Alice sur les chemins

Alice sur les chemins

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A vélo
A cheval

Sur les chemins de France et d'ailleurs

Photos from Alice sur les chemins's post 26/11/2023

7h du matin. -3 degrés au col de la Chaudière. Je croise un gars habillé avec un gilet orange dans un 4x4 arrêté sur le bord de la route.
" Bonjour, il y a la chasse dans le coin aujourd'hui ?"
" Non y a rien ici. Vous allez à Couspeau ?"
" Oui "
" Bonne balade !"
Je le remercie, lui souhaite une bonne journée et commence à monter dans les bois. La végétation évolue, je passe les bouleaux, m'émerveille devant les premiers rayons du soleil sur les 3 Becs. Il y a du vent mais dans la forêt je me sens comme dans un cocon, protégée. Je sens mon coeur qui bat plus fort, content d'effectuer un effort. Tout mon corps qui se met en marche. Mes cellules qui respirent et se renouvellent.
Merci mon corps.
La sortie de la forêt implique de plus se couvrir. Je me prépare psychologiquement à avoir froid. Dernière montée avant la crête, où j'ai du mal à tenir debout. C'est ici que je réalise que mon téléphone est passé de 70 % à 2% de batterie en l'espace de quinze minutes. Bon. C'est pas maintenant qu'il faut se faire mal.
Je suis subjuguée par la vue, sur les Trois Becs, et puis plus vers le Nord, au loin, le Grand Veymont enneigé.
Le vent est intense et je sens que le froid atteint les pores de ma peau malgré mes couches de vêtements. Ma peau est comme piquée par des lames de glace. Pas besoin de lifting. J'hésite à faire demi-tour mais je trouve un répit en passant légèrement sous la ligne de crête côté sud. Au loin j'aperçois le Mont Ventoux et la colline ronde qu'on admirait les soirs d'octobre depuis Bézaudun, entourés des chevaux. Cette colline nous faisait nous sentir à nouveau en Nouvelle-Zélande et c'était bon de se replonger un peu dans une esquisse de ce qu'avait pu être ce pays énergétiquement pour moi.
Mon regard se pose sur l'herbe gelée, oeuvre artistique naturelle sur fond de crottes de brebis.
Je rejoins la ligne de crête, car les crêtes me passionnent par toutes les perspectives qu'elles apportent. Ces circonvolutions, ces demi-cercles autour du vide. (...)

Photos from Alice sur les chemins's post 13/07/2023

[Mon vélo, ma liberté]
Depuis la randonnée de mai entre Die et Aix, je suis blessée au tendon d'Achille (spoiler)... interdit de marcher mais je peux faire un peu de vélo ! Et ici, entre Haute-Loire et Ardèche, je me régale... l'air est pur, il fait frais, j'aime ces plateaux et regarder le Mézenc au loin qui m'appelle ...
Grâce au vélo, je soigne ma grande frustration de ne pas pouvoir partir pour la grande traversée des Alpes à pied que je devais faire à la base en juillet août cette année.
Alors oui, plus que jamais, mon vélo m'amène cette sensation de liberté que j'aime tant !

17/06/2023

Un vent de fraîcheur dans ma vie...
Je me disais, est ce que cette publication a sa place ici, puisque je ne suis pas en ce moment en itinérance à pied à cheval ou à vélo...
J'ai plutôt utilisé le bus et le train pour arriver dans cet endroit (pour des questions de manque de temps). Et quel endroit ! Il s'appelle Buona Terra. C'est en Italie. Je vis pendant deux semaines avec des jeunes de toute l'Europe. De 18 à 30 ans. J'en profite, bientôt je serai trop vieille ☺ Quand ce sera le cas (même avant peut être!) j'aimerais organiser moi-même ce type d'échanges. Parce qu'à force de rester dans nos quotidiens, nos oeillères s'installent... Je suis arrivée hier soir et déjà je suis bousculée par la belle présence de toutes ces âmes humaines. Italiens espagnols roumains bulgares français allemands ... me renvoient chacun leur monde et leurs cadeaux d'ouverture sur autre chose que ma petite vie dioise que j'aime tant (l'un n'empêche pas l'autre!). Et rien que ça c'est un chemin en soi ! Voilà pourquoi il me semble que ce type de partage a sa place aussi ici 🙏

