La Plume D'écrivaine

Mes histoires captiveront les lecteurs dans des voyages émouvants

03/04/2024

𝗧𝗶𝘁𝗿𝗲: 𝗟𝗮 𝗯𝗿û𝗹𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗱é𝘀𝗶𝗿

📚𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 6

Margot serra les mains sur le volant, furieuse, face à la propriété d'Alessio. Après une dizaine de minutes d'hésitation, le moteur de sa voiture ronronnant, elle se demandait si elle avait fait le bon choix. Elle aurait pu simplement l'appeler pour organiser un tête-à-tête, mais après son attitude au restaurant, elle doutait qu'il accepterait. Sa décision avait été si ferme qu'elle se sentait impuissante à le faire revenir sur sa position. Pourtant, elle devait essayer. Dario était au plus bas, refusant de manger ou de lui parler. Sarah lui manquait, et Alessio avait pris des mesures drastiques pour les séparer, l'isolant même de l'université qu'elle et Dario fréquentaient. Tout cela en à peine deux jours.

Lorsqu'elle se décida enfin à avancer, l'immense portail s'ouvrit automatiquement, révélant une allée sombre bordée d'arbres majestueux. Elle prit une profonde inspiration et s'engagea sur le chemin pensant à la meilleure façon de discuter avec Alessio. Lorsqu'elle arrêta le moteur devant l'entrée principale, elle se hissa hors de la voiture. Elle marcha l'entement vers la grande porte et toqua pour ensuite patienter. Une patience dans laquelle, elle repensa aux mots qu'elle devrait choisir pour convaincre Alessio de reconsidérer sa décision.

Lorsque la porte s'ouvrit finalement, elle se figea un instant, observant attentivement Alessio qui la regardait avec surprise. C'était la première fois qu'elle le voyait dans autre chose que ses costumes taillés sur mesure qu'il portait habituellement. Ce soir-là, Alessio était habillé de manière décontractée, portant un simple t-shirt qui mettait en valeur ses muscles bien dessinés, accentuant son allure athlétique. Son choix de jogging, confortable mais ajusté, mettait en avant ses longues jambes. Cette tenue plus décontracté contrastait fortement avec son style habituellement élégant, montrant un côté plus détendu de sa personnalité.

Un détail qui attira son attention était ses pieds nus sur le petit tapis de l'entrée. Elle remarqua qu'il avait de beaux pieds, ce qui le rendait encore plus sexy.

«Margot ne t'égarre surtout pas», lui cria sa conscience. Elle se ressaisit Immédiatement.

— Bonsoir, Monsieur Moretti.

— Bonsoir mademoiselle Rivera. Je croyais que nos entrevues se limitaient simplement dans vos bureaux, aux heures de travail.

— Je doute fort que vous ne sachiez exactement la raison de ma présence ici, répliqua Margot avec un léger ton contrarié.

Elle l'observa pivoter et effectuer quelques pas vers l'intérieur de la pièce avant de s'immobiliser, les mains dans les poches, dans une posture qu'elle étudia attentivement.

— Allez-y, Entrez ! L'invita-t-il.

Elle s'exécuta. Une fois à l'intérieur elle fut frappée non seulement par la beauté de cette pièce mais également par son apparence imposante. Elle détailla minutieusement chaque coin, appréciant le caractère historique de chaque décor.

— Comment avez-vous trouvé mon adresse ? interrogea-t-il, se dirigeant vers le mini bar.

— Ne vous dérangez pas. Je n'ai pas envie d'un verre, déclara-t-elle.

Alessio reposa la bouteille de whisky et se tourna vers elle.

— Ne sentez-vous pas cette odeur de brûlé ? constata-t-elle en reniflant l'air du salon, désormais marqué de cette senteur désagréable.

Alessio, alerté par l'odeur, se hâta vers la cuisine, et Margot le suivit sans y être invitée, anticipant qu'il s'agissait probablement d'un aliment brûlé sur le feu. Elle l'observa retiré du micro onde, un bol de légumes carbonisé qu'il déposa sur le comptoir en arborant un visage altéré.

— J'ai brûlé mon dîner, murmura-t-il avec un léger soupir, son regard fixé sur le contenu calciné du bol.

— Je suis désolée, c'est de ma faute, s'excusa profondément Margot.

— Pourquoi devrait-ce être de votre faute ? répliqua Alessio, les yeux plissés. Ce n'est pas vous qui avez oublié un bol de légumes dans le micro-ondes.

— Oui, mais si je ne vous avais pas interrompu en venant frapper à votre porte à l'improviste, vous auriez pu déguster votre dîner comme prévu.

— Ce n'est pas grave. Ce n'est pas la première fois que je dormirai le ventre vide.

— Pas question de me faire culpabiliser encore plus. Je vous préparerai un autre dîner.

— Vous n'êtes pas venue jusqu'ici pour vous mettre à mes fourneaux, mademoiselle Rivera.

