Wildlife Angel Bordeaux

#contrebraconnage #antipoaching #antipoachingunit

13/01/2021

WILDLIFE BATTLE 🦍.
Une compétition en l’honneur des rangers de l’ONG.
Les fonds récoltés seront reversés en intégralité pour équiper nos rangers.
Pour plus de renseignements, un compte à suivre:

01/01/2021

✨L’équipe de WILDLIFE ANGEL 33, vous souhaite une excellente & heureuse année 2O21.
_____________
🐘 Le combat continue et continuera avec & grâce à vous!
Votre équipe 🙌🏼

Photos from Wildlife Angel Bordeaux's post 27/11/2020

Leo Tamaki a commencé les arts martiaux par le judo à l'âge de 6 ans, il a ensuite enchainé sur le karaté Shotokan, le karaté Kyokushinkaï, le kung-Fu Shaolin Chuan, l'Aïkijutsu et le Full Contact.

Il découvre ensuite L'Aïkido et deviens l'un des senseï incontournable de sa génération, il a notamment étudié avec Jacques Bardet, élève de Tamura senseï et Suga senseï.

Pendant trois ans il étudie au Japon auprès de maitres tels que :
Tada, Arikawa, Masuda, Watanabe, Osawa, Sasaki et le Doshu.

Léo dispense son savoir sur tous les continents, nous sommes ravis de son soutien pour notre ONG Wildlife Angel et qu'il participe à notre combat en portant nos couleurs.

Si vous aussi vous souhaitez vous associer à notre combat ça se passe ici :
Wildlife Angel Shop
Lilo, moteur & solidaire pour nous reverser vos gouttes collectées suite à vos recherches internet.
www.wilang.org pour nous connaitre, et nous soutenir de la façon qui vous convient.

Merci Léo !!!

16/11/2020
Rallye caritatif pour la protection de la faune sauvage Africaine. 16/11/2020

Super projet qui en plus finance les actions de wildlife angel !

Rallye caritatif pour la protection de la faune sauvage Africaine. Participation de l'équipe Pumba Overland au rallye Baltic Sea Circle au profit de l'ONG Wildlife Angel

14/11/2020

Bonjour à toutes et à tous.
Aujourd'hui, à partir de 15h10, présentation du livre "Naissance d'un combat" sur RFI dans l'émission "C'est pas du vent" animée par Anne Cécile Bras. Pour tout savoir sur les origines de notre Organisation Wildlife Angel.

12/11/2020

🐘
L’équipe de est toujours présente et à votre disposition.
___________
Grâce à vos dons, nos actions peuvent continuer à perdurer.
Un grand merci, mille mercis à vous.
___________
Vos messages d’encouragements, vos partages nous font grandir.
La lutte contre le braconnage n’est pas simple, et vous le savez. C’est NOTRE combat et NOUS gagnerons!
____________
🛒Retrouvez notre SHOP:
Tee-shirts, pull, veste etc..
📖Retrouvez le livre « Naissance d’un combat » sur le site https://www.partispour.com/boutique/livres/naissance-dun-combat-sergio-lopez

Présentation de "Naissance d'un combat" de Sergio Lopez, fondateur de Wildlife Angel, publié chez Partis Pour Éditions 11/11/2020

Aujourd'hui, c'est également la sortie officielle de "Naissance d'un Combat" de Sergio Lopez - Fondateur de Wildlife Angel.

"Naissance d'un combat" est le récit, sans langue de bois, d'un homme d'action déterminé qui pense que protéger ce qu'il reste de faune sauvage est un devoir. Avec l'art du griot, Sergio Lopez relate le cheminement qui l'a poussé à y consacrer sa vie entière, quand bien même ce combat la lui coûterait, et à créer Wildlife Angel, la structure légale de son combat contre ceux qui détruisent la faune sauvage d'Afrique. Un récit passionnant mêlant aventure et engagement.

Pour l'occasion, nous avons décidé de vous présenter l'auteur et son combat en vidéo ⬇️

Pour commander le livre, c'est par ici que ça se passe :
https://www.partispour.com/boutique/livres/naissance-dun-combat-sergio-lopez/

Présentation de "Naissance d'un combat" de Sergio Lopez, fondateur de Wildlife Angel, publié chez Partis Pour Éditions "Naissance d'un combat" est le récit, sans langue de bois, d'un homme d'action déterminé qui pense que protéger…

09/11/2020

‼️

➡️Vous voulez comprendre ce qui pousse un homme à se révolter ?

