RAMUR

Un arbre emblématique de Namur vient de disparaître. Ramur ne conteste pas l'abattage ; il était justifié et permettra à tous ceux qui fréquentent l'endroit de mesurer l'impact négatif important de sa disparition qui permettait l'ombrage des terrasses proches.

Les raisons de son dépérissement nous semblent évidentes : canicules à répétition, imperméabilisation du sol, fosse de plantation trop petite et en milieu "hostile " (impétrants), température du lieu insupportable pour l'arbre (provenant de l'accumulation dans les matériaux de la voirie, des bâtiments ...) ...etc.

Ramur prend note des souhaits positifs émis pour l'avenir de la végétation à Namur ....mais continue à se demander pourquoi ils ne s'appliquent pas à d'autres projets comme le parc Léopold où des arbres sains sont toujours malmenés et même voués à disparaître.

Qu'en dit Madame l'Echevine de l'environnement ?

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Abbaye Notre dame du Vivier- le Département Nature et Forêt refuse la dérogation demandée par la société Emaar pour la création d'un parking en milieu forestier.

La première demande de permis pour la création d'un parking sur la parcelle faisant face à la grotte de Notre Dame du Vivier dans la vallée de la Gelbressée avait été refusée : l'extrême richesse biologique du site avait justifié ce refus largement soutenu par Ramur.

Une seconde demande de permis avait été déposée pour un projet au sein de l'enceinte de l'abbaye. Elle aura également été refusée pour une question d'accès unique et trop étroit à hauteur de l'église de l'abbaye, l'entrée située au niveau de la grotte étant jugée trop dangereuse à cause du tournant aveugle proche.

Une demande de dérogation à la loi sur la Conservation de la Nature a donc été déposée par la famille Bouvier pour permettre l'implantation sur le premier site…..et sa destruction.

Cette demande a donc été refusée ; l'impact sur la très nombreuse population de batraciens et de chauves souris (dont plusieurs espèces protégées) s'avérait catastrophique.

Ramur se réjouit de cette décision et rappelle qu'une solution très simple existe et n'a pas été étudiée jusqu'ici ; la création d'une passerelle au dessus de la Gelbressée en aval de la grotte (et à distance respectable du tournant litigeux). Elle permettrait un sens giratoire avec le second accès face à l'église.

Cette décision du DNF peut encore être contestée et faire l'objet d'un recours.

Carnage au parc Léopold !

Parc inondé, arbres malmenés, systèmes racinaires des arbres remarquables fréquentés par des engins de chantier, boue répandue sur le terrain …… les travaux de forage sur le parc Léopold ont commencé en dehors de toutes les règles fixées par le permis d'environnement.

Ramur a déposé plainte !

La société Besix avait introduit une demande de permis pour effectuer un forage expérimental sur la capacité géothermique de la nappe phréatique présente à cet endroit.

Ramur avait introduit un recours contre cette demande argumentant les risques de baisse du niveau de la nappe phréatique et le danger pour l'accès à l'eau des arbres, le gaspillage de l'eau (10.000m³ envoyés à l'égoût), les risques de diffusion de la pollution présente, le risque d'atteinte aux arbres et le fait que Besix n'était encore en possession d'aucuns permis pour son projet, ce qui rendaient les risques totalement inutiles.

Le recours n'a pas été suivi et le permis délivré par l'échevinat de l'environnement a été légalisé..

Les travaux en cours sont en conflit sur au moins 6 recommandations touchant à la sécurité de l'environnement et des personnes.

Ramur a déposé une plainte pour faire arrêter les travaux.

L'aménagement de la place de la gare à Namur : pour Ramur, c'est un échec.

Les travaux préparatoires de l'aménagement de la place de la gare nous avaient interpellés par les surfaces de béton proposées ; le résultat final nous déçoit profondément !

Eu égard à l'actualité climatique et environnementale actuelle, les travaux importants consentis sur la place de la gare constituaient une occasion unique de concevoir un aménagement résolument moderne en phase avec les notions de changement climatique, d'ilots de chaleur urbain, d'environnement ou plus simplement des conditions de viabilité de l'espace urbain face aux canicules récurrentes.

