours de jeûnes, Dieu souverain ne me donnait pas l’argent pour rester dans la maison soit trois cent cinquante mille francs que je devais.
Le premier jour de mon jeûne, Dieu me révéla dans mon sommeil qu’il allait envoyer son fils payer ma maison. J’ai informé mon père spirituel, qui confirma cela. Car lui aussi avait fait un songe pareil la même nuit. J’étais confiante, Dieu était avec moi dans cette épreuve. Mais voilà que le deuxième soir de jeûne, mes deux compagnes allaient faire venir un homme très riche chez moi. L’homme me dit qu’il allait me donner la somme dont j’avais besoin si je couchais avec lui cette nuit ! J’ai refusé l’offre. Et les deux filles me demandèrent :
- Tu vas faire comment pour payer la maison ou bien tu veux que les gens viennent nous humilier ici ? Nous, on va déménager. D’ailleurs on a trouvé un coin où habiter !
- Personne ne viendra nous humilier. Jésus va payer le loyer !
Elles se sont mises à rire à gorge déployée. Le troisième jour de mon jeûne, mes deux compagnes quittèrent ma maison de peur d’être expulsées de force. J’étais toute seule, je priais et chantais des cantiques à mon Dieu. L’huissier ne vint pas me sortir de la maison.
Le lendemain mes deux compagnes vinrent chez moi et arrivèrent aussi, l’huissier et les agents de police pour me faire déguerpir de la maison. Les filles dirent ceci :
- On verra si ton Jésus va arriver !
J’ai commencé à pleurer. J’ai fléchi le genou, et j’ai bénis le nom de Dieu. J’ai dit aux filles que Dieu est souverain ! Il fait ce qu’il veut ! Que sa volonté soit faite ! Je pris mon téléphone pour appeler mon père spirituel pour lui dire que j’allais acheminer mes bagages à l’église quand je vis l’icône d’un SMS correspondant à un dépôt d’argent sur l’écran. J’ai cru à une erreur ! J’ai rappelé le numéro qui m’avait fait le transfert. Je suis tombée sur une voix féminine qui me dit :
- L’homme qui a fait le transfert nous a laissé un message au cas où vous rappeliez pour dire que c’est de la part de Jésus !
- Il est comment, Jésus ?
- Madame, on ne peut par le décrire votre Jésus, désolé !
J’ai appelé le propriétaire de la maison. Je lui ai envoyé l’argent par transfert et il a fait annuler la procédure d’expulsion ! J’ai appelé les filles pour leur dire de faire remonter les affaires parce que j’avais l’argent. Elles n’en revenaient pas. Je leur dis :
- C’est Jésus qui m’a envoyé l’argent ! Croyez-moi, il est vivant !
Les filles, prises de frayeur, se sont jetées à mes pieds. Elles me suppliaient de demander à mon Jésus de les sortir de leur situation de misère.
- Jésus va faire pour vous ce qu’il a fait pour moi à une condition : que vous abandonniez vos pratiques pécheresses !
Les filles confessèrent leurs péchés et décidèrent d’accepter Christ comme Seigneur et sauveur. Quelques minutes après, je reçus un message :
- Tu as reçu les cinq cent mille francs, j’espère ? C’est l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ de Nazareth à qui je rends toute la gloire ! Maintenant, je suis là, je vais klaxonner.
Au même moment j’entendis le bruit du klaxon, je sortis sur le balcon et je vis une voiture garée. Dans la joie je me suis mise à hurler comme une débile à mes deux compagnes :
- Venez oh ! Venez voir mon Jésus, celui qui a payé mon loyer !
Les filles me rejoignirent et ensemble nous vîmes descendre de la voiture, à ma grande surprise, mon « Jésus » qui n’était personne d’autre que Kuyota. Et je me souvins, il y a des années, en arrière, qu’il avait dit :
- L’Éternel va envoyer son fils pour te donner ces cinq cent mille francs, un jour !
Témoignage 22 à la gloire de l’Éternel Dieu, recueilli et illustré par ton fidèle serviteur Yapsy l’impérial 2018. Tu as reçu gratuitement, donne gratuitement. Ne garde pas ce message pour toi seul, merci de partager !
Éternel nous a envoyé son fils unique, croyons en lui et il pourvoira à tous nos besoin. Reçois ton miracle au nom de Jésus-Christ de Nazareth !!!
Amen !!!