Grace Paparone

Extrait :
#chroniqueminitraitédelapageblanche

"...J'ai cultivé mon champ de bataille. J'ai retourné

08/02/2022

Lumière et fraîcheur lausannoises aujourd'hui, pour venir chercher ou me faire surprendre par les dernières idées et réflexions qui feront partie de mon livre essai Loup Chocolat. Lausanne ? Normal, elle en sait des choses de moi cette ville, oh combien d'inspirations. D'ailleurs, je prévois d'y revenir, la redécouvrir et me voir renaître en elle comme un printemps que rien ne pourrait empêcher.

Ce livre devrait être bouclé encore cet hiver, le compte à rebours des jours froids est activé... Je ne vivrai jamais sans ce livre, ma vie est dedans, justement.

**

En attendant, voici autre chose

"J'ai été troublée par vous,
Je l'avoue
Je sais. Vous n'avez rien fait pour
A part peut-être
Créer cette atmosphère
C'est elle qui m'a guidée
S'est emparée de mon cœur,
De mes pensées, de mon temps, pour écrire
Je l'ai vue me traverser, me dépasser,
Alors j'ai commencé à courir, nager, trotter, ramper...
Bref, à être prête à tout
Pour la retenir
La regarder de face et de travers
Lui confier toutes mes facettes, mes revers
Ma lumière aussi,
Et puis ce désir mis de côté
Transformé en ce nouveau désir
De ne plus l'oublier
Vous n'avez rien
Mais vous êtes bien avec moi
Dans ce lieu, et franchement,
Qu'est-ce qu'il est beau

Elle savait tout entendre,
J'avais envie de tout lui dire
Vous n'avez rien fait
A part peut-être la créer cette atmosphère
Elle a fait en sorte que je trouve ces mots
Qui m'ont déshabillée
Je ne voulais pas que ça s'arrête
S'en aller, elle n'y pensait même pas
Elle me dit en permanence, encore
Qu'elle a trouvé sa place
Et je n'ai même pas froid...
Ma nudité réchauffe mon cœur
Elle connaît ces tours de magie
Elle connaît l'histoire,
Elle connaît...

©Grace P. 2022
Suite à venir 🙂
Bises et à bientôt

Para El Fin Del Mundo (Live) 24/01/2022

Spéciale et surprenante l'époque que nous traversons, faisons de même avec elle ;) Soyons spécialement fous ou fous amoureux du temps qui reste. Cette "crise" ne prendra pas tout et en tout cas pas le sentiment "amour". Nous restons libres de le placer au centre de nos vies, de nos liens.

Je partage le morceau de Lhasa de Sela "Para el fin del mundo (o el ano nuevo)", C'est une artiste qui compte beaucoup pour moi. Elle est géniale! Alors, qu'il s'agisse d'une nouvelle année ou de la fin du monde, choisissons de casser la bouteille, fêtons, ce qui vient nous chercher ou ce que nous créons, avec audace et détermination. Pour la suite de l'histoire, les conditions sont déjà réunies.

Joli point de vue à considérer quand bon vous semblera. Je vous souhaite d'être là où vous voulez et bien entourés ))

Un grand Merci à vous qui suivez cette page. A très vite. 🍀🍀
https://youtu.be/bfmU08DzOIA

Para El Fin Del Mundo (Live) Provided to YouTube by Believe SASPara El Fin Del Mundo (Live) · Lhasa · Lhasa De Sela · Lhasa De SelaLive in Reykjavik℗ Les Disques Audiogramme Inc. sous li...

24/10/2021

Hier soir ou au tout début de ce jour (00:15)… J’ai été frappée par cette mise en scène, un vrai privilège !!

Un reste de plein lune, un ciel totalement dévoilé et les couleurs d’automne nocturnes.

Une instant qui raconte toutes nos histoires, qui contient nos vécus. Émerveillements, inspirations pour tous ceux qui lui prêteront attention. C’est de ça que la nature est capable. Elle peut nous transformer ou, tout simplement, nous ramener à la maison, à notre identité profonde et humaine.

Si c’est la nature qui le sait, qui le dit, qui déclenche cette transformation, c’est que le chemin existe déjà. Il est à nos pieds, pour nous porter. Il est face à notre cœur pour garder le cap sur la sincérité et l’amour, il est au-dessus de nos têtes dès que nous levons les yeux, pour que nos esprits évoluent avec.

Chaque jour commence par traverser sa nuit avant de courir à nouveau vers elle… Et puis, il y a des nuits comme celles-ci qu’on a envie de voir durer parce qu’elles font durer cette chose en nous, une force pour tenir et croire en l’humain.

Il n’y a pas que la nuit dans la nuit. Il y a tout le reste, un trésor aussi. Ne partez pas sans prendre votre part d’or.

