Isabelle Calkins - Auteure Coach Conférencière

C’est à chacun de choisir à quel niveau il souhaite s'incarner. La vie est un formidable terrain de jeu où se dépouiller de ce qui nous freine, de ce qui obstrue l’expression pleine et entière de nos talents, de nos valeurs, de notre être.

Le chemin de l’entrepreneuriat est un chemin d’initiation qui nous amène sur des terrains que nous n’aurions pas choisis, qui nous confronte à nos peurs, nos contradictions et nos « petitesses ».

Nous devenons notre entreprise. C’est pourquoi tout le travail sur soi rejaillit automatiquement sur la force d’attraction de notre entreprise.

La vulnérabilité fait peur, bien sûr. On la vit comme un risque abyssal. Pourtant, elle produit tout le contraire, un attachement plus fort qui crée force et richesse.

La parole vraie fait peur, bien sûr. Elle ouvre des espaces de véracité et d’intimité auxquels nous ne sommes pas habitués mais après lesquels nous courons pourtant car ils nous rendent vivants et riches.

Les questions font peur, bien sûr. Par forcément les questions elles-mêmes mais l’espace dans lequel elles risquent de nous projeter, l’inconfort qu’elles risquent de susciter car elles portent en elles le potentiel de nous sortir de nos rails et de craqueler nos masques.

Les émotions font peur, bien sûr. On veut les contrôler pour qu’elles ne prennent pas le pouvoir, ne brise pas notre image. Pourtant, elles sont énergie et informations. Se couper d’elles est folie. Les dompter est génie.

L’empathie fait peur, bien sûr. Et si je révélais quelque chose de moi que je m’efforce de cacher ? Et si je me laissais envahir ? Pourtant, l’empathie décuple la performance, l’innovation, la cohésion et l’équilibre vie pro/vie perso.

S’engager fait peur, bien sûr. Pourtant est-on jamais aussi satisfait que quand on exprime et soutient ce en quoi l’on croit ?

La générosité fait peur, bien sûr. Et si l’on venait à me marcher dessus, et si l’on me prenait pour un imbécile ? En vérité, la générosité est une intelligence du vivant qui irrigue tout ce qu’elle touche et nous permet de faire société.

Et si nous cessions d’avoir peur ? Peur de l’autre car peur qu’il nous renvoie à nos propres peurs ?

La solution ? Faire ce chemin intérieur, source de toutes les victoires réelles et durables. Ne pas s’engager sur ce terrain nous maintient dans la peur. S’y engager transforme la peur en enthousiasme et force créatrice.

Si vous êtes prêt.e pour un tel voyage, contactez-moi.

Je suis tellement heureuse d’ouvrir, demain, la saison 3 de « l’expérience prenez la parole, prenez votre place ».

Une aventure riche, féconde et joyeuse au service d’une parole libérée et d’une vie transformée 🙏🏼🌹

✨ Je me souviens très bien de ce temps passé en classe à me demander ce que je faisais assise sur ma chaise, encore et encore. Ça m’a été difficile, j’avais tant besoin de bouger mon corps, alors je regardais à travers les carreaux.

✨ En plus, c’était souvent soporifique. Ce n’est qu’après, une fois rendu mon tablier que j’ai compris l’intelligence du corps humain, la beauté de la poésie, la nécessité des mathématiques.

✨ Quand même, on n’aurait pas pu faire autrement ? Avec plus d’écoute, plus de partages, d’apprentissages kinesthésiques et de drôlerie aussi ?

✨ Quand je vois tant d’intelligence et de beauté détournés, rabroué, étouffé... ça me frustre. Dans une société saine, je ne devrais être au chômage.

