Plantes & Société

La Fête de la Science, c'est le weekend du 14 & 15 Octobre au Palais des Ducs de Poitiers

Une offre de thèse à l'Université de Poitiers. Merci de diffuser à vos contacts.

Etude fonctionnelle de transporteurs de sucres impliqués dans la réponse aux contraintes environnementales chez le pois

Le pois protéagineux (Pisum sativum) est cultivé pour la haute valeur nutritionnelle de ses graines. Le développement de sa culture est crucial pour atteindre l’objectif d’indépendance vis à vis de la production de protéines sur le plan national et européen. Cependant, dans le contexte actuel de changement climatique et de limitation des intrants lors de sa culture, ses rendements sont fortement impactés par les conditions environnementales (stress biotique et abiotique, Morin et al 2022). Des travaux précédents menés au laboratoire ont permis de mettre en évidence des transporteurs de sucre (SUT, SWEET et MST) potentiellement impliqués dans les réponses du pois à ces contraintes, comme par exemple des gènes de la famille SWEET impliqués dans le chargement nutritionnel des graines (Doidy et al 2019), des STP13-like impliqués dans la résistance aux pathogènes (Lemonnier et al 2014) et des ESL impliqués dans les réponses au stress hydrique (Slawinski et al 2021).
L’objectif de ce travail de thèse sera de préciser le rôle de ces acteurs moléculaires dans les modulations de flux de carbone dans la plante via l’utilisation d’outils de caractérisation fonctionnelle de gènes. Ainsi la localisation de l’expression de ces gènes candidats sera appréhendée par la technique d’hybridation in situ et/ou localisation de fusion GFP. Leur fonction sera précisée par l’étude de leur expression en système hétérologue chez la levure et par l’étude de mutants. La transformation du pois n’étant pas standardisée à l’heure actuelle, la validation fonctionnelle des gènes candidats pourra être abordée par plusieurs approches : mutants TILLING déjà disponibles, la création de mutants part la technique de CRISPR-Cas9 et/ou des études translationnelles sur les espèces modèles Arabidopsis thaliana et Medicago. Ces études fonctionnelles permettront de préciser la réponse du pois à la carence hydrique ou à l’infection par un agent pathogène au niveau phénotypique, physiologique et biochimique.
A plus large échelle, ce projet, en étroite collaboration avec les généticiens de l’INRAE de Lusignan, l’interprofession des légumineuses et les sociétés de semencier du pois, permettra d’approfondir les connaissances sur les flux de carbone chez le pois pour répondre à des enjeux stratégiques de recherche nationale, comme l’autonomie protéique et l’optimisation des rendements au champs par la sélection de variétés plus résilientes aux contraintes environnementales.

Profil recherché :
Le profil recherché est un(e) étudiant(e) en Master 2 ou école d’ingénieur ayant des connaissances approfondies en physiologie végétale et en biologie moléculaire. Une expérience en laboratoire avec l’emploi d’outils de biologie moléculaire et de génétique ainsi que des compétences en analyse de données et statistiques sont fortement recommandées.

Le/la candidat(e) devra démontrer une excellente motivation, une capacité à travailler de façon autonome au laboratoire, une bonne capacité à communiquer à l’oral et à l’écrit ainsi qu’une maitrise de l'anglais scientifique.

Procédure pour candidater :
Un CV, une lettre de motivation et une copie des bulletins de notes sont à envoyer aux trois adresses email suivantes : [email protected]; [email protected] et [email protected].

Clôture des candidatures le 5 Mai 2023. Les candidats pré-sélectionnés seront auditionnés entre le 22 Mai et le 9 Juin 2023.

Pourquoi réhabiliter des friches urbaines est moins coûteux qu’il n’y paraît La dépollution et le réinvestissement de friches urbaines apparaissent au premier abord plus chers que l’extension urbaine. Mais ce n’est pas forcément le cas à long terme.

Vous avez envie de vous évader pendant 20 minutes et voir de belles images de la Loire ? Consultez le film que Sébastien de Danieli a réalisé pour l'INRAe en partenariat avec l'OFB.
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Tela Actions #3 : le 3ème mini-module de cours sur les plantes messicoles Tela Actions #3 : le 3ème mini-module de cours sur les plantes messicoles

Les projections inquiétantes sur la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine
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Le choix des meilleures graines aide les chênes sessiles à s'adapter au changement climatique
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https://theconversation.com/proteger-et-cultiver-les-tourbieres-pour-limiter-le-rechauffement-climatique-183179?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20juin%202022%20-%202326123175&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20juin%202022%20-%202326123175+CID_6f7902c468defcd8c934fd7b9602677d&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Protger%20et%20cultiver%20les%20tourbires%20pour%20limiter%20le%20rchauffement%20climatique

Les Journées nationales de l'Agriculture ... vous connaissez ? Du 17 au 19 juin, elles vous font découvrir notre patrimoine agricole.
Du sol aux produits agricoles et à l'alimentation, nous l'étudions, pour un futur plus durable et en bonne santé.
Nous vous proposons des visites et animations dans 7 régions 👉https://url.inrae.fr/3PRTolh

L'INPN propose de "pister" certaines espèces végétales (et animales). Cette fois, c'est le tour des coquelicots. Bonne chasse !!