— Effectivement, mon intention initiale était simplement d'avoir une conversation civilisée avec vous. Cependant, ma venue a compromis votre dîner, et je me sens responsable de corriger cela, souligna-t-elle. J'espère que vous avez de quoi improviser un repas rapide. À première vue, votre cuisine semble peu utilisée.

Elle balaya la pièce du regard, prenant note de l'absence d'usure sur les équipements de cuisine et remarquant le manque de signes révélateurs d'une utilisation fréquente.

— Je cuisine rarement. Je rentre souvent t**d du travail, donc je n'ai pas l'occasion de cuisiner fréquemment. Je commande généralement des plats à réchauffer, déclara-t-il en jetant le repas brûlé dans la poubelle.

— Vous avez largement les moyens de vous prendre une gouvernante, rétorqua-t-elle, les sourcils légèrement froncés.

Elle lui confia son sac qu'il s'empara. Puis elle ouvrit l'un des placards et fut soulagée au moins de voir de quoi faire un repas.

— Actuellement, je n'en éprouve pas le besoin d'engager une gouvernante. Je me débrouille bien et je trouve qu'il n'est pas nécessaire de cuisiner tant que je peux commander des plats à emporter, expliqua-t-il tandis qu'il fixa intensément Margot.

— Alors qui s'occupe de la propreté des lieux ? questionna-t-elle, manifestant un léger intérêt pour le sujet.

— Moi-même.

Alessio laissa échapper un léger sourire devant l'expression incrédule de Margot. L'imaginait-elle mal, tenir un aspirateur ? Alessio avait toujours été adepte du fait de prendre en main les aspects de sa vie, que ce soit dans ses affaires ou dans ses tâches domestiques. Il a été élevé comme ça.

— C'est surprenant ! admit-elle en observant Alessio d'un regard curieux. Il est difficile d'imaginer un homme tel que vous, s'occuper des travaux domestiques.

— Les apparences sont trompeuses Mademoiselle Rivera, répliqua Alessio. Vous savez, vous n'êtes pas obligé d'en faire autant pour un simple dîner, ajouta-t-il lorsqu'elle sortit du réfrigérateur, une variété d'ingrédients frais.

— Oh, j'ai été surprise de constater que le réfrigérateur est bien rempli malgré que vous ne cuisinez pas. Alors je me suis dit qu'il serait alors préférable de préparer un vrai dîner, suggéra-t-elle en souriant légèrement.

Il s'approcha d'elle, et Margot ressentit un frisson à la proximité soudaine. Son cœur s'emballa lorsqu'il prit la boîte de fromage des mains. Leurs doigts se frôlèrent, créant une sensation électrisante.

— Pourquoi ne pas cuisiner ensemble ? proposa-t-il en prenant place derrière le comptoir de la cuisine.

Margot se ressaisit, tentant de maîtriser ses émotions. Elle sortit une planche à découper d'un placard et commença à découper le poulet.

— Comment est-ce de vivre seul dans une si grande maison ? demanda-t-elle pour briser le silence.

— Je passe la majeure partie du temps au bureau, donc je ne suis pas tout le temps chez moi, expliqua-t-il en observant Margot. Mais quand j'y suis, j'apprécie le calme et la tranquillité.

Margot hocha la tête, se concentrant sur le poulet qu'elle commençait à mariner d'ingrédients.

— Avez-vous au moins une idée du dîner que je prévois cuisiner ? interrogea-t-elle en observant Alessio s'emparer des légumes.

— Non, mais je suppose que vous aurez certainement besoin des légumes dans votre recette, n'est-ce pas ?

— Pas vraiment, répondit-elle en posant une poêle sur la cuisinière.

— Alors dites-moi en quoi je puisse vous être utile, proposa-t-il en se penchant légèrement vers elle.

Margot, avec un cœur battant, luttait pour apaiser la chaleur palpitante au creux de ses reins. Ne percevait-il pas l'impact qu'il avait sur elle en étant si près ? Elle envisageait sérieusement de le renvoyer de la cuisine, incapable de supporter plus longtemps cette sensation grisante d'être si proche de lui sans céder à l'envie de l'étreindre.

C'était étrange, la lutte qu'elle menait pour se retenir, alors qu'il y a exactement quatre jours, elle n'avait eu qu'une envie : coucher avec lui dès qu'elle l'avait aperçu dans ce bar. Peut-être était-ce parce qu'il était devenu son client, et dans le monde professionnel, il était crucial de ne pas mélanger plaisir et travail, consciente des répercussions que cela pouvait avoir sur son efficacité professionnelle.

— Vous pouvez cuire le riz en attendant, proposa-t-elle en s'écartant de lui avec précaution.

Il acquiesça et remplit une casserole d'eau qu'il porta à ébullition sur le feu. Puis, il fixa Margot, ses doigts tâtonnant le plancher du comptoir.

— Ma nièce ne gardera pas ce bébé, déclara-t-il avec assurance.

Margot suspendit ses gestes et leva les yeux vers Alessio.

— N'est-ce pas pour ça que vous êtes venue ? Pour en discuter ? interrogea-t-il.

