Symbiose entre votre chien & vous

Un article clair et à jour sur le chevauchement !!!

Pour les chiens "Le présent a l'ombre du passé et l'anneau de l'avenir".

- LE NON DÉCLENCHEMENT -

Si votre chien est réactif face à ses congénères et que votre éducateur le place en situation de déclencher afin que vous puissiez agir, il est urgent de changer de professionnel.

Si votre enfant est phobique des chiens et que son pédo-psychologue vous conseille de l'emmener dans un cours collectif d'éducation canine afin que vous puissiez lui prouver qu'un chien c'est gentil, il est urgent de changer de professionnel.

Faites confiance aux professionnels du coaching qui vous disent que le salut n'est pas dans "le déclenchement pour travailler" mais dans l'extinction du déclenchement par le distancement, l’observation et la modification des contextes déclencheurs.

Rien n'est pire que l'approche frontale. Elle sensibilise, elle conditionne, elle aggrave.

L'objectif à terme n'est pas que vous ayez le pouvoir d'empêcher votre chien de déclencher. L'objectif est que votre chien ne déclenche plus de lui-même parce qu’il en fait le choix.
Il en prend la décision.
Et c'est dans l'intérêt des deux.
À long terme.

Maintenant, si vous demandez conseil à un professionnel de la rééducation qui refuse de faire déclencher votre chien et que vous remettez ses compétences en doute, peut-être que le problème est ailleurs. 😉

Audrey Ventura
Cynoconsult

Les livres :
- Mon chien, mon coach et moi : https://shorturl.at/cFIV1 = Des humains dans l’aventure courageuse de la rééducation de leur chien.
- Le chien, cet animal qui nous échappe : https://shorturl.at/eLNT2 = Pour mieux connaître le chien, son éthologie, sa psychologie, ses besoins, ses envies, ses lubies, sa génétique, et réussir à construire une relation stable et épanouie, avec tout ce joyeux désordre.

"COMMENT JE TRAVAILLE CA AVEC MON CHIEN?"
C'est une question que l'on entend souvent de la part des propriétaires de chiens.
En fait le "travail" bien souvent, est une étape optionnelle.
La plupart du temps, le problème se résout en observant, en laissant son chien s'exprimer, en aménageant "son monde" afin de réduire l'apparition du comportement gênants et de rétablir ses besoins (ou de les compléter).
Le travail est nécessaire lorsqu'il y a eu un (ou des) véritable.s traumatisme.s et qu'il faut presque "mécaniser" le comportement voulu pour aider le chien à le choisir systématiquement.
Quoi qu'il en soit les 3 premières étapes (observer, aménager, rétablir) prennent a minima 3 semaines (si elles sont rigoureusement mises en place) et peuvent prendre des mois selon le degré d'ancrage des habitudes ou des peurs du chien.
Je précise que se "battre" contre un comportement gênant mais NATUREL de votre chien correspond à un autre schéma car il faut créer un comportement de substitution plus attractif que son comportement "instinctif". Ou si c'est possible le laisser l'exprimer dans certains lieux ou certaines situations uniquement.