Quête INPN Espèces : Sur la piste des coquelicots Partez à la recherche des quatre espèces de coquelicots à fleurs rouges de France métropolitaine : le Coquelicot commun, le Pavot douteux, le Pavot argémone et le Pavot hybride.

Terres agricoles : l'équivalent de la région Paca a disparu en cinquante ans Le béton couvre les champs : entre 1970 et 2020, l’équivalent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a disparu, selon un rapport de la Safer, la fédération chargée de réguler le foncier agricole. Les terres agricoles sont en piteux état. C’est ce que décrit la dernière édition du ...

📣 Rejoignez nous ! INRAE ouvre sa campagne de concours chercheurs/chercheuses sur projet.
👨🔬 👩🔬 Si l’aventure vous tente, inscrivez-vous dès à présent et jusqu'au 05 juillet 2022
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Les bénéfices de la diversification des espèces dans les plantations forestières
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Offre de Thèse à l'Université de Poitiers

Titre du sujet "Etude de l’effet de biostimulants sur le développement racinaire et le flux de carbone du pois (Pisum sativum) pour l’amélioration de sa tolérance au stress hydrique"

Procédure pour candidater :
Un CV, une lettre de motivation, des références et une copie des bulletins de notes sont à envoyer aux deux adresses email suivantes : [email protected]; [email protected]. Clôture des candidatures le 9 Mai 2022. Les candidats pré-sélectionnés seront auditionnés entre le 24 Mai et le 10 Juin 2022.

Résumé :
Le pois (Pisum sativum) est une plante de la famille des légumineuses d’intérêt agroécologique et cultivée pour la haute valeur nutritionnelle de ses graines. Ses rendements sont fortement impactés par des épisodes de sècheresse. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes de réponse du pois à la carence hydrique à des deux stades cruciaux de son développement, ainsi que le rôle et les mécanismes d’action de micro-organismes bénéfiques, et d’autres produits biostimulants, dans son adaptation à ce stress. Cette étude permettra d’identifier des marqueurs moléculaires qui permettront de sélectionner de nouveaux génotypes plus tolérants à la sécheresse.

Mots clés : Pois, carence hydrique, racines, allocation du carbone, biostimulants, rhizobactéries bénéfiques, transition agroécologique, rendement

Contexte scientifique :
Le pois protéagineux est cultivé pour la haute valeur nutritionnelle de ses graines. Le développement de sa culture est crucial pour atteindre l’objectif d’indépendance vis à vis de la production de protéines sur le plan national et européen. Cependant, dans le contexte actuel de changement climatique, ses rendements sont fortement impactés par des épisodes de sècheresse. Une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires et des facteurs impliqués dans sa tolérance au stress hydrique et son interaction avec des microorganismes bénéfiques, avec une attention particulière sur le métabolisme carboné, devrait permettre l’élaboration de nouvelles stratégies d'amélioration de sa productivité respectueuse de l’environnement.

Objectifs, méthodologie et mise en oeuvre :
L'objectif du projet est d'approfondir les connaissances sur l’effet d’une sécheresse précoce (post-semis) et tardive (pré-floraison) sur le fonctionnement du système racinaire (architecture racinaire, interactions avec des microorganismes bénéfiques) et sur l’allocation des ressources carbonées issues de la photosynthèse au sein de la plante, des organes sources (feuilles) vers les organes puits (racines, graines). Ce projet se compose de 3 axes :
1. Identification de traits phénotypiques (notamment de l’architecture racinaire) et physiologiques associés une meilleure tolérance au déficit hydrique chez le pois.
2. Etude des effets de biostimulants (dont des rhizobactéries bénéfiques de type PGPR) et de leur mode d’action sur l’amélioration de la tolérance au déficit hydrique.
3. Identification de facteurs moléculaires jouant un rôle majeur dans la tolérance du pois au stress hydrique et l’efficacité des biostimulants (analyses transcriptomiques à l’echelle du génome, par RNA-sequencing, et ciblée, par qRT-PCR).
Ces travaux de recherche permettront la sélection de nouveaux cultivars plus tolérants à la sécheresse et l’identification de marqueurs moléculaires associés à une meilleure tolérance au déficit hydrique et impliqués dans l’efficacité des interactions plantes/biostimulants en réponse à ce stress. Au-delà de l’objectif d’améliorer la productivité du pois, une espèce cultivée d’intérêt agro-écologique, ce projet permettra ainsi de contribuer au développement de solutions alternatives à l’utilisation d’intrants chimiques en agriculture.