« Je pose le pied sur ce qu’il me semble être une branche sûre, j’entends un bruit sec. C’est le début d’une réaction en chaîne. Un vrombissement énorme, un nuage de poussière et de fragments obscurcit le ciel. Plusieurs vautours, surpris par ma présence, ont décollé rapidement dans un fracas intense. L’agitation et la fumée se dissipent. La tête tournée vers l’arrière du buisson, j’essaie vainement d’identifier ce gros rocher insolite. Je serre d’avantage la crosse de la carabine. Je pivote pour faire face à ce que je pense être une menace. Juste devant moi, à quelques mètres, un rhinocéros est couché sur le flanc le long du buisson. Les vautours n’étaient pas là pour rien. Ils ont senti que l’animal était mort. Je m’approche par l’arrière de la silhouette et la remonte pour essayer d’apercevoir sa face ; il s’agit d’une femelle. Je l’entends péniblement respirer [...]

🗯 A DÉCOUVRIR TRÈS PROCHAINEMENT.

08/11/2020

📣 NOUVEAU RENDEZ-VOUS.

Notez dans vos agenda. Rendez-vous le 18 novembre à 19h00 pour une conférence en LIVE animée par Sergio LOPEZ.

• Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:
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➡️ INSTAGRAM.

08/11/2020

🦍

➡️ « Les conditions d’approche sont difficiles. La déclivité très marquée sur cette partie du territoire fait que nous progressons lentement, les jambes pliées, accrochées aux arbustes de thé qui jalonnent l’ascension. Au terme d’heures harassantes, nous sommes récompensés. Toute une troupe de gorilles de montagne est là, devant nous, évoluant parmi les branches enchevêtrées des arbres centenaires qui dominent la vallée. Nous sommes au cœur de la forêt impénétrable, au milieu de ses habitants. Quelle sensation ! Quel plaisir de toucher du doigt un rêve qui se transforme en réalité ! Il est très difficile de faire des photos correctes à cause de la pente. Nous pouvons à peine tenir debout. Je préfère profiter du spectacle et inscrire les images au plus profond de la mémoire. Le ranger qui progresse lentement devant moi serre soudainement mon bras. Il ne l’avait pas vu … Nous sommes à côté d’un énorme black back, assis, dégustant une large feuille verte et juteuse. Le gorille, parfaitement dissimulé, n’a pas trahi sa présence. Et je me retrouve à un mètre de lui, accroupi. Il me regarde. Ses yeux sont perçants, noirs. Il est concentré sur sa nourriture. L’intrus ne semble pas le gêner ou le rendre nerveux. Il continue son déjeuner. Nous restons là pendant plusieurs minutes, sans bouger. [...]

• À découvrir très prochainement. ✍🏼

05/11/2020

Vous voulez découvrir des aventures riches en rebondissements ?

« Le pisteur s’accroupit soudainement, baisse la tête, les deux mains posées au sol. Sans chercher à comprendre, j’empoigne le bras de René et le force à se mettre à terre également. D’un regard, je l’invite à se taire. J’aperçois le visage blême d’Oussourou. Il se passe quelque chose de grave. Il se retourne à la vitesse d’un paresseux et indique de la tête une direction. Ses yeux habituellement bien implantés dans ses orbites ont la forme de grosses billes marron prêtes à s’éjecter. Sans bouger, je lève les yeux vers les pentes du canyon et je suis la direction qu’il m’a donnée. A une vingtaine de mètres, le spectacle est terrifiant. De part et d’autre du bas-fond se trouvent deux lionnes, tapies, les yeux rivés sur nous. Leur position est caractéristique. Nous sommes en contrebas de trois mètres environ. René, assis, vient à son tour de les apercevoir. Avachi, les bras balans, il possède la force suffisante pour me murmurer à l’oreille :
– Nom de Dieu. Elles sont en chasse ; on est leur proie.
Que répondre à une telle remarque venant d’un spécialiste qui connaît bien le comportement des fauves ? Je reste dans un mutisme indispensable à la gestion de la situation. Oussourou, d’un calme apparent, étudie les murs qui nous encadrent. Nous sommes dans un endroit très ouvert, sans arbre. Aucune escalade n’est possible, les pentes sont trop abruptes ; et le sol sablonneux est très glissant. Moins d’une minute après cette apparition, je distingue un mouvement sur les hauteurs. Je presse le poignet du pisteur, pointe le menton en face de nous, dans la même direction. Juste derrière les deux prédateurs, à moins de vingt mètres, j’aperçois la silhouette de deux nouvelles lionnes, dans la même position « prêtes à bondir » que leurs compagnes. René, qui n’a rien perdu de l’évolution de la scène, est adossé contre la paroi. Recroquevillé, il murmure quelques mots inaudibles ; inaudibles, ou qu’inconsciemment je n’ai pas envie d’entendre. La situation est claire. Quatre lionnes en chasse ont aperçu des proies. Elles sont en train de les évaluer, de les fixer, pour passer à l’attaque d’une seconde à l’autre. »

Partez aux sources de la création de Wildlife Angel !