Avoir un chien, ce n’est pas "posséder".
Avoir un chien, c’est "être".
Ce n’est pas être "propriétaire".
C’est être "responsable".
Ce n’est pas être "maître".
C’est être "partenaire".
Le vrai "maître", c’est le chien.
Pas parce qu’il nous domine, mais parce qu’il nous enseigne.
Avoir un chien, c’est exister.
C’est exister pour un être qui n’a d’yeux que pour vous. Qui ne vit que pour vous.
Ce n’est pas céder à un "il est trop mignon", à un caprice ou à une pulsion.
Même s’il en faut un peu, du caprice.
Il faut être capricieux envers soi-même pour avoir le courage de sauter le pas, de se dire un jour "je ne serai plus un".
Deux, on peut l’être pendant plus de 15 ans.
Il faut une part de courage pour décider d’avoir deux ombres pendant si longtemps.
Mais avoir un chien, ce n’est pas
"je prends ce qui m’arrange".
Ce n’est pas prendre le mignon, la douceur et l’affection, et faire abstraction du reste.
Ce n’est pas demander à un animal d’être une peluche ou un robot.
C’est accepter l’imperfection.
C’est se faire à l’idée que tous les chiens ne sont pas exactement comme on les avait rêvés.
C’est s’adapter à lui autant que lui fait d’efforts pour s’adapter à nous.
C’est apprendre à le comprendre et même à l’anticiper.
C’est lâcher son écran pour lancer une b***e. C’est enlever ses chaussons et mettre ses chaussures.
C’est quitter sa couette pour sortir dans le froid et sous la pluie.
C’est ramasser des crottes, éponger des vomis ou d’éventuels pipis.
C’est aller chez le vétérinaire de nuit, un jour férié. C’est faire face aux contrariétés, de la bêtise la plus anecdotique à la douleur la plus insurmontable.
C’est dépasser les incompréhensions en se donnant les moyens de bâtir une relation forte, saine et harmonieuse.
Et digne, jusqu’au bout.
Avoir un chien, c’est avoir ce que les autres appellent des "contraintes".
Mais avoir un chien, c’est être convaincu que ce que les autres appellent des "contraintes"... n’en sont pas.
Parce que tout ce qui peut être considéré comme une contrainte est précisément ce dont le chien a besoin.
Par amour, il faut répondre à ces besoins.
Et aucune preuve d’amour sur Terre n’est une contrainte. 🐕 source internet

Pensez y !

Du changement dans les colliers pour chiens: certains seront bientôt interdits à Bruxelles Les colliers électriques, les colliers étrangleurs et les colliers à pique sur les chiens seront prochainement interdits en Région bruxelloise, ...

Le sens du mot "non" représente une négation. C'est un un concept abstrait que les chiens ne peuvent pas comprendre.

Pourquoi alors les chiens arrêtent un comportement ou ont un air piteux lorsqu'on leur dit "NON!"?

Bien qu'ils ne comprennent pas le sens, dire "NON!" d'un ton ferme et autoritaire peut faire peur au chien, et c'est cette peur qui le dissuade de produire le comportement.

Le chien peut également associer la conséquence désagréable qui suit le "non", et le dissuader ainsi de produire le comportement.

Dire "NON!" à un chien ne lui apprend pas le comportement désiré. Cela lui cause plutôt de l'incompréhension.

On peut cependant entraîner un arrêt de comportement sans avoir à faire peur au chien ou essayer de lui faire comprendre le sens abstrait du "non".

Il est donc important de faire la distinction entre entraîner la demande "non", ce qui est possible, et considérer que le chien comprend que "non" signifie la négation d'un comportement, ce qui n'est pas possible.

Dans quel contexte pourriez-vous ENTRAÎNER la demande "non"?

On me dit souvent en consultation « Mon chiot dort dans sa cage en bas, c’est ce qu’on m’a conseillé. » Certaines personnes m’avouent parfois aussi d’un air coupable : « Je sais, c’est pas bien, mais on n’a pas tenu, on a dormi avec lui. » Alors là, je vous dis pas, j’ai juste envie de les serrer dans mes bras !!! 😍🥳 Je me contiens, bien sûr (on n’est pas des bêtes, non mais oh !), je leur explique juste pourquoi elles peuvent se déculpabiliser et au contraire être fières d’elles, car elles ont ressenti d'instinct ce qu’il fallait faire pour le bien-être de leur chien.

Il faut savoir que quand un chiot arrive chez ses adoptants, il est encore en période d’attachement primaire, c’est-à-dire dans une période de son développement où il a absolument besoin de sa maman. Le jour de son arrivée chez vous, votre chiot perd non seulement tous ses repères (sa maman, ses frères et sœurs, l’environnement de vie qu’il a toujours connu, les odeurs et les bruits qui lui étaient familiers…), mais il est également en grand stress par rapport à sa survie : l’être d’attachement dont il dépendait lui a été enlevé !

