Emma Eyes, un autre regard
Thérapeute et coach, je vous accompagne pour découvrir qui vous êtes et pas qui vous croyez être.
Bonjour,
La vie nous réserve son lot de surprises, de rebondissements.
Les réseaux sociaux aussi. Et il est temps pour moi de m'adapter à ces changements. Je vais donc restructurer mes activités professionnelles.
La page fermera donc ses portes prochainements . Mais pas de panique, les podts changent juste de place, ils seront directement sur mon profil :
https://www.facebook.com/share/nJSBp43ULMU2Wixy/
N'hésitez pas à me faire une demande d'ami, je vous y accueillerai avec grand plaisir.
Je vous remercie de m'avoir accompagné sur cette page tout ce temps.
Elle vivait grâce à vous.
Emma
🌸🌺🏵
Est-ce l'un d'entre vous aurez ce livre ?
Apprendre à dire non pour te dire oui, est -ce si simple ?
Non, bien sur que non, ce n’est pas si simple, ça se saurait si ça l’était…
Je ne viens pas souvent te voir pour te parler en tête à tête. Mais aujourd’hui, cela me parait important. Alors je te laisse lire ce post et me rejoindre en mp.
Pourquoi ? Parce que j’ai un rêve, celui de voir les êtres humains, libre épanouis et heureux et que je vois trop de personnes qui commencent par la fin, par des espoirs en un outil magique qui règlerait tout. Des personnes, toi peut-être, qui remplace les injonctions du patriarcat par celles d’une spiritualité déviante. Car oui, il y en a des déviances, beaucoup, la spiritualité et le monde du développement personnel n’y échappe pas. Malheureusement.
Les fausses promesses y pullulent avec leur lot de culpabilisation de ne pas y arriver, de ne pas arriver à changer sa vie telle que tu le souhaiterais.
C’est pourtant possible de le faire, sans te faire prendre des vessies pour des lanternes, sans te promettre monts et merveilles mais en mettant à ta disposition ce dont tu as besoin pour changer ta vie. Car oui, c’est à toi de faire le boulot et personne ne pourra le faire à ta place.
Par contre, tu n’es pas obligé de le faire seul.e dans ton coin, je peux t’y accompagner. Pas après pas, en toute authenticité, avec honnêteté et entièreté. Je ne vais pas te brosser dans le sens du poils, non, je vais te permettre d’accéder à la conscience de qui tu es ; alors parfois, souvent, cela peut te secouer, mais là aussi, je serais là pour t’aider à rester sur tes rails et à continuer d’aller vers ta lumière, vers ton authenticité.
C’est un chemin de guérison, d’acceptation, de découverte des trésors qui sont en toi et de ce qu’ils peuvent te permettre de vivre.
Imagine… ferme les yeux.. que serait ta vie si tes blessures, tes doutes, tes peurs n’avaient pas le contrôle sur tes décisions ? . Si tu savais dire non à ce qui ne te convient pas en restant sereine et en paix à l’intérieur de toi ?
Et si tout cela te permettait de te dire OUI ? De t’autoriser enfin à vivre la vie qui est faites pour toi ?
Dis le moi, c’est entre nous, nous ne sommes que tout.e les 2, raconte-moi ce que cela te permettrait, ce que cela te fait ressentir dans ton cœur ?
Qu’est-ce qui t’empèche de le vivre maintenant ? Je t’écoute, je suis là pour toi, parle-moi.
Ensemble on est plus fort.
Je te souhaite le meilleur,
Emma
Plus qu'un droit, c'est aussi un devoir que tu as envers toi-même.
Poser tes limites, celles qui vont te permettre de vivre plus sereinement, d'être moins stresser, de diminuer ta charge mental, et d'avoir des relations saines et épanouissantes. Ce n'est pas un aveu de faiblesse, bien au contraire.
En le faisant, tu affirmes ta force, celle de moins dépendre du regard et de l'attention de l'autre, celle de te faire passer en premier. Parce que tu le mérites, parce que dans ta vie, tu es la personne la plus importante pour toi et ce que tu ne fais pas pour toi, personne ne pourra le faire à ta place. Tout part de toi, de l'intérieur, de tes zones sombres et blessées. C'est delà que part le chemin vers la guérison.