Force est de constater qu'avec un taux de végétalisation de 2,5% de l'espace total, cette place présente aujourd'hui tous les éléments de nature à aggraver encore les problèmes liés au réchauffement urbain sur Namur.

Dans un dossier, Ramur liste les erreurs faites et les options qui étaient disponibles pour un projet moderne à l'instar de ce qui se fait aujourd'hui dans d'autres grandes villes.

L'expérience de la fréquentation de la place ces derniers jours sous des températures caniculaires ne fait que renforcer le constat d'échec et nous renforce dans la conviction que , pour les 15 années à venir, seul le parc Léopold sera encore en mesure d'offrir une zone plantée ombragée accessible à tous.

Accès au dossier complet : http://ramur.be/2024/08/19/amenagement-de-la-place-de-la-gare-un-rendez-vous-manque/

N.B. : lors de la rédaction de ce dossier, la mise à disposition de poubelles n'était pas réalisée. C'est chose faite aujourd'hui.

La Ville de Liège reconnue comme Ville Mondiale des arbres

La Fondation Arbor Day et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Food and Agriculture Organization – FAO) reconnaissent la Ville de Liège comme Ville mondiale des arbres.

Objectif : 24.000 nouveaux arbres plantés d'ici 2032.

La Ville de Liège rejoint un réseau international de villes dédié à la promotion des meilleures pratiques de foresterie urbaine.

"Les arbres sont importants pour les gens, quel que soit leur pays d'origine ou la langue qu'ils parlent", a déclaré Dan Lambe, directeur général de la Fondation Arbor Day. "Nous voulons tous vivre dans une ville saine, résiliente et belle – les arbres servent de langage commun pour rendre cela possible. Être reconnue dans le programme Tree Cities of the World signifie que votre ville s'engage à aller au-delà de ses attentes pour définir les arbres comme une infrastructure verte essentielle pour vos citoyens".

Plus d'informations sur ces liens :

https://canopee.liege.be/actualites-canopee/la-ville-de-liege-reconnue-comme-ville-mondiale-des-arbres
https://canopee.liege.be/publications/plan-canopee-brochure
https://canopee.liege.be/publications/guide-de-larbre-urbain

Guide de l'arbre urbain Planter des arbres en zones urbaines s’avère aujourd’hui le meilleur moyen d’impacter significativement la qualité de vie des habitants. Découvrez comment améliorer aujourd'hui le patrimoine arboré de demain.

Projet commercial à Suarlée – le fonctionaire délégué rend un avis négatif !

Parcours difficile pour ce projet puisqu'après avoir reçu un avis négatif de la ville de Namur, un avis négatif de l'Observatoire du Commerce, une retrait volontaire de la demande de permis, c'est maintenant le fonctionnaire délégué qui freine le projet.

Au vu des montants déjà investis par le promoteur, on peut néanmoins s'attendre à une nouvelle proposition adaptée dans les mois à venir.

Pour rappel, l’Observatoire du commerce avait souligné le fait que l’urbanisation du bien pour la réalisation de l’ensemble commercial ne vise pas à répondre à un besoin en particulier et qu’il est conçu sur un modèle dépassé à savoir l’édification d’un retail park en dehors d’une polarité et axé sur les déplacements voitures.

Ramur partageait cette opinion en regrettant l'aritificialisation de près de 4 ha de terres de culture.

Enquêtes publiques : vos avis seront désormais moins pris en compte !

Dans sa déclaration de politique générale (DPG), la majorité MR – Engagés déclare vouloir légiférer pour limiter la prise en compte d'avis exprimés lors des enquêtes publiques voire de vous voir refuser un accès à un recours sur base de votre lieu de résidence par rapport au site du projet mais aussi de critères censés justifier votre " intérêt à la cause ".

Certains projets néfastes ont souvent des impacts dépassant largement un rayon défini et la plus élémentaire démocratie voudrait que tous ceux qui jugent que ceux-ci impactent leur cadre de vie puissent avoir librement accès à l'enquête publique voire à la possibilité d'introduire un recours s'ils l'estiment nécessaire.

Cela ne sera peut-être bientôt plus possible.

Quant à laisser l'appréciation du caractère d'intérêt général d'un projet à la seule appréciation d'un promoteur ou d'un décideur politique, c'est clairement laisser la porte ouverte à la politique du "tout au béton " déjà largement d'actualité.