Comme sa maman n’est plus là, cet être d’attachement dont votre chiot a viscéralement besoin, il va falloir que ce soit vous. C’est désormais à vous de lui assurer un environnement de vie où il va se sentir 100 % en sécurité. Il doit savoir qu’en cas de besoin, en cas de panique, en cas de détresse, vous serez là pour l’aider. Donc ne le laissez surtout pas pleurer comme on le conseille dans les méthodes de l’école à l’ancienne ! 😱⛔️🤮 On a aujourd’hui de nouvelles données grâce aux neurosciences et on sait que cela provoque un énorme pic de stress chez le chien, qui peut se transformer en stress chronique s'il est répété.
Tout ce que votre chiot apprendra si vous le laissez pleurer, c’est qu’en cas de détresse, il n’a plus personne pour venir à son aide et qu’il a donc raison de stresser. Non, votre chiot ne fait pas de caprice : un chiot qui pleure est en stress et a besoin d’être rassuré, c’est ce que fait sa maman et c’est ce que nous devrions tous faire une fois que nous la remplaçons.

Rappelez-vous que votre chiot est un bébé, et qu’il ne vous connaît pas encore, il ne connaît pas votre maison, il ne connaît pas les odeurs et les bruits qui l’entourent, autant de choses qui s’ajoutent à son stress de départ. Sans compter que s’il est en cage, il est privé de sa liberté et ne peut ni fuir, ni rejoindre son nouvel être d’attachement si quelque chose lui fait peur. Il est seul et livré à lui-même. Rassurez-vous, votre chiot ne va pas développer de mauvaises habitudes ni un hyper-attachement : il a simplement besoin d’être rassuré et d’apprendre peu à peu à dormir seul si c’est ce que vous souhaitez.

Comment faire alors ?
👉 Les premières nuits, mettez son panier dans votre chambre ou dormez avec lui dans le salon si vous voulez vraiment éviter. Vous pourrez ainsi le rassurer quand il pleure, le faire sortir si besoin (il n’est pas encore capable de se retenir toute une nuit) et il se rendormira apaisé (et vous aussi !)
👉 Au fil du temps, votre chiot va se sentir de plus en plus à l’aise dans sa nouvelle maison, vous allez développer une vraie relation avec lui et il saura qu’en cas de besoin, vous serez là. Vous pourrez alors petit à petit reculer son panier pour l’amener, nuit après nuit, vers l’endroit où vous aurez décidé que votre chiot allait dormir.
👉 Il n’y aura plus de pleurs, plus de stress, et une belle confiance pourra se créer envers vous, son nouvel être d’attachement.

Pssst ! Ça marche aussi quand vous adoptez un chien adulte, car changer d’environnement de vie est stressant pour tous les chiens. Personnellement, j’ai dormi en bas avec ma chienne Inna, adoptée à 5 ans, les 7 premières nuits après son arrivée. La 8e nuit, je me suis endormie dans mon lit et elle au salon, mais elle s’est réveillée et a pleuré durant la nuit. Je suis donc descendue la rassurer et suis restée près d’elle (ok, j’avoue, avec un gros doute sur l’efficacité de cette méthode 🥴🥱). La 9e nuit et toutes les suivantes, chacune a dormi dans son lit, et je n’ai plus dû descendre la rassurer 😊🥳🤫
Aujourd’hui, les seules fois où Inna pleure encore la nuit, c’est quand elle est malade ; je descends alors lui ouvrir la porte du jardin et quand elle rentre, je remonte et tout le monde se rendort apaisé. Jamais Inna n’a pleuré par caprice pour me faire redescendre, ja-mais ! Et pour votre chien, ce sera tout pareil 😉

Un chien produit un comportement X
S'il peut le reproduire il va le renforcer et ce comportement s'inscrira dans son cerveau.

👉 La répétition d'un comportement, entraîne la construction d'un chemin neuronal.

👉 À l'inverse, l'impossibilité de répéter le comportement X, va affaiblir le chemin neuronal et entrainer l'arrêt ou la diminution du comportement.