C'est là que tout commence. Et c'est là que ce n'est pas si facile que ça d'aller. En tout cas seule.
C'est ce qui me tient à coeur, de tenir la lampe de poche pour éclairer ton chemin, pour que tu ne sois pas seule pour faire ce voyage intérieur.
Envoi moi un dm / mp que l'on en parle ensemble.
En pleine préparation, ce weekend je participe à mon premier salon avec mes 2 activités, vous pourrez venir écouter ma conférence sur la méthode Qjs- qui je suis et découvrir certaines de mes oeuvres.
Tu viens m'y rendre visite ?
Sortir de la masse, connecter à son unicité et l'assumer face au monde. Dire stop à la norme établie...reprendre ton pouvoir.
Ce n'est pas un chemin facile, il va te demander de faire des efforts, il va te faire vivre de grands inconforts, il va te faire changer une partie de ton environnement, parfois même des gens que tu aimes.
Mais si tu veux te construire une vie à ton image, à ta valeur, où les violences ordinaires sont restées dans le passé, où tu peux dire non en restant en paix avec toi même, sans anxiété, sans peur d'être rejetée ou abandonnée, alors ce chemin est le meilleur pour toi.
Le plus difficile reste les premiers pas, les premières expérimentations. Heureusement, ils sont soutenus par les premières découvertes de qui tu es vraiment, de ton essence propre, débarrassée de tout ce qui l'encombre (étiquette, éducation, injonction à être, croyances).
Et la bonne nouvelle, c'est que tu n'es pas obligée de vivre ce chemin seule.
Mon travail est justement de t'accompagner à sortir de la matrice qui te tient enfermée.
Ton degré de liberté réel d'être toi est bien souvent plus bas que ce que tu ne le penses.
On en parle ensemble ?
As-tu déjà rejoins ma page d'artiste ? Le lundi, c'est le jour du poème illustré, je mettrais le nouveau dans la journée, pour ne pas le rater, clique sur le lien et like ma page et abonne toi ;)
https://www.facebook.com/profile.php?id=61550870682279
Emma Eyes Artiste Un moment d'art, l'art d'un moment, mes coups de crayons, mes pensées, mes mots, mon actualité
Mais qu'attends-tu donc pour exprimer ta vérité ? Pour percevoir que non, des rails comme ceux là ne permettrons pas à ton train de vie de te mener à bon port ?
La vie est un voyage que tu n'es pas obligé de vivre en faisant du stop, tu as le droit de le faire avec un moyen de locomotion à toi, confortable, stable, rapide, agréable . Ça n'enlèvera les nids de poule de la chaussée mais tu les sentiras bien moins.
Oser exprimer ta vérité sereinement, te montrer vulnérable sans te sentir en danger et demander de l'aide ne fait pas de toi une personne faible, cela fait de toi une personne courageuse consciente qu'elle a des limites. Cela te permet de ne pas être dans une forme de violence vis à vis de toi.
Redresser des rails, ou construire de nouveaux rails fonctionnels à côté est possible.
Tu penses pouvoir rouler sur tes rails comme ça encore combien de temps ?
On en parle ?
Je peux t'aider à reprendre tout ça pour que tu retrouve un état de marche optimal.
Connais-tu ce groupe ?
Il y règne bienveillance, sororité et guidance pour te soutenir sur ton chemin de vie.
Tu y trouveras de quoi être guidée, de quoi réfléchir, de quoi introspecter, tranquillement, à ton rythme.
C'est sur fb, un espace safe et gratuit rien que pour toi.
C'est par ici :
https://m.facebook.com/groups/emmaeyes/?ref=share
On se retrouve dans 1h00 !!!!!
On y est !!!!
Dans quelques heures on sera ensemble pour décrypter ce qui t'empêche de dire non aux autres et oui à toi.
Le comprendre est un pas de géant dans ton évolution.
Réussir à percevoir où et comment les violences ordinaires impactes ta vie, comment en sortir, d'où elles viennent.
On parle de tout cela ce soit.
Tu peux encore t'inscrire, n'hésite pas.
Je te mets le lien en commentaire.
