AA GROUP Architectes
#Architecture | #Urbanisme | #Patrimoine #Groupement d'#agences d'architecture #engagées pour #développement #durable, #passif, #qualité d'usage.
AAGROUP, c’est avant tout une aventure humaine d’architectes passionnés, persuadés que la qualité des projets se nourrit de collaboration et de différences, réunis pour travailler ensemble à la conception de projets exemplaires, tant sur le plan architectural que fonctionnel et environnemental. Le groupe réunit 140 collaborateurs localisés sur 9 agences : Paris, Saint-Etienne, Valence, Lyon, Dijon
📢 [ÉVÉNEMENT] Architectes & Architectes d’intérieur, de nouveaux usages pour de nouvelles complicités.
Le Conseil Français des Architectes d'Intérieur - CFAI, Richard Bagur et Guillaume Grange, architecte associé et directeur de l’agence de Lyon, organisent une journée d’échanges et de rencontres le jeudi 24 octobre prochain au Domaine de Bellevue à Anse (69).
A cette occasion, Guillaume Grange et Angéline Stanislas, architecte d’intérieur CFAI, responsable du pôle Architecture d’intérieur et co-directrice de l’agence de Lyon, auront le plaisir de vous partager la naissance d’une complicité et complémentarité dans leur expertise respective via leurs réalisations communes.
Inscrivez-vous dès maintenant à l’événement : https://my.weezevent.com/evenement-34
🚧 [PREMIÈRE PIERRE]
Jeudi dernier a eu lieu la pose de la première pierre de la Maison Départementale des et de l’ de la .
L’événement s’est tenu en présence du Conseil départemental de la Drôme (La Drôme, le Département), la Ville de Valence, Conseil régional AURA : Nicolas Daragon, Marie-Pierre Mouton, Franck Soulignac, Véronique Pugeat.
Et l’équipe valentinoise d’AAGROUP avec Philippe Canivet et Caroline Faure.
Pour rappel, cet ancien siège d’Enedis racheté par le département centralisera sur 12668m² les divers services départementaux destinés aux et aux personnes en situation de .
L’accent est mis sur un parcours optimisé avec la présence d’une rue intérieure longitudinale, véritable colonne vertébrale du projet.
Une économie de 50% des émissions sera réalisée notamment par l’utilisation d’une structure sur l’ensemble des niveaux supérieurs de l’extension, par la pose de panneaux en toiture et par la production de chaleur par .
Ouverture prévue à l’automne 2026.
👏 Merci à tous les acteurs de ce projet : Léon Grosse, Ferreira Bâtiment, Ingérop, GBA&co, EODD ingénieurs conseils, REALIS MOE.
🏆 [LAURÉAT] Maison des solidarités à Meylan (38)
Très grande joie d’avoir été retenus sur un projet qui porte autant d’enjeux sociétaux et environnementaux. Un projet qui a particulièrement impliqué l’agence de Lyon derrière Daniel Schoen et Jean-Baptiste Dansette dont c’était le premier concours.
Sous le signe de la '
Dans ce projet, tout incitait à concevoir en profonde connivence avec l’existant.
▶️ L’histoire même du lieu
L’histoire du lieu est déjà une forme de renaissance : celui d’une école construite dans les années 70 qui, 15 ans après son abandon, devient la maison des solidarités de Meylan accueillant santé, petite enfance, banque alimentaire, épicerie sociale…
▶️ Moins construire (ou détruire) que "relire"
Les volumes existants sont harmonieux et différenciés. Le nouveau programme peut parfaitement venir “s’y nicher" avec intelligence et économie. Les volumes des salles de classe, par exemple, accueilleront efficacement les diverses activités de l’union de quartier. La simple démolition de deux travées sur la largeur du bâtiment afin de créer deux rues piétonnes, suffira à désenclaver le cœur d’îlot pour en faire un “cœur de quartier” aux passages multiples.