Photos from Alice sur les chemins's post 03/06/2023

Samedi 13 mai après-midi – La danse des brumes

Et la pluie arriva à nouveau. D’abord des gouttes éparses, puis à nouveau le déluge qui nous fouette les jambes et le visage en diagonale pendant deux bonnes heures. Ma seule tactique de lutte : regarder le paysage à ma gauche, en bas des falaises, et tirer ma capuche de côté pour éviter de me faire poncturer l’épiderme des joues par ces aiguilles d’eau froides qui arrivent de ma droite. J’essaye de suivre les courbes de niveau de la Montagne de Boutarinard (oui, c’est son nom !), pour éviter de me fatiguer davantage. Plusieurs fois, je crois vouloir gagner du temps en traçant mon chemin tout droit, et me retrouve dans des endroits très compliqués à traverser : des embroussaillements denses, des roches immenses évidemment glissantes puisque trempées, des arbres qui me renvoient leurs branches en pleine figure. J’admire les pas mesurés de Yann qui, lui, semble toujours choisir le chemin le plus facile, en changeant simplement de courbes de niveau. En acceptant de remonter tout en haut en limite de falaise parfois, ou de descendre plus bas pour avoir un meilleur accès, quitte à remonter plus t**d. Ces crêtes ne font que monter et descendre, et j’ai l’impression d’être un dahu, à force de marcher en étant penchée. Cela devient vraiment fatiguant pour les chevilles. Le Col de Volvent porte bien son nom, car nous sommes vraiment fouettés par un air puissant quand nous le passons. Au Pas de la Sambiaou, on croirait voir une scission du ciel, un gros nuage au-dessus de nous et en face, le ciel bleu. J’accélère le pas, entamant une course vers le soleil. La suite de la crête se dévoile devant moi : c’est la montagne de Praloubeau que nous commençons à parcourir. Et je vais beaucoup l’aimer. Elle est exactement comme j’avais imaginé cette journée sur les crêtes : espace ouvert, paysage à 360 degrés, sensation d’être seule au monde, pas de pluie. Ouf. La brume dessine une danse dans cet espace, comme un spectacle unique au monde. Nous arrivons à la fin de la crête, je fais ce raccourci dans ma tête : « Nous sommes bientôt arrivés ». Mais au col de la Motte, alors que je pense qu’il nous reste à peine six kilomètres à marcher jusqu’à la Motte Chalancon, il en reste en réalité 9,7. Nous aurions aimé nous arrêter ici pour dormir, la journée a été assez longue et intense pour nous. Mais la tente est trempée et nous n’avions prévu à manger que pour deux jours. Nous marchons jusqu’au village en puisant dans nos dernières forces pour terminer ces presque trente kilomètres. Au camping, la fatigue me prend mes derniers neurones disponibles et la seule phrase que j’arrive à sortir posément à la gérante est : « Bonjour Madame, serait-il possible de vous louer un bungalow pour la nuit ? Nous sommes trempés, la tente est trempée… »
« Ah, normalement c’est deux nuits minimum »
Elle nous regarde. On doit avoir une sale tête, elle a pitié de nous.
« Bon, vous avez vos duvets ? Vos serviettes ? »
« Ah oui, oui, on a tout, on a juste besoin d’un endroit où dormir au sec et où faire sécher nos affaires »
« Allez, suivez-moi, je vous montre, pour voir si ça vous va »
Quelle question. Bien sûr que ça nous ira. Un endroit sec. L’eldorado !

Photos from Alice sur les chemins's post 03/06/2023

Sur cette photo prise depuis le Col de Rousset, on voit bien les crêtes où nous avons marché, il y a déjà 3 semaines...
Quels beaux endroits 🥰

Photos from Alice sur les chemins's post 28/05/2023

[Samedi 13 mai au matin, La Mer de Nuages]

7h30. Nous partons à l’assaut des crêtes, depuis le Col de Pennes, direction la Motte Chalancon. Avec nos pieds dans nos chaussettes trempées et nos chaussures trempées. Nous sommes au-dessus d’une mer de nuages, que ce soit côté vallée de la Drôme ou côté Aucelon – Pennes. J’ai beaucoup pensé à ces crêtes quand on préparait le voyage, car j’ai toujours adoré marcher dans ce genre d’endroits. On ne sait en fait pas trop à quoi s’attendre, à part qu’on sait que nous avons une longue journée devant nous. 20 km sur les crêtes et ensuite le reste à descendre au village. Une petite trentaine de kilomètres alors que c’est le premier jour de mes règles (évidemment, sinon ce n’est pas drôle). Dans ma tête, les crêtes seront sûrement un espace ouvert, prairie avec roches, avec de la vue (enfin, si les nuages nous laissent le loisir d’en profiter). En réalité, toute la première partie nous marchons dans des lapiaz plutôt resserrés et parmi une végétation dense et trempée qui fait que le peu de nous qui était sec est de nouveau mouillé. Il faut tout le temps faire attention en marchant et notre avancée est ainsi très ralentie. Parfois l’espace s’ouvre un peu, et nous pouvons reposer nos esprits de cette nécessaire attention constante. Après de nouvelles sections dans les roches tortueuses et les arbustes et leurs branches fallacieuses, enfin ! Nous gagnons une prairie, et après une dernière bonne montée (moi qui pensais que les crêtes seraient plates !), nous atteignons la Tête des Faux. Il est temps de se restaurer, avant que la pluie n’arrive.