Elles sont partout, souvent, trop, visibles ou non.
On en parle lundi lors d'une soirée exceptionnel .
# chemindevie
Les violences ordinaires,
Elles sont un véritable fléau de notre époque, plus ou moins visible, plus ou moins reproduite bien malgré nous, un mot, un geste qui nous échappent, que nous reproduisons.
Mais surtout, un mot, un geste, que tu as reçu, une situation que tu as vécu, une , plusieurs fois et qui a ancrée en toi de véritable blessure pouvant aller jusqu'au traumatisme.
Ce n'est pas si simple de les valider parce que la société nous renvoi souvent que :
« ce n’est pas si terrible que ça »
« tu prends tout mal »
« tu n’en n’es pas morte »
« d’autre n’en ferai pas tout un plat »
« qu’est-ce que tu peux susceptible »
« tu n’as cas être moins sensible aussi »
« fait ce qu’on lui demande »
« ça ne va te tuer quand même...»
Non, peut être pas... mais à l'intérieur ce la te détruit, silencieusement et te fait avoir toi aussi des comportements qui ne sont pas sains, ni pour toi, ni pour ceux que tu aimes.
Je t'offre une soirée spéciale lundi 22 janvier à 20h30 pour que l'on en parle ensemble.
Je suis en feu, en joie !!!!!!
On y est !!!
C'est lundi ! Oui oui, dans 3 jours !!!
Je te prépare cette soirée depuis des semaines ! et ça y est, elle est là!
On va parler de te dire oui, de te choisir, de savoir dire non bien sur, mais avant tout, on va parler de toi, de là où tu en es dans ta vie, de ce que tu as besoin, envie de faire évoluer. De ce qui est impératif de faire évoluer pour toi, pour ta paix intérieure, ta santé mentale, pour avoir des relations saines et épanouissantes.
Qu'est-ce qui t'en empêche ? Suit bien mes posts aujourd'hui, je vais tout te dire.
Regarde dans le premier commentaire pour pouvoir t'inscrire
Je te souhaite le meilleur
Mais whaou !!!!
Il se passe des choses des choses incroyables en ce moment dans le monde et dans ton monde aussi j'en suis sure.
Les énergies s'accélèrent, t'incitent à te connecter en profondeur à qui tu es, à te délester de ce qui ne t'est plus utile, ce qui t'entrave, ce qui te blesse.
Il est temps de faire la paix avec toi-même et ton histoire. Il est temps de vivre pour toi.
Il est temps de te créer de nouveaux repères pour diminuer ton stress, ta fatigue, retrouver un sourire et une énergie durable ! Comment, en renouant avec qui tu es vraiment !!! en arrêtant de te sur-adapter à ton environnement pro, perso, famille, amours. le temps de déconstruire tes anciens repères pour te créer un nouveau système de fonctionnement qui te correspond est venu.
Ta santé mental le vaut bien non ?
Imagine, un monde ou tes relations sont saines, fluides, épanouissantes ? Un monde ou ton stress, tes doutes s'envolent aussi vite qu'ils sont venus ?
Et si on se prenait une soirée pour parler de tout ce que cela te permettrait, de ce que cela changerai concrètement à ta vie et de comment je peux t'y accompagner ?
Si tu regardes en toi et dans ta vie, qu'est-ce qui serait le plus important pour toi de changer ?
Qu'est ce qui impacte le plus ta santé mentale et tes relations ? Qui entrave tes choix ?
#
Des expériences toxiques qui bouffent tes relations
Il est des expériences de vie qui ancrent en toi des croyances, des limites, des blessures qui peuvent t’impacter, plus ou moins consciemment, jusqu’à la fin de ta vie, générant une floppée de comportement qui ne te font pas du bien.
Les 2 plus grands impacts qu’elles ont sur toi sont :
Sur ta santé mental
stress, anxiété, angoisse, dépression, doute envahissant, dérèglement du système nerveux, anxiété social, repli en soi, autojugement, difficulté à prendre soin de toi, à poser des limites, à te dire oui
Sur tes relations aux autres (toutes les relations)
Syndrome du sauveur, autovictimisation, comportement intrusif, passif agressif, sur adaptation, contrôle, difficulté à dire non,
Tu portes le poids de la responsabilité de la vie des autres sur tes épaules et tu as tendances à leur demander de prendre la responsabilité de la tienne. Cela ne peut pas fonctionner. Alors tu réagis…
Et un cercle vicieux s’installe dans tes relations, des schémas qui se répètent et une paix intérieure qui s’enfuit au moindre grain de sable dans tes rouages.
