ANEC
Alliance Nationale pour l'Emergence du Cameroun : "Le Cameroun n'est pas mort, il dort".
DIASPORA , LE CAMEROUN EN MINIATURE .
Lorsque le président Ahidjo signe la loi n 1968-LF-3 du 11 juin 1968, portant sur le code de la nationalité, dont l’article 31 prohibe de fait la binationalité, la construction de l’unité nationale du jeune Etat est la justification évoquée. La première dame d’alors, madame Germaine Ahidjo en raison de son origine paternelle française, comptait parmi ceux qui durent renoncer à une part de leur héritage pour embrasser exclusivement la citoyenneté camerounaise.
Dans le même esprit, la nécessité de rapprocher les classes sociales et les tribus de la nation servit en 1966 de prétexte pour imposer le parti unique, l’Union Nationale camerounaise (UNC).
Depuis, le pays a mûri, des citoyens camerounais, nés après l'indépendance, ont donné naissance à des enfants loin de leurs villages. La république est devenue un melting pot suffisamment solide pour permettre le retour au système de multipartisme. La question de loyauté à la nation ne se pose plus. C'est pour cela que le chef de l'État peut se permettre de nommer Ambassadeur itinérant un valeureux fils de la nation sans que sa seconde nationalité, française, ne fasse ombrage. Personne ne conteste l’autorité du chef Etoudi qui a par ailleurs été capitaine de l’équipe française de tennis. Le peuple n’a pas boudé les médailles de sa seule athlète double championne olympique au triple saut, malgré son allégeance aux pays des Gaulois.
Du Pichichi au prince des montagnes de Nkongsamba, nombreux sont les sportifs, les artistes et les personnalités demeurés camerounais dans le cœur et par la loi qui sillonnent le monde munis de passeports d’autres pays.
Les autorités nationales cautionnent cette posture, car le rayonnement du pays est jugé hautement plus important que quelques considérations administratives.
En revanche, des milliers de nos concitoyens anonymes, doivent toujours demander une autorisation et fournir une justification pour chaque séjour sur la terre de leurs ancêtres. Le motif : l’acquisition d’une autre citoyenneté fait automatiquement d’eux des “anciens camerounais”.
Fautes de statistiques officielles, il est difficile de chiffrer le nombre de Camerounais résidents à l’étranger. Les autorités américaines avancent le chiffre de 60.000 sur leur territoire, tandis que les organisations associatives les estiment au double. En France, les compatriotes de Manu Dibango sont des immigrés des années quarante, leurs enfants et petits enfants, des expatriés récents légaux et clandestins. Diverses sources les chiffrent entre 200.000 et 300.000 âmes. L’ambassade du Cameroun à Paris dénombre plus de 400 associations dûment déclarées de ses ressortissants. L’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, la Suisse, l’Italie, l'Espagne et le Canada sont d’autres territoires où notre diaspora se compte en milliers d’individus.
Toutefois, malgré la grande résonance, la communauté camerounaise en occident est loin d’être la plus importante. Il est commun de considérer les ressortissants africains dans d’autres pays du continent noir autrement que des migrants. Pourtant, au Nigeria, au Gabon, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud, le nombre total de Camerounais pourrait bien dépasser le million. Chez nos voisins directs, on peine à distinguer les citoyens des étrangers.
Après tout, les frontières délimitant les pays africains ne tiennent pas compte des spécificités locales. Lorsqu’en 1884 les puissances coloniales se réunirent à la Conférence de Berlin pour décider du partage de l’Afrique, les peuples et rois des futures colonies ne furent pas conviés.
Résultat : aujourd’hui encore, les membres d’une même famille transfrontalière requièrent des visas pour se fréquenter. Parce que Berlin a dit.