05/11/2020

Vous voulez découvrir des aventures riches en rebondissements ?

« Le pisteur s’accroupit soudainement, baisse la tête, les deux mains posées au sol. Sans chercher à comprendre, j’empoigne le bras de René et le force à se mettre à terre également. D’un regard, je l’invite à se taire. J’aperçois le visage blême d’Oussourou. Il se passe quelque chose de grave. Il se retourne à la vitesse d’un paresseux et indique de la tête une direction. Ses yeux habituellement bien implantés dans ses orbites ont la forme de grosses billes marron prêtes à s’éjecter. Sans bouger, je lève les yeux vers les pentes du canyon et je suis la direction qu’il m’a donnée. A une vingtaine de mètres, le spectacle est terrifiant. De part et d’autre du bas-fond se trouvent deux lionnes, tapies, les yeux rivés sur nous. Leur position est caractéristique. Nous sommes en contrebas de trois mètres environ. René, assis, vient à son tour de les apercevoir. Avachi, les bras balans, il possède la force suffisante pour me murmurer à l’oreille :
– Nom de Dieu. Elles sont en chasse ; on est leur proie.
Que répondre à une telle remarque venant d’un spécialiste qui connaît bien le comportement des fauves ? Je reste dans un mutisme indispensable à la gestion de la situation. Oussourou, d’un calme apparent, étudie les murs qui nous encadrent. Nous sommes dans un endroit très ouvert, sans arbre. Aucune escalade n’est possible, les pentes sont trop abruptes ; et le sol sablonneux est très glissant. Moins d’une minute après cette apparition, je distingue un mouvement sur les hauteurs. Je presse le poignet du pisteur, pointe le menton en face de nous, dans la même direction. Juste derrière les deux prédateurs, à moins de vingt mètres, j’aperçois la silhouette de deux nouvelles lionnes, dans la même position « prêtes à bondir » que leurs compagnes. René, qui n’a rien perdu de l’évolution de la scène, est adossé contre la paroi. Recroquevillé, il murmure quelques mots inaudibles ; inaudibles, ou qu’inconsciemment je n’ai pas envie d’entendre. La situation est claire. Quatre lionnes en chasse ont aperçu des proies. Elles sont en train de les évaluer, de les fixer, pour passer à l’attaque d’une seconde à l’autre.

05/11/2020

SANParks, l'organisme du ministère sud-africain de l'environnement en charge de la gestion des parcs nationaux du pays, a annoncé via le directeur général du parc Kruger que 3 employés avaient été poursuivis en voiture par les autorités et arrêtés en possession de cornes de rhinocéros.

Cela fait des années que des employés du parc Kruger se font régulièrement arrêtés pour participation au braconnage de rhinocéros. Même le parc Kruger, qui fait probablement partie des parcs d'Afrique générant les revenus les plus importants, est incapable de se débarrasser du problème de la corruption et du braconnage.

Au bout d'un moment, au vu de ses innombrables dysfonctionnements, il faut peut-être se demander si le modèle actuel de conservation de la nature - créer des aires protégées et séparer les humains de la nature - est vraiment le bon.

04/11/2020

Fikile Ntshangase. Ce nom est inconnu pour le grand public. Les médias français sont trop occupés à lancer des hypothèses sur la gestion de la Covid ou commenter les errements de la politique internationale.
Et pourtant …
Qui se soucie réellement de ce qui se passe dans les forêts amazoniennes, dans la jungle de Bornéo ou les savanes africaines ? Je veux parler de tous ces crimes, ces meurtres, ces destructions massives qui attaquent inexorablement le Vivant.
Au cœur même du Kwazulu Natal, sur les terres ancestrales de la nation zoulou, une multinationale a l’intention de développer une mine de charbon, à proximité du parc national HluHluwe Umfolozi, la plus ancienne réserve d’Afrique.
Les activistes ont réagi, se sont opposés à cette extension. On leur a pourtant parlé emploi, développement économique, création de richesse. Les agriculteurs et éleveurs se plaignent depuis des années de la pollution qui perturbe les troupeaux, des rejets qui souillent les légumes, du bruit incessant. Ils ont continué à se battre, à défendre leur terre, à protéger la Nature. Des locaux parmi les plus tenaces ont commencé à disparaître, ceux qui refusaient leur expropriation ont été abattus.
Fikile faisait partie de ces activistes, de ces personnes entières qui refusent de sacrifier leurs idéaux sur l’autel du Profit. Ce projet d’extension de la mine de charbon va dévaster des territoires magnifiques, saccager des lieux sacrés. Fikile n’en avait que faire des intimidations, de la violence orchestrée par ceux qui ne vivent que pour l’argent.
Telle une fière guerrière, juste, intègre, elle est allée jusqu’ au bout, jusqu’au sacrifice ultime, celui de sa vie. Fikile Ntshangase a été assassinée le 22 octobre 2020 à son domicile.
L’empereur Shaka Zulu aurait été fier d’elle !