Tu connais ça ? raconte nous en commentaire, tu verras, tu n’es pas seule.
Je suis adulte, je ne sais pas dire NON
Ou en tout cas, pas sainement, pas en me sentant en paix à l’intérieur de moi.
Bien sûr, je dis non à plein de choses, mais avant tout, je me dis non à moi-même. Je ne sais pas connaitre et respecter mes limites. Je ne sais pas faire la différence entre ce qui est bon pour moi et ce qui ne l’est pas.
J’ai cette croyance ancrée profondément ancrée que les autres savent mieux que moi ceux qui est bon pour moi. Alors je suis influençable, très influençable. Je suis prête à tout pour avoir un peu d’attention. Je mendie l’amour et l’affection.
L’environnement dans lequel j’ai grandi fait que je ne sais pas faire la différence entre attention, affection et amour, je mélange tout et je vis dans une grande dépendance affective.
Je prends les devants sur les besoins des autres, pour qu’ils me remarquent, me gardent auprès d’eux, m’aiment, je peux en être intrusive. Je me fâche si les choses ne vont pas comme je veux, je peux être vraiment têtu derrière cette façade , car oui, je vis avec une façade, une carapace sensée me protéger de l’extérieur.
Je vis comme un petit animal blessé tout ce qui est relationnel. J’essaie de trouver de la paix et de l’amour mais je suis un puit sans fond. Alors je me plains, je pleure, je supplie, je mendies…
Mes relations ne sont pas saines, ni dans le cadre familial, ni amical, ni amoureux, ni pro.
Je vais passer des années comme ça, à côté de moi, sans me connaitre mais affirmant haut et fort que je sais ce que je veux. Mais comment savoir ce que l’on veut quand on n’est pas soi-même mais qu’on l’ignore ? On veut de travers dans ces cas-là, on veut à côté de la plaque, à côté de sa plaque.
Il me faudra plusieurs thérapies et des années à travailler en développement personnel pour en prendre conscience et commencer de changer de vie, un pas après l’autre.
J’ai passé cette dernière décennie à ça. A me guérir, à m’apprendre, à m’aimer.
Même si parfois, ça se crispe un peu en moi et que l’anxiété m’envahi, j’ai appris à dire non, je me respecte et j’exige des autres le respect. Je pose mes limites et je m’autorise à choisir mes relations, mes projets, mes activités, quelqu’elles soient. Les gens qui font partie de ma vie respectent mes valeurs ou n’en font pas partie.
Mon système nerveux est régulé, mon syndrome de stress post traumatique complexe est endormi. Je ne cherche plus à sauver le monde ou le faire agir suivant mes idées. Je laisse les autres prendre la responsabilité d’eux-mêmes et ma paix intérieure passe en premier.
Je suis heureuse et je m’aime.
C’est un chemin long, parfois difficile, parfois impossible à continuer seule sans être accompagnée, mais ce qu’il faut retenir c’est que c’est avant tout un chemin qui existe, et que ce chemin vers soi-même, vers son propre amour et son autonomie affective est le plus beau de tous.
C’est un acte d’amour pure envers soi.
Maintenant, je suis adulte, je sais dire NON , je suis en paix.
J’ai 17 ans, et tu ne m’as rien demandé…j’aurais dit NON
J’ai bien grandi, je suis lycéenne, je découvre les joies des sorties sans les parents, de la vie associative, du flirt.
Mais ce soir-là, je ne suis pas en mode groupe d’ados, je suis avec l’harmonie municipale de la petite ville où j’habite pour une soirée très familiale. On a donné un concert puis repas festif. Je ne sais plus dans quel cadre… et quel importance cela a, aucune.