En résumé, selon les données disponibles, la diaspora camerounaise avec plus d’un million d'âmes est plus importante que la population de la région de l’Est ou de celle du Sud. Elle transfère annuellement plus de 300 milliards de francs Cfa à l’économie nationale ; soit autant que les recettes d'exportation du Cacao. Elle est bien organisée grâce à des milliers d’associations. Elle est implantée dans plus d’une centaine de pays et représentée par tous les groupes ethniques de la nation. Si le Cameroun est une Afrique en miniature, la diaspora camerounaise est le Cameroun en miniature. C’est la région hors frontière. Partout, elle fait rayonner le Cameroun dans les universités, les hôpitaux, les compétitions sportives, les événements culturels, les petites et grandes entreprises. En même temps, elle démontre chaque jour son rattachement à la mère patrie.
Pour des raisons économiques, familiales, professionnelles ou politiques, les enfants du pays quittent le nid familial sans pour autant couper le cordon ombilical. De Quito en Equateur, à Kuala Lumpur en Malaisie, on trouve un coin ou des Bantous parlent fort, mangent le ndolè ou le Eru, écoutent de vieux makossa en critiquant Paul Biya ou les lions indomptables. De temps à autre, ils invitent un artiste du pays pour se rappeler qu’ils viennent aussi de quelque part. La diaspora est le premier investisseur extérieur dans notre pays ; devant la France et la Chine. Pour nombre de familles, elle est le dernier recours ou l’assurance-maladie.
Les fanatiques du ballon rond comprennent depuis que des joueurs étrangers se naturalisent afin de libérer dans leur club la place d’extra-communautaire. La question de la nationalité se pose également pour :
Des entrepreneurs souhaitant soumissionner à certains marchés publics.
Les travailleurs qualifiés candidats à des postes dans la fonction publique.
Les épargnants désirant acquérir du terrain.
Les résidents qui sollicitent certains types de crédits.
La libre circulation dans les pays voisins.
Ainsi, pour nombre de nos concitoyens expatriés, l’acquisition d’une seconde nationalité n’est pas un caprice, mais une nécessité.
Il fut un temps où les nations du monde réclamaient de leurs citoyens des gages de loyauté. Mais aujourd’hui, la paix entre voisins est la norme. La globalisation du commerce et des services a fait tomber les frontières. Le multiculturalisme n’est plus une épouvante. Les ¾ des pays du monde ont fait évoluer leurs lois pour permettre la plurinationalité. Chez nos voisins africains, comme le Sénégal, la diaspora est vue comme un atout. Des actions sont menées pour exploiter au mieux son potentiel. Le Mali dispose depuis longtemps du Ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine.
Des milliers de binationaux camerounais jouent à cache-cache, jonglent avec les passeports et passent par des escales accommodantes pour rentrer chez eux. Une actualisation de la loi sur la nationalité, vieille de 65 ans ne ferait que légaliser un état de fait.On ne peut pas vivre ensemble en excluant les nôtres. Le Cameroun en miniature demande à garder le lien avec la mère patrie.
Plus sur: https://anec-cameroun.org/
ABOUT NATIONAL IDENTITY
How could a Bamoun, passionate about Makossa and Duala learn this language? His options are very limited. There are certainly a few irregular courses here and there which will not take him very far. There are certainly a few irregular courses here and there which will not take him very far. especially online.
What do we Cameroonians know about the foods we eat daily? What are their origins? How did we adopt them?
What can we say with certainty about the rites we practice? Traditions to which we conform?
African history and culture have traveled through time through oral tradition. Only, from one tale to another, the story changes. After several generations, the original version fades. In addition, inter-ethnic friction since independence has created a din around oral transmission. We know less and less about ourselves. We do not understand the sensitivities of our fellow citizens. Ignorance complicates coexistence.
Rio dos Camaroes is the story of diverse peoples who cohabited more or less peacefully in spaces without borders until a foreign power came to regroup them into a single entity.
Thus, ethnic groups independent of each other found themselves under the leadership of the same leader, with a flag, a motto, the same destiny.
As early as 1930, children from the Bamoun kingdom had to learn to sing, in French, a hymn composed in the distant country of Foulassi. Only, from one tale to another, the story changes.
The new “citizens”, from the four corners of the country, ordered to build a nation together did not know each other.