Affaire à suivre donc lorsque les critères d'éligibilité à l'accès aux enquêtes publiques et aux recours seront fixés.

Le texte de la DPG :

"Les procédures de permis d’urbanisme ou d’environnement font à juste titre la part belle à la capacité citoyenne de s’exprimer lors des enquêtes publiques, voire de contester les procédures lors de recours. Force est toutefois de constater l’existence de déséquilibres réguliers entre la recherche de l’intérêt général de certains projets et la défense d’intérêts particuliers de certains citoyens. Le Gouvernement veillera dès lors, afin de conserver une dynamique vertueuse entre la participation citoyenne et la sécurité d’investissement, à renforcer les critères attestant d’un intérêt à la cause, voire de périmètre éligible de contestation."

Site internet du Parlement de Wallonie Site internet du Parlement de Wallonie

Salzinnes : un ilot arboré appelé à disparaître !

Présenté en 2019 avec une enquête publique clôturée en 2022, ce projet immobilier de 15 logements sociaux et d'une crèche porté par le Foyer namurois en collaboration avec la Sonefa va sérieusement malmener l'ilot boisé compris entre les rues Becquet, Rue Marinus et la rue du Château des Balances.

Le projet fait état du maintien de quelques arbres intéressants et d'un espace public.

Salzinnes paye un lourd tribut environnemental suite aux différents projets immobiliers en cours ou à venir; après le projet immobilier de Besix sur le site de l'ancien hôpital militaire et le projet de parking Ste Elisabeth, c'est à nouveau un centre d'ilot qui va se voir fortement dévégétalisé.

Les abattages ont commencé. Ramur a interpelé l'échevinat de l'environnement sur les dates de ces actions. Certes, on est dans les dates réglementaires d'abattage pour les nidifications, mais c'est sans compter sur l'activité de toutes les autres formes de biodiversité présentes sur le site.

Nous n'avons pas reçu de réponse.

Des paniers végétalisés pour reverdir les berges de la Meuse.

53m de nouvelles installations viennent d'être posées sur les berges de la Meuse à hauteur du Confluent.

Il s'agit de structures métalliques fixées aux berges. Y sont déposés des fa**ts en fibres naturelles de coco dans lesquelles sont insérées des plantes aquatiques (iris jaune, salicaires, phragmites…etc).

Les racines qui peuvent atteindre plus d'un mètre peuvent servir de refuges ou de supports de pontes pour toute une faune aquatique ce que ne permettent pas les berges bétonnées actuelles.

C'est également un apport esthétique indéniable.

Sur les illustrations ci-dessous, les nouvelles installations ainsi que d'autres , plus anciennes, qui permettent de voir le résultat attendu.

Vedrin, rue de la Keuture : un projet impressionnant !

Une enquête publique est en cours actuellemernt pour ce projet de 3 immeubles proposant 21 logements et une maison unifamiliale.

Les arbres en bordure de voirie sont maintenus ainsi que la végétation de fond de parcelle. La parcelle est en zone de construction au plan de secteur.

Rien à redire, sinon que c'est à nouveau une terre de culture qui se voit artificialisée ajoutant encore à la mauvaise note de Namur sur le taux d'artificialisation des sols.

Namur : 26,3% du territoire de la commune est artificialisé.

C'est le plus mauvais score de la région namuroise par rapport à Andenne (17,8 %), Profondeville (17 %), Floreffe (14,4%) et Gembloux (13,7%).

Il y a une différence entre l'artificialisation et l'imperméabilisation des sols. Alors que l'artificialisation des sols est définie comme une évolution de l'occupation ou de la couverture du sol (un jardin, un parc urbain, un terrain de sport ….) qui concourt à une "imperméabilisation" progressive, l'imperméabilisation désigne le fait que les matériaux utilisés pour recouvrir les bâtiments, voiries, cours, terrasses, etc. influencent la capacité des sols à absorber l'eau de ruissellement (terrasses, bâtiments, routes …etc)

En wallonie, cette artificialisation se fait essentiellement au détriment des terres agricoles : entre 1985 et 2023, la surface consacrée aux prairies a été réduite de 6,8 %, celle concernant les terres arables et cultures permanentes a enregistré une diminution de 6,7 %, tandis que les terres artificialisées ont bondi de 46,7 %.