A la fin de soirée, avant de repartir, je fais le tour de mes collègues de musique pour dire au revoir, un petit groupe par ci, un autre par là. L’ambiance est légère, gaie, parfois un peu imbibé pour certains mais j’ai l’habitude, ça arrive souvent et je suis en sécurité avec eux.
Sauf que….
Sauf que toi, l’homme mature de bien20-30 ans de plus que moi, tu étais seul à coté de la scène, coté loge pour ranger tes affaires. Je vais naturellement te dire au revoir, comme à tous. En t’approchant de moi, sans que j’ai le temps de réagir, tu mets une main derrière ma tête et ta langue force ma bouche. Je t’ai repoussé aussi fortement que le sentiment de dégout qui m’a envahi, violement, brusquement. Et le pire dans cette histoire qui n’a durée que quelques secondes à peine… c’est cette phrase que tu as osé me dire juste après : « c’est pas grave, t’inquiètes pas »….
Elle résonnera longtemps à mes oreilles avec ce relent de dégout pour l’accompagner et la sensation de sa moustache contre ma lèvre supérieur.
Alors si c’est grave, s’introduire dans le corps de quelqu’un de force sans son consentement est grave, mais à l’époque, on en parlait pas…. Déjà que maintenant c’est pas encore le top. Ce n’est le début, n’ayons pas peur des mots, le premier pas vers un viol.
Cela me met en colère, cela m’insupporte et je n’aurais de cesse de le dénoncer.
Et ce qu’en dirons les autres, hommes ou femmes, c’est ce que l’on appelle la culture du viol et qui est encore très, trop répandue :
- Il a pas fait exprès, il avait trop bu
- Il n’a pas pensé à mal
- Allez, c’est bon, fait pas d’histoire
- Passe à un autre chose un peu, il t’a pas violé quand même
Ce genre de phrase musèle la personne plus surement que n’importe quel bâillon et renforce le fait du droit des hommes sur de très jeunes filles, le droit de cuissage a encore la vie bien dur .
La aussi, mon droit de dire NON est bafoué, mon intégrité est bafoué et la possibilité d’en parler est réduite à 0.
Depuis que j’ai déverrouillé ma parole, je n’aurais de cesse de dénoncer ces violences, ces situations anormales où l’on exige des femmes, des jeunes filles, des fillettes de se taire pour ne pas faire de vague, pour que rien ne se sache, rien ne change.
J’ai grâce à mes réseaux et internet un espace de parole, un espace où la sororité, le respect et la bienveillance sont des valeurs sur lesquelles je ne transige pas.
je te les offre, toi qui n’a pas pu ou oser dire non,toi qui ne savait pas comment réagir, toi qui a goûter au goût amer de la sidération, toi qui n’as pas eu cette espace de parole ou le non-jugement est maître et où ta parole n’est pas remise en cause.
Tu as aussi vécu des évènement de ce genre où sous prétexte que tu es une jeune fille, voir une fillette, un femme..., un homme s’autorise des comportements déviants en tout impunité ?
Combien sommes-nous à avoir des vécus similaires, dans le silence et le secret de notre cœur meurtri ?
Profite de cette espace, ici en commentaire, ou envoie moi un message, ouvres ta parole et fais un pas de plus vers ta libération.
J’ai 12-13 ans, je n’ai pas le droit de dire non
Comme toute les jeunes filles, je grandis, la puberté s’approche et mon corps change.
Je ne sais pas comment j’ai vécu cette période de façon précise. La grande majorité de mes souvenirs d’enfants est dans un lieu fermé à clé au fond de ma mémoire…et je n’ai pas la clé. C’est un mécanisme puissant de protection que le cerveau met en place quand les souvenirs, les évènements sont trop douloureux et traumatisants. Il nous les fait oublier pour que l’on puisse continuer notre chemin.
J’étais donc dans cette période ou mon corps de petite fille s’estompait pour laisser place à celui de la femme que je serais un jour.
Un soir, en rentrant du boulot, mon père me donne un paquet, ma mère est fière… Elle me demande d’aller l’essayer, pour voir si cela m’allait… et de venir au salon montrer à mon père et à mon frère comme il m’allait bien .
Une fois de plus, outre la notion d’injustice, de colère, de trahison de ma mère, ce qui a primé c’est la honte. Honte de devoir m’exhiber, de mon montrer à moitié nu devant les hommes de ma famille.
