Bibliothèques de Visé

Le vendredi des petits : « La biblio d’Orazio » Davide CALI (ABC Melody, 2022)

L’auteur d’origine italienne a de nombreux ouvrages à son compte, où son humour, son sens du rythme et de la réflexion font mouche à chaque fois !

J’avais déjà été stupéfait par le puissant message véhiculé par « On nous appelait les mouches » et beaucoup ri avec « Blanche-Neige et les 77 nains » !

Le titre de son nouvel album a tout de suite titillé ma fibre bibliothécaire et hop, en route vers les collines de Sicile, c'est l'heure de la sieste. Tout est calme mais parfois, on distingue un bourdonnement étrange : BzzzZZZ...Une abeille ? Mais non, c'est la bibliothèque d'Orazio !

Cet ancien instituteur sillonne les villages des collines dans sa bibliothèque à trois roues, aménagé et colorée par ses soins. Sa mission : offrir des lectures aux populations isolées, grâce à des livres abandonnés ou donnés, récoltés par ses soins.

Il y a le vieux colonel qui veut apprendre à cultiver des tomates, la fleuriste qui lit des histoires à sa maman malade, les petits écoliers passionnés d'aventures de cyclopes et de monstres marins...

Les splendides illustrations de Sébastien Pelon nous plonge sans retenue dans les charmes qu’offre la Sicile entre mer et montagne et épousent à merveille les actions passionnées du vieil instituteur, amoureux des livres et de leur transmission.

Cet album m’a profondément touché par son invitation à la détente, mais aussi à la réflexion. COUP DE CŒUR !!!

Lu par Lionel

Mercredi, je lis « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent PETITMANGIN

Un papa élève seul ses deux fils après le décès de sa femme. Il est technicien à la SNCF et milite à la section locale du parti socialiste.
Avec Fus, son fils aîné, il partage une même passion pour le football. Il ne manque aucun match de son fils et vont ensemble supporter leur club favori, le FC Metz.
A la maison, Fus est un garçon parfait, s’entendant très bien avec son petit frère Gilou, mais il va commencer à fréquenter une bande proche de l’extrême-droite.Le père est vite dépassé par les évènements, lui et son fils ne se comprennent plus mais continuent de s’aimer jusqu’au crash qu’on sent arriver de façon inéluctable.
Peut-on pardonner à son enfant lorsqu’il s’éloigne des valeurs qu’on lui a transmises, lorsqu’il commet un acte terrible ?

Un tout petit roman (142 p.) mais un condensé d’amour, de tolérance et de sensibilité, les dernières pages sont bouleversantes.

Lu par Fabienne

Cet été, je lis « Yoga pour enfants – postures animales » de Leila Kadri Oostendorp et Elsa Mroziewicz

Imagine que tu es un papillon et que tu déploies tes ailes, imagine-toi en lion qui rugit, en poisson paisible qui nage dans les eaux chaudes et bleues, en crocodile puissant, en chien joyeux, en grenouille énergique.
Tu peux te transformer, te contorsionner, t’apaiser, te défouler, te concentrer, tout ça grâce aux conseils de postures et de respirations de ce très bel ouvrage illustré.

Lu par Anne-Pascale et Amanda

Cet été, je lis « J’aime » de Camille Yolaine

« Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par coeur - et pourtant je ne l'avais jamais rencontrée. »
Sur les réseaux sociaux, Lou est la reine de son univers. Suivie et adulée, tout lui réussit.
Diane l'observe à distance, comme les autres, peut-être davantage. Jusqu'à ce qu'une relation complexe se noue entre les deux jeunes femmes, dans l'inconscience du drame qui se prépare.

Un court premier roman assez agréable à lire. J’ai aimé entrer dans cet univers où les apparences peuvent être trompeuses…

Lu par Amanda

Cet été, je lis « Qu'y a-t-il au bout de la file ? » de Tomoko Ohmura (École des loisirs, 2024)

Que se passe-t-il là-bas ? Un colibri arrive à tire d'aile et prend sa place dans la longue file d'attente. Il est précédé par un moineau, une mésange, une hirondelle, un martin-pêcheur… une cinquante d'oiseaux de toutes sortes, jusqu'aux plus grands, le paon et l'autruche. Qu'attendent-ils tous ? Où s'apprêtent-ils à monter ?
Vous aviez aimé « Pourquoi ça n’avance pas ? » et sa longue queue de véhicules en tous genres ? Vous allez retrouver dans cet album les dessins précis de l’illustratrice Tomoko Ohmura dans une histoire humoristique avec une fin à laquelle on ne s’attend pas !