Plus d'infos sur :

Ces 5 communes dans le Namurois qui ont connu la plus forte artificialisation de leur sol durant ces 15 dernières années (carte) Entre 2023 et 2008, une commune dans le Namurois a vu l'artificialisation de son sol augmenter de 20,83 %. La plus forte hausse en 15 ans. Découvrez les 5 communes qui ont connu les progressions les plus importantes.

Centre commercial à Namur – une nouvelle étude qui donne raison aux opposants !

L'association des Commerçants de Namur a commandité un bureau d'études indépendant ("Incidences") pour une enquête sur le futur du commerce à Namur par rapport au développement du piétonnier et du projet de centre commercial.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les enseignements ne sont pas rassurants.

Ramur était présent à la conférence de presse qui présentait les résultats de l'étude.

Extrait du dossier de presse :
" Malheureusement, le projet de centre commercial ne tient pas ses promesses :
- Pas d'augmentation significative de la clientèle au prorata de l'augmentation de l'espace commercial
- Selon l'étude une "fuite " déjà déclarée de certaines enseignes (déjà présentes à Namur - 21% correspondant à environ 45 commerces) et donc une désertification supplémentaire du centre ville sans solution envisagée
- Une absence de synergie et d'accessibilité avec les commerces du centre ville (liaison fluide absente,1000 bus par jour sur un passage piétons sans feu de signalisation….) "

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Sans nouveaux clients et un transfert massif des enseignes déjà présentes à Namur vers le nouveau projet, le centre commercial n'apporte aucune valeur ajoutée et c'est donc bien vers un appauvrissement de la zone commerciale existante que l'on se dirige.

L'association des commerçants demande donc une " adaptation des projets actuels ".

Dans ce contexte, Ramur continue à militer pour un autre projet qui prenne en compte l'espace arboré du parc Léopold.

P.S. : aux Etats Unis, on prévoit la fermeture de 25% des 1000 centres commerciaux dans les 5 prochaines années, tous en perte de vitesse (-11% de chiffres par rapport aux résultats avant Covid).

Le dossier de presse et la présentation power point de l'étude sont accessibles ici :

Centre commercial à Namur: une nouvelle étude qui donne raison aux opposants ! | RAMUR Place à la nature

Projet parc Léopold – vous avez reçu un recommandé postal pour la partie nouvelle voirie ?

Les personnes ayant participé à l'enquête publique sur le projet de centre commercial ont reçu un recommandé postal les informant de la décision de la ville qui marque son accord sur le plan des nouvelles voiries telles que figurant sur les plans du projet.

Une procédure de recours contre ce projet y est mentionnée.

Ramur a introduit un recours contre cette décision qui ne respecte pas les conditions du décret voirie qui stipule que :

"Art. 1er
Le présent décret à pour but de préserver l'intégrité, la viabilité et l'accessibilité des voiries communales, ainsi que d'améliorer leur maillage"

En effet, actuellement, l'entièreté du site arboré est accessible aux cheminements piétons alors que le projet de centre commercial privatise l'espace public et réduit donc la superficie dédiée à ces déplacements ( Voir les deux croquis ci-dessous pour comparaison).

Que pouvez-vous faire ?

Si vous le souhaitez, vous pouvez également introduire un recours aux conditions fixées dans le document que vous avez reçu (ce recours ne vous coûtera que le timbre - attention au délai de 15 jours) et sur base du texte du recours que nous avons rédigé et dont nous pouvons vous envoyer une copie sur simple demande à l'adresse [email protected] .

Ce recours bloque l'instruction du dossier pendant deux mois et, en cas, de succès met l'ensemble du projet en péril.

N'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations.

Andenne : Claude Eerdekens s'en prend à RAMUR.

Ramur soutient l'ASBL TPMC qui milite, à Andenne, pour la préservation de la plaine d'Anton où se profile un projet immobilier de grande dimension.

Les membres de cette association ont déjà l'objet de maintes pressions et intimidations de la part de la ville d'Andenne.