20/08/2021

Petite anecdote, grâce à ma fille, comme souvent...
Elle aime chanter - elle apprend en ce moment - et ça lui donne envie d'écrire, de trouver des mélodies... Évidemment, j'en suis ravie. L'autre jour, je l'attendais pour le repas de midi, elle arrive très vivifiée, égayée et me dit...
- J'étais sur ma trottinette et d'un coup j'ai eu une idée, pour ne pas l'oublier, j'ai commencé à chanter pendant que j'étais sur ma trottinette, je suis sûre que certains m'ont entendue... Vite, il faut que j'écrive... T'as où un papier ? Vite, vite, il faut que j'écrive...
- Super ! Alors, vas-y, écris, vite...
- On écrit comment "seconde" avec un "K" ou avec un "G" ?
- Tu t'en fous, aucun des deux, écris comme tu veux... C'est avec un "c" si jamais..
- "Chaque seconde, chaque minute, chaque heure, je pense à vous..."
JE NE VAIS PAS TOUT RÉVÉLER...
- Tu penses à qui ? A quoi ?
- Je pense à mes chats, chaque fois que je pense à eux, je les aime toujours plus... j'étais en classe et je sentais que je les aimais... Mais toi aussi, je t'aime, t'inquiète.
- Je ne m'inquiète pas. Écris. C'est beau, merci. Tu vas prendre ce sentiment et parler de lui dans ton poème, sans dire que tu parles de tes chats, parle du sentiment... Toute personne peut l'avoir et le reconnaître en elle...

**

Alors voilà, je dis à ma fille d'avoir toujours un papier et un crayon sous la main, même en plein TE de maths, de sciences... peu importe, quand un sentiment s'éveille, se lève et se met à nous parler, il faut écrire ce qu'il nous dit. PARCE QUE C'EST UNE CHANCE !

03/08/2021

PÊCHER OU PÉCHER, QUEL ACCENT VOUS CONVIENT ?

Avec le texte qui suit, je rembobine le temps jusqu'en 2003-4... par là plus ou moins, alors bienvenue dans le voyage, il y a de la place :)

Sa particularité c'est qu'il a plusieurs anecdotes à lui tout seul. Une vie d'anecdotes !! En tout cas trois, même plus ... Il a fait partie des onze textes que j'ai sélectionnés pour lancer Loup Chocolat en 2005 (officiellement en 2006).

Voici brièvement les anecdotes

#1
MON LAPSUS JUSTEMENT : le titre "Je voudrais arrêter de pêcher", en réalité, lorsque j'ai écrit "ê", je pensais au "é" :) :) C'est marrant d'écrire "pêcher" et de penser très fort à "pécher". Quand je m'en suis rendue compte, c'était déjà sur la route... Et je me suis dit, Mon Dieu, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que je révèle ... ? Ensuite, j'ai mis le "é" et je me disais que ce n'était pas si éloigné du "ê" finalement, tout dépend depuis où l'on se place. Le plus simple est que vous preniez celui que vous voulez (é ê é ê é ê...) il y en a encore.

#2
CE TEXTE FAISAIT LE PLUS SOUVENT RIRE, SAUF QUAND IL NE FAISAIT PAS RIRE DU TOUT. Sur certains de mes sacs, il y avait un extrait de texte. Et celui-là a fait partie des cinq qui étaient destinés à la broderie... L'extrait choisi était : "Peu tentante la liberté quand à la place on peut se faire manger". On peut rire, un peu, beaucoup, pas du tout... Une remarque m'avait touchée voire même perturbée, elle venait d'une femme dont la fille (je crois) avait acheté ce sac dans une boutique de Genève. Cette dame voulait que je sache qu'il était inadmissible que je puisse faire circuler un tel texte/extrait... Je n'ai pas eu d'échange direct avec cette personne, mais je ne l'oublie pas quand même. Je veux bien croire qu'en fonction de la vie qu'on a eue, connue ou que l'on mène, cette phrase peut être interprétée à différents niveaux. Dans mon inspiration, elle est drôle, voire même très drôle...

#3
Pour faire connaître Loup Chocolat, je faisais mon stand dans les festivals, foires, concerts, dans les bars aussi, en plus des magasins. J'allais même à domicile, ça s'appelait ChocoWhere Anywhere). Le plus grand succès a été le Salon du Livre de Genève en 2007. J'ai pris un emplacement, le plus petit, il était déjà bien assez cher, mais malgré le petit espace que j'occupais, ça a bien marché, très bien même. Une fois de plus cette phrase a été celle qui m'a fait parler le plus. Son sens a en effet des degrés différents et il y en a trois que j'exposais systématiquement. Les voici :
1. Suivre le "troupeau": il est beaucoup plus facile de suivre le troupeau que de s'écarter de celui-ci et poursuivre une route plus singulière par exemple. Finalement, ça nous coûte moins cher de se faire manger. Un choix vite fait. Le troupeau nous enlève une certaine liberté, la même que nous revendiquerons ensuite au sein du même troupeau...La perversité de son fonctionnement parfois. Nous connaissons tous plus ou moins ce genre de situation.