Alors, si :
➡️ Vous avez le sentiment de déranger quand vous vous exprimez
➡️ Vous vous racontez des choses terribles comme « qui suis-je, moi, pour pouvoir intéresser les autres et être dans la lumière ? »
➡️ Vous ne vous pensez pas légitime et que le syndrome de l’imposteur vous visite souvent
➡️ Vous portez des mémoires de stress face à des situations d’expression orale
➡️ La parole était tue, d’une façon ou d’une autre, dans votre famille et que la vôtre a peu été écoutée
➡️ Vous êtes timide ou introverti
(je vous laisse poursuivre la liste)

✨ Sachez qu’il existe des solutions. Toujours. L’équation de la transformation est relativement simple : conscientiser ➡️ Choisir ➡️ Agir

Si vous êtes conscients que votre parole ne traduit pas votre richesse intérieure et que vous choisissez d’œuvrer à la rendre plus saine, efficace et puissante, alors vous êtes chanceux ! Mardi 16 avril débute « l’expérience prenez la parole, prenez votre place » :
➡️ 8 lives à défricher et libérer la parole (+accès aux replays)
➡️ Chaque live est suivi d’exercices et de mises en application
➡️ Un collectif et un groupe privé facebook pour communiquer, partager et s’encourager
➡️ Un entrain, une réelle bienveillance, une opportunité de vraiment grandir et prendre sa place

Info en commentaires 🌹

✨ Vous êtes déjà +830 inscrits 🙏🏼

✨ Et vous?

✨ Retirez votre invitation ici:

https://www.jeparledoncjesuis.com/inscription-webinaire-pppp-avril-2024/

Hier, à Agen, le CJD Lot-et-Garonne nous offrait une belle affiche : Maud Anouka, Clara Morgane et Tony Parker. Chacun avec son histoire, chacun avec sa nature propre.

Je ne connaissais pas Clara Morgane, ni d’Eve, ni d’Adam. Elle m’a époustouflée. Une façon d’être là, pleinement, à nu, à vif et pourtant avec un ancrage phénoménal. Une force vive, épanouie, généreuse. Elle arrive, telle une gamine presque timide. En quelques minutes, la chenille devient chrysalide et vous dit avec ferveur combien la sororité est son crédo, comment elle n’a jamais renoncé, pourquoi sa vie est extraordinaire. Elle parle de ses initiations, de son éveil et s’exprime avec conscience et drôlerie, un bien joli message. Cette femme est un ange. Oui, je sais...

Maud Anouka me pose un problème. Elle est une belle âme, c’est une évidence. J’ai lu son « kilomètre zéro » avec difficulté. J’ai du mal quand on prend tellement de concepts aux autres, sans bâtir vraiment quelque chose à soi. Peut-être est-ce le cas mais que je ne le comprends pas. Je sais aussi qu’elle rend accessible à une large population les enseignements du développement personnel et en ça, elle est un cadeau. Bref, elle doit me renvoyer quelque chose avec quoi travailler dont je la remercie..!

Tony Parker est Tony Parker. Quand on a baigné dans le sport comme ce fut mon cas, être en présence de cet homme qui a transcendé tant croyances et de limites est un régal d’enfant. C’est comme s’approcher d’une étoile. Il n’a rien dit de vertigineux mais ce qu’il a accompli est vertigineux et pour moi, ça suffit. La mémoire de ses victoires, de ces moments de tension sur le court, ce trio de folie avec Ginobili et Duncan ; tout est là logé dans les cellules de mon corps et ces mémoires s’agitent en sa présence. J’ai aimé la métaphore du « rocher » utilisée par Popovich. Comment briser un rocher ? Ce n’est pas le dernier coup de pioche qui le brise mais bien l’effet cumulé de la multitude des coups portés qui, ensemble, crée une force qui craque la matrice. Et puis, entendre que Duncan ne lui a pas parlé pendant un an alors qu’ils étaient coéquipiers (rappelons qu’au basket, ils ne sont que 5 !), ça en dit long sur la « pugnacité » à manifester pour transmuter le plomb en or.

Bref, un régal cette soirée suivie de belles rencontres et d’échanges riches. Le CJD est un bel espace fraternel, une école solide et joyeuse. Bravo à vous tous pour votre engagement et votre capacité à toujours donner le meilleur. Mention spéciale à mon ami Julien Leclercq pour avoir su interagir avec ses invités en toute simplicité et avec intelligence. Bravo d’avoir ainsi habité cette scène !