Lu par Anne-Pascale

Cet été, je lis « Dulche de leche » de Mirabelle BORY

Le dulce de leche, bonbon au lait ou à la confiture de lait, est une confiserie populaire en Amérique latine, préparée en chauffant lentement du sucre et du lait pendant plusieurs heures.
Cécilia et Pedro, 14 ans, ont été adoptés le même jour dans le même orphelinat de Bogota par deux familles françaises. Pour faciliter leur adaptation, les parents adoptifs ont décidé de garder le contact et les deux adolescents se voient très régulièrement. Malgré leurs caractères opposés, ils sont très proches et se soutiennent mutuellement, notamment dans leurs recherches de leur identité et de leurs origines.
Le lecteur découvrira également la vie difficile des enfants des rues de Bogota, livrés à eux-mêmes sous la menace des marchands qui les chassent pour le trafic d’organes, des barons de la drogue ou des proxénètes. Ils dorment sur des cartons et se battent pour rester ensemble, pour défendre leur bande et leur territoire.
L’auteur nous offre une véritable fresque vivante, touchante et violente de la misère colombienne, de la force et de la résilience de tous ces enfants.
Un premier roman puissant sur la quête d’identité, l’enfance, l’amour, la solidarité et l’amitié.

Lu par Fabienne

Cet été, je lis « Dans la Lune avec maman » de Doreen Cronin et Brian Cronin (Rue du Monde, 2024)

Ce bébé paresseux vit en haut des arbres avec sa maman. C’est là qu’il aime dormir, entre elle et la lune.
Mais une nuit, il tombe de ses bras et atterrit sur un tas de feuilles...

Le petit paresseux découvrira le monde vu d’en bas, les petites bêtes, le noir, les petits bruits de la nuit. Mais, surtout, ilapprendra à apprivoiser la peur d’être loin de sa maman qui se rapproche petit à petit.

Un album tout en douceur avec de belles illustrations.

Lu par Amanda

Cet été, je lis « Buffalo blues » Keith McCafferty (Gallmeister, 2024)

Je retrouve, avec un plaisir non-dissimulé, la 5ème aventure de Sean Stranaham, détective pêcheur à la mouche, avec toujours pour cadre la nature sauvage du Montana.

À la suite des feux d'artifice du 4 juillet dans la Madison Valley, la shérif du comté de Hyalite, Martha Ettinger, et le shérif adjoint Harold Little Feather enquêtent sur une scène horrible sur les falaises des Palisades, où un troupeau de bisons est mort. Victimes d'une panique aveugle provoquée par la pyrotechnie, ou d'une pratique rituelle de chasse vieille de plusieurs milliers d'années ? Et ce n’est pas le seul témoin potentiel, un indien, qui pourrait le dire, car retrouvé mort, une flèche dans la jambe !

Notre pêcheur/peintre/détective préféré va mener l’enquête à son rythme, soulevant les petits ou gros cailloux sur le chemin de la vérité. Il croisera, comme à son habitude des personnages fantasques, dont une superbe femme Crie Chippewa, qui travaille au noir comme sirène au Trout Tails Bar & Grill, elle aussi à la recherche d’un amour perdu, rajoutez des politiciens peu scrupuleux et l’intrigue se complique.

Proche d’une enquête ethnologique, l’auteur célèbre les traditions amérindiennes, leurs croyances, leur respect particulier de la nature et parfois leurs incohérences.

En effet, comment protéger les troupeaux de bisons et leur survie, s’il faut parfois les exterminer ?

Toute la dualité de l’homme !

De l’humour, des dialogues incisifs, des descriptions de paysages qui invitent au voyage, des portraits de personnages truculents, une bonne intrigue, des réflexions profondes, un couple de justiciers modernes, bref que demander de plus ?

Allez, direction le Montana !

Lu par Lionel

Encore une belle semaine d'ateliers avec des enfants plein d'imagination... 🤩
Merci à eux !