Dans une interview récente, le bourgmestre vise directement OLT (Occupons le Terrain- fédération de collectifs citoyens dont fait partie Ramur ) et Ramur, les taxant de " partisans écologistes rêvant de la décroissance économique comme Extension rébellion, Occupons le terrain et Ramur, qui sont bien connus de la Sûreté de l'Etat pour être des écologistes très actifs et parfois dangereux comme en France".

OLT a sollicité et obtenu un droit de réponse à ces propos diffamatoires.

Ramur ne réagira pas à ces propos déplacés et poursuivra son travail d'information et de réaction à l'encontre de projets totalement déconnectés de la réalité et de l'urgence environnementale.

Andenne : Occupons le terrain remet les pendules à l'heure après les propos de Claude Eerdekens Le réseau Occupons le terrain (OLT), qui représente des collectifs de protection de l'environnement, s'insurge contre des propos du mayeur d'Andenne qui a qualifié ces associations de dangereuses. "Sortons du délire et revenons sur terre", dit OLT.

Hotel Van der Valk à Bouge – permis retiré !

Le projet d'un hôtel de 178 chambres avec brasserie de 760 places est provisoirement abandonné par le demandeur : trop d'oppositions et un avis négatif de la ville de Namur.

Le promoteur annonce une nouvelle demande de permis après les élections avec un nouveau collège " plus réceptif".

Ramur avait réagi lors de l'enquête publique pour non-respect des prescriptions urbanistiques définies dans la Charte Urbanistique et environnementale pour le parc d’activité.

Vous connaissez un site d'intérêt biologique ?

Signalez-le !

Le DEMNA (Service public de Wallonie – Département d’Etude des Milieux Naturels et Agricoles) souhaite mettre à jour l’inventaire des Sites de Grand Intérêt Biologique (SGIB).

Objectif : recenser un maximum de zones écologiquement intéressantes abritant des espèces et des habitats remarquables sous différents aspects.

Cela peut aller d’un terril à une mare en prairie, un parc urbain riche en vieux arbres, un camp militaire, une forêt feuillue, un bocage, un bout de rivière, etc. Cet inventaire est mis à la disposition du public via le portail de la biodiversité en Wallonie (voir par ex http://biodiversite.wallonie.be/fr/recherche-geographique.html?IDD=833&IDC=2828).

Le DEMNA est donc demandeur d’informations pour voir si des sites que vous connaîtriez pourraient être intégrés à l’inventaire SGIB (pour autant évidemment que l’intérêt biologique est établi ou tout au moins potentiellement présent) ?

Cela n’implique rien au niveau légal ou réglementaire, c’est une reconnaissance sur base scientifique qui permettent de rendre ces données publiques et pourrait aussi contribuer à protéger les sites contre l’urbanisation.

N’hésitez donc pas à nous envoyer les informations dont vous disposez (limité à la commune de Namur) à [email protected].

En illustration, les sites déjà répertoriés autour de Namur.

Cité Germinal : les résultats d'une gestion irresponsable !

En mars de cette année, Ramur dénonçait l'irresponsable élagage des arbres remarquables de la cité Germinal.

Plainte avait été déposée auprès des services environnement de la Ville de Namur…… sans succès.

Nous sommes repassés sur le site au mois de juin : désolation totale !!!!!

Ramur dénonce cette politique irresponsable. Si les projets de revégétalisation doivent être soutenus , il est aberrant que, dans le même temps, un nombre plus grand d'arbres soient abattus ou condamnés comme c'est le cas ici dans l'indifférence la plus totale.

Pour information : l'arbre remarquable figurant sur les photos jointes faisait 2.94m de circonférence. Il est probablement condamné.

Projet immobilier rue des Bourgeois et Boulevard Cauchy : c'est non !

Ramur a réagi à l'enquête publique pour dire son opposition au projet tel que proposé.
- Non respect des prescriptions du plan de secteur qui n'autorise pas ce type de projets (la dérogation au plan de secteur est devenue la règle à Namur)
- Bâtiments hors norme par rapport au bâti existant ( rez + 6 , soit deux étages de plus que le nouveau palais de justice)
- Eradication de toute la végétation existante et replantations hasardeuses
- Et en lieu et place de la végétation promise le long du BD Cauchy …..un immeuble de 7 niveaux.