𝗗𝗲 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 ?

Je ne parle pas de ce que vous mettez dans vos assiettes, même si ce sujet est essentiel. Je parle de votre nourriture émotionnelle, psychique et spirituelle. C’est ce qui nous fait tenir debout dans un monde en mutation.

Les infos nous affligent. D’autres moments sont de véritables épiphanies. Nous en avons vécu quelques-uns dernièrement. Quand les temps sont tourmentés des âmes nobles irradient pour nous donner force, courage et espérance.

Quatre moments majeurs dernièrement (parmi d’autres, bien sûr). Des moments éternels où l’âme humaine recouvre son immense splendeur. Je veux parler, de façon chronologique, de :

- L’interprétation de « l’affiche rouge » par Feu !Chatterton lors de la panthéisation de Manouchian,
- Le discours de Judith Godrèche lors de la cérémonie des oscars,
- La mort d’Alexei Navalny qui, par son sacrifice, nous rappelle combien il est essentiel de ne pas renoncer pour créer un monde meilleur (tant devrait être dit ici),
- La cri de l’âme de Patrick Fiori qui interprète le chant arménien « Dele yaman » lors de l'émission "quelle époque" animée par Léa Salomé

Chacun de ces moments nous rappelle combien l’âme humaine est vaste et glorieuse si elle le choisit. J’ai toujours aimé cette citation de Dante : « Les places les plus chaudes en enfer sont réservés à ceux qui, en temps de crise morale, maintiennent leur neutralité ».

Nous pouvons accompagner le changement en cours. Nous devons nous mobiliser pour que la vie soit et demeure cet espace généreux et riche qui réchauffe nos cœurs. Nous pouvons tous irradier, là où nous sommes, chacun à sa mesure et c'est déjà beaucoup.

Tout le sens de mon travail consiste à vous faire recouvrer votre pleine souveraineté. Que votre parole vibre. Que votre génie singulier s’exprime. Aussi, j’ai la joie de vous inviter à (liens en commentaires):

𝗟’𝗘𝘅𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗮 𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲, 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲
Prenez votre billet sans plus attendre.
- Décollage le mardi 16 avril -
Pour retrouver tout le souffle et la puissance de votre parole,
si nécessaires à ce monde qui se réagence.
Au sein d'un collectif bienveillant qui vous donne confiance et courage.
What else?

𝗟𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 « 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗮 𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲, 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 »
- Mardi 9 avril à 20h -
Un webinaire pour vous rappeler les ressources qui sont en vous et comment les mobiliser pour prendre votre place, en particulier grâce à votre parole. On y parlera de la saison 3 de l'Expérience Prenez la Parole, Prenez votre Place.

Je vous invite à faire passer le message à vos amis et connaissances. Soutenons cette énergie de vie généreuse, joyeuse et féconde.

Prenez soin de vous.

La semaine passée, j’ai eu deux entretiens avec des coaches « maison » pour que mes offres soient intégrées au catalogue d’une grosse entreprise. J’ai adoré échanger sur ma pratique, mon parcours et mes résultats. Une prise de recul toujours intéressante, en particulier avec des pairs qui vous comprennent. Joyeux, ce fut. Comme une alliance. L’un d’eux a terminé l’échange sur ces mots « il y a, en vous, une vie riche et bouillonnante, un sens de l’urgence inspirant. Je comprends combien vous devez aider les autres ».

Je le sais mais je l’oublie aussi. Quand les choses sont verbalisées, elles deviennent toujours plus réalité. Comme je confirme qu’il faut se perdre pour se retrouver. Je n’ai pas compris le monde dans lequel je suis arrivée. Je n’ai pas compris comment les adultes vivaient. Je n’ai pas compris l’école, son temps assis sur une chaise et ses apprentissages souvent répétitifs et vains. Et les « non » à la maison, comme si tout ce que je désirais m’était interdit. Non pour la danse, non pour l’école de journalisme, non !