— Oui, répondit-elle en inspirant profondément. Je m'inquiète pour mon frère. Il vit mal l'absence de Sarah et j'ai peur qu'il ne tombe en dépression.

— Et que puis-je faire ? demanda-t-il calmement, sans paraître brusque.

— Revoir votre décision. L'arrivée d'un bébé est préoccupante, surtout à un si jeune âge. Mais cela n'empêcherait pas votre nièce et mon frère de poursuivre leurs études si je prenais la responsabilité d'élever cet enfant.

À suivre...

01/04/2024

𝗧𝗶𝘁𝗿𝗲: 𝗟𝗮 𝗯𝗿û𝗹𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗱é𝘀𝗶𝗿

📚𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 5

Margot scrutait Dario et la fille à ses côtés avec un mélange de consternation et de colère, tandis qu'un silence pesant s'installait autour de leur table. Son regard intense se posa sur la jeune blonde, et elle sentit une colère sourde monter en elle. Cette fille était trop jeune pour porter un enfant. Et Dario, quelle irresponsabilité de sa part de ne pas avoir pris ses précautions.

Elle se sentait dépassée par la situation, incapable de comprendre comment son frère avait pu se retrouver dans une telle situation. Margot ne pouvait s'empêcher de penser à toutes les implications de cette grossesse imprévue. La jeune fille à côté de lui paraissait désemparée, tandis que Dario semblait être en plein désarroi. Margot était partagée entre la colère envers son frère et la compassion pour la jeune fille qui se retrouvait au centre de ce drame.

Malgré sa frustration, elle essayait au mieux de garder son calme. L'heure n'était pas aux reproches mais plutôt à la recherche de solution.

— C'était l'idée de qui ? demanda-t-elle en les scrutant tour à tour.

— J'ai insisté pour qu'elle garde le bébé, déclara rapidement Dario. Elle voulait qu'en faire à sa tête, ajouta-t-il d'un ton accusateur en jetant un regard dur à Sarah.

— Tu aurais dû m'en parler, tu sais ? Qu'est-ce qui aurait pu arriver si Irène ne m'avait pas contacté pour me faire part de la nouvelle ? Tu n'ignores pas les risques que comporte un avortement. Imagine si quelque chose tournait mal et qu'elle y perdait sa vie, et que...

Elle s'interrompit, réalisant soudain ce qu'elle était en train de faire. Elle s'était pourtant promis de ne pas leur faire de reproches pour l'instant, mais elle ne put s'en empêcher. Dario avait agi de manière totalement irresponsable, et cela la désolait profondément.

— Est-ce que ton oncle va finalement arriver ? Cela fait déjà une bonne demi-heure que nous attendons dans ce restaurant, s'impatienta Margot en jetant un coup d'œil à sa montre.

— Oui, il ne devrait pas t**der à arriver, répondit Sarah en sentant ses mains se crisper.

À travers la vitre du restaurant, Margot repéra immédiatement une voiture qui venait tout juste de se garer. Un homme en sortit, et dès qu'elle aperçut son visage, elle fronça légèrement les sourcils. Que faisait-il ici ? se demanda-t-elle en l'observant s'approcher du restaurant.

Soudain, elle comprit pourquoi Alessio Moretti se trouvait dans ce quartier éloigné du sien. Cette prise de conscience la laissa totalement choquée, et elle tourna un regard surpris vers Sarah.

— Alessio Moretti, serait-il ton oncle ? demanda-t-elle d'une voix anxieuse.

— Vous le connaissez ? interrogea Sarah, surprise, alors qu'elle levait son regard vers Margot.

Margot n'eut pas le temps de répondre avant qu'il ne pénètre dans le restaurant. Son regard balaya rapidement la pièce, et lorsqu'il repéra leur table, une expression spontanée se dessina sur son visage.

Il s'avança vers eux tandis que Margot se demandait pourquoi cette situation lui tombait dessus. Décidément, c'était comme si le destin s'amusait à les mettre en situation délicate. Une boule d'anxiété se formait dans son estomac alors qu'elle observait Alessio s'approcher de leur table.

Rien ne pouvait être pire que cette situation où elle brûlait d'envie d'étrangler son frère pour avoir mis enceinte la nièce de son futur client. Et pas n'importe quel client, celui-là même pour qui elle avait des attirances.

Lorsqu'il fut à leur table, son visage affichait de plus en plus une expression stupéfaite.

— Donc, c'était ça votre urgence ? s'exclama Alessio, scrutant intensément Margot, puis Dario, avant de finalement poser son regard sur Sarah, qui évitait soigneusement de croiser son regard.

— Lorsque ma nièce m'a appelé pour me demander de venir dans ce restaurant, je ne m'attendais pas du tout à vous trouver ici, avec elle, Mademoiselle Rivera.

— Croyez-moi Mr Moretti, je suis tout autant surpris, déclara Margot en crispant ses doigts sur son sac à main.

— Bonjour monsieur, commença Dario d'une voix légèrement hésitante, son visage trahissant à la fois de l'appréhension et de la nervosité.