▶️ Une cuisine pour régénérer la relation
Il s’agira de permettre aux salariés de prendre leur pause, mais la cuisine accueillera également les différents membres des associations le temps d’un sandwich. Plus audacieux encore, pourquoi ne pas profiter de la proximité avec la banque alimentaire pour organiser des ateliers culinaires. Croiser au mieux les usages, pour optimiser l’essentiel d’une maison des solidarités : la relation.
▶️ Garder mémoire
La structure poteau/poutre de l’école, représentative de son époque, peut sembler répétitive et lourde. Mais la clarté et la simplicité de lecture sont là. Nous conserverons cette exostructure en la remplaçant par des poteaux bois qui garderont une rainure en écho à la concavité du poteau d'origine. La rusticité de l’ensemble sera anoblie par un matériau naturel et chaleureux : le ' . Sa production est d’un impact carbone très faible pour une très grande durabilité (jusqu’à plus de 100 ans). Étant unique par sa teinte, il amènera une vie aux façades autant qu’une belle connivence avec la finalité du bâtiment qui vise à rassembler tant de pluralité.
▶️ Réemploi in situ et recyclage
L’école a été entièrement curée de tout son second œuvre. Seuls les éléments de structure, de clos et de couvert ont été conservés. Malgré cela, deux matériaux représentent un réel gisement pour du ' et du ' . Le gravillon de protection d’étanchéité peut être lavé et réemployé sur site.
Les 15 jardinières en béton (de 2m de large…), témoins de l' des années 70 seront toutes réemployées dans le jardin partagé et à proximité de la cuisine pour servir de jardins à plantes aromatiques. Le projet prévoit aussi de solliciter des filières de réemploi, pour la fourniture de sanitaires et de carrelages.
Nous remercions la Ville de Meylan pour leur confiance.
Équipe projet : BETREC IG, TERRE ECO, VENATHEC Acoustique, RACINES IAP
📢 [VIE DU GROUPE] 𝗘𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲́𝗲...
Nous sommes très heureux d'accueillir officiellement Sophie ROGER au sein du groupe.
En tant que directrice du développement commercial, Sophie aura le beau challenge de reprendre le flambeau à Jérémie Saugues qui nous a quittés le 30 août 2024.
D’abord architecte DPLG pendant 12 ans, Sophie apprendra tous les aspects de la vie d’une d’agence et se découvrira une appétence particulière pour le suivi de chantier, la technicité et les rapports humains qu’il demande.
Une passion qui s’incarnera pleinement chez CET Ingénierie en se consacrant entièrement au développement commercial dans le secteur Sud-Est.
Pourquoi a-t-elle choisi AAGROUP ? Nous la laissons répondre 😉
«AAGROUP propose aujourd'hui des opportunités rares dans le paysage des agences françaises.
Le groupe associe la multiplicité des projets avec la multiplicité des sites. C’est un atout incroyable de pouvoir proposer à des MO une très large expertise architecturale associée à une véritable légitimité territoriale par l’ancrage des agences.»
📰 [PRESSE]
USEO | Bourg-en-Bresse (01)
Mené par nos architectes de l’agence de Paris, Zead Mohammad et Bruno Laudat, le projet de l’Unité de Soins d'Évaluation et d’Orientation (USEO) de Bourg-en-Bresse a été retenu par le magazine Architecture & Territoire, la r***e de l’Ordre des Architectes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
🎤 «Dans les lieux de prise en charge psychiatrique, les cheminements peuvent être une vraie réponse à l’état de crise. Il constitue une façon positive d’habiter les espacements, les vides. Il est alors nécessaire de les traiter avec soins, en les décomposant et en les diversifiant.
De plus, les formes arrondies sont celles du corps tandis que les rectangulaires sont celles du bâti. C’est le jeu alterné des éléments ronds et anguleux qui donne au cadre de vie son mouvement et son repos.»
Bruno Laudat, expert Santé Mentale et co-président de l’Union des Architectes Francophones pour la Santé (UAFS)
Photos : Renaud Araud photographe
🚧 [CHANTIER] Le 8e chemin - BRON
85 logements, 5100 m² de bureaux éco-conçus sur une ancienne parcelle industrielle de 11 000 m² entièrement réhabilitée.