Lutte contre le braconnage : La douane camerounaise saisit 626 kg de pointes d’ivoires à Ambam - actualité du Cameroun - Agence Cameroun Presse 24/10/2020

Lutte contre le braconnage : La douane camerounaise saisit 626 kg de pointes d’ivoires à Ambam - actualité du Cameroun - Agence Cameroun Presse Il s’agit de la plus grande saisie jamais réalisée dans cette localité, chef-lieu du département de la Valée-du-Ntem, région du Sud-Cameroun (proche d...

24/10/2020

En première ligne aux côtés des rangers ! ✊

Pour soutenir nos prochaines opérations et notre travail d'information ➡️ Porter nos couleurs : https://wildlifeangel-shop.com/

21/10/2020

Stand pédagogique et récolte de fonds au !
Retrouvez nous sur place jusque au 1 Novembre !
Pour participer 🐘🦏🦁🦍▶️ www.wildlifeangel-shop.com

« Il faut décoloniser notre approche de la nature » 18/10/2020

« Il faut décoloniser notre approche de la nature » Peut-on « protéger la nature » aux dépens de celles et ceux qui y vivent, à commencer par les peuples autochtones ? Cette façon de voir la réalité s’est construite sur l’imaginaire occidental de territoires vierges et de peuples à coloniser, comme l’explique Fiore Longo dans cet entre...

18/10/2020

UNE LEÇON DE CONSERVATION COMMUNAUTAIRE DE LA NATURE PAR LES NAGAS

Les Nagas sont aujourd’hui plus de 4 millions répartis sur une zone de 120 000 km² entre l’Inde, la Birmanie et la Chine. Ce peuple aurait émigré par petits groupes depuis la Mongolie jusque dans le nord-est de l’Inde il y a plus de 2 000 ans. La chasse traditionnelle fait partie intégrante de la culture des Nagas, mais l’arrivée des armes modernes avec la colonisation et le développement de la chasse à des fins commerciales ont considérablement fait chuter les populations d’animaux. Certains villages ont alors pris la décision d’interdire la chasse, démocratiquement et sans intervention d’une entité extérieure.

L’extrait traduit ci-dessous provient du livre Conservation Refugees (Les réfugiés de la conservation), une longue enquête réalisée par le journaliste Mark Dowie détaillant les nombreuses persécutions que subissent les peuples autochtones depuis plus d’un siècle et encore aujourd’hui, par l'action conjointe des grandes ONG (WWF, Wildlife Conservation Society, The Nature Conservancy, etc.), des institutions internationales et des États, le tout au nom de la protection de l’environnement.

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« Les Nagas sont une ethnie ancienne et complexe composée de seize tribus autonomes situées à cheval sur la frontière entre la région reculée du nord-est de l'Inde et l'ouest du Myanmar (Birmanie). Bien que les tribus diffèrent sensiblement les unes des autres en termes de vêtements, d'ornements, de culture et de dialecte, chaque Naga reconnaît une ascendance sino-tibétaine commune aux différentes tribus et se sent très proche des autres Nagas, avec lesquels il partage un désir farouche d'indépendance.

Depuis plus d'un siècle, en Inde, un million de Nagas sont à l’origine de l'insurrection séparatiste la plus vieille du monde. Leur premier ennemi a été les Britanniques, qu'ils ont d'abord affrontés lors de la rébellion des Angami Naga en 1878 et qu'ils ont combattus par intermittence jusqu'à l'indépendance de l'Inde en 1947. Cependant, le départ des occupants n'a pas mis fin à l'insurrection, qui a continué sporadiquement contre le gouvernement indien jusqu'à tout récemment, lorsque des négociations de paix ont été ouvertes. Les quatre tribus des collines Naga du Myanmar, qui résident pour la plupart dans la vallée de Chindwin, partagent la passion de leurs frères indiens pour l'autodétermination, en particulier face à un régime militaire birman violent. Et ils refusent de reconnaître la frontière indo-birmanienne tracée par les colons britanniques, parce qu'elle divise en deux leur véritable nation. Une nation que les Nagas de l'Inde et du Myanmar appellent Nagalim. Semblable à certains égards au Kurdistan, le Nagalim est la terre d’une diaspora apatride.