2. Si cette phrase est exprimée par le "Chocolat", c'est évident que pour lui sa réussite revient à se faire manger. Un chocolat qui ne se fait pas manger, il a raté sa mission de vie. Sa liberté est d'être 100% lui-même.

3. Si un "pouvoir" (attitude "pouvoir" en général) s'exerce en continue et croit ne pas se faire avoir, il va forcément aller vers une exagération, un abus, une répétition d'abus pour soutenir sa croyance qu'il met lui-même en danger au fur et à mesure. Il devra donc augmenter sa dose et ça va se retourner contre lui à un moment donné. Alors est-ce qu'à force d'augmenter sa dose, de durcir ses codes, cela ne reviendrait pas à les révéler, les fragiliser ? A force de les révéler, les perdre ? Les perdre, n'est-il pas une façon (d'accepter) de se faire manger ?? :)

**

En ce qui me concerne, c'était vraiment un jeu avec (ou contre) "un carré de chocolat" qui peut prendre le pouvoir, en effet, parce qu'il en a un. :)

MERCI POUR LA LECTURE. BIENVENUE AUX COMMENTAIRES))

**

JE VOUDRAIS ARRÊTER DE PÊCHER ( ou PÉCHER...)

J’ai quelque chose à te raconter
Je voudrais arrêter de pêcher

C’était une nuit bien foncée
Quand devant mes pieds
Qui tournaient en rond
Il a su se redévoiler
À la pointe de la passion
Il ne m’a pas résisté
Mais dans le fond, moi non plus
De mon côté

J’ai longtemps prié
Très souvent pleuré
Pour qu’il reste ordonné

Je lui ai même dit
Qu’il était libre d’aller
Mais peu tentante la liberté
Quand à la place on peut se faire manger

Je voudrais arrêter de pêcher…

Désespérée, je me suis arrachée
Comme ma destinée
C’est dans son rayon
Que j’ai pris volée
À la rumeur de son action
J’ai encore cédé
Mais dans le fond, encore plus cher
Je l’ai payé

Pas pu lui échapper
À l’oubliée j’ai joué
Quand il a su me réconforter

Il savait qu’il était libre d’aller
Mais peu tentante la liberté,
Quand à la place, on peut se faire manger

Je t’ai tout raconté…
Je voudrais toujours arrêter de pêcher…
Et maintenant que je t’ai tout raconté
Est-ce que tu vas pouvoir m’aider ??

©Grace P. 2003-2021

03/08/2021

Voilà pourquoi écrire est la folie dont je ne voudrais jamais guérir ;) :)

**

ÉCRIRE

On peut avoir la tête dans les nuages
Parce qu’ils ne sont pas loin,

On peut écouter le meuglement des vaches
Parce qu’elles ne sont pas loin,

Et trouver que tous ces mots viennent de loin, très loin.

On peut boire une bière
Pour se rafraichir la mémoire,

On peut conduire notre regard
Pour chercher autre chose à voir

Et trouver que tous ces mots connaissent déjà l’histoire

On peut s’abriter lors d’une tempête
Dénicher l’issue et passer pour un sage

On peut croître sur le chemin du retour
Déchiffrer la leçon de cette fin de voyage

Et trouver que tous ces mots ne gardent aucun secret, au passage.

On peut méditer à point d’heure
Cueillir dans le passé la compréhension pour un bel avenir

On peut projeter un cri du cœur
Sentir dans la veine la peine qui tourne en éclat de rire

Et trouver que tous ces mots étaient prêts pour donner à ce virage sens et plaisir

©Grace P. 2021

01/08/2021

Je crois que rien n’est plus fort que la pensée, c’est la première chose que nous mettons sur la route, nos routes…. Ce texte (un extrait, dans une version en gestation 😉 ) rend hommage à toutes celles circulent pour nous parler, reparler de paix et d’amour sans craindre la traversée des peines, des souffrances, d’horreurs et d’injustices, elles sont prêtes à tout pour nous atteindre… Mais de quoi se nourrissent-elles pour être aussi fortes ?