C'est pour cette raison, qu'au lieu de se battre pour faire stopper un comportement non souhaité chez le chien et de créer de mauvaises associations ou d'abîmer une confiance, il suffit simplement d'empêcher, un certain temps, que le comportement puisse se produire pour le faire disparaître.

A cela on pourra rajouter le fait de remplacer ce comportement gênant par un autre. 😉

Le chien simplement

LE CONCEPT DE PROMENADE: UN PROBLEME DE TERMINOLOGIE?

"Je ne comprends pas, pourtant il a une balade le matin et une le soir!"
"Je le promène tous les jours pourtant pendant au moins une heure!"

Oui, mais COMMENT le promenez-vous?

Si on met de côté les éventuels problèmes de réactivité (roulant, congénères, environnement bruyant...), le CONCEPT même de ce qu'EST une promenade semble être au coeur du débat.

En effet, plus on observe les gens promener leur chien, plus on se rend compte qu'il y a un FOSSE entre ce que les gens conçoivent comme une "promenade" et ce qui est une "sortie flair" pour leur compagnon à quatre pattes.

Dans l'imaginaire humain, la promenade c'est un moment de détente sans pression, si possible visuellement attractif, à un moment agréable de la journée et météorologiquement plaisant. C'est suivre un circuit balisé, en un temps donné, sur une distance évaluée à l'avance. Le chien doit suivre, souvent attaché à une laisse de moins de 2m qui l'empêche de flairer vraiment, tiré en arrière s'il va trop vite, traîné s'il s'attarde sur une odeur.

Maintenant une sortie flair pour un chien adulte en bonne santé, qu'est-ce?
C'est sortir, peu importe le moment à l'exception de quelques conditions météorologiques exceptionnelles (pluie battante, canicule, froid extrême...). C'est suivre des pistes, des odeurs, quitte à faire des cercles, des petits demi-tours. C'est traverser régulièrement pour suivre une piste intéressante, s'arrêter parfois plus d'une ou deux minutes sur une odeur.

La conception humaine mène trop souvent à la frustration du chien, plutôt que d'avoir satisfait un besoin de notre compagnon nous n'avons fait que créer un surplus de frustration.

Alors comment on passe de la "promenade" humaine à la "sortie flair" du chien?
Si vous n'avez pas la possibilité de sortir votre chien en libre ou en très longue longe (15m) dans des lieux type terrain vague, prairie, clairière, bois, voici quelques idées:

--> sortir à des horaires avec peu de circulation
--> sortir dans des lieux "intéressants", si possible avec des bandes herbeuses/ végétales
--> privilégier le flair du chien quitte à raccourcir le circuit si le budget temps est limité
--> suivre le chien plutôt que d'imposer notre circuit
--> mettre le chien en longe de 5m, apprendre à gérer la longueur de la longe selon la dangerosité des lieux

Comme souvent, c'est l'observation de votre animal qui vous guidera le mieux dans ce qu'il préfère et ce qui le satisfait le mieux. Lorsqu'on leur donne de l'autonomie, on apprend toujours de nouvelles choses sur nos animaux. Soyez attentifs!

Bonnes sorties flair!