J’ai courbé l’échine longtemps. Mais l’étincelle de vie crépite toujours en nous, sinon nous ne serions plus là. J’ai dû œuvrer beaucoup pour me défaire de mes encombrants. J’ai décidé de quitter un « bon » job (sans rupture conventionnelle, à l’époque) pour tout reprendre à zéro. C’est alors que je suis née une deuxième fois. Née à moi-même, et à la Vie. Quand vous retrouvez ce que vous avez perdu, vous le chérissez d’autant plus.

La vie est un cadeau, la vie est un miracle. Nous pouvons partir à tout moment, d’où le besoin de vivre ce qui est et qui ne se reproduira plus jamais à l’identique. Malgré Gaza, malgré l’Ukraine, malgré la folie de ce monde, nous devons vivre. A cause de ces folies, nous devons davantage tenir le camp de la Vie. Se laisser habiter par les horreurs du monde alors que nous-mêmes ne sommes pas sous les bombes n’est un cadeau pour personne. Nous n’aidons personne, pire nous devenons un agent de tristesse, de déprime ou de frustration qui dessert la vie et amène des morceaux de guerre là où elle n’est pas. Nous devenons l’ennemi, dans un sens.

La Vie a besoin qu’on l’aime, qu’on la soutienne, qu’on la serve. C’est ainsi que son égrégore grandit, s’enrichit et influence, espérons-le, le destin des uns et des autres qui combattent l’indicible.

C’est pourquoi il faut savoir doser les informations que nous ingurgitons et choisir leur provenance. Être informé.e et lucide est primordial. Vivre est un essentiel. La somme des parties est supérieure au tout. C’est pourquoi, il est important d’agir. En apportant notre aide quelle qu’elle soit, en soutenant la vie. On peut tous faire quelque chose ici et maintenant. Un sourire, une parole, de l’écoute, une conversation, de l’argent, une aide concrète, un soutien etc. Et comme la vie est généreuse, elle a inscrit dans son système que donner rend heureux ! Oui, donner ouvre une spirale vertueuse aux ramifications inimaginables. Donner rend heureux. Recevoir un don rend heureux. Être témoin d’un don rend heureux et donne envie de donner !

Alors, qu’allez-vous faire aujourd’hui pour enrichir cette spirale 🌀 ?

Je vous souhaite un délicieux dimanche et une vie heureuse. Malgré les tempêtes que nous traversons, nous pouvons vivre le coeur ouvert et généreux. C'est tout le bonheur que je vous souhaite.

Elle s’appelle Josette. Elle a 71 ans et, hier, elle est née une nouvelle fois. Rien ne l’arrêtera plus.

Josette Kalifa a une histoire de vie douloureuse. Porter 1,40 cm, ça sculpte un caractère et un chemin.

Josette voulait se produire sur scène. Elle contacte mon ami Jean Sommer Sublimez votre voix qui la remet entre mes mains pour le démarrage. Josette me dit tout de go, avec une certitude éblouissante : « Je vais faire une conférence sur la voix. Il est hors de question que je fasse quelque chose sur la différence, la résilience ou le handicap ».

Quand on traverse des tempêtes, difficile d’en faire abstraction ; surtout quand on a su remettre du soleil dans son cœur. Josette a été fabriquée par son histoire, comme nous le sommes tous, mais Josette a une rage de vivre et une joie de vivre rares et contagieuses.

Au gré de quelques séances, Josette elle-même me verbalise l’évidence. On ne vit pas ce qu’elle a vécu par hasard et quand on a su guérir et transcender, presque ça nous oblige. Josette acte que sa conférence signature, c’est l’histoire de sa transcendance. A l’écouter, on comprend que peu de peines lui ont été épargnées, que l’humain peut être méchant gratuitement mais que, malgré tout, si on le veut on peut trouver un chemin de joie et de réalisation.

Jean lui a écrit son seule-en scène. Tout en finesse, avec poésie, vérité et pudeur. Travail remarquable d’un artiste pour une artiste. Et Josette, sur scène, vous ouvre le cœur de la 1ère seconde jusqu’à la dernière.

Elle a travaillé, fort, dur, avec passion pour nous offrir un moment d’épiphanie. Y a-t-il quelque chose de plus beau au monde que de voir une personne se révéler à elle-même et changer de dimension ?