Il se leva lentement de sa chaise, ses mouvements semblant quelque peu gênés, et tendit sa main à Alessio. Ce dernier leva un sourcil, observant Dario avec une expression à la fois curieuse et méfiante.

— Je suis enchanté de vous rencontrer en personne, Monsieur Moretti, s'exclama Dario, visiblement inconscient des tensions qu'il créait pour sa sœur. Sarah m'a souvent parlé de vous, ajouta-t-il en tendant sa main, mais Alessio la laissa suspendue dans l'air, sans y prêter attention.

— Je serai assez curieux de découvrir la raison de ma présence ici, dit-il d'un ton calme mais ferme tandis qu'il scrutait sa nièce avec une intensité mesurée.

— Tu lui annonces ou préfères-tu que je le fasse à ta place ? demanda Margot, anticipant le malaise imminent de la situation.

— Annoncer quoi ? interrogea Alessio d'un ton sérieux, son regard se posant sur Margot qui tentait tant bien que mal de paraître détendue.

— Non, je vais le dire, répondit Sarah après avoir pris une grande inspiration pour se donner du courage. Pourrais-tu t'asseoir, s'il te plaît ? ajouta-t-elle en s'adressant à Alessio.

Ce dernier, affichant une expression interrogative, s'assit finalement, attendant la suite avec une certaine appréhension.

— Avant que tu ne te prennes la tête pour ce que je vais t'annoncer, je tiens d'abord à te faire comprendre que je suis vraiment désolée, commença Sarah d'un ton hésitant.

— Tu es enceinte ? N'est-ce pas ? devança Alessio, laissant tout le monde suspendu à ses mots.

Un lourd silence s'ensuivit dans lequel Margot et Dario s'échangèrent un regard surpris. Sarah prit une longue inspiration avant de répondre d'une voix à peine audible.

— Oui.

Sarah baissa les yeux, une larme perlant sur sa joue. Elle évitait le regard d'Alessio, redoutant d'y lire une profonde déception.

— Je suppose que la personne responsable se trouve sur cette table, déclara Alessio d'une voix cinglante, fixant Dario d'un regard glacial.

Sarah hocha la tête, confirmant ses paroles. Margot, quant à elle, crispait ses poings sur la table, soutenant le regard d'Alessio. Elle discernait clairement les émotions qui traversaient son visage : colère, déception, et même une rage intense dirigée vers Dario.

Margot sentit un frisson lui parcourir l'échine tandis que Dario détourna le regard, honteux. Le silence était de plomb, seulement brisé par le son étouffé des sanglots de Sarah. Alessio fixa tour à tour chaque visage autour de la table, son expression était impénétrable. Enfin, il soupira et prit la parole d'une voix calme:

— Très bien, nous allons régler cela.

— C'est-à-dire ? S'enquit Margot en attendant avec une certaine appréhension la réponse d'Alessio.

Il posa lentement son regard sur elle, et Margot frissonna en sentant la froideur de son regard.

— Il n'est pas encore trop t**d pour interrompre la grossesse, répondit-il sèchement.

— Ce n'est pas juste ! S'offusqua Margot.

— Je ne pense pas que vous ayez votre mot à dire dans cette affaire, répliqua-t-il d'un ton glacial, ignorant la réaction indignée de Margot.

— Dario est mon frère, donc j'ai évidemment mon mot à dire.

Elle ressentit une contraction dans sa poitrine alors que leur relation prenait un virage inattendu. À peine une heure plus tôt, ils avaient trouvé un terrain d'entente, laissant de côté ce qui s'était passé entre eux la veille au soir. Elle avait espéré que cela marquerait le début d'une collaboration harmonieuse entre eux. Dans son bureau, il avait été charmant et courtois, s'excusant pour son comportement maladroit. Mais à présent, elle le voyait sous un jour différent.

Son attitude semblait indiquer qu'il était le type d'homme qui pouvait changer d'attitude en un clin d'œil, et cela laissait présager des complications à venir dans leur collaboration. Malgré son désir de maintenir une relation professionnelle avec lui, elle se demandait si cela était encore possible après cette révélation. Son esprit tourbillonnait alors qu'elle cherchait une réponse adéquate à cette situation imprévue.

— Cet enfant à été conçu à deux. Vous ne pouvez pas prendre une telle décision sans prendre en compte le père de cet enfant.

— Vous semblez sous-estimer les conséquences que cette grossesse pourrait avoir, non seulement sur la vie de ma nièce, mais aussi sur celle de votre frère. Ils sont tous les deux très jeunes pour assumer la responsabilité d'un enfant. En ce qui concerne ma nièce, son avenir ne devrait pas être compromis par l'arrivée d'un bébé.

Margot resta pantoise devant la fermeté de ses propos.

— Mais avez-vous pensé aux conséquences d'un avortement ? Rétorqua-t-elle, pensant qu'il allait remettre en question sa décision.

Cependant, il arbora un sourire perspicace qui attisa encore davantage sa colère grandissante.