Photos from Alice sur les chemins's post 24/05/2023

Vendredi 12 mai après-midi
Après le pas du Loup, notre avancée se fait plus facile, sur une piste presque plate. Je porte mon regard à droite et j’admire les Trois Becs au loin, drapés de nuages chargés de pluie. Toute cette zone au fond est visiblement emprise d’un déluge. Espérons qu’il reste là-bas et ne se rapproche pas trop ! Nous arrivons à la bergerie de Fontcouverte. Manifestement, après multiples recherches, la source est bel et bien à sec. Heureusement nous sommes partis avec quatre litres d’eau chacun, pour être autonomes en eau jusqu’à demain soir. Nous continuons notre route, atteignons le col du Royer. Peu après les premières gouttes de pluie tombent sur nos têtes. Après avoir recherché une autre source (la Fontaine de Saül), elle aussi à sec, nous quittons le GR95 pour bifurquer vers la Pâle. Nous marchons à présent sous une pluie dense… Je fais une pause dans un bosquet, pour vérifier que nous allons dans la bonne direction. « C’est bon, on est sur le bon chemin. Enfin si on peut appeler ça un chemin… » (On navigue plus ou moins à vue direction la Pâle) « Allons-y ». Je m’apprêtais à repartir mais je m’arrête net. En dehors du bosquet où nous sommes arrêtés c’est un véritable rideau de pluie. Nous attendons un moment que le gros de l’averse passe puis reprenons la route. La pluie tombe toujours fort mais cela est déjà plus supportable.
En s’approchant de ce petit sommet qu’est la Pâle, nous avons dû manquer un embranchement, et on se retrouve sur un chemin en pointillés sur la carte IGN, autant dire, au milieu des bois, à batailler entre les branches basses, dans la pente. Sous la pluie qui devient de plus en plus forte. Nous finissons par retrouver un chemin déjà emprunté lors d’une dernière balade depuis le Col de Pennes. Je me souviens de cette descente assez casse gu**le déjà lorsqu’il faisait sec. La pluie rend la roche et le chemin boueux encore plus glissant. Il semble y avoir quelques roches où nous avons espoir de nous mettre à l’abri, peut-être trouver une grotte… en réalité il n’y a pas assez de renfoncement. Nous poursuivons notre chemin patiemment. Je sens que l’humidité commence à atteindre l’intérieur de mes chaussures, mais sinon mon kway et mon pantalon de pluie font bien leur job pour le moment. Ça y est, nous sommes dans la dernière ligne droite avant d’arriver au col de Pennes. Arriver à la fin de notre étape du jour serait une bonne nouvelle si nous n’étions pas sous des trombes d’eau avec ce questionnement inévitable : que va-t-on faire de nos corps fatigués et déjà mouillés, dans la perspective d’une nuit de pluie, au col de Pennes, où il n’y a absolument aucun abri ? Que nous sommes fragiles les Hommes ! Je m’assois sous un arbre, adossée à mon sac, sous la pluie qui continue de tomber. Se mettre sous un arbre, c’est un peu psychologique car il a tellement plu qu’il est certain qu’il ne me protègera pas de la pluie. Au moins, il n’y a pas d’orage. Nous réfléchissons aux différentes options pour ce soir. L’auberge la plus proche est à Pennes le Sec, à 40 minutes de marche. Demain nous avons une grosse étape, de 29 km, nous pouvons difficilement nous permettre de nous rajouter du temps de marche. J’hésite à appeler des amis qui habitent dans les villages juste en bas. Après tout, on n’est vraiment pas si loin. Mais la pluie semble se calmer. Finalement, nous décidons d’essayer de monter la tente. Une fois montée, je m’y faufile en essayant de ne rien mouiller. J’essore mes chaussettes. Je me change. Cela va déjà mieux. Il est dix huit heures. Je décide de ne plus sortir de la tente d’ici le lendemain matin, car cela voudrait dire remettre mes chaussettes et chaussures mouillées et me remouiller. Yann aura le courage de ressortir faire bouillir de l’eau pour le repas de ce soir. Nous nous endormons, fatigués, le bruit de la pluie frappant sur la toile de tente. Nous verrons bien au petit matin le moral des troupes, après la vingtaine de kilomètres de ce premier jour et la nuit sous tente sous la pluie !