***

Belles et fraternelles
Sont ces pensées
Qui traversent, réconfortent
Attendrissent

Sans craindre

La longueur
Des jours, des nuits qui durent,
Des vies, du non retour des années écoulées,
Des rides, du temps et son vacarme,

Sans craindre

La profondeur
D’un regard perdu qui hurle
D’une absence qui me bouffe, jamais rassasiée
De la solitude d'une seule larme,

Belles et fraternelles
Sont ces pensées
Qui traversent, réconfortent
Attendrissent
Elles passent partout
Qu’elles soient larges ou étroites
Les allées de l’existence,
Qu’il fasse beau, qu’il fasse mal
Prépare-toi
A ce qu'elles te trouvent...


©Grace P. 2021

01/08/2021

Je crois que rien n’est plus fort que la pensée, c’est la première chose que nous mettons sur la route, nos routes…. Ce texte (un extrait, dans une version en gestation ;) ) rend hommage à toutes celles circulent pour nous parler, reparler de paix et d’amour sans craindre la traversée des peines, des souffrances, d’horreurs et d’injustices, elles sont prêtes à tout pour nous atteindre… Mais de quoi se nourrissent-elles pour être aussi fortes ?

***

Belles et fraternelles
Sont ces pensées
Qui traversent, réconfortent
Attendrissent

Sans craindre

La longueur
Des jours, des nuits qui durent,
Des vies, du non retour des années écoulées,
Des rides, du temps et son vacarme,

Sans craindre

La profondeur
D’un regard perdu qui hurle
D’une absence qui me bouffe, jamais rassasiée
De la solitude d'une seule larme,

Belles et fraternelles
Sont ces pensées
Qui traversent, réconfortent
Attendrissent

Elles passent partout
Qu’elles soient larges ou étroites
Les allées de l’existence,
Qu’il fasse beau, qu’il fasse mal
Prépare-toi
A la naissance du
Face à face



©Grace P. 2021

28/07/2021

Juste quelques pas du voyage dans cet espace infini de l'humain qui suggère en tout cas que ce n'est pas fini... ;) ;) ;)

**

J’ai vendu mon corps
J’ai vendu tout le reste d’abord,
Il fallait que je vende encore
Alors j’ai…

Pensé…
Rêvé…
Repensé…
Joué
Et puis joué comme si…
Imaginé…
Trouvé que je me perdais
Perdu ceux qui me trouvaient bien

Alors j’ai…

Pleuré…
Déchiré…
Espéré…
Donné…
Et puis donné ce que je n’avais plus
Désespéré…
Effacé ce que je sentais.
Senti la douleur d’être effacée

Je m’suis retrouvée sans corps
J’ai vendu ce que je pensais si fort
Il fallait que j’écrive sans remords
Alors j’ai…

©Grace P. 2021 (La vie se traverse en belle robe)

27/07/2021

Une autre court extrait de je ne sais quoi... peut-être de la Vie ? De cette vie-là ? Qui sait ? :)

**

Non merci… Tu vois
Je préfère aller chercher
Mes mots sur mon
Chemin personnel
Je suis ma voie
Je suis ma voix
Je trouverai les mots
Qui me feront rire
De ma peine
Et là
Tu entendras l’écho
Écoute et suis ta voie
Écoute et sois ta voix

Non merci… Tu vois
Je préfère oser plonger,
Mes mots, pêcher
Dans ce silence non accidentel
Je baigne au fond
Je lave à fond
Je trouverai les mots
Qui rendront pure
Ma chair
Et là
Tu sauras que c’est beau
De verser pour de bon
Dans mes bras profonds
..
©Grace P. 2021

20/07/2021

Un court passage qui parle de vulnérabilité… Quelle place l’humanité lui accorde ? L’afficher c’est souvent mettre sa vie en danger, c'est peut-être même se faire éliminer...
Toute fragilité a son revers aussi, le choix que nous faisons impacte directement l'héritage que nous laissons à nos enfants.

Même si ça ne transparaît pas à travers ce texte, « La vie se traverse en belle » se veut aussi drôle :) La note finale sera le rire, quitte à ce qu’il soit fou.

Je partage un nouvel extrait de ce long texte qui me ressemble et me rassemble, je l’aime beaucoup pour ça. Tous les sentiments sont là. Lequel d’entre eux oserait dire que la vie ne se traverse pas en belle robe ? C’est peut-être là tout l’enjeu, aller vers un but commun…

Ils ont joué à tour de rôle leur numéro, parfois haut et fort, parfois longuement silencieux, c’est dans le même monde qu’ils se sont exprimés, qu’ils s’expriment et vivent encore. Ils méritent tous d’être là et d'être entendus. Aller à leur rencontre c'est cesser de les craindre ;) :)
Voilà, voilà... Bises

**

« Hey, ne t’inquiète pas
Si ma vulnérabilité devient extrême,
Ma robe, au fond, sera encore plus belle
Tu ne verras rien de ma plaie, rien de ce sang 