The ambition of the National Alliance is to work for the formation of a brotherhood which will be the basis of our Fatherland. It is the cultural ties, traditions, customs and beliefs that we shared before the arrival of Fernando Po that constitute the cement of our national unity.
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The Mother's Bank
In 1974, Professor Muhammad Yunus of the University of Chittagong, Bangladesh set up a micro-credit system, Grammencredit, to enable women on very low incomes to access financing without collateral.
Loans were granted, not to individuals, but to groups jointly and severally liable. The guarantee was mutual trust within the social circle.
Hundreds of thousands of micro-entrepreneurs were thus able to create their structures and the reimbursement rate was much higher than that of the traditional banking system.
In Cameroon in 2023, the situation is similar. Young people who find themselves in the ranks of unemployment or underemployment by the millions hear all day long that self-entrepreneurship is the only way out. However, there is no mechanism allowing them to access financing without collateral.
At the same time, their mothers, from all social backgrounds, are each a member of one or more meetings where the tontines are essential.
ANEC's plan is to use existing structures and strong bonds of trust within mothers' meetings to inject capital to fund their sons and daughters.
Economic elites, working in concert with party authorities, make contributions to the tontine coffers in proportion to the contributions of mothers. The latter choose the projects they consider viable among those of their own children and collectively grant the loans.
The ANEC organization provides structural frameworks for the operation of the system and connects donors and meetings. Each meeting is an independent bank of mothers who manage the funds. There is little to teach them about it since they have always done it.
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Le Programme d'Éducation Citoyenne.
À l’origine de la fondation de notre formation politique , fut le constat que de nombreux acteurs économiques, académiques et formateurs d’opinions , y compris les membres créateurs de l’ANEC , sont absents du processus électoral de notre pays.
Nombreux sont nos concitoyens qui se contentent de discussions sans conséquences dans des cercles privés. Ils ne sont pas inscrits sur les listes électorales et ignorent tout du suffrage.
Nous estimons que le premier devoir d’une formation politique comme la nôtre est d’instruire la population sur la chose publique. Notre démocratie sera plus efficace lorsque la grande majorité de l'électorat participera activement à la vie politique.
IDENTITE NATIONALE
Comment est-ce qu’un Bamoun, passionné de Makossa et de Duala pourrait-il apprendre cette langue ? Ses options sont très limitées. . Il y a certes quelques cours irréguliers çà et là qui ne le mèneront pas très loin. surtout en ligne.
Que savons-nous, Camerounais des mets que nous consommons quotidiennement ? Quelles sont leurs origines ? Comment les avons-nous adopté ?
Que pouvons-nous dire avec certitudes des rites que nous pratiquons ? Des traditions auxquelles nous nous conformons ?
L’histoire et la culture africaine ont traversé le temps à travers la tradition orale. Seulement, d’un conte à un autre, le récit change. Au bout de plusieurs générations, la version originale s’estompe. De surcroît , les frottements inter-ethniques depuis l’indépendance ont créé un vacarme autour de la transmission orale . Nous en savons de moins en moins sur nous-même. On ne comprend pas les sensibilités de nos concitoyens. L’ignorance complexifie la coexistence.
Rio dos Camaroes, c’est l’histoire de peuples divers qui cohabitaient plus ou moins pacifiquement dans des espaces sans frontières jusqu’à ce qu'une puissance étrangère vienne le regrouper en une entité unique.
Ainsi, des ethnies indépendantes les unes des autres se retrouvèrent sous la houlette d’un même chef, avec un drapeau, une devise, une même destinée.
Dès 1930, des enfants du royaume Bamoun devaient apprendre à chanter, en français un hymne composé dans la contrée lointaine Foulassi. Seulement, d’un conte à un autre, le récit change.
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While Waiting for the Gouverment.
The state budget of Cameroon for the fiscal year 2023 has been set at 5600 billion CFA francs. ¾ of this budget is automatically allocated to unavoidable expenses: salaries of civil servants, debt service, operating costs of public administration.
