Nous sommes deux barbus à contre courant qui réalisent une expédition pas loin de chez vous afin de partager notre passion du plein air et de la nature.
en pleine nature. Pour nous donner les moyens de nos ambitions, nous avons poursuivi des études en tourisme d’aventure au Collège Mérici et obtenu de nombreuses certifications (voir C.V). Maintenant guides d’escalade et de kayak de mer, nous aspirons à vivre une expédition qui constituerait un défi personnel, organisationnel, logistique et physique, autant qu’un défi promotionnel. Tout au long du parcours, nous trouverons les moyens de partager notre expérience tout en essayant de promouvoir le plein air et de faire connaître les différents acteurs du milieu du tourisme d’aventure au Québec. Le Québec est un pays de terres et d’eaux. C’est ce pays-là que nous voulons parcourir. Nous rêvons donc de partir des Grandes-Bergeronnes sur la Côte-Nord en kayak de mer, de remonter le fleuve Saint-Laurent et le fjord du Saguenay jusqu’au village de l’anse Saint-Jean, de continuer à pied, sac au dos, en passant par les parcs des Hautes-Gorges et des Grands-Jardins pour aboutir à la source de la rivière Jacques-Cartier qu’on veut descendre en canot jusqu’à son embouchure. Notre formation et notre passion commune ainsi que l’endurance dont nous avons fait preuve par le passé nous permet de croire que ce projet est réalisable. En alliant le kayak de mer, la randonnée pédestre hors-piste à travers le massif de Charlevoix, et le canot de rivière, nous envisageons un trajet inspirant et à l’image de la diversité du territoire québécois. L’aventure commencera donc sur la Côte-Nord, au camping de Mer et Monde Écotours plus précisément. C’est cette compagnie pour laquelle nous travaillons qui nous prêtera deux kayaks de mer. Pour l’occasion, nous inviterons les kayakistes à nous accompagner jusqu’à la porte d’entrée du fjord du Saguenay. Ce premier parcours nous offrira l’occasion de parler du fleuve, des courants marins et des baleines (qui nous sont familières puisque nous passons nos étés à les fréquenter) et de faire la promotion du groupe de recherche et d’Éducation sur les mammifères marins, le GREMM. Par la suite, nous remonterons, toujours en kayak et à contre-courant, la rivière Saguenay jusqu’au village de l’anse Saint-Jean. Nous en profiterons pour présenter la compagnie Fjord en kayak et la ferme 5 étoiles. Arrivés à destination, nous troquerons nos kayaks pour nos bottes de randonnée et nos sacs à dos. Nous commencerons alors une longue marche hors des sentiers battus pour faire connaître aussi, tout en les traversant, certains des plus parcs du Québec. Les parcs Sépaq sont un joyau, un modèle pour ce qui est de la protection de la nature et de l’éducation des visiteurs. C’est donc, bien sûr, en appliquant les principes du Sans-Trace que nous évoluerons dans ces parcs (des Hautes-Gorges et des Grands-Jardins) ainsi que sur tout le territoire. L’expédition se terminera par un dernier effort de pagaie sur la rivière Jacques-Cartier. Un canot nous attendra en amont et nous permettra d’atteindre l’embouchure en traversant le parc de la Jacques-Cartier. En automne, le niveau d’eau de la rivière est bas et il faudra donc envisager de nombreux portages. Nous envisageons là encore d’inviter les canoteurs à nous rejoindre sur la rivière afin de nous accompagner pour une section du dernier tronçon. De Donnaconna, nous poursuivrons l’expédition sur le fleuve, jusqu’au bassin Louise, au cœur même de la ville de Québec.
À notre arrivée, nous aurons parcouru environ 75 kilomètres en kayak de mer, 140 kilomètres de randonnée pédestre et 145 kilomètres en canot, pour un total de 360 kilomètres. Nous prévoyons environ trente jours pour boucler cette aventure dont les défis sont nombreux, aussi bien logistiques que pratiques puisqu’il faut planifier le passage d’une discipline à l’autre, l’équipement, l’orientation en forêt et le ravitaillement. Comme nous prévoyons cette expédition de la mi-septembre à la mi-octobre, nous aurons aussi à prendre contact avec la Sépaq pour qu’elle nous octroie un accès à du ravitaillement que nous aurons acheminés au préalable.
À court terme, il va de soi que l’obtention de la bourse Oser l’Aventure nous permettrait de nous équiper afin d’être en mesure de tourner un vidéo de l’expédition dans le but, à long terme, d’organiser éventuellement des parcours guidés pour les amateurs d’aventures extrêmes. Une expédition telle que nous vous l’avons décrite ne peut être une source d’inspiration que si nous avons les moyens de la partager. Votre appui pour la couverture médiatique nous donnerait le merveilleux coup de main (et en tant que passionnés d’escalade, nous connaissons intimement l’importance des mains et de tous les doigts pour nous élever, sans parler des pieds, des jambes et de tout le corps et de la volonté) qu’il faut pour que notre rêve devienne réalité.