— Je ne m'inquiète pas pour cela. Je suis familier avec des cliniques hautement professionnelles spécialisées dans ce domaine, Mademoiselle Rivera. Les frais ne seront pas une préoccupation, car je les prendrai en charge intégralement. Votre responsabilité se limitera à encourager votre frère à mettre un terme à cette relation.

À suivre...

31/03/2024

𝗧𝗶𝘁𝗿𝗲: 𝗟𝗮 𝗯𝗿û𝗹𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗱é𝘀𝗶𝗿

📚𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟰

Alessio scrutait Margot avec insistance, sentant l'impérieux besoin de lui faire admettre ses véritables intentions derrière sa décision. Il était persuadé qu'elle saisissait cette opportunité pour lui faire payer son attitude offensante de la veille, lorsqu'il lui avait implicitement signifié qu'elle n'était pas le genre de femme avec qui il aurait envie de passer une nuit. En réalité, il avait été profondément perturbé par l'attitude directe de cette femme. Son penchant naturel pour être celui qui prend l'initiative et guide la séduction a été contrecarrée par cette approche franche de Margot Rivera. Il avait donc réagi impulsivement en la repoussant, ne sachant pas comment gérer cette situation inhabituelle.

Mais il n'avait pas menti sur ce point. Margot Rivera n'était vraiment pas le genre de femme qu'il fréquentait. Elle se distinguait nettement des femmes attirées par la superficialité et l'apparence tape-à-l'œil qu'il appréciait habituellement. Cette femme respirait l'élégance et la finesse. Ce qui la rendait séduisante, c'était son charme authentique, bien loin des clichés de beauté artificielle.

— Vous vous méprenez ! Je ne suis pas encline à me venger, déclara Margot d'une voix ferme. Je suis une professionnelle qui attache de l'importance à la qualité du travail, particulièrement dans un environnement détendu. Je me dois simplement d'être honnête avec vous. Si vous me confiez ce projet, cela serait préjudiciable à la fois pour mon agence et pour votre société.

Depuis qu'il était devenu le PDG de Divino, il n'avait jamais été confronté à un refus d'une telle opportunité. L'habitude d'obtenir tout ce qu'il voulait lui rendait difficile d'accepter cette situation nouvelle.

Il devrait s'en prendre qu'à lui-même, car c'était lui qui avait orchestré cette situation embarrassante à laquelle elle faisait allusion. Mais allait-il s'en tenir là ? On lui avait assuré que l'agence de publicité de Margot Rivera était la meilleure pour ce projet. Et il était dommage qu'à cause de son comportement envers elle, il risquait de compromettre cette collaboration précieuse.

Alessio s'approchait davantage de Margot, cherchant à apaiser la tension qui régnait entre eux. Margot avait le cœur qui battait violemment à cause de la proximité d'Alessio. Elle frissonna alors qu'elle réalisait à quel point elle désirait toujours cet homme et qu'il serait difficile pour elle de maintenir une attitude professionnelle. Une raison de plus pour ne pas accepter ce projet.

— Pourtant, il serait si facile de mettre tout cela de côté, déclara-t-il d'une voix douce. Je dois avouer que vous êtes vraiment charmante, et il est difficile de ne pas être attiré par votre élégance.

Margot leva les yeux au ciel, exaspérée par sa tentative de rattrapage.

— Arrêtez ça ! s'exclama-t-elle, agacée. Ne pensez pas pouvoir vous rattraper en me flattant. Votre stratégie est pathétique et évidente, vous le savez très bien.

— Il est impératif que je m'excuse pour ma maladresse d'hier. Ne pensez pas que je tente de vous flatter, Mademoiselle Rivera. Je veux simplement vous faire comprendre à quel point j'ai été stupide de vous rejeter de la sorte. Je maintiens que vous ne correspondez pas au profil des femmes que je fréquente habituellement, mais vous possédez quelque chose en plus que la plupart des femmes avec qui j'ai eu des relations n'ont pas.

Margot leva un sourcil, manifestement surprise par cette déclaration inattendue. Elle resta un moment silencieuse, pesant les mots d'Alessio.

— Vous avez une présence captivante, ajouta-t-il d'un ton sincère. Une intelligence aiguisée qui transparaît dans chacun de vos savoir faire. Je ne cherche pas à m'attirer votre sympathie dans le but de vous faire accepter le contrat, mais je tenais à reconnaître mon erreur et à vous exprimer mes regrets.

Son regard insistant semblait la scruter avec une intensité déconcertante, et Margot se sentait toujours troublée par sa proximité. Mais était-il sincère dans ses paroles ? Pendant un bref instant, elle avait ressenti une agréable sensation, comme des papillons dans le ventre et une vague d'euphorie en se sentant désirable à ses yeux. Cependant, cette émotion fut vite remplacée par une méfiance grandissante. Margot commençait à se demander si ces compliments étaient authentiques ou s'ils étaient juste une stratégie pour la convaincre de travailler sur le projet. Elle n'était pas dupe. Avec son intelligence acérée, elle était capable de percevoir les intentions cachées derrière les paroles flatteuses.