Qui pleure encore
De temps en temps
Je peux épargner au yeux
De tous les Hommes,
L’inconfort de cet instant douloureux…
Au-delà de ce qui a brûlé en moi
Persiste la beauté de l’amour
Ce je ne sais quoi
Qui fait que j’suis là
J’ai réglé le reste
Ne t'en fais pas

Pour te faire don de ce réconfort,
Je rembobine discrètement ma blessure sans effort
Pour te nourrir d’essentiel,
Donne-moi tes nuits, j’ai appris à en extraire un silence bleu ciel

Pour te voir encore debout,
J’élèverai ta force face au revers de ce monde, je sais que ça vaut le coup

Si ma vulnérabilité est extrême,
Ma robe, au fond, est encore plus belle
Ne crains rien de ses traits, approche si tu le sens
Oublions cette tristesse à bord
Du vieux navire
Débarquons le temps
D’une vie, là dehors
Enlaçons nos corps précieux
Soyons amoureux
Sans remords sur ce chemin
Qui semble avoir
Abandonner ses freins
Soyons joyeux
Sans remords
Laissons libres nos enfants
Pour demain

(et ça continue...)

©Grace P./2021

30/06/2021

Dans un texte en phase d'écriture intitulé - peut-être de façon provisoire - "Un poème pour tirer jusqu'à ce que la guerre s'arrête", ces lignes sont apparues comme une extension nécessaire, que j'aime beaucoup . Pas vraiment de titre, mais doivent-elles en avoir un ?

**

UN POÈME N'A PAS BESOIN DE DIRE QU'IL EST POÈME POUR Y ALLER....

Un poème
C’est fait pour tirer
Jusqu’à ce que la guerre
Prenne fin,
Pour se tirer
Loin de la guerre
Et parcourir
Une vie
Enfin

Un poème
C’est fait pour donner
La mort
A tout ce qui ne va plus
Pour redonner la vie
A tout ce qui n’a pas vécu,
A tort

Un poème
C’est fait pour mourir
Un peu
Plus proche des étoiles
Pour déguster à temps
La fraîcheur
D’un océan

Un poème
C’est fait pour te
Fusiller,
Te voir finir en poussière
Étincelante,
Avec comme dernier
Passage
Ce chant dans les airs

Un poème
C’est fait pour te tromper
Juste pour le plaisir
De vivre
A cette place,
Dans ses bras,
Ce ba**er
Que je veux voler à tout prix
Et sans regret

Un poème
C’est fait pour revenir
Ridé,
Transformé, métamorphosé
Pour te rappeler,
Pour te dire
Encore
Comme j’aimerais te connaitre

Un poème

C’est fait pour aimer
Percer
Les murs, y faire
De grands trous
Mystérieux et secrets
Et puis
S’émerveiller de ressentir
Un amour nouveau
Nous traverser

Un poème
C’est fait pour que tout
Soit plus léger
Pour que cet espace
Ne reste pas petit
Pour que l’argent
Soit suffisant,
Pour que le rire
Ne s'arrête plus autour
De la table
Un poème c'est fait
Pour croire aux miracles

Un poème
C’est fait pour lever les yeux
Dans le froid d'une nuit
Et trouver le reflet
Des astres
Dans le regard des humains
Ou peut-être
Dans celui d'un voisin
Et pourquoi pas
Dans la chaleur de ta main

Un poème
C’est fait pour renaître
Mieux armé
Pour se relever, pour repartir
Sans craindre
Les tirs
De ce ces Hommes
Condamnés
Par leur faiblesse et
Leur paraître

Un poème
C’est fait pour ne pas savoir
A qui il s’adresse
S’il prendra le train
L'avion ou le bateau,
S’il plongera
Ou s’envolera,
Pour trouver
Cette âme
qu’il soignera...

©Grace P./2021

29/06/2021

A toutes ces "caresses de trottoirs"...

CARESSES DE TROTTOIRS

A ces femmes
Qui touchent, déballent 

Les idées noires
Des hommes de la Terre,
Y glissent
Comme un espoir,
Un peu de lumière
Et acceptent
Comme pourboire
D’être ce mystère
Que l’on pose
Au fond d’une trajectoire
Seulement, à l’arrière
Loin, très loin
D’un doux regard

Elles ne comptent
Que peu de pièces

Dans leur tiroir
Alors…
Elles se tiennent
Prêtes à en vouloir
Encore…
De ces idées noires
Qu’elles peuvent
Arroser
Par leur art
De quelques gouttes
Venant de nulle part,
Qu’elles laissent
Aller libres
Dans cette grande foire