À l’occasion de la livraison prochaine des 80 logements (dont 15 logements sociaux), retour sur un projet représentatif d’une confiance et d’un territorial partagés entre Léon Grosse et AAGROUP. Cet ancrage précisément (Léon Grosse est implanté à Bron depuis 55 ans) ne pouvait être qu’un exemple de valorisation du par une vision globale, qualitative et durable.
▶️ Pourquoi le 8e ?
Le quartier en comptait 7, Daniel Schoen proposa le nom de «8e chemin», pour symboliser la première intention urbanistique de dépasser le clivage facile entre les 2 programmes bureau et logement. À défaut d’une clôture, c’est un chemin arboré, réservé à la mobilité douce qui traversera une parcelle végétalisée avec plus de 200 arbres plantés. Cette approche globale a permis de centraliser les parkings souterrains et de les positionner côté bureaux afin de libérer toute la parcelle de la présence des voitures.
C’est un véritable cœur de quartier piétonnier équilibrant vie professionnelle et domestique autour d'espaces verts et de commerces de .
▶️ Comme à la maison
Pour profiter au maximum de la et de la de la zone, chaque immeuble (14 logements) offre des entrées directes en rez-de-jardin, pour les duplex qu’ils accueillent. Des duplex conçus comme des maisons de ville afin de proposer des altimétries de moins de 7m, afin de s’intégrer dans la volumétrie du voisinage résidentiel. À noter dans cette logique le large attrait des attiques conçus en ossature bois.
▶️ Dépasser les standards énergétiques
Pour la première fois en France, sera utilisé à grande échelle un béton de l’unique cimentier français Vicat, permettant une réduction de 90% de son empreinte carbone (Béton CARAT).
La géothermie permettra de couvrir plus de 80% des besoins du site (logements et bureaux) en chaleur renouvelable, 1800m d’ombrières équipées de panneaux compléteront le dispositif en électricité.
Merci à Jérémie Bréaud, Maire de Bron, Stéphanie PERNOD, Vice Présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse pour votre confiance.
🗽 𝗔𝗔𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗡𝗲𝘄 𝗬𝗼𝗿𝗸
Un petit nombre de privilégiés du groupe a eu l’impertinence de s’offrir un avant-goût de vacances estivales avec 5 jours de démesure à travers The Big Apple.
Il s’agissait du voyage annuel (rituel ?) de l’équipe de Valence, accompagnée tout de même de quelques collaborateurs de Lille, de Lyon et de Rennes (parce que chez AAGROUP on n’est pas comme ça).
Un city break qui tombait à point nommé de l’avis de tous, détente certes mais visites et passages obligés, difficile de faire sans quand on voyage avec des archis.
Les vacances sont peut-être encore loin pour la majorité d’entre vous, nous vous souhaiterons donc juste un bon week-end.
🏆 [LAURÉAT] Parc Industriel de la Plaine de l'Ain (01)
𝗔𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰 𝗶𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝟭𝟬𝟬𝟬 𝗵𝗲𝗰𝘁𝗮𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗲́𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 : 𝘂𝗻 𝗺𝗮𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝗻𝗷𝗲𝘂 𝗱’𝘂𝗿𝗯𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲.
Sur près de 1000 hectares, le Parc Industriel de la Plaine de l'Ain est le plus grand parc industriel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Il accueille aujourd’hui 180 entreprises et 8200 emplois. Lauréat d’une mission d' et d' conseil, le pôle urbanisme d’AAGROUP accompagnera le SYNDICAT MIXTE DU PARC INDUSTRIEL DE LA PLAINE DE L'AIN au minimum 4 ans.
Responsable d’un patrimoine foncier important, l’équipe en charge de la gestion du parc, dirigée par Emilie BROT, avec également Yann DELERCE et Audrey Ayrinhac, mène une stratégie de développement durable importante sur les espaces publics. On peut parler d’exemple en matière de préservation des espaces naturels et de la biodiversité, en collaboration notamment avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Des initiatives reconnues par l'obtention des labels et .