Vous allez entendre parler de notre Josette. Courrez voir son seule-en-scène « Comment je suis devenue une géante ». Vous en serez, vous aussi, grandi.

Merci à l’ , à Jean-Philippe ACKERMANN, notre président, à Béatrice Fornari notre superbe MC hier et à toutes les personnes présentes lors de cette délicieuse journée.

On parle du verbe créateur et on pense que c’est une formule. Qu’effectivement dans la bible, il est mention de quelque chose mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, il faut parler plus haut, plus dur, plus cru pour se faire entendre, n’est-ce pas ?

Voulons-nous vraiment ajouter du bruit au bruit ? De l’attention au superficiel, du rapide à quelque chose qui nous échappe déjà ? Et ainsi ramollir notre parole, et donc notre vision du monde et nos valeurs ?

La parole est notre joyau le plus précieux, avec la santé. La parole, d’ailleurs, détermine notre santé. Nous savons déjà que le mot « maladie » vient de « mal à dit » et que « bénédiction » vient de « bien dire ». Les mots sont porteurs de sens, d’énergie et d’intention et, à ce compte, ont le pouvoir de transformer de l’impalpable, de l’invisible en réalité objective.

Quand la parole est retenue ou étouffée, c’est tout un pan de possibles qui disparait. Si vous ne dites pas ce qu’il se passe pour vous, comment l’autre peut-il le deviner s’il n’est pas un empathe invétéré ? Si vous ne posez pas la question qui vous brule les lèvres, personne ne pourra y répondre. Si vous n’osez pas parler devant un groupe, vous privez ce groupe de vos connaissances, de votre regard sur le monde, unique, et donc d’une perception plus riche du sujet.

Le verbe rend tangible. Il est la pierre nécessaire à toute construction. Il est la clé de voute qui maintient un climat de confiance et un collectif vers le même objectif. Plus il est incarné, c’est-à-dire aligné aux valeurs et comportements de la personne qui l’exprime, plus son impact est durable et profond.

Ce verbe qui émane de nos entrailles est semblable aux battements d’aile d’un papillon. Il sème.

Alice (prénom changé) m’a appelée car elle refusait tous les interviews. Elle pensait qu’elle « était inintéressante, qu’elle n’avait pas assez de vocabulaire et qu’elle n’avait rien à dire ». Rien qu’au téléphone, l’énergie de cette personne me semblait contredire ses propres propos. Nous avons entamé un coaching.

Alors que je l’interrogeais, des souvenirs ont jailli. Quand elle était gamine, elle se souvient que sa mère lui a dit à plusieurs reprises quand elle cherchait à lui parler : « tais-toi, tu me saoules ». Aïe. Sa mère a eu ces mots maladroits sans doute parce qu’elle était fatiguée, impatiente ou préoccupée. La petite, souhaitant à tout prix préserver le lien à sa mère, a reçu ces réflexions comme parole d’évangile. Elle en a déduit, sa propre mère ne souhaitant pas l’écouter, qu’elle « était inintéressante ». En grandissant, elle a gardé cette « vérité » en elle la construisant même davantage en s’imaginant qu’elle « était inintéressante, qu’elle n’avait pas assez de vocabulaire et qu’elle n’avait rien à dire ». C’est ainsi que ce bijou s’est effacé. C’est ainsi qu’elle m’appelle à 37 ans, elle qui ne parle pas dans les repas entre amis, elle qui ne s’autorise pas à dire ce qu’elle pense, elle qui refuse les interviews.

Voyez-vous combien un moment de vie peut froisser une âme ? Comment un être peut s’adapter pour correspondre à la réaction d’un autre ? Combien nous portons en nous des blessures ou des croyances qui sapent notre objectivité, nos talents et donc ce que nous sommes en mesure de réaliser et vivre ?

Grâce au travail que nous avons fait ensemble, Alice a pris pleinement sa place, elle accorde régulièrement des interviews et se sent pleinement épanouie.