Photos from Alice sur les chemins's post 23/05/2023

Vendredi 12 mai au matin
Nous partons de Die et commençons à nous élever dans les hauteurs. L’air est frais. Dans les lacets des Miellons nous imprimons doucement le rythme de la marche. Je vis un premier lavage intellectuel, peu à peu les pensées incessantes s’apaisent. Je reste encore connectée à mes collègues, là-bas en bas, que j’ai quittés la veille. Je les imagine à leur pause-café de dix heures, discutant de la météo du week-end à venir. Cela fait cinq mois que je n’ai pas pris de vacances. Hier en partant du travail j’ai cru que je ne savais plus faire : vraiment, c’était mon tour ? Faire une pause. Si on peut appeler cela une pause ! Partir à l’aventure en tout cas. Changer de rythme.
Col de Beauvoisin, Col du Lion, Col de Beaufayn, Pas du Loup. 1251 mètres d’altitude. Il est temps de se restaurer et d’admirer la vue en restant immobiles. Nos jambes commencent à comprendre le message. Fini la journée entière à frétiller d’impatience. Vous vouliez du mouvement, vous allez en avoir ! Nous croisons pour la première fois des randonneurs. « Vous allez où comme ça ? » « A Aix-en-Provence » « Aix-en-Provence ?! Ah oui vous cavalez vous ! » « Oui enfin, on va essayer, on va voir ! Et vous ? » « Oh ben nous on fait le sentier des Huguenots. Mais on prend notre temps. » « Vous avez bien raison. Si on avait pu, on aurait fait des étapes plus courtes en plus de huit jours. » « Alors bonne route ! » « Bonne route ! »
Nous voilà repartis. Prochaine étape : trouver la source de la bergerie de Fontcouverte. Nous devons être en autonomie en eau pour deux jours, et espérons trouver de l’eau là-bas.

10/05/2023

Vendredi 12 mai,
Nous passerons cette montagne pour aller découvrir l'Ailleurs juste à côté de chez nous...
160 km de cheminement tout azimut vers le Sud
Passer le pas de la porte de chez soi et être déjà en vacances.

Photos from Alice sur les chemins's post 07/05/2023

"On pourrait croire que le monde se partage entre les enracinés et les nomades, qu'il y a deux espèces d'êtres, les hommes de la terre et ceux du vent. Certains ne seraient heureux qu'à la place qu'ils occupent, comme s'ils étaient faits de ce sol, modelés de cette matière. D'autres ne feraient qu'effleurer les cimes, êtres du passage et du survol, jamais vraiment ancrés dans un lieu ou une relation. Or (...) nous sommes dans l'entre-deux, des êtres toujours en mouvement (...), même quand ce mouvement est discret, invisible (...). Nous ne restons jamais en place, même si nos voyages sont parfois immobiles et le lointain intérieur."
[Claire Marin, Être à sa place]

A l'image de mon bonheur de refaire naître la Vie sur une Terre comme de prendre la poudre d'escampette sur les chemins 👣

06/05/2023

Aujourd'hui j'étais sur les chemins à cheval...
Il faisait déjà bien chaud, et mon plus grand bonheur a été d'emmener Ecrin en main dans la rivière dans un gros trou d'eau. Il adore l'eau et notamment s'asperger avec une jambe avant sous le ventre. Oui, le voir profiter comme ça alors que moi aussi je goûtais l'eau délicieusement fraiche, était le meilleur moment partagé tous les deux aujourd'hui (et avec notre autre binôme ami cheval-humain bien sûr !) 🙏💫

05/05/2023

Spring ! Glandasse, Glycine et Cie.

Ce week end, ce sera, entre autres, préparation de notre prochain périple : nous allons partir de chez nous à pied le 12 mai pour rejoindre Aix-en-Provence, l'objectif étant d'arriver à l'heure pour mon évaluation de fin d'année de shiatsu (20 et 21 mai) !
On est en plein repérage de crêtes et autres passages pour tirer le plus possible tout droit à travers le Diois, les Baronnies Provençales, les alentours des Ocres de Roussillon et le Luberon 🌻
Option bus ou stop si on prend trop de ret**d (il faudrait quand même pas louper l'exam de fin d'année 🙃).
J'ai si hâte de repartir en itinérance 💫

28/04/2023

"La flâneuse, figure à part entière dont il y a lieu de tenir compte et de s'en inspirer. Elle va où elle n'est pas censée aller. Elle nous oblige à regarder en face la façon dont certains mots tels que "maison" et "appartenir" sont utilisés contre les femmes".
(Les femmes aussi sont du voyage, de Lucie Azéma)
Flâneuse power.