L'une des conséquences de l'interminable état de guerre au Nagaland a été le développement d'une milice bien armée de fusiliers compétents qui, lorsqu'ils ne combattaient pas les troupes indiennes, tuaient sans distinction la faune sauvage dont ils étaient traditionnellement de fiers chasseurs. Mais lorsque les fusils ont remplacé les lances et les flèches, la chasse s’est transformée en un processus destructeur. Aujourd'hui, presque chaque famille Naga possède au moins une arme à feu, et chaque homme Naga est un tireur d'élite. Selon Ashish Kothari et Neema Pathak qui ont étudié la région ensemble, le reste des habitants de l'Inde considère que « dans le nord-est, tout ce qui vole, marche ou rampe est chassé ». Et selon les deux conservationnistes, « cette réputation est en partie méritée »*.

Cependant, au milieu des années 1990, un chef de village de Khonoma, Tsilie Sakhrie, dans le district de Kohima au Nagaland, a remarqué que de nombreuses espèces de calaos, de primates et de félins, ainsi que le tragopan de Blyth (un faisan), officiellement menacé, avaient été menés vers l'extinction par des chasseurs Naga. Et depuis 1996, les coupes croissantes de bois ont entraîné une grave déforestation.

Après avoir obtenu le soutien de ses concitoyens et d'un responsable local des forêts, lui-même un Naga résidant dans le même village, Sakhrie a organisé une série de réunions de village dans tout le district pour défendre l'idée d'instituer une interdiction totale de la chasse et la création de réserves de faune gérées par la communauté.

Quatre-vingt-huit pour cent des forêts du Nagaland appartiennent à des communautés ou à des individus plutôt qu'à l'État, ce qui est généralement le cas aussi dans le reste de l'Inde. Le défi auquel Sakhrie a dû faire face était donc de convaincre les villageois et les propriétaires privés de se joindre à l'interdiction en consacrant leurs terres à la régénération des espèces sauvages. Ce n'était pas une tâche facile, même dans l'environnement relativement démocratique du Nagaland. Mais avec le soutien du département indien des forêts, l'idée s'est imposée et s'est lentement répandue dans la région. Les anciens des tribus, qui se languissaient des jours où, de chez eux, ils pouvaient apercevoir calaos et singes, ont commencé à encourager et à soutenir l'interdiction de la chasse.

L'interdiction de la chasse à Khonoma a attiré l'attention d'autres villages du district de Kohima et au-delà. Lentement mais sûrement, cette action volontaire de conservation de la nature apparaît comme une nouvelle caractéristique culturelle au Nagaland. Les Nagas se sont convaincus que, sans l'aide ou le contrôle extérieur d'une ONG de conservation, ils pouvaient subvenir à leurs besoins et à ceux de la nature en même temps. Certains villages ont adopté leurs propres lois sur la protection de la faune avec de nouvelles règles au niveau local pour la gestion des terres. D'autres, sur les rives des rivières, ont interdit les méthodes de pêche non durables et ont créé des zones interdites à la pêche où les poissons comestibles peuvent se reproduire et reconstituer leurs effectifs en diminution.

Bien que peu d'études scientifiques formelles aient été réalisées sur les écosystèmes du Nagaland, des rapports empiriques indiquent que le tragopan de Blyth, le paon gris, le faisan de Hume et les calaos se rétablissent tous de manière impressionnante, tandis que l'ours noir d'Asie et le léopard nébuleux, autrefois des cibles de choix pour les chasseurs, reviennent en nombre dans la région de Zanibu. À Khonoma, vingt-cinq espèces d'amphibiens sont en voie de rétablissement et le martinet d’Assam, officiellement « menacé », est de plus en plus souvent observé.
« Compte tenu de son histoire, ce que nous observons au Nagaland est tout à fait révolutionnaire », déclarent Kothari et Pathak. « Ce n'est pas une mince affaire que de faire accepter, village après village, des aires interdites à la chasse et à la déforestation, et de faire en sorte que les gens montrent qu'ils veulent soutenir la conservation de la nature ». Les Nagas, précisent encore Kothari et Pathak, démontrent « que l’avenir de la vie sauvage est entre les mains de ceux qui vivent à son contact. »**

Les efforts de conservation de la communauté du Nagaland n’ont de loin pas été une réussite à tous les niveaux. Les rivalités entre les dirigeants, la corruption – faible mais présente – et l'incertitude créée par l'insurrection ont entravé les progrès dans certaines communautés. Pourtant, les autorités gouvernementales chargées de la faune et de la flore semblent suffisamment impressionnées par l'initiative pour vouloir y participer. Cependant, lorsqu’elles ont approché le village de Khonoma et demandé à son conseil de placer sa réserve de Tragopan entre les mains du département des forêts en échange de financements, les conseillers du village ont très sagement rejeté l'offre.