Cet été, je lis « On va où » de Ian De Haes (Alice jeunesse, 2024)

Pas par-là, lui dit le lièvre, il y a des « zumains » qui tirent sur tout ce qui bouge ! Non, pas par là non plus, lui dit la vache, tu veux te faire découper en rondelles ?
Ni à gauche, ni à droite, ni en bas, ni nulle part, les humains sont partout. Mais alors, on va où ?
Une critique écologique comique, racontée par les animaux eux-mêmes…

Lu par Anne-Pascale

Cet été, je lis « La malédiction des Flores » d’Angelica Lopes (Seuil, 2024)

2010, Rio de Janeiro. Lorsqu'une tante lui offre un voile de dentelle, la jeune Alice ne sait qu'en faire. Pour cette militante féministe, la relique familiale incarne le pire de la domination patriarcale. Elle ignore que cette véritable œuvre d'art raconte une histoire de violence et de lutte pour la liberté survenue cent ans plus tôt.
1918, dans le Nordeste, Eugenia, mariée contre son gré, invente un code - qu'elle dissimule dans les points de sa dentelle - pour communiquer avec sa meilleure amie. Et le message est clair : elle veut s'échapper...
Un siècle les sépare et, pourtant, les vies d'Alice et d'Eugenia sont unies par un fil invisible, une même volonté. Celle de choisir leur destin.

Un roman poignant, entre fougue et détresse des personnages ces portraits de femmes resteront gravés dans vos mémoires de lecteur !

Lu par Anne-Pascale

Il reste de la place, n'hésitez pas à vous inscrire...
[email protected] - Bébé signe avec Mandarine

J-7 avant le prochain atelier...
Qui sera présent? N'oubliez pas de réserver ! 🥳
📌[email protected] ou via messenger

Cet été, je lis « Miam une pastèque » de Yuichi Kasano (École des loisirs, 2024)

Elle est ronde comme un ballon, très belle en vert rayé. Elle est juteuse et rafraîchissante. Comment ne pas aimer la pastèque ? Tout le monde en raffole, les animaux comme les humains. Mais chacun a sa technique, sa façon bien à lui d'entamer la peau épaisse pour accéder à la pulpe rouge. L'hippopotame la croque entière ; le singe la laisse tomber au sol pour l'ouvrir ; Maman, elle, prend son grand couteau...

Un album pour les plus petits qui donne envie de manger de la pastèque…

Lu par Amanda

Cet été, je lis « Une petite fille nommée Sunshine » de Jane Sanderson (Actes Sud, 2024)

Chrissie a toujours voulu être mère. Après 18 mois dans le dédale des procédures d’adoption, elle et son mari Stuart, deux musiciens de renom, apprennent qu’une petite fille prénommée Sunshine les attend.

On ignore tout de cette petite fille si ce n’est qu’elle a été abandonnée à l’âge de 2 ans. Sunshine est une petite fille pleine de vie, parfaite. Tout porte à croire qu’un nouveau départ leur est offert à tous les trois. Mais rien ne va se passer comme prévu…
Une série d’évènements inquiétants concernant le passé de Sunshine vont alors transformer le quotidien familial en un véritable cauchemar.

Un roman d’une grande sensibilité.

Lu par Amanda

Cet été, je lis « Le chat qui aimait le jaune » et « La grenouille qui aimait le rouge » de Eve Gomy (Seuil jeunesse, 2024)

Un chat qui se balade parmi les épis de blé, une grenouille dans un champ de coquelicots, ces imagiers nous emmènent dans des histoires poétiques et contrastées.
Une série à découvrir avec les tout-petits pour entrer dans un monde coloré !

Lu par Anne-Pascale

Cet été, je lis « Du même bois » de Marion Fayolle (Gallimard, 2024)

Ici les hommes, les bêtes et la nature vivent en symbiose, avec leurs bruits et leurs odeurs, avec leur instinct et leurs peurs.
L'activité se concentre autour de l'élevage, de l'entretien des bêtes, des vaches qu'il faut aider à mettre bas, des poules qu'il faut nourrir, des repas qu'il faut préparer. Une vie qui ne permet pas de trop s'éloigner ou de prendre des vacances.
Construit autour des chapitres thématiques, ce roman à l'écriture imagée raconte avec force détails le quotidien de ces paysans de montagne au moment où leur fin approche, où le cycle de la vie, de la naissance à la mort, va laisser la place au vide.

L'écriture est belle, les mots sont délicats. Le paysage ici est plus qu'un décor. La nature est 1 personnage à part entière, bienveillante ou parfois ingrate. 1 bel hommage à sa famille ardéchoise. Beaucoup d'amour se dégage de ce texte à la fois doux, rugueux et poétique.