Ainsi, entre-eux,
Les hommes de la Terre
Parlent
Des caresses de trottoirs,
Le sacré

De ce mystérieux pouvoir
Qu’ils achètent
A ces femmes,
Sans même savoir
Le nom et le poids
De leur désespoir
Qui repose,
Dans ce même tiroir
Qui attend,
La douceur de cet ange,
Qui semble prendre
Du retard…

©GRACE P./2021

17/06/2021

JOURNÉE ÉCRITURE AUX FENÊTRES OUVERTES

Une journée écriture aux fenêtres ouvertes… Laisser entrer, laisser sortir. Écrire et ouvrir ses fenêtres. J’aime beaucoup cette métaphore. Quel trafic ça génère !! Mais pas un seul bouchon. Les mots offrent toujours une solution pour fluidifier, (se) laisser couler sans se noyer tout en rejoignant les plus belles profondeurs, des lieux invraisemblables, des lieux pour s’y perdre, heureusement.

J’avance dans mon livre essai sur Loup Chocolat et aussi sur d’autres écrits dont voici l’extrait d’un poème :

**

DES LIEUX INVRAISEMBLABLES

Si je ne peux pas t’emmener en vacances
Mon enfant,

Je t’embarque dans ce poème
A destination de lieux
Proches, lointains
Nous partirons quand même
Traverser rues et ruelles,
Et se retrouver, enfin, dans
Ces lieux Invraisemblables

Ils existent en nous
Prêts à émerger
Donnons la main à ces crayons
Et suivons-les
Les mots nous disent…
Ils sont la Paix, le Jeu, l’Humour,
La Fraternité, l’Amour…
Grands et beaux,
Allez…
Ne perdons plus de temps
Pour être fous
D’eux à présent

Jamais ça ne manque de place
Nous pouvons y vivre, y grandir
Y déposer une peine,
Y faire fondre, ce qui reste de glace

Un ami, un voisin
Déjà sur place
Nous aidera à en extraire
Essence
Pour nous rapprocher du but
Car ici, mon enfant,
Il semblerait que
Jouer n’est pas un risque
Non, jouer,
Est bien le but

Si je ne peux pas t’emmener en vacances
Mon enfant,

Je t’embarque dans ce poème
A destination de lieux
Proches, lointains
Nous partirons quand même
Surmonter monts et marées,
Tracer, enfin, vers
Ces lieux Invraisemblables

Mais laisse-moi te dire
Mon petit,
Que dans tout ça
Le plus incroyable
Est cette force que tu as
A ne pas voir
Que c’est toi qui conduis,
Pas après pas,
Tu connais la route
Vers ces lieux invraisemblables
Jusqu’au plus inattendu de ses passages,
A l’abri de toute déroute
Tu m’y emmènes…
Pour y renaître, pour y rire…
Pour y écrire
Une histoire,
Un poème.
..
Grace P.
**

10/06/2021

Voici un extrait d'un texte "tout frais" dans lequel il a fait chaud, froid, nuit et jour, à ne plus savoir où se trouve le commencement. Un seul but est visé, le reste n'est plus rien d'extraordinaire 😉

**

RIEN D'EXTRAORDINAIRE

Ouvrir son cœur
Est un cheminement intérieur
Nécessaire
Pour guérir, pour revenir
D’un combat lointain
Qui a commencé dans un monde
Qui n’était pas le mien
Les passages sont obscurs
La température, basse
Les nuits infiniment durent

Si je me retourne
Ne reste que poussière au fur et à mesure
De ces murs
Qui ont joué aux durs
Si je m’acharne encore
C’est que seul un corps pur
Détient le secret, de la cure

Ouvrir son cœur
Est un cheminement intérieur
Inspiré
Par la nature, un cri humain
D’un univers (encore) recherché
Qui ne tient pas à ce qui reste inchangé
Il se renouvelle
Attend sans se lasser d’être vu
Il parie même d’être (le seul) voulu

Si déjà je te parle
Écoute ces extraits de mes mises à nue
Des cordes qu’il a plu
Sur ces années qui se sont tues
Si je suis cette voix
Il y aura du bon comme du cru
Une femme ayant l’air recousue
Sous cette carapace, désormais disparue

Ouvrir son cœur
Est un grand dessein guérisseur
Par amour
Pour partir, pour retrouver
L’enfant qui tend la main
Celui qui n’a pas bougé
Chargé de protéger de sa force
Son rire a continué
Comme une arme intrinsèque et solidaire
Capable de bouleverser une guerre

Si je suis sincère
Quelque chose me pousse à faire
Le chemin à l’envers
Sans craindre au bout du tunnel, une lumière (la mienne)
Si je comprends bien
Il n’y a rien d’extraordinaire
Dans un retour à soi, bien au contraire
..