Retenir la parole, c’est retenir tout un pan de votre être. C’est ne pas accéder à un niveau de responsabilité et d’épanouissement auxquels vous aspirez. En conséquence, c’est ne pas vivre la joie qui vous tend les bras. Tel est le pouvoir de la parole.

Mais vous avez de la chance. Le 9 avril prochain démarre la saison 3 de « l’Expérience Prenez la Parole, Prenez votre Place » ! 8 lives que nous vivrons ensemble (replays disponibles). Nous allons travailler la parole par tous les bouts. Vous aussi, comme Alice, vous allez renouer avec une parole aisée, efficace et impactante. Comme votre parole retrouve sa puissance, je vous promets que la vie change. C’est tout le travail que nous ferons ensemble. Vous aurez des exercices à réaliser pour passer à l’action et tout un groupe pour vous soutenir. What else ? Rejoignez-nous pour vivre une aventure joyeuse et salvatrice. Infos en commentaire.

Je vous invite à prendre cet engagement avec vous-même dès maintenant car toute décision produit déjà ses effets et, en plus, vous bénéficiez du tarif early bird!

J’ai hâte de vous y retrouver.

Photo: Ridofranz

♦️La parole est une. Quand on éprouve du mal à se faire entendre par les autres, ce n’est pas en travaillant sa répartie qu’on va solutionner la difficulté. Quand on a du mal à s’exprimer devant un groupe, les seuls outils anti-stress n’y suffiront pas. De même qu’avoir un bon contenu ne nous donnera pas tout le courage nécessaire pour déployer la conviction qui embarque le public.

♦️La parole est une et le gros du travail se situe dans la partie immergée de l’iceberg, à la source. Tant que les mécanismes internes ne sont pas en place, difficile d’impacter comme on le souhaiterait.

♦️La parole est une. C’est pourquoi il est essentiel de remettre de l’ordre dans ses mécanismes premiers : conditionnements, dialogue intérieur, estime de soi. C’est en réalisant ce travail simple (oui, oui) et salvateur que ces irritants deviennent des liants. Alors, mais seulement alors, on peut travailler au déploiement plein et entier de la parole, qu’elle soit publique, interne ou interpersonnelle.

♦️Ce travail est doux et transformant. Le 9 avril prochain, je lance la saison 3 de « l’Expérience Prenez la Parole, Prenez votre Place ». 8 rendez-vous en live sur zoom (accès aux replays par la suite). 8 rendez-vous avec vous et votre parole. 8 rendez-vous pour exprimer enfin toute la puissance de votre être lors d’une présentation publique, lors de vos échanges avec les autres et restaurer votre estime de soi.

💬 « Une expérience exceptionnelle à vivre absolument ! Des émotions, une transformation tout en douceur guidée par une personne de cœur ! Merci infiniment. » Claude

💬 « Une expérience magique qui m’a reconnectée à qui je suis avec mes fragilités, mes rêves, mes envies et à mes capacités enfouies. Un énorme booster pour mon estime de moi plus que vacillante. J’ai l’impression que tout est possible finalement si je m’en donne les moyens car tout est en moi. Ce programme m’en a donné la certitude. Milles mercis, Isabelle, pour ton accompagnement lumineux, sincère et bienveillant. » Véronique.

▶️ Les informations pour découvrir « l’Expérience Prenez la Parole, Prenez votre Place » se trouvent en commentaire.

J’en rêvais, je l’ai fait.

Il y a le clown du cirque et il y a le clown qui part à sa propre rencontre.

Ne pas jouer mais être. Ou quand le jeu devient un écrin pour s’autoriser.

Ne rien forcer, ne rien anticiper mais laisser être. Avant de passer devant le groupe, on se demande bien mais comment vais-je faire ? On lâche. On se présente devant le groupe et là des choses jaillissent, des idées, des rires, des pleurs, des inventions … c’est sans fin. Après coup, on se demande d’où vient tout ça ? Comment puis-je être aussi ce que je montre à voir quand je porte le nez rouge? D’où viens-je? Qui suis-je?

C’est époustouflant ce gisement de ressources sans fond qui nous habite.