« Ici, on fait toute sa vie sous la même toiture, on naît dans le lit de gauche, on meurt dans celui de droite et entre-temps, on s'occupe des bêtes à l'étable. » Certainement pas paradisiaque mais hérité du fond des âges, l'immuable quotidien est simple, souvent rude. Les tempéraments aussi, volontiers taiseux mais débordant d'une humanité généreuse et directe, à l'image de la mémé donnant à l'orphelin engagé sur la ferme, en un seul repas, tout l'amour qu'il n'a jamais eu, comme pour corriger l'injustice. »

Lu par Anne-Pascale

Cet été, je lis « Un ours, un vrai » de Stéphane Servant et Laetitia Le Saux

"Aujourd’hui, la famille Ours part pique-niquer dans la forêt. Papa Ours est tout fier d’expliquer à Petit Ours qu’il est UN OURS, UN VRAI ! Un vrai ours n’a pas mal, ne pleure jamais et n’a peur de rien. Vraiment ?"

J’avais découvert la famille Ours avec son papa aux idées clichés dans « Boucle d’Ours ». J’avais adoré !! J’ai aimé les dessins, les couleurs et surtout la manière dont les stéréotypes sont déconstruits avec beaucoup d’humour ! La "suite" est tout aussi sympa… Un livre à partager et à offrir !

Lu par Amanda

Cet été, je lis « Poussière blonde » de Tatiana De Rosnay (Albin Michel, 2024)

Avec pour décor l'immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, Poussière blonde raconte le choc d'une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir.

Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu'elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe. Celle-ci est de passage à Reno, dans le Nevada, au Mapes Hotel pour le tournage du film « Les Désaxés ».

Un roman passionnant, sensible et touchant qui mélange la fiction et la réalité avec brio.

« Pauline avait conscience qu'elle n'était qu'un être ordinaire aspiré dans l'orbite d'une femme qui, elle, n'avait rien d'ordinaire... Être femme de chambre, c'était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l'intimité d'autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, remarquer les titres des livres, lire les premières phrases des cartes, lettres et petits mots qui traînent. Tout était là, en pâture ; la vie entière de quelqu'un, dissimulée dans une chambre d'hôtel. »

Lu par Amanda

📣 Oyé oyé, sortez vos agendas 📣

📆 Rendez-vous le 3 août pour le prochain atelier bébé signe ! 🥳
📌 Réservations : [email protected] - Bébé signe avec Mandarine

Mercredi, je lis « Arpenter la nuit » de Leila MOTTLEY

Ce roman est inspiré d’un scandale qui a secoué la ville d’Oakland en 2015 : la lettre de su***de d’un policier a lancé une enquête impliquant de nombreux policiers corrompus, accusés d’exploitation sexuelle d’une prostituée mineure.
L’auteur va imaginer la vie d’une jeune afro-américaine de 17 ans emportée dans une spirale infernale.
Depuis le décès de son père et l’emprisonnement de sa mère, Kiara vit seule avec son frère dans un appartement miteux d’un quartier noir défavorisé d’East Oakland sur la côte californienne. Son frère Marcus espère devenir un rappeur célèbre, il ne travaille pas et passe ses journées avec ses amis musiciens, Kiara doit se démener pour payer le loyer.
Elle arrête l’école et cumule les petits boulots mais bientôt cela ne suffit plus et elle reçoit un avis d’expulsion.
Elle finit par se résoudre à arpenter la nuit et ses trottoirs, mais elle va rapidement se retrouver sous la coupe de policiers véreux qui l’exploitent sexuellement en échange d’une vague protection.

Un roman d’une noirceur extrême mais puissant et déchirant, brutal et intense, une ode à la vie et à l’amour.

Lu par Fabienne

La bibliothèque communale sera fermée de 12h à 13h ce mercredi 3 juillet.
Merci de votre compréhension.
Les bibliothécaires

Mercredi, je lis « Dracula » de Georges Bess (BD) (adapté du roman de Bram Stoker)

« En 1897, le public découvre dans les pages d'un roman épistolaire écrit par Bram Stoker l'extraordinaire personnage de Dracula, être immortel qui se repaît du sang des vivants pour les transformer à leur tour en créatures maléfiques. Si Stoker n'a pas inventé la figure du vampire, il lui a malgré tout conféré sa forme moderne en faisant du comte Dracula une figure iconique et emblématique inspirant des générations d'auteurs. L'immense Georges Bess s'attaque à nous donner sa version du mythe tout en s'attachant à retranscrire au plus près l'âme du roman. Armé du brio graphique qu'on lui connaît, il fait le choix du noir et blanc, dans des planches à la beauté ténébreuse, pour mettre en valeur la puissance de son trait et lui conférer un souffle gothique assez inédit chez lui. Une œuvre de virtuose qui démontre, une fois de plus, que Bess est sans conteste l'un des grands dessinateurs de la bande dessinée contemporaine. »