Ce moment, de choisir ma première lingerie de femme, mon premier soutien-gorge, j’en rêvais, aller dans les rayons de femmes, regarder les couleurs, choisir, m’imprégner de ce que serait ma vie avec des lingeries.
Mais non, une fois de plus, ma mère m’exhibait pour satisfaire sa part exhibitionniste et le pendant voyeuriste de mon père, et hors de question pour elle que je refuse, je n’avais pas le droit de dire non.
Alors je l’ai fait, je suis allé montrer comme il m’allait bien, je me suis enterrée encore plus profond à l’intérieur de moi avec pour seul vêtement la honte.
Ce sentiment qui me collera à la peau jusqu’il n’y a pas si longtemps.
Il est des cadeaux qui sont des poisons.
Vous avez déjà reçu des cadeaux-poisons ? Des cadeaux qui vous mettent plus bas que terre dans votre intérieur, qui vous blesse profondément , sous couvert que c’est « pour te faire plaisir »?
Une fois de plus, l’attention est lié à une exhibition de mon corps, une s3xualisation.
On entend régulièrement parler d’inceste ou de parents incestueux. Il est plus rare et méconnu d’entendre parlé de parents incestuels. Je vous expliquerais la différence dans un autre poste. Mais la plus grande c’est que être incestuel, c’est légal.
As-tu déjà vécu des moments où les maltraitances que tu vivais étaient pourtant, malgré tout, tout ce qu’il y a de plus légal ?
C'était le jour J, 1 an déjà !!! j'en ai le cœur qui bat en y repensant ❤ .
Mes activités artistiques sont maintenant sur une page qui leurs sont dédiées :
https://www.facebook.com/profile.php?id=61550870682279
J’ai 9 ans et je suis moche
Cela faisait des années que je rêvais d’avoir les cheveux longs sans en avoir le droit… rappelez-vous mon premier post : mon corps ne m’appartenait pas ( https://www.facebook.com/photo/?fbid=407458175127620&set=a.185039910702782 ). Ma petite sœur avait le droit d’avoir de long cheveux parce qu’elle…. Elle était jolie…..
Pas besoin que je vous écrive le sous-entendu si ?
….J’ai grandi avec ça, avec cette idée que je n’étais pas belle, que je n’étais pas assez…. et que je ne méritais pas de pouvoir choisir, alors je me suis cachée encore plus.… j’ai enlevé encore plus de féminin en moi, sur moi, inconsciemment.
9 ans, c’est plus l’âge où je me suis rebiffée, où j’ai crié stop et où, en réaction j’ai coupé, ressemblant tellement à un garçon que dans les magasins, les vendeuses me disaient « bonjour jeune homme »….A l’époque, l’ouverture de conscience sur les genres était bien loin d’avoir commencée et les petites filles devaient ressembler à des petites filles…
A partir de là, je suis entrée je suis entrée dans une période difficile, plus enfant, pas adolescente, mal dans mes baskets, plutôt isolée. Je n’ai jamais eu beaucoup d’amie à l’école, là, j’avais juste des connaissances…. Il me faudra attendre la 4ème pour découvrir ce qu’est l’amitié.
Pendant ce temps, mon père continuait de me prendre en photo, habillée, mais avec des pauses, des attitudes de séduction. Je ne connaissais que ça, je m’y prêtais de bonne grâce, j’avais l’attention de mon père. Je ne connaissais pas d’autres moyens d’avoir de l’attention… et je la confondais avec affection. La notion d’amour m’était totalement inconnue.
Mais revenons à mes 5- 9 ans, je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans ma vie entre ces 5 ans et demi et ces 9 ans, mais c’était suffisamment traumatisant pour me donner des comportements extrêmement préoccupant pour tout adulte qui m’aurait un tant soit peu regardé réellement. Mes enfants auraient de tels comportements que j’aurais de suite consulté.
Sans amour, sans tendresse, sans attention autre que dévalorisante et humiliante, j’ai grandi comme j’ai pu.