Lorsque le gouvernement de l'État a envisagé de déclarer les villages comme « réserves communautaires » au sens de la loi sur la protection de la faune, les villageois se sont à nouveau montrés réticents. Pourquoi les communautés abandonneraient-elles le contrôle de l'utilisation des terres alors qu'elles ont déjà des conseils de village efficaces chargés de surveiller l’état de la faune ? La réserve de Tragopan était, semble-t-il, destinée à rester un projet communautaire, et le mode de conservation communautaire des Nagas, un modèle et un exemple pour l'Inde et le reste du monde.

* Ashish Kothari et Neema Pathak, « Tragopans and Tribals : A Naga Transformation, » (document non publié).
** Ibid. »

15/10/2020

Opération Burkina one. 2017.
Formation de Rangers.

Conservation de la nature : des atrocités conduisent les États-Unis à suspendre le financement du WWF et de la WCS, portant un coup majeur à cette industrie 15/10/2020

Après l'Union Européenne, c'est au tour des États-Unis de sanctionner le WWF ⬇
"Le gouvernement américain a interrompu le financement à hauteur de plus de 12 millions de dollars (environ 10 millions d’euros) accordé au WWF, à la Wildlife Conservation Society (WCS) et à d’autres ONG de protection de la nature, portant un coup majeur à l’industrie de la conservation de la nature. Cette décision fait suite à une enquête américaine bipartisane visant à déterminer si les fonds fédéraux de protection de la nature ont soutenu des gardes anti-braconnage impliqués dans des violations de droits humains en Afrique.

Nombre de ces organisations sont à l’origine de la création et de la gestion d’aires protégées en Afrique et en Asie (dont le célèbre Messok Dja) qui ont ruiné la vie de milliers de peuples autochtones et populations locales.

La nouvelle a été révélée dans un document gouvernemental ayant fait l’objet d’une fuite. Il explique comment des organisations de protection de la nature telles que le WWF n’ont pas informé le gouvernement américain que les programmes qu’il finançait étaient responsables de graves violations de droits humains dans de nombreux pays.
[...]
Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui : « Le WWF et d’autres grandes ONG de protection de la nature sont bien conscients depuis des décennies de leur responsabilité dans les violations flagrantes de droits humains. Survival les a signalées pour la première fois il y a plus de 30 ans. Au cours des 50 dernières années, j’ai personnellement confronté des dizaines d’entreprises et de gouvernements à propos de leurs abus des droits des peuples autochtones. Aucun n’a été aussi fourbe que ces grandes ONG de protection de la nature. Ces violations finissent aussi par nuire à notre monde. Elles détruisent les meilleurs protecteurs de la planète. Il faut mettre fin à la “conservation-forteresse”, et la demande actuelle de grandes institutions et d’organisations de protection de la nature de transformer 30 % de la Terre en aires protégées doit être rejetée. »"

https://www.survivalinternational.fr/actu/12477

Conservation de la nature : des atrocités conduisent les États-Unis à suspendre le financement du WWF et de la WCS, portant un coup majeur à cette industrie Le gouvernement américain a interrompu des financements à hauteur de plus de 12 millions de dollars au WWF.

14/10/2020

Voilà comment on peut nous aider concrètement et même gratuitement !!! Merci beaucoup .lena_4

14/10/2020

REWILDING : QUAND DEUX AGRICULTEURS REDONNENT VIE À LA TERRE NOURRICIÈRE

Les capacités de résilience de la nature nous étonneront toujours. Deux agriculteurs britanniques ont choisi de prendre les devants afin de métamorphoser leurs fermes en « point chaud » de biodiversité, et leurs résultats impressionnent les scientifiques. Une nouvelle qui devrait tous nous galvaniser et nous encourager à redoubler d’efforts dans le combat !