— Si vous aviez remarqué dès le début, au moment où je me suis approchée de vous, cette différence qui m'a distinguée des autres femmes que vous fréquentez habituellement, vous ne m'auriez pas rejetée de cette manière. Je remets en question votre sincérité, Monsieur Moretti, répliqua-t-elle avec méfiance.

— Vous avez raison de remettre en question ma sincérité. Pour être honnête, je suis habitué à être celui qui prend les devants dans toute situation. Si j'avais remarqué votre présence dès le départ, j'aurais été tenté de vous séduire. C'est à moi d'initier et de mener la danse, pas l'inverse. Le fait que vous preniez les devants m'a déstabilisé. La véritable raison de mon rejet, c'est simplement que je me suis senti déstabilisé par le fait qu'une femme s'approche de moi avec une telle assurance. Mais ensuite, j'ai vraiment apprécié votre audace, et c'est précisément cette qualité qui fait de vous une candidate idéale pour ce projet, Margot Rivera.

Il avait prononcé son nom avec une sensualité envoûtante, faisant vibrer chaque syllabe comme une caresse sur sa peau. Margot sentit un léger frisson de plaisir parcourir son échine, alors qu'elle se perdait dans le regard brûlant d'Alessio. Son timbre suave l'avait captivé immédiatement, et elle sut combien il serait difficile d'en rester là.

Elle se surprenait à imaginer chaque détail de ce corps viril dissimulé sous son costume impeccable. Une part d'elle-même désirait ardemment céder à la tentation et accepter ce projet, espérant secrètement une nuit de passion avec cet homme. C'était troublant de réaliser à quel point Alessio avait un tel pouvoir sur elle, comme s'il représentait une drogue à laquelle elle était irrémédiablement accro.

— D'accord, j'accepte de travailler sur ce projet, dit-elle d'une voix calme.

Un sourire de satisfaction éclairait le visage d'Alessio, et elle se sentit tentée de glisser ses doigts le long des contours de ses lèvres sublimes.

— Excellent ! Nous allons alors discuter des termes du contrat et quelques idées pour ce projet, annonça-t-il alors qu'il prenait un léger recul.

Margot se sentit soudainement délaissée, comme si elle n'était plus au centre de son attention. Pendant qu'il se détournait vers son siège, consultant distraitement sa montre, elle se servit un verre de whisky avec une main tremblante, qu'elle avala d'un trait. Puis, elle lui offrit un verre qu'il déclina.

— Je ne bois pas le matin, avança-t-il.

— Je vois.

Pour dissimuler son trouble, elle s'empressa de s'installer sur une chaise un peu à l'écart de lui et croisa les jambes pour essayer de paraître plus détendue.

La seconde raison pour laquelle elle hésitait à accepter ce contrat n'était-elle pas son attirance pour lui ? Dans quelle situation s'était-elle mise ? Comment pourrait-elle désormais maintenir une attitude professionnelle devant un tel homme, doté d'un charisme si puissant ?

— Dès le début, vous saviez qui j'étais, n'est-ce pas ? Quand je me suis approchée de vous dans ce bar, demanda-t-elle en le fixant intensément.

Alessio leva les yeux vers elle, et Margot discerna dans son regard une lueur indéchiffrable.

— Oui, répondit-il.

— Je devais avoir l'air ridicule à vos yeux, murmura Margot en baissant les yeux, gagnée par la honte.

— Je vous avais plutôt trouvé intriguante, corrigea-t-il doucement.

— Intrigante ? S'exclama Margot étonnée par sa remarque.

À cet instant, quelqu'un frappa à la porte. La seconde d'après, la voix d'Anaïs se fit entendre derrière la porte. Elle demanda si elle pouvait entrer, et Margot lui accorda l'autorisation d'un simple "oui" prononcé à voix haute. Anaïs entra alors dans le bureau et s'approcha de Margot pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Le visage de Margot se décomposa soudainement sous le regard curieux d'Alessio.

Dès qu'Anaïs sortit du bureau, Margot se leva de son siège, tendue comme un arc. Elle sentait chaque muscle de son corps trembler d'appréhension alors qu'elle essayait tant bien que mal de se calmer.

— Mademoiselle Rivera, tout va bien ? Vous avez l'air un peu tendue, demanda Alessio d'une voix soucieuse.

Margot fixa Alessio pendant un moment, son esprit embrouillé par sa présence et les nouvelles désastreuses d'Anaïs. Soudain, la sonnerie de son téléphone portable retentit dans son sac. Elle se dépêcha de le sortir et de répondre.

Jetant un regard furtif par-dessus son épaule pour s'assurer qu'Alessio ne l'écoutait pas, elle se retourna, et s'avança lentement vers la baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la ville.

— Je peine à croire que tu aies pu commettre une erreur aussi stupide, Dario, réprimanda Margot d'un ton ferme, sentant le regard incisif d'Alessio peser sur elle. Pourquoi avoir pris une telle décision sans me consulter ? As-tu seulement pensé aux conséquences ? Comment comptes-tu t'en sortir si quelque chose lui arrivait ? Dis-moi Dario !