La mission de nos urbanistes (Daniel Schoen / Jérôme BIANCHI) sera de porter ces exigences d’un territoire en , au sein de chaque parcelle du parc en accompagnant l’ensemble des entreprises dans la construction, la de leurs bâtiments, les co-bénéfices. Préconiser une implantation cohérente, anticiper la qualité de vie interne et externe des usagers du site, proposer des modes constructifs durables, assurer le respect de la charte environnementale, mais surtout privilégier l’écoute des enjeux spécifiques de chaque site en cohérence avec nos convictions de “co-constructeurs”.
Et nous sommes fiers de travailler sur ce sujet avec EODD ingénieurs conseils - Renan Bossard pour la QE et, Agence Trace paysage & aménagement pour le paysage – Norbert Perrin.
📢 Salle comble” mercredi 22 mai à SANTEXPO à l’occasion de l’intervention de notre expert Bruno Laudat, puisque c’est debout que de nombreux auditeurs et auditrices ont assisté à sa présentation : ENFERMEMENT PSYCHIATRIQUE : QUELLES RÉPONSES ARCHITECTURALES ?
La problématique était aussi simple qu’impliquante :
Comment prendre en charge des patients objectivement ou supposément dangereux, sans que les exigences sécuritaires réduisent la réponse architecturale à une logique carcérale… au risque d’aggraver les violences.
🎓 Ce qu’il fallait retenir :
En introduction, Bruno a insisté sur l’importance de distinguer deux origines de la violences observées en UHSA :
> La violence pathologique, de l’ordre de la maladie qui reste spécifiquement du domaine médical,
> La violence domestique au sens étymologique du terme, de l’ordre du lieu, de l’espace de vie et de ses occupants. On comprend dès lors toute la légitimité de l’architecture à pouvoir alléger cette violence qui ne fait que s'ajouter à la première.
Cette gestion architecturale de la violence domestique peut se résumer à deux problématiques principales :
➡ 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁
Le cheminement conçu à l’économie, comme strict gestion de flux est automatiquement oppressant, il se concrétise trop souvent en sa caricature : un couloir en cul de sac, mal éclairé, ponctué d’une multitude de portes identiques et se faisant face.
Ce couloir et ses déclinaisons, ne peuvent que renvoyer les personnes souffrantes à leur statut de “prisonnier”, imposant de surcroît des proximités, des promiscuités, des croisements entre patients qui doivent pouvoir être évités.
Il s’agit au contraire de prioriser une forme de cheminement en boucle, ouvert, lumineux offrant des options de parcours. Ils permettent une liberté de mouvement et offrent la possibilité de s’extraire de l’animation. Cela n’entame en rien la sécurité, en permettant de voir et d’être vu sans être dans un rapport frontal. On autorisera l’accès libre à des jardins sécurisés afin de permettre une libre circulation extérieur / intérieur.
➡ 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀
Le rôle de l'architecte est aussi de répondre aux questions non posées. L’architecture carcérale, on le conçoit, est facilement réduite à l’utilitarisme le plus déshumanisant.
Il s'agit donc pour l’architecte de déconstruire une “esthétique” de l’enfermement en transcendant ses codes tout en maintenant leur fonctions contenantes. Bruno Laudat a illustré cette approche par la réinterprétation du barreaudage. Les troncs d’un motif végétal positionné en fond de coffrage de panneaux préfabriqués en béton deviennent barreaudage devant les fenêtres. Les barreaux sont là, mais d’abord comme un parti-pris décoratif. Une démarche qui peut sembler subtile, mais qui, portée à d’autres détails, adoucit efficacement un stress inutile.