Dans le Devon, un comté situé au sud-ouest du Royaume-Uni, se trouve une ferme atypique de 120 hectares appartenant à Derek Gow. Désormais surnommé « Mister Beaver » (Monsieur Castor) pour avoir réintroduit l’espèce, Derek a acheté sa ferme en 2006. Il y pratiquait l’élevage conventionnel et possédait quelques 1 500 brebis et 300 vaches. Comme bon nombre d’éleveurs, Gow faisait face à de multiples difficultés financières. De plus, la terre argileuse de sa ferme ne lui facilitait pas la tâche. Peu après avoir racheté la ferme, il a alors eu l’idée de transformer la zone en havre pour la vie sauvage. Gow a commencé à retirer les clôtures fragmentant la zone et à creuser des étangs pour restaurer la zone humide. Ces bassins demandant un entretien important, Gow a fait appel à une espèce connue pour ses talents d’ingénieur : le castor, un rongeur absent depuis 400 ans dans le pays. Selon le journaliste du Guardian auteur du reportage, Derek Gow a plusieurs particularités dont celle de jurer comme un charretier. Il déteste aussi la bureaucratie imposée par l’État pour réintroduire des espèces. C’est pourquoi il est allé directement en Pologne pour chercher des castors afin de les relâcher sur son terrain. Derek présente les choses ainsi : « Ce sont les gens qui ont permis aux sangliers et aux castors de revenir. Ça ne sert à rien de postuler et de remplir des formulaires pour cette m***e, on n’y arrivera jamais comme ça. Faites-le, c’est tout. »

La ferme de Derek Gow est devenue un petit paradis pour castors, des chats sauvages récupérés auprès d’un zoo britannique, sangliers, campagnols, cigognes récupérées auprès du zoo de Varsovie, mouflons, aurochs de Heck, poneys Exmoor, etc. Finalement, les autorités ont réalisé que les castors étaient bénéfiques car leurs réseaux de barrages et de canaux ont permis aux populations de poissons, d’amphibiens et d’autres espèces de s’accroître. Autre conséquence bénéfique, l’action des castors réduit le risque d’inondation. Mais Derek Gow n’a pas abandonné l’agriculture et l’élevage pour autant, il compte le faire en respectant la nature, en cultivant en certains endroits des céréales et en élevant de vieilles races de bétail. Pour gagner sa vie, Gow a une société de conseil sur la faune sauvage. Il organise des cours de photographie, fait des films, écrit et propose des formations. Il reçoit quelques subventions et le millionnaire Ben Goldsmith le soutient depuis plus d’une décennie. A terme, Gow souhaite faire venir des visiteurs et transformer sa ferme en un parc à safari.

Monsieur Castor n’est pas un cas isolé au Royaume-Uni. Avec la ferme Knepp, ces fermiers d’un nouveau genre démontrent la capacité de l’être humain à agir positivement sur la diversité biologique ; nous avons le pouvoir de régénérer la nature, ici, en Europe, et partout ailleurs. Il suffit d’avoir la volonté et le courage de le faire, car la nature se régénère à une vitesse incroyable lorsqu’on lui file un coup de main. Le domaine Knepp s’étend sur plus de 1 400 hectares au sud de Londres, il appartient à la famille Burrell depuis plus de 200 ans. Charlie Burrell hérita du domaine en 1985, à l’âge de 21 ans, et décida à l’époque de se lancer dans l’agriculture conventionnelle. La terre ne se prêtant guère aux cultures classiques, les rendements sont restés faibles, plongeant la ferme dans le marasme financier. Au tournant des années 2000, Charlie et sa femme, Isabella Tree, ont décidé de se tourner vers le rewilding pour régénérer les terres de leur propriété.

« Nous vivions dans un désert biologique », selon Isabella Tree. « Maintenant, les écologues sont époustouflés par la quantité de vie qu’ils trouvent ici. »

L’histoire de Knepp ressemble à celle du parc de Yellowstone où des loups ont été réintroduits, provoquant des effets positifs en cascade sur de nombreuses autres espèces. Sur leur domaine, Charlie et Isabella ont préféré aux loups de grands mammifères herbivores/omnivores – cochon Tamworth, poneys Exmoor, vache Longhorn et cerfs. Les clôtures ont été retirées pour permettre aux animaux de se déplacer et de pâturer librement, de répandre les graines des plantes dont ils se nourrissent, et de créer de nouveaux habitats. La transformation des terres agricoles en un « paysage kaléidoscopique » bien plus diversifié, en seulement quelques années, est assez incroyable et s’est accompagné d’une explosion de vie. Le domaine héberge maintenant 13 espèces de chauves-souris sur les 18 espèces recensées au Royaume-Uni, des papillons très rares (Grand Mars changeant) par centaines, des faucons pèlerins, des tourterelles (en baisse de 98 % au Royaume Uni), rossignols, etc. En l’absence de prédateurs et afin de prévenir le surpâturage, les grands animaux doivent être régulés et servent à produire une viande d’excellente qualité vendue sur les marchés de Londres. De la même manière que Derek Glow, Charlie et Isabella accueille maintenant des touristes et comptent transformer leurs terres en un parc à safari.