***Une éloge du silence***

Le chien s'exprime la plupart du temps en silence, bien sûr certains aboient plus ou moins fréquemment en complément lorsqu'ils vivent une émotion forte, mais ils communiquent énormément avec des gestes, postures et attitudes. Que ce soit vis à vis de leurs congénères, mais également de nous et de l'environnement.
Le chien est un être de silence lorsqu'il est bien, calme, apaisé, détendu.
Son monde est essentiellement olfactif et visuel.
Paradoxalement, l'humain d'aujourd'hui vit souvent dans un monde très bruyant, avec une surenchère d'informations difficiles à trier. Nous avons pour beaucoup besoin de retrouver ce silence et cette paix, celle qui nous aide à nous reconnecter à la nature, et c'est souvent cette recherche qui nous a fait envisager de partager notre vie avec un chien.
Malheureusement, bien souvent, nous perdons de vue cette connexion avec notre chien car nous nous noyons en paroles pour qu'il accède à nos demandes.
Ainsi, certains vont répéter 10 ou 20 fois le nom du chien dans l'espoir d'obtenir un retour près d'eux. D'autres feront la morale parfois en prêchant de vrais sermons en pensant que leur chien se repenti quand il les regarde avec les oreilles basses et yeux tristes. D'autres encore donneront un ordre tel qu'un assis sur tous les tons, du plus doux au plus énervé à un chien qui ne les regarde même pas.
Et si on accompagnait nos chiens autrement ?
Fermons nos bouches et travaillons sur notre posture, notre intention, notre regard, nos gestes.
Anticipons nos demandes implicites en choisissant leurs moments. Mettons l'environnement de notre côté.
Voici quelques exemples concrets:
-Avant de donner un signal verbal à une demande, enseignons la d'abord avec le focus sur nous assorti d'une posture adaptée voire d'un geste. C'est exactement comme cela que j'enseigne le "regarde" ou "laisse" ou encore "assis" pour les personnes qui en ont besoin=> on apprend d'abord une exécution systématique du geste demandé avant d'intégrer un mot associé.
-Entrainez vous à faire des rappels silencieux : laissez votre chien partir au loin puis arrêtez vous et attendez qu'il vous regarde. Faites lui comprendre par votre posture que vous souhaitez qu'il revienne sans rien dire. Testez ce qui marche avec votre loulou =>vous pouvez reculer un peu, vous accroupir, ou vous mettre de profil ...
-Ne faites pas de sermons punitifs à votre chien. Cela n'a pour effet que de le mettre mal à l'aise face à un flot de paroles qui ne signifient rien pour lui que votre mécontentement dont il ne fait pas le lien avec l'erreur passée qu'il a faite selon vous. Si vous êtes trop énervés, vous pouvez vous isoler le temps que ça redescende.
-si votre chien ne réalise pas ce que vous lui demandez tout de suite: assurez vous d'abord qu'il est à votre écoute avant de lui demander (sinon vous vous mettez tous les deux en échec) , donc travaillez le focus sur vous. Assurez vous qu'il comprend et sait ce que vous attendez de lui: vous lui demandez peut être quelque chose qu'il ne maîtrise pas ou alors dans des conditions trop difficiles (distractions, trop de distance ....)
-Travaillez sur vos intentions : essayez de faire transpirer vos désirs à travers vous. Croyez très fort en la capacité de votre chien de réussir. Visualisez votre chien passer calmement non loin d'un congénère alors qu'il est réactif....
-Essayez de temps à autre des petits moments qui renforcent votre lien sans aucune parole : sieste ensemble dans le canapé, massages, balade silencieuse ....
Apprécions cette connexion calme et paisible avec nos amis canins, cela ne peut que nous enrichir.

*** Prévenir ou guérir ? ***

Il y a des choses que nous nous imposons en prévention d'éventuels et hypothétiques problèmes, et qui sont de l'ordre de la contrainte sur le chien : l'empêcher de monter sur le canapé pour éviter qu'il ne se mette à grogner un jour une fois installé, mettre la main dans la gamelle pour éviter qu'il défende sa nourriture, imposer des marches au pied pour éviter qu'un jour il ne marche trop loin de vous, rappeler tous les dix mètres pour ne pas qu'il s'éloigne trop, demander des assis avant d'ouvrir les portes pour éviter qu'il vous passe devant .... la liste pourrait être longue comme le bras.
Souvent ces croyances reposent sur des principes erronés de hiérarchie entre le chien et l'humain, mais encore plus profondément sur votre peur de perdre le contrôle.
On est là au coeur de ce que j'expliquais dans ma dernière publication et qui pour moi est la CLEF de tout.
L'anticipation et la gestion de l'environnement sont une part importante de l'éducation respectueuse du chien, mais la nuance de taille c'est que l'on cherche à anticiper sur l'environnement, et non sur l'individu canin ou ce que l'on suppose de lui.
Exemple : Lorsque l'on choisit des lieux déserts pour pouvoir lâcher notre chien en liberté et sans risque ni pour lui ni pour les autres, nous agissons sur l'environnement immédiat et des conséquences réelles et non supposées => il n'a pas un rappel parfait, un endroit tranquille est adapté à son cas.