Humain, jamais trop humain…
📢 AAGROUP sera présent la semaine prochaine à SANTEXPO du mardi 21 au jeudi 23 mai. Nous serons heureux de vous y accueillir toute la durée du salon au Village des Architectes, notamment à l’occasion de la conférence de notre associé Bruno LAUDAT, Vice-Président de l’Union des Architectes Francophones pour la Santé et Président de la commission « Architecture & Psychiatrie », le mercredi 22 mai à 11h15 :
🎤 𝗘𝗡𝗙𝗘𝗥𝗠𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗣𝗦𝗬𝗖𝗛𝗜𝗔𝗧𝗥𝗜𝗤𝗨𝗘 :
𝗤𝗨𝗘𝗟𝗟𝗘𝗦 𝗥𝗘́𝗣𝗢𝗡𝗦𝗘𝗦 𝗔𝗥𝗖𝗛𝗜𝗧𝗘𝗖𝗧𝗨𝗥𝗔𝗟𝗘𝗦 ?
Les résolutions architecturales pour répondre à l’enfermement et la violence qu’il induit peuvent générer elles-mêmes de la violence et donc un renforcement des mesures coercitives ?
Face à la multiplicité des causes de violences, seule une très grande complicité entre les méthodologies d’accompagnement et l'organisation spatiale, permet de répondre avec empathie aux problématiques de lieux d'enfermement.
Aborder la conception de lieux d’enfermement par le biais de l’humanité est la seule voie possible pour les architectes.
Humain, jamais trop humain.
🚧[CHANTIER] Réhabilitation énergétique du Lycée La Fayette
Une nouvelle réhabilitation à forts enjeux patrimoniaux
Le chantier de énergétique de la délicate et emblématique ellipse du Lycée La Fayette Clermont-Ferrand a commencé au dernier trimestre 2023.
✅ Réhabiliter un grand prix national de l’architecture
Cette intervention est emblématique par la qualité architecturale et du projet, dessiné en 1989 par Christian Hauvette, grand prix national de l’Architecture en 1991. Ce lycée technique, fut imaginé comme un ambassadeur des modes de construction de son époque. Une ambition qui s’incarnera dans une ellipse de plus de 31 000 m², éclairée en son centre par un mur rideau aluminium composé de plus de 1 700 vitrages montés en écailles sur un plan incliné. Un challenge constructif en 1989, une gageure de réhabilitation thermique en 2024.
Le succès du parti pris d’Aurélien Frances l’actuel dirigeant d’AAGROUP Clermont fut, contre toutes facilités techniques, de vouloir garder au maximum le dessin original du bâtiment.
✅ Un défi technique pour une structure bois…
Sur l'extérieur, voulu comme une fortification symbolique, aucune isolation ne viendra occulter la massivité et le relief de la structure béton.
Le principal enjeu technique et esthétique sera donc de remplacer la totalité du mur rideau par des murs à ossature bois, afin d’éviter tout travail de reprise en sous-œuvre et de respecter les attentes de la Région AURA en matière énergétique et environnementale :
□ réaliser 20% d’économie d’énergie,
□ offrir un véritable confort d’été,
□ intégrer 30% d’isolants minimum.
Un vrai défi pour une structure bois qui devra :
> épouser l’ellipse du bâtiment
> conserver l’inclinaison du mur rideau afin de maintenir un éclairage naturel et la volumétrie originelle des salles de classe.
Deux qualités qu’une façade verticale aurait occultées.
Le choix d'une reconstitution en gradin s'est avéré le plus pertinent pour conserver l’esthétisme et le volume des espaces existants. Cette approche permet de sauvegarder également les qualités thermiques des gradins en optimisant la protection solaire passive des casquettes, dont la largeur sera calculée en rapport avec les niveaux d'ensoleillement de l’ellipse.
✅ Une réhabilitation en site occupé
On notera qu’une façade inclinée suppose un décalage entre les dalles qui constituent les différents niveaux du lycée. Un détail qui a son importance dans un chantier mené en site occupé.
La rénovation d’un étage rendant automatiquement celui du dessous en partie “à ciel ouvert” c’est donc par “tranches verticales” que les travaux seront phasés afin d’assurer la continuité des cours aux 1 600 élèves du lycée durant les 13 mois prévus avant sa livraison.