On ne voit qu’un seul bémol attribuable à ces projets de rewilding : viser la rentabilité plutôt que l’autonomie à long terme, chercher à transformer les terres régénérées après tant d’efforts en parc d’attraction, considérer la nature comme une « ressource », chercher à rentabiliser le « capital naturel » au lieu de tendre vers davantage d’autonomie, réduire sa dépendance au système monétaire et marchand, favoriser la transition vers un système productif décentralisé, désindustrialisé, etc. Le modèle capitaliste n’a jamais été compatible avec la préservation de la nature, et le mariage ne fonctionnera jamais, car les lois de l’économie et les lois de la nature sont inconciliables. La nature a besoin de diversité et de temps long, l’économie d’uniformisation (culture, mode de vie, etc.) et d’accélération constante – grâce à l’innovation technologique – pour continuer à croître. Cela fait plus d’un siècle que le monde de la conservation s’obstine dans cette voie de "conservation as a business" et nous pouvons aujourd’hui constater les résultats lamentables de cet entêtement idéologique : la diversité biologique comme la diversité culturelle sont éradiquées à une vitesse inégalée. Si les peuples autochtones réussissent depuis des millénaires à coexister avec les autres espèces, c’est parce qu’ils ont inventé une infinité de systèmes socio-économiques différents, adaptés à leur biorégion, et qui se différencient en tous points de l’économie standardisée de la société industrielle.

Malgré cette ombre au tableau, ces projets de régénération nous enseignent tout de même trois choses très positives.

D’une part, les êtres humains détiennent à la fois le pouvoir de destruction, transformant la nature en désert, et celui de régénération menant à une explosion de vie. Tout est question de choix. On peut choisir d’enfreindre les lois naturelles ou de les respecter. Les respecter, c’est ce que font les peuples autochtones depuis des millénaires ; encourager la diversité mène à l’abondance. Les enfreindre, cela se produit lorsque la rentabilité économique guide le façonnement des paysages. Leur standardisation réduit considérablement la diversité biologique, tue les sols, extermine d’innombrables espèces et génère un gaspillage monstrueux. D’après la FAO, au moins 1,3 milliard de tonnes de nourriture destinée à l’alimentation humaine sont gaspillées chaque année, soit un tiers de la nourriture produite dans le monde. Continuer à enfreindre les lois de la nature mènera probablement à la famine quand le système agro-industriel s’effondrera, lorsqu’il n’y aura plus de pétrole pour alimenter ce système complètement fou. Pour ne rien arranger, ce système génère un gaspillage insensé tout en affamant plus de 820 millions de personnes dans le monde, chiffre en augmentation constante depuis plusieurs années. Dans le même temps, l'OMS évalue à 2 milliards le nombre de personnes en surpoids ou obèses, un problème qui pourrait toucher la moitié de la population mondiale dès 2030.

Deuxièmement, il s’agit de projets initiés par des agriculteurs, des personnes ayant gardé un lien avec la terre. C’est bien la preuve que la conservation dite « exclusionnaire » (peuplements humains et activités humaines interdites) menée depuis plus d’un siècle est absurde. Une présence humaine n’est pas seulement nécessaire, elle s’avère indispensable pour accélérer la régénération, entretenir et protéger les territoires en convalescence. Parce qu’il y aura toujours une minorité de nuisibles pour s’accaparer le bien commun, pour s’engraisser au détriment de la majorité.

Pour finir, ces projets sont l’exemple même prouvant qu’il ne faut pas trop compter sur l’État soumis au diktat du très puissant lobby de l’agrobusiness, ni sur les grands exploitants céréaliers multimillionnaires qui n’ont aucun intérêt à tuer la poule aux œufs d’or. La régénération de la nature proviendra d’initiatives privées et locales, de personnes qui auront le courage de se réunir pour coopérer et se battre pour métamorphoser d’immondes champs de monocultures en jardins-forêts nourriciers, en zones humides, en prairies ensemencées par d’imposants troupeaux d’herbivores, et en forêts luxuriantes gorgées de vie. C’est possible, nous pouvons le faire, et nous devons le faire ! Une dernière information : d’après le ministère français de l’agriculture, la surface du territoire métropolitain s’élève à 55 millions d’hectares (550 000 km²) dont 28 millions d’hectares occupés par des activités agricoles. Le territoire français a donc le potentiel pour devenir un « point chaud » de biodiversité, il ne manque que la volonté et le courage pour faire de ce rêve une réalité.

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