La réaction complète est accessible ici :http://ramur.be/wp-content/uploads/2024/06/Reaction-enquete-publique.PUN005-.pdf

Projet immobilier rue du Danube à Belgrade – projet légèrement revu à la baisse.

Le projet prévoit dorénavant 52 logements répartis en 3 immeubles (21 appartements) et 29 maisons individuelles.

Le premier projet avait été refusé pour trop d'impact sur la végétation.

Entretemps, un inventaire complet des arbres existants à été effectué.

Celui-ci prévoit donc :
- 2 habitations en moins
- La préservation de 48 arbres
- La replantation de 14 arbres pour compensation
- L'aménagement d'une nouvelle zone d'accueil pour "L'Eucène longues antennes " (espèce protégée)
- La rétrocession à la ville de deux parcelles maintenues intactes
- Et divers autres aménagements au niveau de la voirie notamment

L'enquête publique se termine le 9 juillet et les remarques peuvent être adressées à cette adresse : [email protected].
Les documents du projet peuvent être consultés sur rendez-vous.

Si Ramur soutient ces diverses améliorations, elle regrette la disparition d'une zone verte particulièrement apte à accueillir une belle biodiversité et l'artificialisation galopante des espaces naturels sur le territoire communal (voir autres projets en cours sur cette page).

Extension de l'Ecole Hôtelière : la zone Natura 2000 ne sera pas impactée.

Seconde enquête publique pour ce projet immobilier de création d'un internat pour l'école hôtelière provinciale de Namur ( Citadelle).

La première version chevauchait la zone Natura 2000. Ce ne sera plus le cas pour celle-ci.

Un certain nombre d'arbres vont néanmoins disparaître.

Plusieurs alternatives d'extension au sein du périmètre bâti existant ont été étudiées mais n'ont pas été retenues pour diverses raisons.

L'enquête publique se clôture le 01 juillet et les documents sont consultables à l'hôtel de ville de Namur sur rendez-vous.

Les remarques et observations doivent être envoyées à l'adresse suivante : [email protected].

Vedrin : un nouveau magasin D'ici.

A l'angle de la Chaussée de Louvain et de la rue Hector Fontaine, s'érigera bientôt un nouveau magasin et 33 places de parking.

L'enquête publique sur ce projet se termine le 02 juillet et les remarques peuvent êttre adressées à [email protected].

La plupart des grands arbres présents sur le site seront maintenus mais de nombreux arbres de taille plus réduite devront être éliminés pour faire place aux constructions. D'autres seront replantés. Au final, l'impact sur la végétation sera limité mais Ramur va introduire un dossier pour proposer quelques améliorations sur la gestion du végétal présent.

Les illustrations ci-dessous vous permettront d'avoir une idée du projet et du site.

La loi sur la restauration de la nature votée par le Conseil de l'Union Européenne (20 voix pour sur 27 et abstention de la Belgique).

Les organisations environnementales saluent l'accord mais le monde agricole s'inquiète des conséquences économiques (!!!!).

80% des habitats européens sont en mauvais état .30% devront être restaurés d'ici 2030.

A noter également, que le texte fait mention du fait que le couvert arboré urbain ne pourra régresser.

Dont acte !

Le Parlement adopte un règlement pour restaurer 20% des terres et des mers | Actualité | Parlement européen Le nouveau texte fixe comme objectif de restaurer au moins 20% des terres et des mers de l’UE d’ici 2030 et l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici 2050.

Vous avez un enfant passionné par les oiseaux ?

Dans le cadre de "Vedrin Jardine ", une activité biodiversité est organisée ce dimanche 16 juin sur le thème des oiseaux des jardins à la destination d'un public familial.

Au départ d'activités ludiques et avec un matériel (très) original, apprendre à reconnaître les plumes des oiseaux, comment sont-ils adaptés à leur milieu, comment les accueillir au jardin, quel nichoir pour quel oiseau, pourquoi ont ils des becs longs ou courts, pourquoi certains oiseaux ont-ils des plumes plus douces que d'autres, que mangent-ils .......etc ?

Une approche pour apprendre à mieux les connaître.