La complexité technique de l'ensemble aura nécessité la construction grandeur nature d’un module “test” afin de valider “sur site” la faisabilité et la mise en œuvre de la structure.
🚧 [1e PIERRE] Vendredi dernier nos équipes des agences de Saint-Étienne et Lyon ont participé à la pose de la première pierre du Jean d’Ormesson à (69).
► Ce collège fait partie du très ambitieux Plan collèges neufs du Département du Rhône dont AAGROUP a été lauréat l’été dernier, comprenant la construction de 2 collèges et la rénovation d’un troisième :
□ 1800 élèves, répartis dans 57 classes
□ Plus de 8400 m² de salles de cours
□ 6000 m² d’équipements sportifs
□ 50 millions d’euros
□ Livraison fin juillet 2025
► Un projet non seulement énorme mais qui servira aussi de références environnementales et d’exemplarité en termes de construction . Pour Jérôme Bourne Branchu, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Rhône, ce lieu se doit être une « prise de conscience des enjeux climatiques pour les élèves ».
► Lauréat en juillet 2023 et un dépôt de permis délivré en moins d’un mois en août dernier, le chantier a débuté en février 2024. La présence de 40 maçons par jour sur les lieux a déjà donné lieu à la d’un premier niveau. 500 élèves feront leur rentrée 2025 au collège Jean d’Ormesson.
https://lnkd.in/eeun-xFU
L’événement s’est tenu en présence de Christophe Guilloteau président du département du Rhône, Daniel Valéro vice-président en charge des Collèges et maire de Ville de Genas, André GOY directeur général adjoint du Pôle Territoire Projets et Développement Durable du département, Jérôme BOURNE BRANCHU, Christine Hernandez, Jean-Stéphane DIDIER directeur général adjoint Léon Grosse, Rémi Hovaere directeur régional Léon Grosse Bâtiment Sud, Micael GONCALVES, ingénieur travaux.
Et les équipes stéphanoise et lyonnaise de AAGROUP avec David PAULET, JÉRÔME TARDY, Guillaume Grange et Cédric Mey.
Photos : ©CD69 – Fabrice Schiff
🥇 [LAURÉAT] Une nouvelle victoire pour nos architectes du de AAGROUP Valence, pour l’aménagement d’un jardin public abritant un escalier monumental aux abords d’un Monument Historique.
Le projet situé sous la cathédrale romane Saint-Apollinaire, datant de la seconde moitié du XIIe siècle, permettra d’assurer la liaison entre la partie haute et la partie basse de .
S'ancrer dans l'intemporel
Déjà envisagée au XIXe siècle par l’architecte Bailly, la création d’un escalier monumental au pied du parvis de la cathédrale Saint-Apollinaire rejoint le projet de liaison entre la basse-ville et le centre historique. Retrouver les matériaux locaux et les savoir-faire issus de cette période font partie des objectifs de Philippe Canivet et de Matthieu Sabatier, ancrant ainsi le projet dans l’intemporel.
> Cela se traduit pour les marches d’escaliers et les couvertines, par le recours à une roche calcaire très blanche reprenant les caractéristiques de la pierre locale de Crussol qui n’est plus exploitée aujourd'hui.
> La composition des jardins en collaboration avec reGéneration s’inspire des toiles du célèbre “peintre des ruines” du XVIIIe siècle Hubert Robert dont de nombreuses œuvres se trouvent à deux pas du site au Musée d’Art et d’Architecture de Valence, bien connu de Philippe & Matthieu. La conception se base sur cette combinaison entre éléments d’architecture (balustrades, alcôves) et éléments paysagers que l’on retrouve dans les tableaux ou esquisses du peintre.
Une forte déclivité
Avec une déclivité de 15 m, la conception de l’escalier monumental ne peut se faire sans des études géotechniques, révélant de larges couches de remblais peu compactes pour des fondations conformes aux normes. La proposition consiste en l’implantation de micropieux et la création de parois clouées, assurant le soutènement du parvis et l’ancrage de l’ouvrage ; et des dévoiements des réseaux urbains tels que les eaux pluviales, les eaux usées, les courants faibles...