À suivre...

30/03/2024

𝗧𝗶𝘁𝗿𝗲: 𝗟𝗮 𝗕𝗿û𝗹𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗗é𝘀𝗶𝗿

📚𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟯

Une femme stupide, faible d'esprit, emportée par ses pulsions charnelles, voilà ce qu'elle était.

Margot serra fortement les rebords du lavabo, son visage marqué par la nervosité se reflétant dans le miroir. Elle ne réalisait toujours pas la situation qui l'accablait. Son cœur s'affolait à une vitesse atroce, et elle peinait à maintenir son équilibre. Qu'allait-il se passer par la suite ? Se demanda-t-elle en secouant nerveusement la tête. Le PDG de Divino, cet homme qui avait éveillé en elle un désir brûlant et qui l'avait faire sentir honteuse hier soir se trouvait maintenant dans ses locaux. Comment allait-elle gérer cette situation ?

Elle retira ses lunettes, ouvrit le robinet et aspergea son visage d'eau froide. Anaïs son assistante, tambourinait à plusieurs reprises la porte voulant désespérément savoir si tout allait bien. Mais elle ne répondit pas, trop absorbée par cet homme qui l'attendait dans son bureau avec cette attitude d'indifférence qu'il arborait.

— Mademoiselle Rivera, je trouve votre comportement actuel très étrange. Vous ne semblez pas réaliser que nous avons fait attendre le PDG de Divino pendant une période assez longue. C'est assez préoccupant, s'exclama Anaïs derrière la porte.

Margot leva les yeux vers le plafond et laissa échapper un long soupir d'exaspération. Puis, après avoir pris le temps de retrouver son calme, elle ouvrit la porte pour trouver Anaïs toujours là, visiblement choquée. Sans attendre qu'elle dise quoi que ce soit, Margot déclara sèchement :

— Annulons cette réunion.

— Quoi ? Vous plaisantez, n'est-ce pas ? s'exclama Anaïs, visiblement surprise.

Margot dépassa son assistante d'un pas rapide et se dirigea vers son bureau avec l'intention d'annoncer à cet homme son refus de travailler sur son projet de publicité.

— Vous ne pouvez pas rejeter ce contrat, Mademoiselle Rivera. Il serait insensé de passer à côté d'une occasion unique de mettre en avant notre expertise et notre créativité tout en bénéficiant d'une visibilité accrue grâce à la renommée de Divino.

— Si, je le peux, répliqua Margot en se retournant brusquement vers Anaïs. En tant que PDG de cette agence, c'est à moi de décider si je veux ou non m'engager dans ce projet.

Anaïs resta interloquée devant la décision soudaine de sa patronne. Pourquoi renonçait-elle soudainement à travailler sur le projet Divino ? Qu'est-ce qui avait pu bien provoquer ce changement radical ?

Dès que Margot s'apprêtait à ouvrir la porte de son bureau, Anaïs se précipita pour se placer devant elle, lui bloquant ainsi l'accès.

— Que faites-vous ? demanda Margot, les sourcils légèrement froncés.

— Je veux vous empêcher de commettre une erreur irréfléchie, répondit Anaïs d'un ton sérieux.

— Ma décision est prise, Anaïs. Vous ne pouvez rien y changer.

— Mais pourriez-vous m'expliquer cette décision soudaine ? Il y a à peine trente minutes, vous m'avez chargée de veiller à ce qu'il ne se tourne pas vers une autre agence puisqu'il était agacé par le fait que vous ne soyez pas là. Pourquoi l'avoir laissé en attente dans votre bureau pour ensuite annoncer votre intention d'annuler le projet ? Ne mérite-je pas des explications ?

— Bien entendu, mais veuillez d'abord me laisser passer. Je préfère ne pas faire attendre cet homme plus longtemps. Il doit avoir d'autres obligations.

Résignée, Anaïs céda le passage à sa patronne. Renoncer à ce projet semblait une folie, mais que pouvait-elle faire d'autre que de respecter sa décision, même si elle la trouvait déconcertante.

Margot faisait appel à son self-control pour paraître plus sereine en présence de l'homme assis dans le canapé, absorbé par la lecture d'un de ses catalogues. Son expression semblait différente de ce à quoi elle s'attendait.

— Vous réalisez un travail remarquable au sein de cette agence. Je suis profondément impressionné par votre expertise. Ce catalogue illustre parfaitement l'étendue de vos compétences, déclara-t-il avec admiration.

Eh bien, au moins il reconnaissait ce qu'elle valait, mais ne pas reconnaître qu'elle était d'une beauté à couper le souffle la sidérait. Néanmoins, ce compliment, elle l'appréciait profondément surtout venant de cet homme qui incarnait l'exigence et le professionnalisme.