There is less than 1500 billion Francs of room for manoeuvre. If this manna was shared equally between the more than 26 million Cameroonians, each would be entitled to less than 5,000 CFA francs monthly.
It goes without saying that the state cannot be a distributor of wealth. It must limit itself to its role of developer of conditions conducive to the creation of wealth.
On the other hand, the staffing needs of the Cameroonian public administration are around 350,000 civil servants according to the International Monetary Fund. This number was largely exceeded a long time ago. It is unimaginable that the state plays a significant role in absorbing the hundreds of thousands of young people who reach working age each year.
Clearly, the state is not a panacea. He can't help everyone, he can't recruit massively.
Since we are not offered anything, we have to help ourselves; let's give a little to ourselves.
It's unique, so scary. But we are left with no choice.
Cameroon is not dead, it is sleeping.
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Such a Long Sleep
How does a French farmer with less than 100 dairy cows manage to pay himself a monthly salary of 1,300 euros, or 800,000 CFA francs, while his Cameroonian colleague, with the same number of cows and a production identical in quality and quantity systematically end their months with less than 80,000 CFA francs? state agricultural policy.
How do the public administrations of Côte d'Ivoire or Gabon manage to pay 600,000 CFA francs to high school teachers or more than one million francs to junior doctors while their Cameroonian counterparts receive a third? The expansionist policy of the state.
Before 1990, professors at public universities in Cameroon had salaries of more than 600,000 CFA francs. This, while the liter of gasoline was at 180 CFA francs corresponds to a loan of 1,500,000 Francs today.
The comfortable incomes of hundreds of thousands of civil servants made them a middle class consumer of private sector products and services. The latter could in turn pay substantial wages to its workers, thus creating more consumers.
At the end of the 1990s, the deterioration in the prices of raw materials (cocoa, coffee) caused a drastic reduction in export revenues as well as a fiscal deficit. The Cameroonian state, running out of currency, had to seek help from the International Monetary Fund. He imposed his usual recipe, namely a reduction in public expenditure by reducing the number of civil servants accompanied by a cut in the salaries of the civil servants who remained.
A devaluation of the CFA franc followed soon after.
The productive sector has been deprived of a large proportion of its clientele. In the space of a few years, the battered Cameroonian economy found itself practically without a middle class.
Cameroon is not a special case. Many commodity-producing countries at some point in their history had to take the same path.
However, once the crisis period passed, they engaged in expansionist policies in order to wake up the economy. The salaries of civil servants followed by the minimum wage have been raised, investments in major infrastructure works have been implemented. Cameroon remained in a sleep of thirty years.
For national businessmen to develop businesses and industries, for the Cameroon Real Estate Company or other local property developers to build the thousands of badly needed homes, the country needs millions of wage earners who can spend 200, 400, 500 mils francs monthly for the payment of their accommodation or the purchase of consumer goods.
We borrowed 1500 billion for the organization of a three-week football tournament. This represents 100,000 CFA francs of additional monthly salary to 300,000 civil servants for 4 years.
Cameroon is not dead, it is sleeping.
Un Si Long Sommeil .
Comment est-ce qu'un fermier français, possédant moins de 100 vaches laitières arrive-t-il à se payer un salaire mensuel de 1300 euros, soit 800.000 F cfa tandis que son collègue camerounais, avec le même nombre de vaches et une production laitière identique en qualité et en quantité termine-t-il systématiquement ses mois avec moins de 80.000 F cfa ? La politique agricole de l’état.
Comment est-ce que les administrations publiques de Côte d'Ivoire ou du Gabon, parviennent-elles à payer 600.000 F cfa aux enseignants de lycées ou plus d’un million de francs au médecin débutants alors que leurs homologues camerounais perçoivent le tiers ? La politique expansionniste de l’état.
Avant 1990, les professeurs d’universités publiques au Cameroun avaient des salaires supérieurs à 600.000 Francs cfa . Cela , alors que le litre d’essence était à 180 F cfa correspond à prêt de 1.500.000 Francs d’aujourd’hui.