Travailler “aussi” le patrimoine végétal
Le choix a été fait de travailler le jardin en une trame régulière avec des carrés de simples (autrefois cultivés pour leurs plantes comestibles ou médicinales) odorifères, et un mélange de plantes peu gourmandes en eau dont les couleurs intenses des feuillages et des fleurs (allant du violet, au blanc ou encore au doré) renvoient aux couleurs liturgiques et marqueront les saisons. Une véritable invitation aux sens. Les eaux de ruissellement du jardin seront infiltrées dans les parterres, profitant à la végétation en place.
👏 Un grand merci à la Ville de Valence pour sa confiance : monsieur le maire Nicolas Daragon, Franck Soulignac adjoint à l’urbanisme, Noémie LECOMTE chargée d’affaires ; Philippe Aramel architecte des bâtiments de France.
👏 Bravo à l’agence de Valence et toute l’équipe projet : reGénération, Cobalt Lumière, INGENIERIE CONSTRUCTION STRUCTURES, ECOBIS, BEAUR et Iconomade pour les perspectives du concours.
🏆[LAURÉAT] Le projet de la future chaufferie biomasse du sud-ouest lyonnais, à Saint-Genis-Laval (69), a été remporté par notre agence de Lille. Un projet emblématique de la énergétique portée par la Métropole de Lyon.
Ce nouveau réseau couvrira 14 500 logements, 38 kilomètres de réseau, environ 140 GWhs par année de chaleur livrée, faisant de ce projet l’un des plus grands réseaux de chaleur de France.
□ Un enjeu majeur d’intégration paysagère
Le site de plus de 2376 m² SDP de la se situe à proximité de plusieurs équipements publics, dans une zone résidentielle bordée de maisons individuelles et de petits immeubles. La hauteur incompressible des bâtiments, l’accès au transport des matières ont été des facteurs clés dans la réflexion des architectes quant à la bonne intégration d’un édifice industriel dans un tel quartier.
□ Fragmenter les bâtiments
Une des réponses apportées par l’équipe de Patrice Buisine et Lily D. a été de décomposer les bâtiments en deux écritures, avec du côté nord, une fragmentation des façades, permettant une dématérialisation du volume imposant de l’édifice. Et du côté sud, une typologie de type habitat visant une meilleure intégration avec les maisons voisines grâce à des façades composées de bardages métalliques, de bois et de balcons végétalisés.
□ Faire d’un site industriel un projet paysager
Localisée au sein d’une forêt urbaine très minérale, l’idée de créer un îlot de fraîcheur à des fins d’améliorations de la qualité de l’air et de la qualité de vie des résidents avoisinants s’est vite imposée. Dissimulant la structure, la végétalisation du lieu créera un environnement plus agréable pour les habitants. Les fonctions techniques telles que le déchargement des véhicules seront ainsi invisibles depuis l’espace public.
□ Des matériaux bas carbone et biosourcés
Les façades de la chaufferie sont constituées de béton bas carbone.
Côté nord, celles-ci sont matricées, créant une alternance de carrés blancs et verts végétalisés. La des façades est faite de plantes saxicoles, des mousses et des lichens ; la technique est simple et consiste à encourager la croissance de ces organismes sur la surface du béton en l’ensemençant d’une « peinture de mousses végétales ». Au-delà des raisons purement esthétiques, ce traitement de façade est un choix environnemental qui fournit des avantages écologiques tels que la réduction de la chaleur, l'absorption de CO2 ainsi que le support de biodiversité.
🔎 La , une source d’énergie d'avenir ?
À l’horizon 2050, la part de l’énergie issue de la biomasse pourrait ainsi atteindre 40 %.
Source d'énergie , la biomasse provient de matières organiques, telles que les résidus forestiers, les déchets agricoles ou les déchets alimentaires. Son utilisation réduit les émissions de gaz à effet de serre car la biomasse ne libère que le carbone qu'elle a absorbé pendant sa croissance.