Lorsque l'on cherche à prévenir un comportement qui nous vient de nos croyances, ou de celles des autres ou de nos propres peurs, on est dans une anticipation de contrôle.
Elle n'est pas nécessaire pour le chien , et peu même devenir néfaste.

Paradoxalement, dans l'éducation coercitive ou traditionnelle, on est dans l'anticipation sur des comportements qui n'existent pas, et par contre on se met dans le traitement des simples symptômes lorsqu'on est face à de vrais comportements problématiques ou troubles chez le chien. On anticipe plus rien, on panse des plaies infectées. La source du problème reste bien là, plus ou moins enfouie.

Chercher à contrôler le vivant sur d'hypothétiques projections de nos cerveaux brimés d'humains, nous empêche d'entrer dans la connaissance de notre compagnon canin, de nouer des liens véritables et une relation fluide.
Enormément de choses se construiront ou se reconstruiront par le simple lâcher prise de notre part.
Cherchons plutôt à anticiper une relation saine, calme et soudée, en s'éloignant de ce qui nous stresse, ce qui nous rend tendu. Et contrôlons plutôt l'environnement dans la mesure du possible. Travaillons sur nos propres tensions et émotions.

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C'est le Week-End !! Profitez bien de vos loulous et du soleil !

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https://www.lefigaro.fr/animaux/comment-eduquer-son-chien-20220129

Le clicker n'est pas magique, quoique... 😊 Très simple lorsque que l'on sait l'utiliser correctement, ce petit outil fait des merveilles. Il vous permet d'apprendre un nouveau (ou de renforcer un) comportement à votre chien tout en suscitant chez lui envie, attention et réflexion. De quoi bâtir une relation en symbiose !!

Comment éduquer son chien ? L'éducation de votre chien lui permet d'assimiler les règles de conduite et les comportements à proscrire, comme une agressivité injustifiée. On distingue également différentes méthodes suivant le caractère de l'animal et les attentes du maître. Comment faut-il procéder pour éduquer son....

Toujours avoir un jouet, une b***e, un baton... De quoi aider votre loulou en sortie...

😔😔😔
LES LIMITES DE LA COMPRÉHENSION
😔😔😔

Je me trouve par hasard
dans un parc et je m’arrête à regarder les chiens et les maîtres.

L'un des chiens est visiblement mal à l'aise,
évite ses congénères et les gens, reste à l’écart, détaché du groupe social.

Peu de temps après, le même chien semble prendre du courage, il s'approche gentiment d'un autre chien, essaie de lui retirer un jouet de la gu**le mais il n'est pas autoritaire.
Les gens autour rigolent, disent:
"il veut lui voler son jouet!"
Peut-être.

Mais leur analyse s'arrête là.
Mais non: 👉 ce chien ne cherche pas de la compétition mais de l'aide.
Il n’est pas à l’aise.
Il a besoin de garder quelque chose dans sa bouche.

Il s’éloigne presque aussitôt du chien auquel il avait tenté de prendre le jouet et se met à chercher avec obsession quelque chose par terre:
un bâton, un morceau de plastique, une feuille, à ce moment-là tout irait bien et il
demande l'aide de son propriétaire, qui évidemment ne fait rien d’autre que l’engu**ler:

"Tu ne peux pas voler les jouets des autres"
devient le mood de tout le monde.

Personne ne voit autre chose.

Le chien halète, le nez au sol et essaie à nouveau, trouvant le courage de se pousser au milieu du groupe, il a repéré une bouteille en plastique par terre. Il l'attrape, se pose et commence à le mâcher:
ses muscles se détendent enfin, peu à peu sa respiration redevient régulière.
Le chien, avec cette bouteille, a trouvé sa stratégie d'adaptation.
Il l'utilise pour relâcher la tension accumulé dans ce contexte.