Les revenus confortables de centaines de milliers de fonctionnaires en faisaient une classe moyenne consommatrice de produits et services du secteur privé. Ce dernier pouvait à son tour payer des salaires conséquents à ses travailleurs, donc créer plus de consommateurs.
À la fin des années 1990, la détérioration des prix des matières premières (cacao, café) a occasionné une diminution drastique des revenus d’exportation ainsi qu’un déficit fiscal. L’état camerounais , à cours de devise dû solliciter l’aide du Fond Monétaire international. Celui-ci imposa sa recette habituelle à savoir une réduction des dépenses publiques par une baisse d’effectifs de la fonction publique accompagnée d’une coupure de salaires des fonctionnaires maintenus.
Une dévaluation du franc cfa a suivi peu après.
Le secteur productif s’est vu privé d’une large proportion de sa clientèle. En l’espace de quelques années, l’économie camerounaise exsangue s’est retrouvée pratiquement sans classe moyenne.
Le Cameroun n’est pas un cas à part. De nombreux pays producteurs de matières premières à un moment de leur histoire ont du emprunter le même chemin.
Toutefois, une fois passée la période de crise, ils se sont engagés dans des politiques expansionnistes afin de réveiller l’économie. Les salaires des fonctionnaires suivis du salaire minimum ont été rehaussés, des investissements en grands travaux d’infrastructures ont été implémentés. Le Cameroun lui est demeuré dans un sommeil de trente ans.
Pour que les hommes d’affaires nationaux développent des entreprises et industries, pour que la société immobilière du Cameroun ou d’autres promoteurs immobiliers locaux construisent les milliers de logements qui font cruellement défaut, le pays a besoin de millions de salariés en mesure de dépenser 200, 400, 500 mils francs mensuellement au paiement de leur logement ou à l’achat de biens de consommation.
Nous avons emprunté 1500 milliards pour l’organisation d’un tournoi de football de trois semaines. Cela représente 100.000 F cfa de salaire mensuel supplémentaire à 300.000 fonctionnaires pendant 4 ans.
Le Cameroun n’est pas mort, il dort.
Lire plus sur : https://anec-cameroun.org/blog/project/un-si-long-sommeil
Mangeons ensemble pour mieux "vivre ensemble".
Un fonctionnaire camerounais en milieu de carrière, percevant 300.000 F cfa mensuel est un privilégié au regard de la majorité de ses concitoyens. S’il économise la totalité de son salaire pendant le reste de sa carrière , soit 15 à 20 ans, ça suffirait difficilement à payer les 65 millions de francs que coûte un véhicule TOYOTA PRADO. Pourtant, il voit tous les jours des collègues percevant le même salaire que lui ou même moins au volant de tels véhicules.
Les chauffeurs qui conduisent les Mercedes pour leur patron sont rarement payés plus de 80.000 F cfa par mois . Cependant, ils sont chargés des dépenses en carburant et en entretien de ces grosses cylindrées.
Des dépenses qui quintuplent leur salaire. Et malgré ces coûts, les voitures aux prix exorbitants pullulent dans les rues de Yaoundé, Douala, Bafoussam ou Garoua.
Des serveuses de restaurants huppés, payées 45.000 francs mensuels remettent plusieurs fois par jour aux clients des factures affichant le double ou le triple de leur salaire ; dépensé en une heure à peine.
Un agent de sécurité payé 39.000 francs par mois se retrouve parfois à protéger au risque de sa vie, une résidence d’un milliard, avec ses voitures de centaines de millions et ses patrons qui gardent à domicile des dizaines de millions en espèces.
Les inégalités existent dans tous les pays du monde. Partout, on trouve une petite classe de nantis servie par une immense classe de modestes. C’est le degré de modicité qui garantit ou non la paix sociale ou le vivre-ensemble dans une communauté.