26/04/2023

Alors que mon travail actuel m'oblige à rester assise sur une chaise huit heures par jour (plus pour longtemps je l'espère), la pause du midi est souvent plus dédiée à la marche qu'au repas... comme hier où je n'ai pas résisté à prendre un peu de hauteur face au majestueux Glandasse.

23/04/2023

S'exposent mes courbes roses
Aux falaises du Glandasse qui s'imposent
Inondées du soleil roux du soir
Revêtues de la pluie de l'espoir
Qui des falaises ou de mes courbes
Cherchent le plus à déjouer le fourbe
Venu hâper le pur et le naturel
Pour le transformer à ses fins
En lambeaux de consommation consensuelle
Et qu'il n'en reste rien?
De la roche à ma chair
Plus similaires que nous en avons l'air
Nous dansons sous les lumières
Comme des tempêtes solaires
Laissons les gouttes tracer leurs chemins
Sur nos rides et au creux de nos seins
Âmes d'un autre monde
Venues toucher l'Autre, lui qui, se moquant
Dans la grâce de nos ondes
S'associe finalement à nos pas dansants

Photos from Alice sur les chemins's post 22/04/2023

Aujourd'hui, boucle de 3 h du hameau de Plas (Die) à Romeyer en passant par le col de la Tour, col de Bergu, col de Romeyer. Retour par le pas de la Roche. Sur le chemin du retour, nous longeons la zone incendiée (feu du 5 août 2022). Voir cette belle forêt ainsi me noue le ventre et me ramène au 10 août au soir à Romeyer, les hélicos tournoyant au dessus de ma tête, les poumons enfumés. Néanmoins l'espoir est là, quelques tâches de verdure apparaissent çà et là.

"Dis moi si tu vas bien
En ces temps qui grondent
Dis moi si tu te tiens
Aux branches des rêves qui fondent
Sens tu qu'on est plein à être dans le doute...?
Regarde, ce matin, tout va bien, il y a de la neige en août."
(Neige en août, Eddy de Pretto)

14/04/2023

Hier soir, balade à cheval apaisante entre soleil et rideau de pluie.
Le troupeau de chevaux évolue, les pouliches sont toujours aussi mignonnes. L'ado du groupe passe doucement à l'âge adulte... et je continue de m'attendrir devant les habitudes de mon cheval attitré que je commence à bien connaître.
Je ressens une immense gratitude d'avoir rencontré la gardienne de ce troupeau qui me fait confiance pour m'occuper de ses chevaux.

Nous avons eu un bel arc-en-ciel sur le chemin du retour.
Le bonheur.

Photos from Alice sur les chemins's post 12/04/2023

Ce week-end, nous avons voyagé à vélo sur la Dolce Via !
Depuis la gare de Livron, nous avons roulé jusqu'à la Voulte sur Rhône, où commence cet ancien chemin de fer aménagé en voie verte.
Quel bonheur de suivre les méandres de la rivière sans s'inquiéter des voitures!
Le premier jour nous avons fait environ 50 km en pente douce jusqu'au Cheylard. Le 2ème jour, montée jusqu'à Saint Agrève et retour par les Nonières.
Puis le 3ème jour, retour à Livron pour récupérer le train et rentrer chez nous. Très bon accueil au camping du Cheylard. Je vous conseille le petit restaurant en bord de rivière "L'assiette du jardin" aux Ollières sur Eyrieux, qui propose une assiette à base de légumes et de viande de leur ferme. On s'est régalés !
Bref, une seule envie, repartir en voyage à vélo 🙂

Rêver - Se Régaler - Respecter


  • Rêver, avec des photos et des mots... voyage dans le jardin ou dans des espaces sauvages !
  • 2. Se régaler : parce qu’en fait on se rend compte qu’on parle très souvent... de bonne bouffe !

    3. Respecter : petites réflexions sur comment survivre dans ce monde bizarre en essayant d’être en accord avec ses convictions (respect de la nature, justice sociale et tout le petit kiff) ;)

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    Borne - Col de Jiboui / Haut Diois - Vercors
    Mud Pools - New Zealand
    Watching dusky dolphins at Kaikoura, New Zealand

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