Il s'y ancre.

Et voilà que toujours son maître lui enlève cette bouteille presque immédiatement mais sans la remplacer par autre chose pour lui permettre de continuer à se détendre.

« Tu ne peux pas attraper tout ce qui traîne par terre »

Le chien, évidemment, panique à nouveau en un instant.
Cette fois, il saute sur quiconque se trouve à portée en poussant ses pattes de devant sur les jambes des personnes présentes, respire fortement, tire le pantalon du propriétaire.

"Le chien est un peu grossier" disent-ils.

Ils n'ont rien compris.

Aucun d’entre eux n'a pu voir plus loin.

La protection de ressource est normal!

Bien que cela soit un comportement normal et instinctif chez beaucoup de chiens, c'est tout de même un comportement qui peut être à risque dans nos modes de vies. Il est donc important de bien travailler avec un chien qui fait de la protection de ressources pour régler ce problème et éviter les risques.

Un chien fait de la protection de ressource lorsqu'il se sent menacé de se faire prendre ce qu'il convoite. Cela peut se produire avec de la nourriture, des jouets, des individus, des emplacements, etc.

Réprimander un chien qui fait de la protection de ressource est probablement la pire intervention à faire. Cela risquerait simplement d'augmenter le sentiment de menace du chien, et augmenter ainsi le risque d'agression.

On ne peut pas "ne pas tolérer" la protection de ressource. Un chien qui en fait ne le fait pas pour mal faire, c'est normal pour lui. Il faut accepter le fait que notre chien puisse se sentir menacé si on l'approche pour prendre sa ressource, ce qui est tout à fait normal, et le respecter en ce sens.

Cependant, cela ne signifie pas de ne rien faire, au contraire, il faut intervenir, mais de la bonne façon.

Cela consiste en premier lieux à éviter les situations à risque et éviter les contact avec le chien si il a une ressource. Au besoin nous pouvons faire un échange avec lui si on a besoin de lui reprendre la ressource.

Pour régler le problème, il faut amener graduellement le chien à se sentir bien et en confiance lorsqu'on l'approche pour prendre sa ressource. Cela doit se faire avec l'aide d'un éducateur compétent afin d'éviter les risques, et établir un protocole sécuritaire.

Petits paquets de Noël gourmands pour les loulous en éduc !! Il n'y a pas de raison. Joyeuses fêtes à tous !!

L'arrivée du chiot coté besoins comportementaux 😊

⚠️ Ce petit être fragile aura minimum 8 semaines à son arrivée, pas qu'il soit autonome, mais la loi l'autorise à quitter sa mère à cet âge.

Pour autant, vous accueillez un être immature, dont la croissance physique et psychique est en plein boom . 😉

🔵 Les essentiels en presque bref. 🤔😊

🔹Au moment d'aller le chercher, passez un moment à l'élevage qu'il vous associe a minima dans son environnement habituel, prenez un doudou de la bas qui permettra une transition olfactive. Demandez qu'il ne soit pas toiletté afin qu'il garde son odeur, elle constitue pour lui un repère olfactif, comme sa carte d'identité, il en a besoin pour cette transition.

Evitez d'aller le chercher le soir afin qu'il ait le temps de découvrir avant de passer sa première nuit à vos côtés.

🔹Lors du trajet si possible soyez a son contact, faites attention dans les virages, il gardera sans doute ce premier grand trajet en mémoire d'expérience.

🔹A l'arrivée, vous aurez a l'avance rangé tout le logement, rien ne traine qu'il pourrait abimer en découvrant son nouveau monde
( l'enfant le fait avec la bouche, le chien aussi lol).

🔹Vos amis, famille, voisins idéalement patienteront quelques jours avant de venir le voir qu'il fasse déjà connaissance avec vous, sa famille et son nouvel environnement et ne viendront pas tous d'un coup.