Lu par Bénédicte

Mercredi, je lis « Une époque en or » de Titiou lecoq

Chloé Berthoul habite une petite commune sans histoire ou du moins en apparence, avec son compagnon, son fils et sa belle-fille. Elle partage son quotidien entre son travail, les sorties scolaires, ses réunions aux clubs des Belles-mères anonymes et les visites à sa grand-mère un peu loufoque et d’un caractère bien trempé. La lassitude la guette, entre deux crises d'angoisse sur le réchauffement climatique. Comment reprendre sa vie en main quand le seul espace de liberté est de changer de fournisseur d'électricité ?

Soudain tout bascule avec la révélation d'un secret de famille. Chloé va devoir jongler entre un trésor perdu, des masculinistes hargneux, un plan pour la fin du monde, une grand-mère machiavélique et un lave-vaisselle qui ne se vide pas tout seul.
Entre exploration des relations familiales et portrait sociétal, le roman de Titiou Lecoq nous emmène dans une aventure qui se révèle une vraie chasse au trésor. Une histoire pleine d’humour et de lucidité.

Lu par Anne-Pascale

Rendez-vous sur la braderie de Visé 🥳 Faites voyager les livres avec nous 📚

Les inscriptions pour le stage à la bibliothèque... C'est par ici 👇

Libère ta créativité 📖🎨🖌 Rejoins-nous à la bibliothèque communale de Visé et participe à un ou plusieurs atelier(s).

📆 Du 29 juillet au 2 aout - De 14h à 17h
📌 Pour les enfants de 8 à 12 ans
💰 10 € / après-midi
📞 Renseignements et réservations : 04 374 85 57 - [email protected]

🌞 Nos horaires d'été 🌞

Mercredi, je lis « Au Nord de la frontière » de R.J. ELLORY (Sonatine, 2024)

« Landis savait que toute histoire vraie comportait une poignée de mensonges. Pour la plupart des gens, la vérité était simplement la version la plus acceptable des évènements. »

Victor Landis est shérif dans une petite ville de Géorgie. C'est un homme solitaire, qui a dédié son existence au travail. Pour toute famille, il ne lui reste que son frère, Frank, avec qui il a partagé une enfance misérable avant qu'une brouille ne sépare les deux hommes. Lorsque Frank est retrouvé mort dans des circonstances étranges, Victor décide de passer la frontière du Tennessee afin d'en savoir plus. Là, il découvre que son frère avait une ex-femme, et une fille, dont il ignorait l'existence.
Pour sa nièce, Victor doit tenter d'en savoir plus sur la mort de Frank. Le voilà immergé au cœur des communautés isolées des Appalaches, où la drogue, les trafics en tous genres et la corruption sont omniprésents. Bientôt, sa piste le conduit sur une série de meurtres inexpliqués de jeunes adolescentes...

Je guette avec fébrilité, chaque nouveau roman de l’auteur anglais, que je place dans mon TOP 5 de mes écrivains préférés et je n’ai JAMAIS été déçu, que du contraire !

Ce seizième opus place son intrigue au cœur des Appalaches, région la plus pauvre des Etats-Unis et ici, actrice à part entière. L’histoire familiale qui se déroule sous nos yeux est totalement bouleversante et appuie où cela fait mal, le suspense diaboliquement entretenu de part ses ramifications dans le passé, met à mal toutes nos interrogations et distille l’horreur intrinsèque des crimes perpétrés, sur d’innocentes victimes fauchées dans la fleur de l’âge…

Heureusement, en redoutable conteur qu’il est, Ellory a le don de conclure ses romans sur une note d’optimisme. Inoubliable roman noir !!!

Lu par Lionel

🌞📖Rendez-vous à la braderie de Visé ces samedi 15 et dimanche 16 juin.
Venez nous faire un petit coucou, et faites voyager les livres avec nous... 📖🌞

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Mercredi, je lis « La datcha » de Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon, 2021)

" L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? "

C’est un roman haut en couleurs, très poétique et imagé poussant le sentiment de filiation assez loin. Cela m’a marquée. J’ai beaucoup aimé « entendre résonner » les musiques de pays de l’est.

Lu par Hélène S.