C’est époustouflant la richesse, la drôlerie et l’intelligence qui vivent en nous.

La beauté du clown c’est qu’il se révèle dans un espace de non-jugement. Comme la Vie fleurit alors. Comme tout est doux, savoureux et joyeux. On s’entraide, on se soutient, on tisse.

Ce week-end, j’ai vu des facettes de moi nouvelles, que je ne connaissais pas. Les émotions étaient à vif.

Un vrai cadeau ce nez rouge. Quand on joue le jeu de ne pas jouer. Seulement être. Dans l’ouverture, la permission et l’invention. Un régal 😋🙏🏼

Un article intelligent et nécessaire. Cette femme, Judith Godreche, est incroyable de porter comme elle le fait ce combat là aussi si nécessaire.

🙏🏼

«Attachement affectif, abandon, violence... Judith Godrèche nous permet une séance de psychanalyse familiale collective» FIGAROVOX/TRIBUNE - En s’appuyant sur le discours de Judith Godrèche lors de la 49e Cérémonie des Césars, Rémy Verlyck, directeur de «Familles Durables», analyse les évolutions profondes de la structure familiale depuis 50 ans.

Quel courage. Cette femme est massive. Elle se lève, nomme, accuse. Parce que la vérité est plus forte que tout. Parce qu’il est temps de réapprendre les liens sains, fraternels et féconds.

Elle met la lumière sur ce qui était caché, élevant ainsi le niveau de conscience.

Merci. Merci. Merci.

Le chemin est long mais Judith Godreche, ainsi qu’Emmanuelle Béart et d’autres sont en train de rebattre les cartes car déjà on ne peut plus ignorer. C’est déjà beaucoup quand le silence était de mise.

Chacune et chacun pouvons choisir d’ouvrir toujours plus les yeux non pas dans la vengeance mais dans l’espérance de liens tissés d’amour.

Nous le pouvons, nous avons cette force.

Judith Godrèche aux Césars : « Je parle mais je ne vous entends pas. Où êtes-vous ? Que dites-vous ? » L’actrice a pris la parole pendant la cérémonie, vendredi soir, pour appeler la « curieuse famille » du cinéma français à « dire tout haut » la réalité des violences sexistes et sexuelles dans le secteur.

Mai-Lan Ripoche fut d’abord coach, espace dans lequel elle s’épanouissait et où elle rencontrait un véritable succès. Mais la vie, parfois, a d’autres plans pour vous. Lors d’un stage qu’elle suivait, quelqu’un lui dit qu’elle devrait s’essayer à la danse, la danse libre, instinctive, spontanée. Sur le coup, elle n’a pas trop compris. La danse ?

Elle a exploré, a commencé à comprendre, a saisi que dans cet espace elle se révélait, était nourrie, se sentait se libérer et s’expandre. Elle a continué d’explorer et a suivi une longue formation.

Elle a quitté ce qu’elle connaissait, ce qu’elle maitrisait, ce qui marchait. Elle a écouté, suivi, investi. Depuis, elle anime des stages de « danse intérieure ». Écoutez plutôt :

"Très puissant, j'ai pleuré et eu plein de déclics. Merci beaucoup, infiniment ! Magnifique soirée et expérience, j'ai hâte de vivre ça !" Louise
"Très difficile de m'arrêter, une énergie de dingue est montée en moi "Estelle

"Transcendant et frissonnant " Tara

"J'ai repris mon pouvoir. Merci du fond du coeur" Delphine

"Maman qui a 73 ans et qui le fait avec moi se sent plus légère !" Aude

"Mon corps se décroche du mental." Magalie

"Magnifique sensations de béatitude, connexion à soi. Être présent à ce qui est." Zoé

"Une reconnexion à mon âme." Aude

Mai-Lan fait un bien fou. Le corps est notre maison première, notre temple et quand nous prenons soin de lui, il nous le rend au centuple. Le corps aime qu’on le bouge, qu’on l’anime, qu’on joue avec lui.

Mai-Lan offre une séance découverte de son art à laquelle je vous invite chaleureusement à vous incrite (c'est gratuit, lien en commentaire). Vous pourrez ainsi expérimenter par vous-même.