©Grace P.

24/05/2021

Bonjour à vous,

Voilà un court extrait qui débordait... alors qu'il coule ☀🍀⭐
Belle semaine!!

**

SOME EXTRA LOVE
(I can’t do it… in another way)

I sell my love
Buy one second
I’ll give you two…
I won’t let you alone
In the middle of nothing

I have some extra love
Take one piece
I’ll double it
I won’t let you inside
An old blooding pain

I enjoy with love
Try once...
I’ll double yours
I won’t let you before
Your truth you find again

I can’t do it…
In another way

I do it with love,
I can’t do it…
In another way

Making you
Crossing our journey
(Let me hear your feeling)
Making us
Enter in an
Amazing
Infinite time
(Let’s push where starts everything)
Go landing
In this
Undefined space
(Let’s meet the beginning)

Suite ...

©Grace P. 2021

Franco Battiato - Testamento 19/05/2021

"Tant que nous ne serons pas libres
Nous reviendrons encore,
Encore, et encore"
(Extrait de Torneremo ancora)

Alors si c'est vrai, à très vite Maestro, car partir c'est déjà revenir un peu..., là où le besoin persiste : parmi les Hommes.

MERCI POUR TON GÉNIE MAESTRO

Franco Battiato - Testamento Best of FrancoBattiato: https://goo.gl/YaTwU9Subscribe here: https://goo.gl/yeLdMuMusic video by Franco Battiato performing Testamento. (C) 2013 Universal Mu...

19/04/2021

Prenons tout ce qui vient et nous n'aurons plus le temps pour autre chose :)

Belle semaine à vous tous ! 🍀☀

**

PRENONS TOUT CE QUI VIENT

Prenons ce poème qui libère les secrets
Lourds de nos corps,
Fait chanter nos mystères,
Soigne les blessures d’avoir existé,
Prenons le froid, le chaud de nos nuits
Regarde,
Ils relèvent nos défis,
Prenons ces ondes qui arrivent, et repartent,
En rafales,
Et laissons-nous aller,
Prenons l’écume qui suit, avant qu’elle ne s’efface,
Prenons ces instants qui s’effleurent, s’enlacent,
Sens l’alchimie
Qui implose au creux du ventre,
Sans jamais la justifier,
Elle est déjà juste, là où elle nous touche.
Prenons cet éclat de rires
Fou,
Capable d’effrayer le pire,
Prenons ces jours passés qui disparaissent
Au profit de ceux qui (re)naissent,
Naturellement,
Ces contraires se rencontrent et composent
Les chemins de nos vies,
Les rues de nos villes,
Retirent nos couvercles,
Renversent le regard
De celui qui ne voyait plus le ciel
Retournent ce monde trop éloigné
De sa nature,
Un nouvel horizon nous prend,
Prenons-le à notre tour,
Un air de partition se tient là,
Suspendu à nos murs
Volontaires pour s’effondrer,
Ne reste que le son d’une musique
Qui respire et aspire,
Libre,
Au cri de joie
Irradié par cette voix
Retrouvée.
L’infini n’est jamais si loin.
En plein boulevard, au fond d’un couloir,
A ce moment précis, nous avions rendez-vous.
Il était déjà pris,
Lui.
Aux ordres d’une mise en scène dirigée
Par la force invincible d’un recommencement,
Obéissons.
Prenons ce nouveau jeu
Et jouons,
L’aube nous a découverts,
Le crépuscule, le sait.
Inutile de fuir.
Dans le reflet de tes yeux,
Je danse,
Je pleure,
Je m’ouvre,
Je ris, je t’embrasse,
Et plus rien ne m'arrête,
Je t’admire, je te désire,
Sans crainte,
Mais le plus souvent,
Il faut que tu le saches,
Je t’aime de mon mieux.

Prenons place
Dans ce changement,
Prenons ces années,
Comme si elles n’étaient que du présent,
Prenons ce silence,
Prenons des forces,
Et cet appétit qui nous reste,
Prenons enfin cette paix,
Prenons du plaisir,
Surtout, garde près de toi mon sourire
Et ne le laisse plus partir,
Prenons un bon verre,
Prenons tout ce qui vient,
Prenons l’air,
Allez… Qu’est-ce que tu veux faire ?
Suis ce désir,
Prends cette femme,
Et allons au bout du voyage.

©Grace P.

31/03/2021

Dans mon travail en cours, je consacre un chapitre aux « Absences invisibles » de ma vie. Celles qui le deviennent au fur et à mesure et d’autres, que je n’ai jamais connues autrement.

Voici un court extrait de mon message que j’adresse à mon abus subi.