Les riches des pays développés (suisse, France, Japon…) sont beaucoup plus fortunés que ceux de notre pays. Toutefois, bien malins, ils se sont assurés que leurs compatriotes moins fortunés disposent du minimum pour vivre décemment ; se nourrir, se loger, se soigner, s'éduquer, accéder à l’eau courante et à l’électricité. C’est pourquoi ils n’ont pas besoin de faire la propagande du “vivre-ensemble”.
Bien avant que les Européens ne montent de toute pièce cette entité que nous appelons “Cameroun”, nous cohabitions déjà presque pacifiquement. Nous épousons des cultures et traditions similaires.
Les familles de toutes ethnies consomment le Ndolè, le Eru ou le Sanga sans se poser de question sur leur origine .
Les célébrations se font naturellement à Garoua au rythme du Bikutsi, à Sangmelima ou à Bamenda au son du Makossa ou du Ben skin.
Chrétiens, musulmans et animistes participent indistinctement aux fêtes de Noël, au Ramadan ou aux cérémonies traditionnelles.
On se parle en français, anglais, fulfulde. On s’est inventé une langue nationale : le pidgin.
Bref, les Camerounais n’ont pas besoin d’un mode d’emploi du “vivre-ensemble”.
Dans notre pays, les seuls motifs de conflits entre personnes de la même ethnie ou d’ethnies distinctes sont presque toujours fonciers ou financiers.
Plutôt que de marteler des slogans sur le “vivre-ensemble”, on devrait simplement clarifier les conditions de partage des terres et du gâteau national.
Malgré les tensions, nous vivons depuis longtemps ensemble. Si nous mangions aussi ensemble, nous nous aimerions les uns les autres comme Jésus nous a aimé.
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Peace - Work - Brotherhood.
The “Cameroon” concept , Rio dos Camaroes, is above all a foreign invention. If this creation is gradually taking shape in our minds, we must admit that it was not self-evident, and steps were skipped.
We became a state before knowing ourselves as a people.
On the other hand, the cordial relations between the tribes of the nation date from before the arrival of Westerners.
It is by becoming aware of these ancestral links, by knowing each other better that we can forge a close-knit group.
A sibling who shares the same history, recognizes equal rights, fights for the same objectives
Read more on : https://anec-cameroun.org/-values
Paix - Travail FRATRIE .
Le concept “Cameroun” , Rio dos Camaroes , est avant tout une invention étrangère. Si cette création prend graduellement forme dans nos esprits , il faut admettre qu’elle n’allait pas de soi , et des étapes ont été sautées.
Nous sommes devenus un état avant de se connaître comme peuple.
D’autre part, les relations cordiales entre les tribus de la nation datent d’avant l’arrivée des Occidentaux.
C’est en prenant conscience de ces liens ancestraux, en nous connaissant mieux que nous pouvons forger un groupe soudé.
Une fratrie qui partage la même histoire, se reconnaît des droits égaux, lutte pour les mêmes .
Lire plus sur : https://anec-cameroun.org/-values
Notre raison d'être .
Depuis peu, nous avons entamé un rassemblement inédit de forces positives du pays autour d’un grand projet commun : faire de l’émergence une réalité au Cameroun.
Nous sommes une organisation de réflexion et d’action. Incubateur d'un projet national de société, nous recueillons des idées de développement, les confrontons dans des débats constructifs puis les testons sur le tas.
le Cameroun n’est pas mort, il dort. Réveillons-le.
Anec-cameroun.org : https://anec-cameroun.org/The-alliance
SLIGHTLY ABOVE ZERO ! CAMEROUN IN 2023 .
When you watch Cameroon on National Public Television, you want to go and live there; and yet, we are already there. The fable told there all day long is that all is well in the best of all possible worlds.
The people should be grateful to a ruling class that avoided the ruin and chaos we were destined for. In short, let's be content with what we have, even if it's not good, because it could be worse.
According to official figures, Cameroon would have a deficit of 3 million housing units. Thus, three-quarters of the inhabitants of the cities would live in unsanitary dwellings.