Le laboratoire d’accueil et l’environnement de travail :
Ce projet de thèse prendra place au sein de l’équipe SEVE (sucres et échanges végétaux environnement) de l’UMR Écologie et Biologie des Interactions (EBI ; Université de Poitiers, CNRS) qui dispose de nombreux équipements permettant de mener à bien le projet. L’équipe SEVE est reconnue sur le plan international pour ses avancées dans le domaine des flux de sucres (Lemoine et al., 2013; Durand et al., 2016; Hennion et al., 2019 ; Doidy et al., 2019 ; Morin et al., 2022) et des interactions plantes-rhizobactéries bénéfiques (Dahmani et al., 2020 ; Desrut et al., 2020 ; Desrut et al, 2021 ; Mercier et al., 2020).
Ce projet implique également des équipes ayant des expertises dans l’analyse microbiologique et métagénomique (UMR CNRS UPPA 5254 IPREM, Pau) et l’imagerie (UMR 7252, XLIM, Université Poitiers/Limoges), ainsi que l’interprofession des cultures protéagineuses (Terres Inovia), des semenciers et sélectionneurs de pois (KWS, RAGT 2n, Lemaire Deffontaines, UniSigma), et des entreprises qui développent et commercialisent des produits biostimulants (BioBoon, AgriSymbiose, Arysta Lifescience SAS).

Références bibliographiques citées :
Dahmani et al. (2020), doi : 10.3389/fpls.2020.00124 ; Desrut et al. (2020), doi : 10.1093/jxb/eraa396 ; Desrut et al. (2021), doi : 10.1080/17429145.2021.1974582 ; Doidy et al. (2019), doi : 10.1371/journal.pone.0223173 ; Durand et al. (2016), doi : 10.1104/pp.15.01926; Hennion et al. (2019), doi : 10.1111/ppl.12751 ; Lemoine et al. (2013), doi : 10.3389/fpls.2013.00272 ; Mercier et al. (2020), doi : 10.1007/s11104-020-04650-w ; Morin et al. (2022), doi : 10.1111/ppl.13673

Profil recherché :
Le profil recherché est un(e) étudiant(e) en Master 2 ou école d’ingénieur ayant des compétences en physiologie végétale, biologie moléculaire, bioinformatique et analyse statistique de données. Une première expérience dans la conduite d’expérimentations végétales est fortement recommandée.
Le/la candidat(e) devra démontrer une excellente motivation et un intérêt pour la physiologie végétale ainsi que pour l’étude des interactions plantes-microorganismes et ses applications en agriculture (agroécologie). Il/elle devra aussi posséder une bonne capacité à communiquer tant à l’oral qu’à l’écrit, et à travailler de façon autonome et rigoureuse. La maitrise de l'anglais scientifique et des outils statistiques et de traitement des données (Excel, R) est également souhaitée.

Allez ! J'ose : encore un plaidoyer en faveur du lierre !

Le lierre, une arme pour la biodiversité et contre le réchauffement climatique | DEFI-Écologique : le blog Alors que la biodiversité peine et que le réchauffement climatique s'épanoui, le lierre, aussi méconnu dans son mode de fonctionnement que dans les possibilités qu'il offre, est une réponse dans un cas comme dans l'autre.

Climate change is altering the seasonal rhythm of plant life-cycle events
https://theconversation.com/climate-change-is-altering-the-seasonal-rhythm-of-plant-life-cycle-events-181231?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2025%20avril%202022%20-%202273722604&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2025%20avril%202022%20-%202273722604+CID_6fb4b2b68cabbf18b7cee6d9ccb23404&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Climate%20change%20is%20altering%20the%20seasonal%20rhythm%20of%20plant%20life-cycle%20events

Neutralité carbone : un programme de recherche s'intéresse à la contribution des écosystèmes
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[VIDEO] En Méditerranée, la Côte bleue en cours de revégétalisation À la suite d'importants travaux sur la ligne de TER Miramas-Marseille, qui traverse des zones naturelles sensibles, des interventions de revégétalisation devraient assurer la reconstitution d'une flore partiellement détruite. Reportage vidéo.

Le nénuphar géant d’Amazonie, un modèle d’optimisation mécanique
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