**

LES ABSENCES INVISIBLES

ABUS, JE TE CONFESSE

« …Tu n’es pas là. Mais je ne vois pas toujours que tu n’es pas là. Ton absence est invisible. Parfois, je te vois encore, là, à cette place, où je t’ai toujours connu. Mais oui, tu es mon abus subi, te le resteras, même si, parti au loin, je ne vois pas toujours que tu n’es pas là. Alors pourquoi ne pas discuter comme de vieux ennemis… Prenons un verre. Regardons-nous yeux dans les yeux, dans ce face à face. Qui sommes-nous devenus, toi et moi ? Je te l’avoue, je t’ai trahi. Je t’ai laissé seul. Je t’ai retiré les moyens, ceux qui te permettaient de m’atteindre et de ramper sur mon corps. Je t’ai vu désespérer, agoniser, je t’ai vu pleurer, me prier pour ne pas mourir. J’ai bien compris tout ce qui allait te déranger, tout ce que tu n’étais pas en mesure de supporter, l'envers de ta nature. Alors, j’y suis allée à fond et jusqu’au fond, pour arracher tes racines et retourner la terre entière, celle qui te rendait visible et fort... »

©AbsencesInvisibles/Grace P. 2021

30/03/2021

Très joli lapsus de ma fille hier soir...

En trouvant sa tablette, alors que je cherchais dans un tas d'habits l'autre chaussette, évidemment, j'ai failli la laisser tomber... Je lui dis :
- Regarde, elle a failli se casser. Mets-la à sa place stp.
- Oh non, t'inquiète. C'est de la "solitude" maman, elle est déjà tombée plein de fois, ça ne casse pas...
Je ris.... (je ne dis rien...)
- En effet, la solitude nous fera mourir de rire, mais elle ne se cassera pas...
- Euh... C'est quoi déjà la solitude, maman ? Je crois que c'est pas ça le mot, c'est quoi déjà le mot ?

**
Elle sait que sa tablette c'est de la "solidité" et qu'elle a déjà eu l'occasion de la tester:) Peut-être bien que la solitude est solide... et incassable 🍀☀
Racontée de cette façon, elle est aussi très tendre et drôle...
**
Je la lui conserve :)
©ELJ

LA SECONDE CHANCE 23/03/2021

Dans le cadre de ma démarche « L’art sauve des vies. Partout. Tout le temps. », je vous présente cette deuxième œuvre par le biais d’une vidéo + un article. La vedette est un poème, il s’agit d’un texte écrit par Johann Wolfgang Goethe : Der Erlkönig.

Ce texte a été très fort dans ma vie. Un éclairage. Un avancement vers la compréhension. Je l’ai découvert dans sa version italienne grâce à son adaptation pour l’album La Luna de Sara Brightman, paru en 2000. Le titre en italien est Figlio perduto. C’est une expression qui m’est très familière. Très populaire et répandue, je l’ai beaucoup entendue au sein de mon entourage. C’est certainement une expression plus courante dans le Sud de l’Italie que dans le Nord. Ces deux mots ensemble contiennent déjà un capital émotionnel très fort qui touche aux racines de mon existence et à la culture que j’ai côtoyée.

Suite https://loupchocolat.com/2021/03/la-seconde-chance

LA SECONDE CHANCE Libérer est un geste humain qui va rendre cette l’évolution accessible, pour en faire, un droit, un devoir.

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Words from Grace

Bonjour,

L’écriture est le lieu que je préfère sur terre. Toujours disponible au bon moment ! Un lien privilégié avec cet endroit qui ne juge jamais, qui accueille tout, qui efface tout ce que vous lui demandez d’effacer ou met tout en majuscule quand c’est le moment ! Du bonheur assuré :) Un lieu où j’ai hurlé, parfois, les pires sentiments avant de m’endormir et au réveil, je les ai retrouvés en train de danser avec leurs contraires... Quelle distance peut se parcourir en seule nuit !!! Aucune unité de mesure n’a été inventée, à mon avis.

Sur cette page, je publie des extraits de textes, de travaux en cours, le récit d'expériences, des histoires libres...enfin et qui ne se justifient pas.

Mon vrai prénom est Maria Grazia, "Grace" est bien plus que mon vrai prénom, il est le prénom “ami” celui qui veut et voit tous les possibles. Grace est “coquin”, Grace est debout, Grace adore l’inconnu, Grace s’amuse lorsqu’il faut choisir entre l’océan et la montagne, Grace ne vit pas dans ton pays mais elle aime le même monde que toi, Grace te fait à manger si tu as faim ;), Grace te dit que tout n’est pas fini, Grace ne calcule pas la distance, Grace raconte que tu comptes encore...

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<<NOT-APPLICABLE>>

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