It is hard to understand why the ceremonies for handing over the keys to 58 (fifty-eight) social apartments in one city or 64 (sixty-four) in another are done with great fanfare.
The majority of the population has no access to electricity or drinking water, but the organization of a three-week football tournament was the focus of national attention for several years.
From 2017 to 2021, discussions around the opinions of the African Football Confederation have relegated reflection on essential issues to the background...
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En Attendant L’État.
Le budget de l’état du Cameroun pour l’exercice fiscal 2023 a été fixé à 5600 milliards de Francs cfa . Les ¾ de ce budget sont automatiquement attribués à des dépenses inévitables : les salaires des fonctionnaires , le service de la dette , les frais de fonctionnement de l’administration publique .
Il reste moins de 1500 Milliards de Francs de marge de manœuvre . Si cette manne était partagée également entre les plus de 26 Millions de camerounais , chacun aurait droit à moins de 5.000 F cfa mensuels.
Il va sans dire que l'État ne saurait être un répartiteur de richesse . Il doit se limiter à son rôle de développeur de conditions propices à la création de richesse .
D’autre part , les besoins en personnel de l’administration publique camerounaise se situent autour de 350.000 fonctionnaires selon le Fond Monétaire international .Ce nombre a été largement dépassé il y a fort longtemps .
Il est inimaginable que l'État joue un rôle significatif dans l'absorption des centaines de milliers de jeunes qui atteignent l’âge de l'emploi chaque année.
En clair, l'État n’est pas la panacée . Il ne peut dépanner tout le monde, il ne peut recruter massivement...
lire la suite sur : https://anec-cameroun.org/blog/project/en-attendant-letat
Un 300ème PARTI POLITIQUE AU CAMEROUN ?
Pour quoi faire ? N’y en a-t-il pas trop ?
Notre pays compte en effet une pléthore de formations politiques ; des multifacettes de l’UPC aux satellites de l’UNC-RDPC.
Toutefois, les idées innovantes, les propositions réalistes où les projets de société ne fourmillent pas.Non pas parce que les Camerounais manquent d’imagination ou sont réfractaires à l’innovation. Tout simplement parce qu'en majorité, nous avons été tenus en marge de la chose publique.
Depuis sept décennies, les mêmes conservent le monopole de la parole dans l’inaction.
Qui peut citer les noms des partis politiques des candidats aux dernières élections présidentielles ? Quelle est la signification de leurs sigles ? Quels projets défendent-ils au-delà d’accéder puis de se maintenir au pouvoir ?
L’Alliance Nationale pour l’Émergence du Cameroun se veut avant toute chose, une boite à idées. Un point d’échanges, de confrontations, de propositions réalistes qui aboutiront en projets destinés à matérialiser l’émergence chez nous dans un avenir proche.
Lire la suite sur : https://anec-cameroun.org/blog/project/un-300eme-parti-politique
A 300th political party in Cameroon ?
A new political party in Cameroon which already has nearly 300!
Aren't there too many?
Our country indeed has a plethora of political parties; from the multifaceted UPC to the satellites of the UNC-RDPC. However, innovative ideas, realistic proposals where social projects are not teeming.
Not because Cameroonians lack imagination or are resistant to innovation. Quite simply because the majority of us have been kept on the sidelines of public affairs. For seven decades, the same have maintained the monopoly of speech in inaction.
Who can cite the names of the political parties of the candidates in the last presidential elections? What is the meaning of their acronyms? What projects do they defend beyond gaining and then maintaining power?
The National Alliance for the Emergence of Cameroon wants to be above all, a box of ideas. A point of exchanges, confrontations, realistic proposals which will result in projects intended to materialize the emergence on our premises in the near future.
Read more on : https://anec-cameroun.org/blog/project/un-300eme-parti-politique
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Valoriser la numérisation des militants et militantes pour une digitalisation de nôtre partie
Montée Aurore
Yaoundé
promotion de la bonne gouvernance au Cameroun en particulier et l'Afrique en général par la destruction de toutes formes de corruptions et remettre le civisme au centre des mentali...