Je ne saurais jamais ce qui m’est arrivé réellement et je suis ok avec cela aujourd’hui. (il m’aura fallu beaucoup et temps et de travail sur moi pour cela)
Mon corps était devenu mon ennemie, m’occuper de lui était devenu impossible, mon hygiène était au plus bas.
Ces comportements se sont arrêtés à force d’humiliation maternelle…ma mère racontait haut et fort à qui voulait bien l’entendre ce que… je cite … « je lui faisait subir ». Les humiliations répétées et les coups ont eu raison de ces comportements.. mais à quel prix !
S’éloigner de son corps jusqu’à ne plus pouvoir prendre soin de lui est un signe d’alerte qui ne doit pas passer inaperçu quelque soit l’âge de la personne. C’est un appel au secours, un indicateur d’un profond mal être.
As -tu déjà eu des périodes dans ta vie où prendre soin de toi était devenu très couteux en terme d’énergie ?
Comment as -tu réussi à faire changer les choses ? As-tu trouvé du soutien, une oreille bienveillante auprès de laquelle tu as pu te confier ?
Dans ces moments-là, on entend souvent :
- Tu as vu dans quel état tu es !
- Tu pourrais faire des efforts
- C’est pas compliqué quand même
- Tu n’as pas honte ?
Pourtant si, ça peut être compliqué, très compliqué même, quand à la honte, avec une éducation comme j’ai reçu, c’était ma compagne de voyage. Tout en moi était honteux, alors je me cachais.
40 plus t**d, j’ai appris et j’aime prendre soin de mon corps, à ma façon, à mon rythme et je le remercie pour ce qu’il me permet de vivre. Je n’ai plus honte de moi, j’ai découvert ce qu’est d’être fière de soi et je le suis. Et j’ai les cheveux longs, depuis mes 16 ans.
Je garde quand même, depuis tout ce temps, un bon stress à chaque fois que le coiffeur approche les ciseaux de ma tête… si jamais il coupait trop court… on ne sait jamais…., alors je n’y vais pas trop souvent…
Ce stress restera en moi comme une cicatrice qui vient me gratouiller de temps à autres. Je la regarde avec compassion et bienveillance, je sais pourquoi elle est là.
Ces petites remarques, je les appelle des phrases assassines. Des petites phrases qui sous couvert d’être soi-disant anodine vous marque pour une vie entière, à une profondeur bien plus dense que l’endroit où elles ont été portée. Ma mère ne parlait que de cheveux, la petite fille que j’étais à compris qu’elle parlais de moi entièrement, dans mon essence même.
Arrives-tu à regarder tes cicatrices de vie sans te juger ? En les aimants pour ce qu’elles représentent ?
Les miennes me rappelle à quel point j’ai grandi, évolué et comment je m’en suis sortie, comment j’ai guéri.
Qu’est-ce que cela changerai à ta vie si tu y arrivais ?
J’ai 5 ans et demi, Et j’ai dit NON !
C’est l’été dans cette grande maison familiale de mon grand-père, dans le beaujolais.
On s’y retrouve en famille, le jardin est immense et le tas de sable avec ses seaux et ses pelles est accueillant.
Il y a ces haies de rosiers en fleurs, roses, pas loin de la porte fenêtre de la salle à manger.
Tout respire le calme et la vie idéale.
Sauf que…
C’est ce jour-là que mon père a décidé de nous prendre en photo, ma sœur et moi, derrière ces belles fleurs de roses. Nous étions en maillot de bain et l’exercice était…. Normal…. On se devait de poser pour que mon père nous prenne en photo et à cette âge-là, cela faisait partie des habitudes de vie de la famille.
Sauf que….
Mon maillot de bain n’était pas beau sur la photo, il faut l’enlever !!!
J’ai dit non, comme j’ai pu, j’ai répété, j’ai redit non, je n’ai pas fléchit !!! alors il est parti chercher de l’aide, ma mère, le parent autoritaire est venu à la rescousse et mon non s’est retrouvé balayé en un tour de main.
Je me suis retrouvée nue, derrière ses rosiers, au bord des larmes, en colère…
C’est le premier souvenir que j’ai ou mon consentement a été bafoué, piétiné…et ce ne sera que le premier d’une longue série, trop longue série.