Elle devait malheureusement renoncer aux avantages que sa société aurait pu apporter à son agence, tels qu'une augmentation de visibilité. Si elle avait su dès le départ l'identité de cet homme dans ce bar, jamais elle n'aurait osé lui faire cette proposition audacieuse. À présent, elle était contrainte de laisser passer cette opportunité cruciale. Elle ne pouvait simplement pas envisager de travailler pour un homme qui lui rappelait constamment la honte qu'elle avait ressenti lorsqu'il l'avait rejeté. L'idée même d'avoir pu croire un instant qu'elle allait avoir la chance de partager une nuit avec lui lui semblait maintenant absurde. Il était plus séduisant dans ce costume fait sur mesure, il dégageait un certain charisme qui la perturbait autant.

— Anaïs, pourriez-vous me laisser seul avec monsieur...

Elle s'interrompit en plein milieu de sa phrase, se rendant compte qu'elle avait omis de retenir le nom de l'homme en question. Cela n'était guère surprenant, car elle n'avait pas pris la peine de mener des recherches préalables sur lui. La veille, elle avait simplement été informée de sa visite dans son agence, dans le but de discuter d'un contrat de publicité pour son projet.

Un regard interloqué traversa le visage de cet homme, mais il conserva une attitude gracieuse alors qu'il se présenta :

— Alessio Moretti, dit-il d'une voix assurée, offrant une poignée de main ferme à Margot.

Margot observa cette main tendue vers elle avec une certaine appréhension, craignant les répercussions que ce simple contact pourrait avoir sur elle. L'homme se leva et elle remarqua qu'il semblait encore plus imposant debout. Elle saisit sa main avec nervosité et ressentit une décharge électrisante au bas de son ventre au contact de sa chaleur. Sa paume était douce.

— J'ignorais que je pouvais être aussi patient. D'habitude, je n'aime pas qu'on me fasse trop attendre, mais curieusement, je trouve que cette attente en valait la peine, déclara-t-il d'une voix calme. Je suis prêt à discuter des détails du contrat dès que vous serez prête mademoiselle Rivera.

Une fois qu'Anaïs eut quitté le bureau, Margot retira sa main, affichant une expression tendue.

— Si j'avais su qui vous étiez hier soir lorsque je vous ai vu au bar, je n'aurais jamais eu l'audace de m'approcher de vous pour vous demander désespérément un coup du soir, déclara-t-elle d'un ton franc.

Alessio esquissa un sourire espiègle.

— Même si vous aviez su qui j'étais, auriez-vous vraiment pu résister à l'envie irrépressible de venir vers moi pour faire cette proposition ? Après tout, je suis tout de même difficile à ignorer, n'est-ce pas ?

Margot leva un sourcil, irritée par l'ego démesuré de cet homme.

— Je vous ai peut-être faire cette proposition une fois, mais cela ne signifie pas que je suis toujours intéressée, répliqua-t-elle d'un ton ferme face à l'arrogance de cet homme.

— Ce n'est pas ce que j'ai pu constater quand votre corps avait réagit lorsque vous avez saisit ma main. Ce simple contact avait suffit à vous créer des frissons alors j'ose penser que ce désir est toujours là et qui n'attend qu'à être assouvir, répliqua-t-il en promenant sur elle un regard intense.

Piquée au vif, Margot se retourna pour éviter son regard déstabilisant. Elle ne voulait surtout pas lui montrer à quel point elle était perturbée par sa présence et ses insinuations embarrassantes.

— Et si nous mettions cet épisode gênant de côté, proposa Alessio, adoptant un ton plus sérieux cette fois-ci. Faisons comme si vous ne m'aviez jamais proposé dans ce bar de vous faire l'amour. Votre attitude actuelle semble clairement témoigner de votre embarras à l'idée de travailler pour moi.

— Il serait compliqué pour moi de faire comme si de rien n'était, rétorqua Margot. Le simple fait de me rappeler à quel point j'étais honteuse de m'être laissée emporter par mes pulsions, pour être ensuite rejetée comme une vulgaire...

Elle hésita un instant, cherchant les mots adéquats.

— Monsieur Moretti, ajouta-t-elle d'un ton ferme après avoir pris quelques inspirations pour retrouver son calme. Je me vois dans l'obligation de refuser ce contrat. Je ne pourrais pas donner le meilleur de moi-même pour ce projet, tout simplement parce que...

Alessio leva un sourcil, semblant surpris par cette déclaration.

— Parce que ? Questionna-t-il d'une voix calme mais curieuse tout en fixant Margot avec intensité.

— Ce qui s'est passé entre nous risque de compromettre mon efficacité professionnelle, reprit-elle en le regardant droit dans les yeux. Cette situation me met mal à l'aise, et votre présence même perturbe mon état d'esprit au point qu'il m'est difficile de maintenir une attitude professionnelle. Je crains de ne pas pouvoir donner le meilleur de moi-même dans ces circonstances tendues.

— Pourquoi ai-je l'impression que c'est une simple excuse ? En réalité, vous cherchez une opportunité de vous venger, sachant pertinemment que vous faites un travail remarquable et que j'ai grand besoin de vous pour ce projet, n'est-ce pas ? déclara Alessio d'une voix grave qui l'a fit pâlir légèrement.

À suivre...

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