🔹Pour ce qui est des nuits, sujet récurent, ne le laissez pas seul. Il vient de quitter sa mère et tout ce qu'il connait, soyez son repère et débutez votre relation en confiance. Faites le dormir prés de votre lit, ou dormez dans le canapé à ses cotés, c'est peut être contraignant pour certains, mais le message que vous enverrez sera " tu peux avoir confiance en moi, si tu as un besoin, une peur, un stress, je suis là tu peux compter sur moi". Quoi de plus beau pour bien débuter ensemble.

🔹Vous devenez son nouvel être d'attachement c'est un rôle très important, vous serez sa base sécuritaire, la personne qui lui permet de découvrir le monde en confiance. Cela devrait se faire sur quelque jours. 😉

🔹Si vous êtes en maison, effectuez les premières sorties dans le jardin, déjà beaucoup de choses a découvrir profitez en.

Votre chiot, va avoir besoin de découvrir le monde, mais attention, il doit le faire un peu chaque jour, de façon régulière, et en douceur.

Par exemple vous n'irez pas dans un marché avec ou dans un parc rempli de 10 chiens, vous éviterez les ballades collectives a 5 chiens inconnus ou d'aller marcher a coté d'une rue très fréquentée. Allez y progressivement, c'est la qualité qui compte, on évite la peur et le trop d'un coup fait peur. 🤏✌️

🔹Si vous accueillez un chiot de petite race, pensez qu'il vit dans un monde de géant et anticipez pour ne pas le mettre en difficulté.😉

🔹Un autre point, les autres...et bien non, ce n'est par car il est tout mimi qu'il faut que tout le monde le porte ou le caresse, cela est très intrusif et peut être mal vécu.

🟣Les réprimandes physiques ou verbales ont le même impact au niveau cérébral. Que l'on tape son chien ou crie dessus, les zones activées sont identiques. Alors on va ignorer ce qui ne plaira pas et récompenser ce que l'on voudra être un comportement adapté au futur avec lui. Gronder un chien ne sert à rien sauf à le mettre dans une émotion de peur . ( et en l'occurrence de peur de vous alors que vous voulez l'inverse a savoir sa confiance).

🟣La marche en laisse : Sujet récurent aussi, cela n'est pas inné, il ne nait pas avec cette contrainte, c'est un apprentissage. Je vous conseille au début d'utiliser une longe adaptée a sa morphologie afin d'éviter toute traction et d'utiliser le suivi naturel ( qui d'ailleurs vous permettra d'apprendre le rappel ), et travaillez progressivement le marche attaché en longe puis en laisse.

🟣Le repas : qu'il mange avant, après ou au milieu, peu importe cela n'aura aucune incidence sur vous. A la rigueur plus cool avant ou pendant car ainsi occupé ou l'estomac plein vous mangerez tranquille.

🟣La propreté, en résumé, ignorer quand il fait en intérieur et félicitez dés qu'il fait dehors, sortez le très régulièrement, n'hésitez pas à faire un peu de sur place si besoin le temps qu'il "peut être fasse", il faut un temps variable pour l'acquérir, armez vous de papier essui tout et de patience ça viendra .

🟣 La solitude, grand chapitre aussi, mais pensez que le chien est un animal social, qui 'e sait pas vivre seul, il doit d'abord apprendre à être autonome, puis apprendre ensuite à rester seul, c'est un apprentissage 😉

🟣 Une parenthèse, un chien qui a peur peut se rassurer, la parole, la caresse rassurent. N'hésitez pas à l'accompagner et à l'écouter, à le soutenir et à sortir des situations où il n'est pas à l'aise, ne forcez pas chaque chose en son temps.

😉😉 Enfin , je vous redirais que lire et vous documenter sur les signaux d'apaisements ( cf libre de Turid Rugaas) sera d'une grande aide pour repérer certaines situations.

Le sujet n'est pas exhaustif , il y aurait encore beaucoup a dire 😉

Profitez bien

Lcs. Le chien simplement ©
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