Atelier découverte "Danse Intérieure"
Jeudi 7 mars à 20h

Vous m'en donnerez des nouvelles.

Prenez soin de vous.

Beau samedi, le coeur au chaud,

Isabelle.

😉

Parfois, on ne sait pas d’où ça vient. Du destin ? Hier, trajet Toulouse-Bordeaux. Sauf que l’autoroute est bloquée, on doit sortir. Parfois, les panneaux indiquent « déviation », d’autres fois, non. C’est vraiment au petit bonheur la chance. Ma voiture passe tout près des deux grosses cheminées de Golfech. J’ai la gorge qui se serre. Je continue de me perdre dans les routes de campagne. Je découvre. Je traverse Auvillar. Je n’y étais jamais venue. Comme si une main se posait sur mon épaule : prends le temps. J’écoute. Je fais demi-tour et reviens à l’entrée du village. Je me gare. J’hallucine. Le village est vide. Plein de magie. Il avait plu juste avant. Le pavé brillait. Doux, clair. Je traverse les ruelles, j’arrive devant la halle. Un œuf. Tant de scène de vie ont dû s’y dérouler. J’entends les sabots des chevaux sur le pavé, je vois les longues jupes des femmes et le ferrailleur qui martèle son matériau. J’arrive à l’église. Le parvis me touche par sa beauté. L’intérieur de l’édifice est lumière et clarté. Un œuf, là aussi. Je sors, déambule dans le petit cimetière, vais contempler l’horizon à perte de vue qui s’offre au regard.
Tout est magie. Magie que j’aurais pu perdre. A aller trop vite, à poser mon esprit dans un futur hypothétique, à ne pas m’écouter.

Mais il y a eu cette main sur mon épaule. Cet appel, cette gourmandise auxquels j’ai répondu. Parfois, les choses ne tiennent qu’à un effleurement, délicat, infime. C’est là que se trouve la magie.

Nous vivons des temps intenses. Il ne s’agit pas de baisser les bras mais au contraire d’oser dire et d’oser agir. Dans la fermeté. C’est le temps de la droiture morale, du cœur à l’ouvrage et de la bonté. C’est ainsi que l’on accompagne et donc que l’on participe à un changement vers le meilleur.

A lire les informations, on pourrait croire que « tout » est perdu tant ce monde saigne. Pourtant, non. Sous le dur et le glauque, s’animent et se construisent le beau, le noble et le juste. Dans le grand et le petit, nous pouvons agir, ici et maintenant. Tant que nous serons au clair sur notre capacité à transformer ce monde vers le meilleur, le mouvement s’amplifiera. C’est aussi la force de l’égrégore, 1 + 1 ne font pas 2 mais 3, et parfois même plus quand l’intention est puissante.

Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’une initiative portée par une belle personne.

Si vous êtes indépendante, porteuse de projet, cheffe d’entreprise ou la tête d’une équipe, je vous invite vivement à vous inscrire au SEAF (Sommet Entreprendre Au Féminin) orchestré par la pétillante Morgane Février. Morgane a réuni une palette d’expertes pour aborder tous les sujets clé pour les femmes leaders et entrepreneurs.

J’ai la joie d’intervenir à la table ronde d’ouverture dédiée à la posture du leadership et de l’affirmation de soi jeudi 7 mars à 12h30. Pour bénéficier de tous ces enseignements, il suffit de vous inscrire gratuitement (lien en commentaire).

C’est aussi à travers notre façon d’engager notre activité professionnelle, d’y insuffler notre empreinte spirituelle, morale et émotionnelle que le monde changera. Tout est opportunité.

C’est tout le bonheur que je nous souhaite.

Très beau dimanche 🌹

Entreprendre au Féminin Femme entrepreneur et entrepreneuriat Féminin Entreprendre au Féminin. "Entreprendre au Féminin" c'est le plus grand sommet virtuel de l'entrepreneuriat féminin une trentaine d'intervenantes et 100% en ligne. Femme entrepreneur, entrepreneuriat feminin. 2024