Surélévation décarbonée (MOB) sur le patrimoine de la ville historique de LYON.
Chez AAGROUP Architectes avec Manuela CERTAN nous sommes toujours heureux de présenter et expliquer nos chantiers de à Lyon.
Merci Grandlyon Habitat pour votre confiance pour transformer la ville de Lyon et la Métropole Renaud PAYRE Raphaël Michaud Alexandrine Laurent-Hoccry avec GCC AURECA! Maxime BERNET F***y CHAUVEL
🚧 [CHANTIER] 70 logements étudiant rue Pasteur_7e_Lyon
Une surélévation bois en périmètre d'intérêt patrimonial
Faire le pari d’une lourde bas-carbone afin de répondre au défi de densification urbaine en zone patrimoniale !
Ce chantier "exemplaire" selon Renaud PAYRE, vice-président en charge de l'habitat à la Métropole, incarne parfaitement les ambitions urbaines de la Métropole de Lyon : “Faire la ville sur la ville”. Une volonté en adéquation complète avec l’objectif zéro artificialisation du gouvernement comme le rappelle Éric Perron, le directeur du pôle aménagement et développement immobilier de Grandlyon Habitat.
□ 𝗨𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗲́𝗹𝗲́𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗼𝘀𝘀𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗯𝗼𝗶𝘀
Il s'agit d’abord d’un vrai défi de rénovation lourde pour cet îlot de quatre corps de bâtiment du XIXe qui accueilleront 2 étages supplémentaires. En raison de l’ancienneté de l’existant, il a été impossible d'effectuer une analyse théorique des charges. L’entreprise générale GCC AURECA en collaboration avec le bureau d’étude ICS ont décidé d’utiliser des bassins remplis d’eau pour calculer très précisément la capacité portante des planchers. Une option pragmatique qui permet de limiter au maximum les démolitions et les renforcements dans une logique patrimoniale et bas-carbone.
Le choix des murs en ossature bois, fabriqués hors site à 80 km de Lyon, a permis l’assemblage des 2 étages et de leurs façades en 4 semaines à peine, réduisant au minimum les nuisances de chantier dans un quartier très dense. Précisions que l’ancienne charpente, elle, a été confiée à l'entreprise de MADE IN PAST.
□ 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲
Ces futurs logements étudiants se situent dans un périmètre d'intérêt patrimonial avec, à proximité, la piscine du Rhône labellisée Patrimoine du XXe siècle de l’architecte Alexandre Audouze-Tabourin et l’ancien garage Citroën inscrit aux Monuments historiques depuis 1995 de l’architecte Maurice-Jacques Ravazé.
On retiendra, en parallèle de la restauration de l’existant, tout un travail de recréation des détails architecturaux d’époque pour les 2 nouveaux étages : lambrequins, garde-corps, frisette de toit. Un travail en collaboration avec Matthieu Sabatier architecte du chez AAGROUP Valence.
□ 𝗠𝗶𝘅𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗮𝗰𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́
Le dernier enjeu était évidemment que ces contraintes ne minimisent pas l’ambition architecturale en matière d’accueil et de logement. Malgré une réhabilitation complexe qui doit faire face à des volumes très segmentés et de nombreuses différences de niveaux entre les bâtiments, les logements finaux seront en accessibilité à 80% dont 10% PMR (le double de la norme). L'hétérogénéité des espaces a été mis à profit pour offrir une grande mixité d’usage en offrant des appartements pour célibataires, couples ou colocataires.
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Lundi | 08:30 - 18:00 |
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Vendredi | 08:30 - 18:00 |
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Lyon, 69006
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Lyon, 69000
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Lyon
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96bis Cours Du Docteur Long
Lyon, 69003
De la conception à la réalisation l’agence d’architecture intérieure YMAJ propose des solutions personnalisées d’aménagement et de réhabilitation d’espaces privés et publics.
124, Avenue Du Maréchal De Saxe
Lyon, 69003
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62 Quai Charles De Gaulle
Lyon, 69006
Agence d'architecture lyonnaise, créée en 2002