Rendez-vous ce dimanche 16 juin au 26 rue Joseph Lemineur à Vedrin de 14h à 18h.

Deux autres thèmes seront également abordés sur des sites vedrinois ; les fleurs sauvages et les insectes (même date et même horaire) .

Toutes les informations sur : https://www.facebook.com/events/462646302913748/
Entrée libre et gratuite.

Besoin d'infos : [email protected]

Le hêtre du casino : une disparition que l'on n'oubliera pas !

Il y a deux ans, quasi jour pour jour, le grand hêtre du casino de Namur disparaissait pour faire place à l'extension du bâtiment.

Malgré un mouvement de résistance qui avait vu s'ériger une plate forme accueillant des militants opposés à son abattage, la police faisait évacuer le site et l'arbre majestueux était démantelé.

Il faisait partie des plus grands arbres de Namur et, à ce titre, était irremplaçable.

Jambes, Montagne Sainte Barbe : un projet immobilier qui va modifier profondément le site.

Au haut de la rue Montagne Ste Barbe, la pâture située au coin des rues de l'Aurore et de la Chaussée de Marche va disparaître pour faire place à un vaste projet immobilier porté par l'ASBL Accueil et Solidarité et couvrir également une bonne partie du jardin de Nazareth.

L'enquête publique est terminée et le projet s'est construit très discrètement. Ramur, elle-même n'en a pris connaissance que très (trop) tardivement, ce qui n'a laissé le temps que d'une très courte réaction.

A la vu du croquis (de mauvaise qualité ) ci-joint, le projet est pourtant d'ampleur et va profondément affecter la perception de l'endroit.

La pâture située au coin de la rue de l'Aurore constituait pourtant une belle ouverture paysagère à un endroit où le bâti est prépondérant.

Dans sa réaction à l'enquête publique , Ramur a regretté la perte de nombreux arbres matures au sein du parc mais aussi celle de plusieurs sujets d'alignement rue de l'Aurore.

Comme chaque fois, le projet promet de belles replantations de compensation. L'avis de Ramur sur ce sujet est connu et les pertes en termes de terrains naturels et de végétation existante vont à l'encontre de toutes les recommandations climatiques et environnementales.

CIté administrative rue des Bourgeois - la quasi totalité de la végétation existante va disparaître !

Un vaste projet d'ensemble de bureaux, de logements, d'équipement communautaire ainsi que commerce et horeca remplaceront bientôt les trois tours de la cité administrative présentes à l'angle de la rue des Bourgeois et du boulevard Cauchy à Namur.

L'implantation des nouveaux bâtiments (voir croquis ci-dessous) ne laisse guère de chance aux quelques dizaines d'arbres présents sur le site dont certains ont pourtant atteint de belles proportions.

Le projet évoque des replantations.

Entretemps, Namur poursuit sa (dé)végétalisation.

L'enquête publique se clôture le 25 juin et les remarques sont à adresser à [email protected].

Les détails du projet sont accessibles ici : https://nuage.ville.namur.be/s/6LPj7adRSfmzfj4

L'histoire captivante du square Léopold.

Dans un document de 39 pages, l'auteur retrace de façon magistrale la saga de ce site depuis le début des années 2000.

Un récit qui passionnera les personnes intéressées par ce site et que l'auteur décrit comme ceci :

" C’est un document historique. Non qu’il soit calibré pour les annales mais plutôt parce que son contenu correspond à un travail qui n’avait pas été fait par les instances en principe responsables des questions patrimoniales.

L’historiographie étant un bien public, ce document a été déposé comme avis pour l’enquête publique, le 22 mai 2023. Il résulte d’une recherche passionnante à partir d’archives aisément accessibles, ce qui est important pour les prolongements comme pour les critiques. L’autre résonance historique de ce survol rétrospectif réside dans son principe « histoire-géo » : une alternative au études orientées parce que tronquées (le fameux mensonge par omission). Il ne s’agit ici que d’une contribution à la connaissance de l’évolution d’un site urbain susceptible des meilleurs attentions, fournissant des éléments de réflexion quant à ce qui justifie ou non l’activation de la tabula rasa."

le document complet est disponible ici :
http://ramur.be/2024/05/14/ca-une-histoire-captivante-du-square-leopold/