Il ne s’est rien passé de bien particulier dans les faits, rien d’illégal, pour ma petite sœur bien plus jeune, la notion de nudité et de pudeur n’existait pas encore et elle était tout heureuse de se mettre nue.
Et puis, dans certaines familles, on vit relativement nu, il n’y a pas de tabou…pas dans la mienne.
Et ce qui pourrait paraître anodin à générer en moi en vrai traumatisme : mon corps ne m’appartenait pas ! à l’âge ou justement on découvre l’inverse…
J’ai ensuite séparé ma tête de mon corps, mes pensées de mes ressentis et surtout, surtout !!!!!
J’ai arrêté de dire non, puisque mon non n’avait pas de valeur, ou alors je l’ai hurlé dans une sorte d’explosion violente.
J’ai arrêté d’avoir confiance dans les gens que j’aimais, j’avais été trahi par ceux censé me protéger…alors j’ai cru que c’était ça l’amour…. Se sentir mal et pas respecté.
Vous imaginez facilement le type de relation que j’ai pu avoir ensuite….une fois adulte.
Je viens de passer 10 ans à travailler sur moi avec une très grosse accélération depuis 4 ans.
Aujourd’hui, je sais dire non, j’ai appris, je sais m’affirmer, même si parfois ça se contracte dans mon ventre, je le fais, j’ose et la grande majorité du temps, cela se passe très bien, je suis écoutée, entendue, respectée. Dans quelque cadre que ce soit.
Ne plus savoir dire non ne se cantonne jamais à un domaine de vie, ça infuse de partout.
Et quand j’étais à bout de ne pas avoir poser mes limites, je craquais, je criais, j’allais dans des comportements ni safe ni respectueux de moi et je me faisais du mal, si les autres ne m’en faisaient pas.
J’ai 5 ans et demi, je ne le sais pas encore mais je vais passer les 40 prochaines années à me faire du mal ou aller avec des gens qui m’en feront.
Je passerai 40 ans à ne pas supporter la couleur rose, le mot rose, la fleur rose…et d’ailleurs plus t**d, les fleurs en général.
Je vais passer 40 ans avec ma tête séparée de mon corps.
Et surtout, je vais passer 40 ans à avoir honte de moi.
Depuis 5 ans maintenant, je me fais du bien, et je vais avec des gens qui me font du bien. J’aime les fleurs, j’aime le rose, j’aime les roses.
As-tu vécu des expériences similaire, ou ton NON a été bafoué ? Veux-tu que nous en parlions ensemble ? Tu me racontes ?
Pourquoi un tel impact sur moi alors que rien d’énorme ne s’est passé, rien d’illégal, rien de « répréhensible » ?
Parce que l’invisibilité rend les choses indénonçables (déjà que l’on sait bien que lorsque c’est dénonçable c’est un sacré parcours du combattant qui rajoute un traumatisme au traumatisme originel).
Parce que ça n’a pas été le seul moment difficile de mon enfance et que l’effet de répétition est dévastateur.
Ce que je vivais était nié par tout mon entourage :
Parce que « ce n’est pas si terrible que ça »
Parce que « tu prends tout mal »
Parce que « tu n’en n’es pas morte »
Parce que « d’autre n’en ferai pas tout un plat »
Parce que « qu’est-ce que tu peux susceptible »
Parce que « tu n’as cas être moins sensible aussi)
Parce que « regarde ta sœur, elle au moins, elle fait ce qu’on lui demande »
Voilà pourquoi on finit par se taire, se couper de soi, vivre dans sa tête, ne plus oser, ne pas dire non, n’avoir que des repères extérieurs à soi pour tenter de plaire à tous et à chacun et tenter de moins subir.
IL est possible de changer ses repères, de sortir de ce cercle infernal, de retrouver le lien à soi, la confiance en soi, le droit sur son propre corps.
Qu’est-ce que cela te permettrait
si tu découvrais qu’il existe une façon d’y arriver ?
Si comme moi tu reprenais confiance ?
Tu osais dire non, t’affirmer, décider de ce qui est bon pour toi ?
Si tu retrouvais ta capacité à choisir pour toi et plus à subir les choix des autres ?
Comment serais ta vie ?
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